vh a écrit:Dans les années 50, dans les familles caholiques, on conservait les capsules d'aluminium des récipients en verre du lait et du yaourt pour (sauver) les petits Chinois.
Peut-être conviendrait-il de dire "dans des/certaines familles catholiques..."
vh a écrit:C'était, je crois, pour financer les orphelinats dans les pays du tiers-monde (chinois au sens large). C'etait une bonne action quotidienne, d'effort insignifiant, et de résultat sensé être important ou futile, selon le contexte ou les convictions religieuses.
Il est assez douteux que ces capsules d'aluminium aient pu aider beaucoup de Chinois. Les capsules étaient moins nombreuses qu'aujourd'hui ; dans les années 50, j'achetais encore le lait au comptoir chez l'épicier, avec ma laitière ou mon pot à lait.
https://www.languefrancaise.net/forum/v … 012#p40012
D'autre part, je crois bien que les circuits de collecte étaient plutôt faits au profit... des collecteurs !
Peut-être à mettre au rayon des légendes urbaines
http://souspression.canalblog.com/archi … 24638.html
Darío Xohán Cabana a écrit:C’est une référence très concrète: il y avait en ce temps dans toute la chrétienté catholique une grande collecte annuelle "pour les petits Chinois" promue par l’Oeuvre de la Sainte-Enfance (aujourd’hui Œuvre Pontificale de l’Enfance missionnaire), association puis institution canonique fondée en 1843 par l’évêque de Nancy Forbin-Janson.
Donnons le titre exact : Œuvre de la Sainte-Enfance ou Association des Enfants chrétiens, pour le rachat des enfants infidèles en Chine et dans les autres pays idolâtres !
https://books.google.fr/books?id=OKUD-8 … mp;f=false
Le prospectus indique même, page 8 : « il assure qu’on peut acheter les enfants au prix de 10 à 12 sous, qu’on les a même pour rien. » C'est une affaire !
Il y a des détails intéressants sur cette œuvre dans ce livre :
https://books.google.fr/books?id=5XOJDw … mp;f=false
Voir aussi :
http://projetbabel.org/forum/viewtopic. … 407b154944
P'tit prof a écrit:Je suis la dernière génération à avoir entendu : « finis ta soupe, pense aux petits chinois », ...»
Je l'ai évidemment entendu de nombreuses fois, et c'est une chose bien différente que la collecte pour les petits Chinois, même s'il est possible qu'un lien se soit fait. Cette remarque pour finir les plats se faisait je crois dans toutes les familles et indépendamment de toute religion.
Ce n'est pas limité à la France. On trouvait la même chose aux États-Unis, avec une blague récurrente "Name two", qu'on trouve racontée par de nombreux auteurs.
https://books.google.fr/books?id=Tzta_w … mp;f=false
https://books.google.fr/books?id=SbqkP3 … mp;f=false