Après « zéro », le pluriel me gêne presque toujours, sans doute à cause des mathématiques.
Il n'en va pas de même après « ni », « ne... pas », « sans »..., où j'applique la règle selon laquelle le pluriel est de mise s'il est présent dans la phrase positive. « Je vois des autos dans la rue » est plus probable que « Je vois une auto dans la rue », donc : Je ne vois pas d'autos dans la rue. De même : Il n'y a pas de pulls dans ce magasin. Et : Sans clients jusqu'à treize heures, le restaurant s'est soudain animé.
Mais, bien sûr : Mes voisins n'ont pas de jardin.
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement… (Nicolas BOILEAU). Si possible !