Chover a écrit:Je n'ai pas voulu soulever une question de liaison mais celle de la compatibilité du déterminant au pluriel avec son déterminé au singulier.
Je sais. J'écris ce que je pense au fur et à mesure. Vous n'êtes pas habitué.
chover a écrit:« Ses un an » n'entraîne-t-il pas l'obligation d'accepter d'autres formulations aussi incongrues comme « mes un hectare de terre » dans la bouche d'un maraîcher ou « nos un kilomètre de frontière commune avec Trifouilly-les-Oies » dans celle d'un maire ?
Il faudrait préciser un peu plus cette notion d'unité de mesure... Apparemment cela peut passer ou fonctionner, cela peut risquer de s'entendre, si la mesure porte directement sur la personne désignée dans le discours (âge, poids, taille) : "son mètre dix de hauteur" ou "ses un mètre dix de hauteur".
Quant à la partie en rouge grassée, cette obligation vaut pour vous si vous avez décidé d'une règle et que, l'ayant posée, vous prétendez la généraliser dans un souci de cohérence. Vous m'avez aidé à restreindre un peu le champ d'application de cette prètendue règle mais je ne me préoccuperai jamais de l'appliquer à tout coup.
Parce qu'il y toujours quelque chose qui nous échappe dans la logique de notre discours :
"Je lui offre un nounours pour ses un an" semble la seule formulation possible si on entend conserver la parole an.
"Je suis content qu'il ne semble pas vouloir grandir au delà de ses un mètre 98" / "Je suis content qu'il ne semble pas vouloir grandir au delà de son mètre 98"semble permettre les deux formulations.