Re : Vive la musique !
Aimez-vous Brahms ?
https://www.youtube.com/watch?v=aRV9UP4kSQo
Belle interprétation.
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Aimez-vous Brahms ?
https://www.youtube.com/watch?v=aRV9UP4kSQo
Belle interprétation.
Bonjour,
Je ne connais pas du tout Prokoviev, je suis plutôt Beethoven, Mozart, du coup j'ai du mal à évaluer l'interprétation. Du reste, écoutant pourtant pas mal de musique classique depuis longtemps, j'ai toujours du mal à évaluer ne interprétation..sans doute pas assez musicienne, dans la pratique.
Eh oui, il y a aussi de la belle musique au XXème siècle !
Oui, il faut que je familiarise mes oreilles à cette musique là.
https://www.google.fr/search?q=Poulenc+ … TD1vkpfDco
Sur un texte d'Apollinaire, tiré de Il y a, recueil posthume.
Écrit au verso d'une dépêche en 1917 :
https://bljd.sorbonne.fr/ark:/naan/a011 … ffd06c813b
Un peu de Roussel :
https://www.youtube.com/watch?v=FDkcrsKUIZc
Martinon sert ce chef-d'œuvre à merveille.
J'avoue ne pas connaître suffisamment Roussel qu'on a si rarement l'occasion d'entendre en concert. Pourtant, à chaque fois, je me régale.
Oh ! s'il faut compter sur des concerts pour entendre du Roussel, on peut attendre longtemps !
Quoique :
https://www.google.fr/search?q=bacchus+ … VV-tZPKdEg
De la très belle musique :
https://www.google.fr/search?q=raymond+ … dhcbsVs7BA
Une curiosité :
https://www.google.fr/search?q=schnittk … N93uckOqnQ
De la très belle musique :
J'adore, c'est magnifique !
N'exagérons rien...
Une gageure :
https://www.youtube.com/watch?v=emkJ0A7IfkY
Les vidéos de la Netherlands Bach Society sont souvent magnifiques.
Oui, et quelles richesses le Net a apportées !
Magnifique.
La personne dont j'ai parlé naguère confirme vos dires. Elle trouve que c'est une très belle version et regrette que l'œuvre soit jouée aujourd'hui presque uniquement au piano.
Il y a deux raisons à cela :
- La difficulté de réunir quatre bons instruments (et de les tenir accordés !),
- Le piano sonne évidemment mieux : il lui est beaucoup plus facile de faire percevoir l'individualité des voix, leurs oppositions, leur complémentarité, etc... On peut aussi, de ce fait, augmenter le nombre des instruments de l'orchestre, réduits ici à un quintette. Certes Bach ne concevait pas l'orchestre comme le fera Berlioz, mais tout de même.
La valse de M. Ravel n'est évidemment pas ... une valse.
https://www.youtube.com/watch?v=qOSoCyuqDJo
Bonne écoute.
Splendide version.
La personne que j'évoque parfois remarque un rythme de valse dans certains passages, tandis qu'il n'en est rien dans d'autres.
Elle explique aussi qu'il arrive à RAVEL de se tromper dans certains intitulés : Dans Cortège et gavotte, la « gavotte » n'en est pas une. La personne demande ce que vous pensez, de ce point de vue, des Valses nobles et sentimentales. J'ai une idée de la réponse.
La personne que j'évoque parfois remarque un rythme de valse dans certains passages, tandis qu'il n'en est rien dans d'autres.
Il y a assurément de nombreux passages où la valse est perceptible.
D'après Wikipédia :
Le musicien composa selon sa propre expression une « espèce d'apothéose de la valse viennoise à laquelle se mêle dans mon esprit l'impression d'un tourbillon fantastique et fatal »1, somptueuse évocation de la grandeur, de la décadence puis de la destruction de la civilisation occidentale. Le descriptif suivant est écrit en tête de la partition : « Des nuées tourbillonnantes laissent entrevoir, par éclaircies, des couples de valseurs. Elles se dissipent peu à peu : on distingue A) une immense salle peuplée d'une foule tournoyante. La scène s'éclaire progressivement. La lumière des lustres éclate au ff. Une Cour impériale, vers 1855. »
C'est tout à fait ça, et d'ailleurs de nombreux musiciens ont composé des pièces fondées sur des réminiscences de valse, notamment des pièces de salon au nom évocateur comme "Après le bal" ou similaire. Mais Ravel, loin de faire une pièce de salon, nous entraîne dans un maelstrom de souvenirs de valse, qui se composent et se décomposent.
Oui, ne nous méprenons pas sur ce que j'ai dit, de façon trop formulaire. Je voulais dire que l'œuvre de Ravel est un regard sur la valse, non une valse au premier degré, comme les valses de Strauss, par exemple.
Il est bien évident par ailleurs que l'on perçoit plus que des rythmes de valse, sans quoi, ce serait un titre énigmatique ! C'est aussi, de manière plus sonore, l'équivalent d'une approche auditive, impressionniste, de la forme.
