J'avais lancé ma remarque (message 2) un peu comme un pétard allumé dans un paquet de margarine, jeté au milieu du parterre des doctes et des sages, et le résultat a dépassé mes espérances, mais je suis surpris que nous n'arrivions pas à un consensus.
Chover, message 4 a écrit:Lui et moi, en tout cas, ressentons « le faire » comme remplaçant « être mise à poil par le gouvernement ». Pour que la contradiction soit levée, on doit modifier la phrase de telle sorte que « par le gouvernement » ne soit plus concerné par « le faire »
et Lévine, message 5 a écrit:"le faire" remplace seulement "être mise à poil"
Tout est dit sur l'interprétation contradictoire du problème, et j'ai la nette impression que la plupart des intervenants partagent l'analyse du 5 : ils n’envisagent pas de séparer le complément d’agent de son verbe.
Le (relatif) conflit sémantique « quitte à / tant qu’à » n’est pas en cause : le remplacement de celui-là par celui-ci (proposé par Glop au mess. 9) ne modifie en rien la contradiction introduite par l’inclusion du C. d’agent.
Rien n’interdit pourtant de l'extraire, il suffit de le déplacer après « je préfère / j’aime autant », ce qui nécessite le redoublement du verbe : « Quitte à être mise à poil, j’aime autant le faire moi-même que l’être par le gouvernement. »
Il reste une dernière proposition - à deux C. d'agent - que je soumets à votre sagacité, sa construction vous convient-elle : « Quitte à me retrouver à poil, autant que ce soit par moi-même que par le gouvernement. » ?
elle est pas belle, la vie ?