Re : L'erreur de Saussure !
en citant Abel Boyer: "Mais sur les quelque 10 000 mots français usuels commençant par C (certains sites en citent près de 40 000), il est très facile, quel que soit le sujet, d'en lister 10 qui sont en rapport plus ou moins lâche avec le sujet !"
Ce fil, en tout cas pour la partie que j'ai suivie, ou essayé de suivre, m'aura appris que de telles évidences n'en sont pas pour Chrisor ! J'en reste sur le cul !
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Les 10000 mots se réduisent en réalité à quelques 550 ou 600, car ils ne concernent que 3 positions de la consonne dans un mot :
1. à l'initiale des séquences consonne-voyelle (CV) 2. en seconde place dans une consonne redoublée (<cc> et enfin plus rarement sur la consonne de la syllabe sur laquelle il est possible de mettre un accent expressif, tonique ou emphatique, tel fracasser.
Quant aux 10 mots soi-disant extraits de cette multitude de mots selon mon humeur, la liste du message précédent de la consonne <p> en compte plus de 150 avec une connotation de mépris.
Comme pour le mépris il s'agit parfois d'une connotation secondaire, voici la liste des mots porteurs du codon <p> marqueur de petitesse :
La consonne <p> marqueur de petitesse
Chover, Eponymie et consorts n'ont jamais remarqué le lien entre la consonne /p/ et la petitesse. Il a échappé jusqu’alors à leur conscience, conditionnée dans le monde imaginaire chimérique de l'arbitraire saussurien. La petite musique de nuit de l’inconscient l'a pourtant fait résonner dans le nom des petits personnages d'histoire pour enfants : Pinocchio, le Petit Poucet sont, comme Tom Pouce et Peter Pan, ainsi que Pimprenelle, marionnette de « Bonne nuit les petits ». Le Syndrome (ou complexe) de Peter Pan est un phénomène psychologique qui désigne une personne qui refuse de grandir et reste un éternel petit garçon qui vit au Pays Imaginaire.
La liste suivante où ‘'on peut remplacer la lettre « p » par petitesse (dans l’acception principale ou secondaire des mots, est éclairante sur notre aveuglement et notre surdité conscients.
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Rapetisser (devenir petit), peu (c’est peu, c’est petit), peccadille (petit péché), pygmée (un petit homme), pouce (un pouce de : la plus petite quantité de), Tom Pouce (très petit personnage qui par antonomase a donné tom-pouce désignant des personnes de petite taille), lilliputien (être de très petite taille), peton (petit pied), pincée (petite quantité), pointe (de sel, poivre : très petite quantité de), à peine (très peu), point (élément de très petite dimension sur une surface), au point du jour (au petit jour), pomme (haut comme trois pommes: petit), perle (petite concrétion sphérique, petite boule, voire le plus petit des caractères d’imprimerie), poussière (très petite particule de matière), particule (très petite partie d’une substance ou d’un corps), parcelle (pe-tite partie), lopin (parcelle de terre), poudre (poussière), pulvériser (réduire en poudre, poussière), purée (réduction en petits éléments), pollen (poussière fine fé-condante des plantes,) pois (légume nommé petit pois), puce (insecte de très petite taille, composant électronique de très petites dimensions, saut de puce : très petit saut), pou (parasite de petite taille), morpion (personne de petite taille), crapoussin (petit crapaud ou homme de petite taille), pécule (petite somme d’argent économisée petit à petit, peu à peu), postillon (petite goutte de salive projetée), papille (petite éminence saillante muqueuse ou cutanée), pore (petit orifice), poil (petit filament, il s’en est fallu d’un poil, à un poil près), capillaire (petit vaisseau sanguin), papule (petite éminence cutanée), pustule (petite lésion cutanée emplie de pus), appendice (petite partie accessoire), pilule (petite boule de médicament), pastille (petit pain, petit bonbon...), pauvre (qui a peu de revenu, de petite valeur), parcimonie (en petite quantité), pion (petite pièce d'un jeu), pièce de monnaie (petit disque de métal), pellicule (très petite quantité, petite lamelle d’épiderme nécrosé d’oignon), pelure (pellicule), peluche (poil ou jouet pour enfant), pépiement (petits cris), pétiller (éclater avec des petits bruits ou dégager de petites bulles), potins (petites médisances), pinailler (avoir le souci exagéré des petites choses). La roupie de sansonnet ou le pet de lapin ne sont-ils pas de peu de valeur ?
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Les petits de l’homme n’échappent pas à ce conditionnement inconscient avec toute une petite (un p présent dans le latin parvus) gent puérile (du latin puer : enfant) que soignent les pédiatres :
des petiots, des poupons, poupards et poupées, des loupiots, des poulbots, des polis-sons, des chenapans (petits malins), des galopins, des fripons (enfant espiègle, malicieux), des pages (jeune garçon au service de ou petit passage d’un livre), des arpètes (petits apprentis), des polichinelles (très petits dans le tiroir !). Le mot d’origine provençale pitchoun, signifie petit, formé sur le radical expressif pitch- qui évoque la petitesse, comme pichon. On peut y ajouter les pupilles (jeunes enfants) et les pucelles (jeunes filles). Les petits des animaux sont concernés : poussin (petit de la poule), pulcin (petit oiseau), piaf (oiseau de petite taille), perruche (petit perroquet), poulain (petit du cheval), poney (petite race de cheval), porcelet (petit de la truie).
Pour l’inconscient la consonne /p/ à l’initiale des mots peut évoquer trois sens : coup explosif, progression, répugnant ou méprisable avec une extension à la notion de bassesse, petitesse.
Le<codon> p marqueur de mépris et de petitesse concerne plus de 250 mots cités, en majorité colorés en bleu.
On peut être nul en maths, mais 250 cela fera toujours 25 fois 10. Or il est impossible à Chover d'établir une liste de quelques 50 mots avec un sens de la consonne <p> différent des trois que j'ai analysés depuis des années. Vous me prenez pour un imbécile, un gourou, un nieur d'évidences ou je ne ai quel autre qualificatif méprisable, mais moi c'est la petitesse de votre ouverture d'esprit qui me sidère. (Il est vrai que je ne réfléchis pas avec la partie charnue de mon individu comme Chover ) !
La méchanceté est l'esprit de la critique, l'estime Thomas Mann. Pour Coluche :"La critique est un parasite de la société qui n'a aucune influence ! Les critiques sont de vieux imbéciles, incapables de faire un autre métier !". "Il y a des critiques qui ne demeurent "critique" que le temps de n'avoir pas réfléchi." l'a bien compris Paul Valéry. Victor Hugo surenchérit : "On est stupéfait de la quantité de critique que peut contenir un imbécile". Et spécialement pour Abel Boyer "La critique est une chose bien commode : on attaque avec un mot, il faut des pages pour se défendre" l'avait expérimenté Jean-Jacques Rousseau.
Alphonse de Lamartine se montre plus sarcastique: "la critique est la puissance des impuissants".