Re : Blagues avec l'imparfait du subjonctif
Comment auriez-vous voulu que je rejoignisse et que j'oignisse mes ouailles en pareilles circonstances répondit-il la main crispée sur le combiné téléphonique du presbytère.
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Comment auriez-vous voulu que je rejoignisse et que j'oignisse mes ouailles en pareilles circonstances répondit-il la main crispée sur le combiné téléphonique du presbytère.
Un grand classique carabin :
« Docteur, ma femme est clouée au lit ; j’aimerais que vous la vissiez. »
« Docteur, ma femme est clouée au lit ; j’aimerais que vous la vissiez. »
Voir n'est-il pas dans le passé ? Alors, ce qui suit serait correct, mais c'est bizarre.
j’aimerais que vous la vissiez hier.
Ce qui suit ne serait-il pas mieux ?
Docteur, ma femme est clouée au lit; j’aurais aimé que vous la vissiez hier.
« Docteur, ma femme est clouée au lit ; j’aimerais que vous la vissiez. »
Voir n'est-il pas dans le passé ? Alors, ce qui suit serait correct, mais c'est bizarre.
j’aimerais que vous la vissiez hier.
En fait, voir est dans le futur immédiat, mais dans la dépendance d'un conditionnel présent (j'aimerais), il était d'usage de mettre le verbe au subjonctif imparfait (vissiez).
Cette possibilité est celle qui interloque notre ami Goofy dans ses nombreux messages sur Dumas fautif !
Rappel de Wikipedia :
Cas spécial du conditionnel présent
L'arrêté ministériel du 31 juillet 1900 (modifié par l'arrêté ministériel du 26 février 1901) indique, à propos des copies d'élèves4 :
« On tolérera le présent du subjonctif au lieu de l'imparfait dans les propositions subordonnées dépendant de propositions dont le verbe est au conditionnel. Exemple : il faudrait qu'il vienne ou qu'il vînt »
En 1976, un nouvel arrêté permettra aux mêmes d'utiliser le subjonctif présent en lieu et place du subjonctif imparfait.
Le conditionnel présent pouvait être suivi soit du subjonctif présent, ou du subjonctif imparfait. Il y avait cependant à l'usage une différence entre les deux, que l'on pouvait percevoir plus clairement en se référant aux deux valeurs qu'il pouvait prendre. En effet, le conditionnel présent en français recouvre les deux notions de potentiel et d'irréel du présent en grammaire latine. Dans le premier sens, on pouvait le faire suivre du subjonctif présent, alors que dans le second l'imparfait s'imposait. Ainsi, la différence entre « Mieux vaudrait que le comité se prononçât en toute sérénité. » et « Mieux vaudrait que le comité se prononce en toute sérénité. » résidait dans le degré de probabilité de la subordonnée. Dans le premier exemple, il s'agissait d'un vœu pieux (le locuteur pense que le comité est incapable de se prononcer en toute sérénité), tandis que le deuxième était plus optimiste (le locuteur a bon espoir de voir l'événement se réaliser).
Exemples :
« Il faudrait que tu rangeasses ta chambre. » laissait la liberté à la personne à qui l'on s'adressait de ranger sa chambre ou non. Il s'agissait plutôt d'un conseil.
« Il faudrait que tu ranges ta chambre. » avait une valeur plus impérative. Le locuteur pensait très sérieusement que la personne à qui il s'adressait allait ranger sa chambre, ou du moins il le lui intimait plus vivement que dans la première tournure. Il s'agissait plus nettement d'un ordre.
Vous aurait-il fallu des nerfs d’acier pour que vous ma poignardassiez ?
- Fallait-il que, tes histoires, tu les salasses ?
- Non, je ne raconte jamais d'histoires salaces.
Pour savoir que j'étais devin, il fallait que vous le devinssiez.
(verbe devenir)
Un fil si intéressant, si plaisant ! Je suis en admiration devant tant d'imagination, la vôtre en particulier, vh.
