Sujet : Autre ou autres
Bonjour les amis.
J'ai besoin de votre aide pour cette phrase: " Ces crises n'étaient autres que la jalousie d'une gamine."
Faut-il mettre un "s" ou pas à autre puisque gamine est au singulier?
Merci d'avance.
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Bonjour les amis.
J'ai besoin de votre aide pour cette phrase: " Ces crises n'étaient autres que la jalousie d'une gamine."
Faut-il mettre un "s" ou pas à autre puisque gamine est au singulier?
Merci d'avance.
Mais "autres" qualifie "crises". Le pluriel est donc requis.
Il en irait différemment si l'on écrivait : "Ces crises n'étaient rien d'autre que la jalousie d'une gamine." voire "Ces crises n'étaient rien autre que la jalousie d'une gamine."
http://parler-francais.eklablog.com/des … a114456156
Bonjour les amis.
J'ai besoin de votre aide pour cette phrase: " Ces crises n'étaient autres que la jalousie d'une gamine."
On est, pour moi, proche du charabia dans cette phrase. Des crises ne sauraient être de la jalousie. Elles sont éventuellement causées par ce sentiment, qui n'est pas constitutif de leur identité.
Des crises ne sauraient être de la jalousie. Elles sont éventuellement causées par ce sentiment, qui n'est pas constitutif de leur identité.
Oui et non. On dirait assez facilement : Ces crises, c'est juste de la jalousie ! ce qui montre l'identité ressentie.
Expression assez courante, c'est vrai. Mais je continue, sans doute trop rigoureusement, de chercher l'identité de la jalousie avec les crises. Vous le dites, elle est ressentie.
Ces crises, c'est de la jalousie - ce travail, c'est de l'escroquerie - cet enfant, c'est un grand bonheur pour ses parents
Le procédé est très courant et il est proche de la métonymie puisqu'il superpose cause et conséquence et de façon plus générale, deux liens logiques.
Serait-ce une métalepse ?
Bonjour,
Vous m'initiez, Ylou, à la métalepse, métonymie qui substitue l'effet à la cause. Merci. J'en vois une dans « Ces crises, c'est de la jalousie ».
En revanche organiser une escroquerie constitue très possiblement un travail : identité au moins partielle, pas de métalepse, me semble-t-il.
Quant à « Cet enfant, c'est un grand bonheur pour ses parents », la relation de cause à effet y est inversée par comparaison avec « Ces crises, c'est de la jalousie ».
Le verbe être me paraît sémantiquement variable et flou dans ces trois phrases. Peut-être cela explique-t-il, avec la négation et « autres », ma légère gêne en présence de « Ces crises n'étaient autres que la jalousie d'une gamine ».
Oui, je n'ai pas cherché à être très précise dans mes exemples.
En effet , escroquer peut être un travail en soi mais la phrase : ce travail, c'est de l'escroquerie peut avoir des sens différents selon le contexte. Le travail peut être une profession ou une action, voire un résultat. Et le rapport du mot avec l'autre substantif de la phrase varie, selon le sens.
Bref.
fourmi rouge a écrit:Bonjour les amis.
J'ai besoin de votre aide pour cette phrase: " Ces crises n'étaient autres que la jalousie d'une gamine."On est, pour moi, proche du charabia dans cette phrase. Des crises ne sauraient être de la jalousie. Elles sont éventuellement causées par ce sentiment, qui n'est pas constitutif de leur identité.
Je crois qu'il serait plus juste de dire " ces crises n'étaient autres que la manifestation de la jalousie d'une gamine"
Oui, ce serait plus juste en effet mais personnellement, je ne priverais pas forcément du raccourci : ces crises n'étaient autres que de la jalousie, surtout à l'oral ou pour donner l'impression de l'oral.
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