Sujet : comment trier les auxiliaires, semi-auxiliaires, etc,
Pour ne déranger personne et ne pas tomber comme un cheveu au mileu de la soupe dans une discussion déjà longue et abondamment argumentèe. Et en tenant à présenter mes excuses, d'abord à Lévine, ensuite aux malheureux lecteurs, pour mon mouvement d'humeur d'ìl y a deux jours. Pas de temps, pas de patience malgré une forte envie de participer : explication qui ne vaut pas absolution. Surtout parce que l'impatience ne justifiera jamais l'intolérance.
Je livre mes réflexions sur une manière simple de comprendre les différentes formes “d'auxiliaires”. Je tente de déterminologiser au maximum.
α : forme verbale (ou locution verbale) conjuguée
β : forme verbale impersonnelle
Les trois questions déjà détaillées dans le fil “semi-auxiliaires et périphrases verbales ” permettent de comprendre la nature du rapport entre α et β et de préciser la forme de β (pour les 4 premier cas).
A - Se poser la question de la pronominalisation possible ou non de β compléments propres compris (de toute la proposition à laquelle il est associé)
non : α et β sont interdépendants B - - se poser la question de savoir si α a un complément propre, agent de β, ou non.
oui : α conditionne β, phrase de sens passif β est un infinitif (1)
non : C - - se poser la question de la position du pronom complément de β
antéposé à α : α n'a pas de sens propre, α et β constituent un temps composé (voix active ou passive) β est un participe passé (2)
antéposé à β : α contextualise l'action de β, le sens exprimé par α doit être précisé par β β est un infinitif (3)
oui : α a un sens indépendamment de β B - - se poser la question de savoir si α a un complément propre ou non.
non : α précise une attitude quant à l'action de β β est un infinitif (4)
oui : β est un infinitif, un participe présent,un gérondif (5)
Dans des cas comme il a été trompé, il faut raisonner de gauche à droite, en traitant deux formes verbales à la fois. Analyser α et β pour a et été, puis α et β pour a été et trompé.