Chover a écrit:Alco a écrit:La démarche antiscientifique : je prétends que la lettre p représente tout ce qui est petit, et je ramène dans mes filets tout ce qui va dans le sens de mon hypothèse, en excluant tout ce qui pourrait me contredire.
Si vous prenez la peine de lire correctement ma réponse à vh, votre message n'est pas pertinent.
Je n'ai jamais prétendu que la lettre p représentait tout ce qui est petit. J'ai analysé la majorité des mots initiés par cette consonne et j(ai recherché quelle pouvait être la caractéristique commune constante des référents désignés .
J'ai redonné le résultat obtenu à vh :
1. progrès, progression
2. coup explosif
3.dégoût, répugnance d'où dérive un sens second à partir du sens péjoratif de la bassesse du petit peuple : petitesse
Si vous avez une once d'honnêteté intellectuelle, vous devriez constaté que le résultat obtenu est loin de votre affirmation. La notion de petitesse est une sous ensemble du sens de répugnance, dégout" , un sens issu des onomatopées pouih et pouah, réalisées avec une moue de mépris, la lèvre inférieure contractée vers le bas, comme pour amorcer un crachat manifestant sa répulsion.
je permets donc de réfuter votre message dont la théorie voudrait que j'accorde volontairement et a priori la notio de petitesse à cette consonne <p> (placée e dehors des unités des unités de l'inconscient)
Et bien non, cette notion de petitesse est dérivée d'une de 3 notions véhiculées par <p>, celle du mépris, du dégoût.
Écoutez ce corpus de mots où l'écho redondant de [p] retentit et rebondit comme dans une caisse de résonance du mépris avec un symbolisme phonétique qui détruit le dogme de l'arbitraire des mots. Si l'on récite à haute voix cette série de mots avec la moue du dédain méprisant, il devient licite d'avoir quelque doute sur l'absence de motivation des mots, dont il faut remettre en cause un dogme cette fois millénaire, celui de leur attribution de plus petite unité de sens des langues.
________________________________________________________________________________________________________ puant, pustuleux, putride, pourriture, pestilence, pus, pet, pisse, pine, pipe, pompier, pute, poule, porno, purin, pourceau, pécore, porc, poubelle, dépotoir, empester, répugnant, repoussant, pernicieux, turpitude, crapulerie, pouilleux, parasite, pou, puce, morpion, punaise, poison, pétasse, pimbêche, pipelette, pie, chipie, peste, pouffiasse, pisseuse, pondeuse, tapineuse, gaupe, femme publique, poule, paillasse, lupanar, tripot, pègre, pervers, perfide, sacripant, crapule, fripouille, pékin, pingouin, pédale, pédé, tapette, pédant, péteux, picrate, pinard, piquette, picoler, poivrot, pochtron, pochard, pinté, peureux, paniqué, poltron, pétochard, carpette (une vraie), serpillière, péquenaud, paysan, pedzouille, pétrousquin, pignouf, paltoquet, piteux, panné, perdant, sur la paille, piétaille, penaud, épave, poisse, manque de pot, panade, purée (être dans la), pépin (il m'est arrivé un), pis (pire), pipeau (artifice), pouacre, potron, pétrus, popotin, pétard, panier, panard, patte (enlèves tes pattes de là), pieu (lit), pageot, pucier, paresseux, clampin, pantouflard, pinailleur, gagne-petit, pacotille, pingre, rapiat, pisse-vinaigre, cupide, pouacre, salopé, pagaille, pollué, éclopé, estropié, patraque, pantelant, poussif, piètre, passable, pataud, empoté, paltoquet, dépité, potiche, potache, poireau (faire le), ventripotent, patapouf, pénible, pitre, turlupin, pasquin, impie, péché, punition, pénitence, pendable, coupable, inculpé, pécheur, possédé (du démon)...
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Quelle pitié, j'en passe et des pires ... dans le pétrin, dans la purée, la panade, tout ça c'est du pipeau, c'est le pompon... et pouih, quel pathétique répertoire du mépris, de mal en pis !
Que des poux (individus méprisables, vils ou très laids) qu'on ne veut plus voir en peinture ! Allez, au piquet les partisans de l'arbitraire ! Ce corpus de de plus de 150 mots, avec une connotation méprisante principale ou accessoire est bien un pavé dans la mare de l'arbitraire des mots. Pouah ! Le Noble crachait son mépris du petit peuple en lui postillonnant ces p explosifs au visage. Cette connotation méprisante permet d'expulser de manière explosive ce qu'il juge vil. De la petitesse à la bassesse l'analogie de ce manque de hauteur est évident et subit une connotation de mépris, de dégoût voire de répugnance. L'homme du petit peuple, celui de la populace (c'est un secret de polichinelle), n'est qu'un pion méprisable repoussant. "T'es vilain comme un pou, sale comme un peigne, bête comme un pied". Quelle peute (vilaine en comtois) !
Il est probable que ce concept de mépris, un sentiment d'indignité pour la bassesse et l'infériorité sociale, s'est généralisé secondairement au sens de petitesse., envahissant le le lexique pour y propager une notion d'abord péjorative puis neutre de petitesse. « C'est puéril, tu retombes en enfance.
Merci Chover d'être moins tranchant dans vos messages. Et n'oubliez pas les deux autres sens fort différents que l'inconscient collectif langagier a sélectionné pour cette consonne <p>. Je n'ai rien sélectionné c'est une sélection darwinienne et pavlovienne qui est à l'origine de ce conditionnement dont je ne fais que le constat.
Science sans conscience n’est que ruine de l’âme !