Un détail : je me demande si, dans ce message numéroté 25, de l'an dernier, vous n'aviez pas substitué « l'aimasses » à « la massasses ».
Tu voulais les épouser de force. Fallait-il, qu'à l'autel, tu les menasses ? (mener)
Il ne fallait pas que j'eusse du vin dans le métro et le busse. (boire).
Tu aimais Vénus pour ses appas. Fallait-il que tu l'aimasses ? (masser)
Non, pas du tout.
..pour ses appas. Fallait-il que tu l'aimasses ?
..pour ses appas. Fallait-il que tu les masses (...que tu masses ses appas)
@ vh
C'est ce qui s'appelle plussoyer
pour ses appas. Fallait-il que tu l'aimasses ?
pour ses appas. Fallait-il que tu les masses
Plussoyons ! Et pourquoi pas :
... pour ses appas. Fallait-il que tu les massasses ?
Quand à vos appâts généreux, il serait dommage que vous les émaciassiez.
Il ne fallait pas que tu chusses.
(verbe choir)
Pour que je crusse mon âge, fallait-il que je crûsse.
https://la-conjugaison.nouvelobs.com/du … roitre.php
https://la-conjugaison.nouvelobs.com/du … croire.php
- Les peigner et les teindre ?
- Fallait-il que tu les peignasses, les cheveux et les tignasses ?
- Les peigner et les teindre ?
- Fallait-il que tu les peignasses, les cheveux et les tignasses ?
ça s'adresse à Boris Johnson
Si vous n'étiez pas de Paris, fallait-il que vous en provinssiez?
Il ne fallait pas que tu chusses.
(verbe choir)
... ni que tu chiasses.
Invincible ? Il fallait que vous vinssiez
Pour qu'ils en convinssent,
Il fallait surtout que des gens cons vinssent.
Si tu n'es pas Russe, fallait-il que tu le parusses?
En Bourgogne, fallait-il que tu mangeasses avec la soupe, les morceaux de pain et les trempusses.
trempusse : (Bourgogne) Pain trempé dans de l’alcool
Fallait-il que tu la réprimandasses pour la pluie et la brimasse ?
https://fr.wiktionary.org/wiki/brimasse
brimasse : sorte de crachin
"Il ne fallait pas que, dans les latrines, je fumasse", dit Duduche au surgé qui l'était devenu.
Il prît mon sucre sans que je le susse.
Il prît mon sucre sans que je le susse.
Excellent, mais je propose deux remarques :
- une correction : Il prit (passé simple) ;
- une suggestion (suggestive) : mon sucre d'orge !
C'est la raréfaction de l'imparfait du subjonctif, me semble-t-il, qui a favorisé la blague, pour ne pas dire la connotation coquine. À l'époque classique, du fait du respect de la concordance des temps, l'imparfait du subjonctif « susse » ne provoquait peut-être guère le sourire qu'il provoque aujourd'hui. Après « il faut que je le… », [sys] ne pouvait venir que du verbe sucer, tandis qu'à la suite de « il faudrait que je le… », « il fallait que je le… », « il fallut que je le… », « il aurait fallu que je le… », il ne pouvait s'agir que de « savoir », « sucer » donnant « suçasse » après ces tournures contenant du passé ou du conditionnel.
Fallait-il qu'il arrachât l'épée de la reine et la ceignît.
(ceindre une épée : l'attacher à la taille )
C'est la raréfaction de l'imparfait du subjonctif, me semble-t-il, qui a favorisé la blague, pour ne pas dire la connotation coquine.
«Docteur, ma femme est clouée au lit, j’aimerais que vous la vissiez demain » "Le Directeur de la clinique fut amoureux d'elle sans qu'elle le susse ou se méfiasse? Il semblait insensé qu'il pût autant la désirer ! Il eut fallu que je conçusse l'allèchement de ses charmes!
Fallait-il qu'ils fissent, comme des experts, les pas polonais et les parussent ?
Fallait-il qu'il missent dans les sacs les billets de banque et les liassent ?
Tu voulais surfer sous l'eau ? Fallait-il que tu surfasses ?