Sur la Valse :
[...] L'air de danse émerge de la brume à la douzième mesure, s'exalte peu à peu jusqu'à son paroxysme et, rejetant tout à tour toutes les tonalités qu'il aborde, traverse sur la fin des impatiences, des duretés qui rappellent, avec plus de sauvageries, la péroraison haletante de l'Alborada ou de Daphnis, et annoncent l'énervement final de Tzigane.
V. Jankélévitch, Ravel, éd. du Seuil.
Une de mes œuvres préférées de Rameau (tirée des Nouvelles suites), dont j'ai toujours trouvé que le titre la rabaissait un peu... Couperin faisait mieux en la matière !
https://www.youtube.com/watch?v=HI5nXf-dy-E
Le jeu de Marcelle Meyer est absolument fascinant : elle atteint à ce que j'appellerais une "légèreté dynamique". Depuis que j'ai découvert ce disque (acheté 10 euros) je ne peux plus écouter Rameau au clavecin !
Stravinsky a composé ces "Symphonies d'instruments à vent" en 1920, "à la mémoire de Claude Achille Debussy".
Mécontent du résultat, l'œuvre fut profondément remaniée en 1947.
Cette interprétation sert l'œuvre dans le sens ou elle est très analytique. Avec Stravinsky, il faut de garder de tout pathos qui ferait penser que la musique renvoie à autre chose qu'à elle-même.
Le "choral" aux magnifiques harmonies est un peu lent. Stravinsky l'anime un peu plus (j'ai tous ses enregistrements, chez Sony).
https://www.google.fr/search?q=Stravins … W3PQIC2fWA
La "danse sacrale" qui clôt le Sacre.
https://www.youtube.com/watch?v=ooi7eomsTuc
On peut ne pas partager la vison qu'a M. Béjart du "sacrifice de l'élue" ... Qu'importe.
Vive la musique !
Un exemple de l'écriture protéiforme de Stravinsky, dont je réécoute actuellement l'intégrale.
https://www.youtube.com/watch?v=ToYUCuUE9pk
L'Ebony concerto a été créé en 1945 au Carnegie Hall, à la demande de Woody Herman, grand clarinettiste de jazz.
Une très belle œuvre, que cette interprétation sert bien :
https://www.youtube.com/watch?v=Wn6K53W_Nu0&t=320s
"Le Concerto en ré n'a eu aucun modèle d'inspiration. Je n'aime pas les concertos-types pour violon, ceux de Mozart, de Beethoven, de Mendelssohn ou de Brahms [...] Les titres de mes mouvements : Toccata, Aria, Capriccio, évoquent cependant Bach, de même que, dans une certaine mesure, la substance musicale. [...] Je n'ai pas écrit une seule cadence parce que la virtuosité en elle-même a très peu de place dans mon Concerto, et les difficultés techniques du morceau sont, je crois, peu importantes." (traduit de l'anglais sur la notice du disque Sony).
Peut-être sur le plan technique pur, je ne sais pas, je ne connais pas assez le violon pour juger, mais ce qui est sûr, c'est qu'en 1931, date de ce concerto, les études musicales ne préparaient pas à affronter une telle musique. Ce n'est pas un problème de virtuosité, mais de caractère. Avec Bartok, c'était pire encore.
Autre ambiance: Schubert - Der Leiermann - Thomas Quasthoff / Daniel Barenboim
https://www.youtube.com/watch?v=pze4NxCOjg0
Je l'écoute avec un frisson, en retenant mon souffle. Quelle expressivité sans théâtralité, quelle richesse de son!
Thomas Quasthoff est en effet impressionnant.
Je me demande toujours dans quel sens auraient évolué les œuvres des artistes morts très jeunes, comme Schubert (31 ans !)... Dire qu'il aurait pu connaître le jeune Debussy, c'est assez fou !
Un grand merci à toutes les deux.
Une magnifique réalisation de Pétrouchka :
https://www.youtube.com/watch?v=XvXlFKvpoOg&t=980s
Créé au Châtelet en 1911 par les ballets russes (M. Fokine) et P. Monteux.
On remarquera la présence du piano, assez surprenante, mais cet instrument est lié à la genèse du ballet : alors qu'il composait un concerto (perdu ou abandonné), il avait été "hanté" par la vision d'une marionnette...
Stravinsky a bien sûr écrit la musique de Renard en 1915, mais aussi le livret. La version français, admirable adaptation, est de Ramuz, qui écrira aussi le texte de l'Histoire du soldat (en 1917).
https://www.youtube.com/watch?v=DJVOZB8jIf0
C'est une œuvre de commande de la comtesse de Polignac, mais pour laquelle Stravinsky n'avait d'autre contrainte que celle de prévoir un effectif réduit afin de pouvoir être jouée dans son salon.
Le concerto "Dumbarton oaks", qui doit son sous-titre au nom du domaine aine du dédicataire, près de Washington, date de 1938.
