Le point est abusif et c'est moi qui me suis planté parce que je n'ai regardé que le passage que vous m'avez soumis. Je connais pourtant le texte !
Et moi qui ne cesse de dire aux étudiants qu'il faut toujours regarder le contexte !
Si c'était ce que je dis, on aurait il l'enore ; li au féminin n'a qu'un usage tonique dans cette fonction.
On a donc bien "il l'exhorte à ce qu'elle...", "il l'exhorte à..."
Mais notez que dans beaucoup de cas, on peut hésiter, car on pourrait très bien avoir il l'enore..., qued ; qued < quod peut en effet, comme en latin tardif, recevoir toutes les valeurs grammaticales possibles, et c'est pourquoi le français moderne use de locutions : "pour que", "de sorte que", "bien que", etc... pour préciser la valeur de "que". La phrase signifierait alors "il l'exhorte "de telle sorte que...", "afin que", ce qui revient au fond au même, sauf si l'on prête un autre sens au verbe. Dans ce cas, une virgule peut être introduite, mais pas un point.
D'ailleurs, c'est sûrement le cas, car enorter que me semble bien "moderne" ; la virgule s'impose donc. Godefroy parle d'emploi "neutre" pour cet exemple (parce que li n'est pas un cod et que G. considère que la proposition introduite pas que n'est pas une complétive).
Dans ce cas, je maintiens mon idée de "séduction".
Savez-vous pourquoi on a des mots en -a au début et à la fin alors que le a final est passé à e depuis le VIIème siècle (on a du reste domnizelle, polle dans le cours du texte) ?
Ses yeux couleur du Rhin ses cheveux de soleil