Sujet : « emprunter aux oiseaux »
« … où, puisque la vie continue, emprunter, c’est toujours emprunter aux oiseaux. »
Bonjour. La phrase c'est originalement fragmentaire. Mais qu'est-ce que peut veut dire « emprunter aux oiseaux »?
Merci.
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« … où, puisque la vie continue, emprunter, c’est toujours emprunter aux oiseaux. »
Bonjour. La phrase c'est originalement fragmentaire. Mais qu'est-ce que peut veut dire « emprunter aux oiseaux »?
Merci.
Étant donné qu'on n'a rien comme contexte, nous ne pouvons qu'émettre des hypothèses hasardeuses.
L'association d'idées qui me vient, c'est - sachant que les oiseaux sont réputés insouciants ou étourdis (cf. tête de linotte) - considérer qu'on emprunte à aussi démuni, aussi écervelé que soi.
Je ne vois guère autre chose.
L'auteur écrit juste avant (source) de paroles mystérieuses que le gamin recueille et interprète avec son esprit d'enfant.
Donc cette phrase est délibérément mystérieuse et se prête expressément à toutes sortes d'interprétations. C'est voulu et n'est pas fait pour être compris.
D'accord avec éponymie,
la licence poétique ajoutée à l'ethnogériartrie,
fait ici bernique à la recherche du sens, y compris par l'analyse, freudienne ou Lacanienne.
Les mots sont ici réduits à des matériaux englués de salive, empruntés au fil de l'eau, à la fille de l'air, dont l'oiseau fait son nid, ou des débris tronqués par l'aphasie sénile, la perte de la mémoire lexicale, comme ceux qu'un castor arrange pour faire barrage à la mort.
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