Le premier mouvement rappelle souvent le 3ème Brandebourgeois (cf. 0'30). Stravinsky a dit : "En fait, je ne sais si le premier thème de mon premier mouvement est un emprunt conscient ou non du 3ème concerto brandebourgeois" (traduit de la notice en anglais).
L'interprétation est trop sage : pas assez de "motorik", pour rester dans Bach (par Hindemith) !
https://www.youtube.com/watch?v=-bn9FFIwQFs
Sur la lagune de Venise la rouge, à mesure que le soir descend, les derniers feux d'une certaine musique...
https://www.youtube.com/watch?v=GJgMDG3i3Dc
Un peu de Roussel :
Martinon sert ce chef-d'œuvre à merveille.
Une pépite ! Merci du partage.
Ravi que cela vous fasse plaisir. C'est la seule utilité de la musique.
Une musique oubliée...
https://www.youtube.com/watch?v=RAS5OOkBd8A
Étonnant. Hier, vers 17 heures 45, une personne écoutant Les carnets de Gautier CAPUÇON, sur Radio Classique, a entendu le violoncelliste annoncer : « Voici la chorale du veilleur, de Bach, par Sir Neville Marriner », puis, à la fin de l'audition, répéter : « C'était la chorale du veilleur, de Jean-Sébastien Bach ».
Un musicien ne peut commettre pareille faute. Il s'agissait sans doute d'un e très ouvert.
Capuçon est un musicien, incontestablement. Il commet pourtant cette faute, très clairement, comme l'atteste le podcast :
https://www.radioclassique.fr/podcasts- … r-capucon/
Le programme pourtant marque bien "choral" !
Je suis très surpris !
Peut-être qu'en franco-provençal...
Une œuvre très abordable de Charles Ives (elles ne le sont pas toutes, notamment la monumentale Concord Sonata). Belles harmonies et succulentes dissonances. Ce n'est pas gloser trop loin que de penser que la trompette "pose une question" à laquelle tentent de répondre les flûtes face à l'impénétrable mystère monde (les cordes); et voilà une polytonalité artistement conçue.
Mais il faut prendre garde : c'est de la musique, pas de la philosophie.
La musique n'a pas de sens.
https://www.google.fr/search?q=ives+the … BiL0VEttZw
Capuçon est un musicien, incontestablement. Il commet pourtant cette faute, très clairement, comme l'atteste le podcast :
https://www.radioclassique.fr/podcasts- … r-capucon/
Le programme pourtant marque bien "choral" !
Je suis très surpris !
Merci, Abel. La bourde est indéniable. On aimerait en savoir plus.
Je constate qu'on m'a dit « sir Neville MARRINER » en lieu et place de « sir Eliot GARDINER ».
D'autant que la faute est faite deux fois. J'ai cru un moment que "la chorale" pouvait signifier la "partie chorale" de la cantate, mais comme il y a aussi un chœur en ouverture, l'expression aurait été ambiguë.
En aparté : Radio classique, c'est toujours aussi... classique ?
Il y a sur les forums de musique que je fréquente des fautes récurrentes chez nos jeunes et moins jeunes musiciens, comme une chorale au lieu de un choral, une nocturne de Chopin, faire une trille, et ne parlons pas du genre de octave, car celui-là, j'ai moi-même du mal ! Mais quand même, Capuçon... Je n'en reviens toujours pas !
Ne serait-il pas bon de lui écrire ? Je serais très curieux de connaître l'origine de ces fautes "impardonnables" qui ressemblent à celles que l'on rencontre parfois chez des auteurs modernes, et qui ne sont apparemment ni des lapsus, ni des nonce world (comme chez Giono), ni des fautes relevant de l'éditeur.
Plutôt nonce word, sans l, probablement. En tout cas, merci de m'instruire.
Il y a sur les forums de musique que je fréquente des fautes récurrentes chez nos jeunes et moins jeunes musiciens, comme une chorale au lieu de un choral, une nocturne de Chopin, faire une trille, et ne parlons pas du genre de octave, car celui-là, j'ai moi-même du mal ! Mais quand même, Capuçon... Je n'en reviens toujours pas !
Le conservatoire ne fabriquerait-il pas des incultes en culture musicale ???
Ce qui est étonnant, c'est que des jeunes qui ont eu des professeurs particuliers ou en conservatoire traînent ces fautes jusque tard dans leur vie musicale, comme si personne n'avait su ou osé leur dire quelle était la forme correcte à employer.
Mais quand on aime la musique, on lit des notices de disques, des histoires de la musique, des monographies, on écoute une radio bien connue, etc... On apprend par imprégnation, en quelque sorte. Je ne nous vanterai pas beaucoup en disant qu'à 12 ans (ou moins ?), on savait que Bach avait composé tel choral et Chopin de beaux nocturnes !!!
Encore bien des joyaux :
https://www.youtube.com/watch?v=q9KhjZzCDqY
Mais où est donc passée cette musique ????
Un Mozart que j'aime bien :
https://www.youtube.com/watch?v=PHa6pYhlMA8
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