Il n'y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre !
Le mot Calumet (tel le Titre d'un poème baudelairien), comme tous les mots, est un rébus. Il se découpe ainsi :
et-um-al-c-C: soit niveau de transformation subtile et volatile de coupure du mal par la Communion
Où est "cal" dans chaud ? demande Lévine de manière absurde :
Le codon "ch" porte deux sens : soit ''coupe le froid'', généralisé à ''coupe l'hostilité du milieu''
soit ''mouvement dangereux
Ces deux sens peuvent prendre place dans "chaud'' car la chaleur marque bien la coupure du froid et l'augmentation importante de la température en degrés celsius (c de chaleur) ou farenheit (f de feu) peut être un mouvement moléculaire dangereux.
Et dans chaux ?
chaux : ux-ac-ch = barre la production de l'action de la chaleur. La chaux n'est-elle pas un matériau réfractaire.
Visiblement Lévine est incapable de comprendre que le signifiant en évoluant d'une forme latine au français moderne puise désigner ce référent par une autre de ses caractéristique. Dans sa tête c'est l'ensemble de la chaîne sonore du mot qui désigne le référent et il lui est impossible d'imaginer que pour la véritable étymologie (un pléonasme !) le mot est constitué d'unités chargées de représenter un ou deux caractères remarquables du référent. En évoluant phonétiquement ce sont d'autres caractéristiques qui sont mises en avant. Lévine est toujours victime d'un refoulement sémantique des unités submorphémiques, car pour lu, seul l'ensemble de la chaîne signifiante du morphème renvoie au référent. Plus on est cultivé, plus sa richesse lexicale est grande, plus on subit ce refoulement sémantique qui est acquis totalement et définitivement vers l'âge de 11 ans chez l'enfant
Lévine est formaté, il ne veut pas revenir avant ses 11 ans et simplement e contenter d'écouter le bruit des mots :
N’est-il pas étonnant de remarquer le lien entre la consonne /p/ et la petitesse, qui a échappé jusqu’alors à notre conscience comme une petite musique de nuit de l’inconscient à laquelle les créateurs de petits personnages pour enfants sont sensibles : Pinocchio, le Petit Poucet sont, comme Tom Pouce et Peter Pan, des petits Personnages de Contes, ainsi que Pimprenelle, marionnette de « Bonne nuit les petits ».
La liste suivante où ‘'on peut remplacer la lettre « p » par petitesse (dans l’acception principale ou secondaire des mots, n’est-elle pas éclairante sur notre aveuglement et notre surdité conscients.
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Rapetisser (devenir petit), peu (c’est peu, c’est petit), peccadille (petit péché), pygmée (un petit homme), pouce (un pouce de : la plus petite quantité de), Tom Pouce (très petit personnage qui par antonomase a donné tom-pouce désignant des personnes de petite taille), lilliputien (être de très petite taille), peton (petit pied), pincée (petite quantité), pointe (de sel, poivre : très petite quantité de), à peine (très peu), point (élément de très petite dimension sur une surface), au point du jour (au petit jour), pomme (haut comme trois pommes: petit), perle (petite concrétion sphérique, petite boule, voire le plus petit des caractères d’imprimerie), poussière (très petite particule de matière), particule (très petite partie d’une substance ou d’un corps), parcelle (petite partie), lopin (parcelle de terre), poudre (poussière), pulvériser (réduire en poudre, poussière), purée (réduction en petits éléments), pollen (poussière fine fécondante des plantes,) pois (légume nommé petit pois), puce (insecte de très petite taille, composant électronique de très petites dimensions, saut de puce : très petit saut), pou (parasite de petite taille), morpion (personne de petite taille), crapoussin (petit crapaud ou homme de petite taille), pécule (petite somme d’argent économisée petit à petit, peu à peu), postillon (petite goutte de salive projetée), papille (petite éminence saillante muqueuse ou cutanée), pore (petit orifice), poil (petit filament, il s’en est fallu d’un poil, à un poil près), capillaire (petit vaisseau sanguin), papule (petite éminence cutanée), pustule (petite lésion cutanée emplie de pus), appendice (petite partie accessoire), pilule (petite boule de médicament), pastille (petit pain, petit bonbon...), pauvre (qui a peu de revenu, de petite valeur), parcimonie (en petite quantité), pion (petite pièce d'un jeu), pièce de monnaie (petit disque de métal), pellicule (très petite quantité, petite lamelle d’épiderme nécrosé d’oignon), pelure (pellicule), peluche (poil ou jouet pour enfant), pépiement (petits cris), pétiller (éclater avec des petits bruits ou dégager de petites bulles), potins (petites médisances), pinailler (avoir le souci exagéré des petites choses). La roupie de sansonnet ou le pet de lapin ne sont-ils pas de peu de valeur ?
Les petits de l’homme n’échappent pas à ce conditionnement inconscient avec toute une gent puérile (du latin puer : enfant) que soignent les pédiatres : des petiots, des poupons, poupards et poupées, des loupiots, des poulbots, des polissons, des chenapans (petits malins), des galopins, des fripons (enfant espiègle, malicieux), des pages (jeune garçon au service de ou petit passage d’un livre), des arpètes (petits apprentis), des polichinelles (très petits dans le tiroir !). Le mot d’origine provençale pitchoun, signifie petit, formé sur le radical expressif pitch- qui évoque la petitesse, comme pichon. On peut y ajouter les pupilles (jeunes enfants) et les pucelles (jeunes filles). Les petits des animaux sont concernés : poussin (petit de la poule), pulcin (petit oiseau), piaf (oiseau de petite taille), perruche (petit perroquet), poulain (petit du cheval), poney (petite race de cheval), porcelet (petit de la truie).
Pour l’inconscient la consonne /p/ à l’initiale des mots peut évoquer trois sens : coup explosif, progression, répugnant ou méprisable avec une extension à la notion de bassesse, petitesse.
Mais Lévine ne veut rien écouter; il garde les écouteurs de sa culture. Pourtant il aura beau s'excrimer avec la linguistique saussurienne, il est parfaitement incapable d'expliquer ce lien son /sens entre la consonne p et la petitesse. La plupart de ce ces mots (une centaine) n'a pas de racine commune. Leur seul point commun phonétique ou littéral est cette consonne /p/ et leur seul point commun sémantique est la notion de petitesse.
Cette notion dérive de la bassesse, celle dont les nobles affublaient le peuple, la populace, les petites gens. Son origine provient d'onomatopées type pouah ! ou pouih ! prononcées avec une moue de mépris, la lippe inférieure retroussée.
Science sans conscience n’est que ruine de l’âme !