Votre surdité semble définitive et je crains qu'il n'y ait aucune thérapeutique pour que vous entendiez. J'adresse donc ce message à ceux qui cliquent et lisent sans a priori culturel : que ceux qui ont des oreilles entendent.
Bien sûr que le sens inconscient de mépris de la consonne /p/ provient d'onomatopées identiques ou similaires à celles des pouah et pouih actuelles et que le sens inconscient de détonation provient d'onomatopées du type paf, pam, pan pan, pan, patapoum, patatrac ou patatras, pif, pif, paf, pim (surtout dans le midi de la France), ping, pinpon, poc, pof, pom, pop, pouet-pouet, pouf...
Il est évident qu'entre le p de pouah et le p de pan, le sens inconscient de ces consonnes est sous-tendu par leur trait articulatoire. La science essaie de trouver des invariances, des phénomènes qui se répètent à l'identique et de proposer une théorie qui permet une généralisation pour en faire si possible une seule loi. Votre science de l'évolution phonétique repose sur des dizaines de lois particulières qui ne décrivent que l'évolution sonore des mots sans aucun lien avec une évolution sémantique, tout cela parce que vous marchez la tête en bas et les pieds dans les nuages. Les mots ont certes une histoire personnelle donc quasiment autant d'histoires que de mots mais ces histoires, toutes éloignées qu'elles peuvent être, repose sur une sémantique submorphémique généralisable d'un ou deux phonèmes qui permet d'appréhender la corporéité, l'incarnation du lien son/sens qui a permis de désigner les référents.
J'ai déjà affiché sur ce fil les différents sens de la consonne p dans la langue de l'inconscient, fondatrice de la consciente.
Je reprendrai celle d'un des 3 sens de p qui marque le sens péjoratif du mépris, le dégoût, la bassesse, dont témoignent les onomatopées pouah et pouih, sens dont Lévine, sourd, se gausse parce que son formatage lui interdit d’entendre!
Le phonème [p], consonne labiale occlusive, s'articule dans pouih ou pouah en retroussant la lèvre inférieure, la lippe, qui s'abaisse comme pour amorcer un crachat : c'est la moue du mépris. L'homme du petit peuple, celui de la populace (c'est un secret de polichinelle), n'est qu'un pion méprisable repoussant. "T'es vilain comme un pou, sale comme un peigne, bête comme un pied". Quelle peute (vilaine en comtois) !
Il suffit d'écouter une liste de mots où l'écho redondant de [p] retentit et rebondit comme dans une caisse de résonance du mépris avec un symbolisme phonétique qui détruit le dogme de l'arbitraire des mots. Si l'on récite à haute voix cette série de mots avec la moue du dédain méprisant, il devient licite d'avoir quelque doute sur l'absence de motivation des mots, dont il faut remettre en cause un dogme millénaire, celui de leur attribution de plus petite unité de sens des langues.
_________________________________________________________________________________________________________ puant, pustuleux, putride, pourriture, pestilence, pus, pet, pisse, pine, pipe, pompier, pute, poule, porno, purin, pourceau, pécore, porc, poubelle, dépotoir, empester, répugnant, repoussant, pernicieux, turpitude, crapulerie, pouilleux, parasite, pou, puce, morpion, punaise, poison, pétasse, pimbêche, pipelette, pie, chipie, peste, pouffiasse, pisseuse, pondeuse, tapineuse, gaupe, femme publique, poule, paillasse, lupanar, tripot, pègre, pervers, perfide, sacripant, crapule, fripouille, pékin, pingouin, pédale, pédé, tapette, pédant, péteux, picrate, pinard, piquette, picoler, poivrot, pochtron, pochard, pinté, peureux, paniqué, poltron, pétochard, carpette (une vraie), serpillière, péquenaud, paysan, pedzouille, pétrousquin, pignouf, paltoquet, piteux, panné, perdant, sur la paille, piétaille, penaud, épave, poisse, manque de pot, panade, purée (être dans la), pépin (il m'est arrivé un), pis (pire), pipeau (artifice), pouacre, potron, pétrus, popotin, pétard, panier, panard, patte (enlèves tes pattes de là), pieu (lit), pageot, pucier, paresseux, clampin, pantouflard, pinailleur, gagne-petit, pacotille, pingre, rapiat, pisse-vinaigre, cupide, pouacre, salopé, pagaille, pollué, éclopé, estropié, patraque, pantelant, poussif, piètre, passable, pataud, empoté, paltoquet, dépité, potiche, potache, poireau (faire le), ventripotent, patapouf, pénible, pitre, turlupin, pasquin, impie, péché, punition, pénitence, pendable, coupable, inculpé, pécheur, possédé (du démon)...
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Quelle pitié, j'en passe et des pires ... dans le pétrin, dans la purée, la panade, tout ça c'est du pipeau, c'est le pompon... et pouih, quel pathétique répertoire du mépris, de mal en pis !
Que des poux (individus méprisables, vils ou très laids) qu'on ne veut plus voir en peinture ! Allez, au piquet les partisans de l'arbitraire comme Lévine, cela lui permettra de changer de rôle ! Cette liste de plus de 150 mots à la connotation méprisante, est bien un pavé (avec le p explosif) dans la mare de l'arbitraire des mots. Ce mépris incarné par la consonne /p/ permet d'expulser de manière explosive ce que l'on juge vil ou répugnant. Ce phonème /p/, cette lettre p n'est donc pas insensée comme la linguistique classique a tenté de nous le faire croire. A l'initiale des mots (pied), en consonne redoublée (frapper) ou comme consonne portant l'accent tonique (empoté), cette lettre peut évoquer trois sens : progression, mépris généralisé au sens de bassesse, petitesse et coup explosif.
Lévine avec ses multitudes de lois d'évolution phonétique part en tout sens, il progresse comme un aveugle qui ne chercherait pas la lumière alors qu'il devrait revenir au départ; il s'en moque car seul le comment parcellaire et complexe l'intéresse.
Science sans conscience n’est que ruine de l’âme !