Le Directeur de la clinique fut amoureux d'elle sans qu'elle le susse ou se méfiasse? Il semblait insensé qu'il pût autant la désirer ! Il eut fallu que je conçusse l'allèchement de ses charmes!
Ne m'en veuillez pas, mais je ne peux, du fait du titre de ce fil, laisser passer ce que vous écrivîtes là en janvier dernier et que je découvre aujourd'hui. Pardon. Il me semble devoir modifier le passage ainsi :
Le Directeur de la clinique fut amoureux d'elle sans qu'elle le sût ou se méfiât ? Il semblait insensé qu'il pût autant la désirer ! Il eût fallu que je conçusse l'allèchement de ses charmes.
que je susse
que tu susses
qu'il, qu'elle sût
que nous sussions
que vous sussiez
qu'ils, qu'elles sussent
.
Ce livre, nous ne l'avions pas. Fallait-il que nous lussions ?
Les corvées, fallait-il que les feignasses les feignissent ?
Fallait-il que tu fisses comme mouettes rieuses et risses ?
risse : sorte de mouette
Vous faites erreur. Il est question du verbe chambrer, pas embrasser.
Verbe AMBRER : Imparfait du subjonctif que je chambrasse que tu chambrasses qu'il chambrât que nous chambrassions que vous chambrassiez qu'ils chambrassent
Voir plus : malanguefrancaise.com
vh a écrit:Vous faites erreur. Il est question du verbe chambrer, pas embrasser.
Verbe AMBRER : Imparfait du subjonctif que je chambrasse que tu chambrasses qu'il chambrât que nous chambrassions que vous chambrassiez qu'ils chambrassent
Voir plus : malanguefrancaise.com
Difficile à suivre pour le visiteur occasionnel que je suis, à moins que je doive changer mes lunettes.
• Je ne vois pas où vh a écrit « Vous faites erreur. Il est question du verbe chambrer, pas embrasser ».
• Pourquoi conjugue-t-on le verbe chambrer sous le titre AMBRER ?
• N'aviez-vous pas plutôt à l'esprit lalanguefrançaise.com que malanguefrancaise.com ?
Je crois plutôt que jackbabika a oublié un le C de "chambrer" en faisant escale à Hambourg.
J'essaie de fournir ici la binette « lol » mais j'obtiens le dessin d'une petite page pliée au coin, à côté des lettres l, o et l. Pas de binette. Et cela vaut pour les binettes publiées par les autres intervenants, qui, eux, cependant, ne voient peut-être pas la même chose que moi.
La binette apparaît bien sur mon écran.
Vérifiez que dans votre "profil", "paramètres", la case "afficher les binettes comme icônes" est bien cochée.
Merci, Abel. Mais « Afficher les binettes comme icônes » est bien coché : je n'ai rien modifié de mon profil depuis longtemps, tandis que la disparition des binettes date de quelques semaines.
Probablement à la suite d'une mise à jour de l'ordinateur ou du téléphone qui a, comme c'est souvent le cas, détruit quelques passerelles. Je ne suis malheureusement pas compétent du tout pour vous aider.
À vendre du fromage, il ne pouvait pas s'empêcher de puer le livarot.
Fallait-il qu'il le pût ?
Faire l'idiot à table était une tradition familiale. Fallait-il que j'imitasse le père
et le fisse ?
Hum ! Du verbe "fisser" ? Sinon, c'est "le fît".
Excusez-moi : « faire » donne bien « que je fisse » (que tu fisses, qu'elle, qu'il, qu'on fît) à l'imparfait du subjonctif.
Oui bien sûr. 'vh' a corrigé son message initialement fautif : la version initiale comportait un "il fisse".
Donner un synonyme de mauvais lit ?
Encore fallait-il que vous le pussiez.
Fumer ? Il ne fallait pas qu'ils fumassent. Est-ce surprenant qu'ils le fussent ?
Fumer ? Il ne fallait pas qu'ils fumassent. Est-ce surprenant qu'il le fussent ?
La blague m'échappe !
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