Sujet : aide pour les trois S (les trois so)
Bonjour à tous, je viens de tomber sur ce forum lors d'une recherche.
Tout a commencé dans un échange de courriels avec un ami lorsque j'ai commencé à jouer au correcteur de fautes d'orthographe en lui retournant ses messages corrigés (moi étranger, lui bien français).
Outré, il me promet de se venger et m'envoie dire ceci:
<<Je vais te préparer une histoire dont tu n'as même pas idée, il te faudra résoudre une énigme orthographique. Patience.>>
Ensuite il m'adresse le texte suivant, je demande humblement votre aide, car j'ai honte de lui dire que je donne ma langue au chat.
D'abord je me demande qu'est-ce que cela a à voir avec les fautes d'orthographe. Je n'en ai pas trouvé.
En vous remerciant d'avance.
Luis H.
Voici l'énigme dont je ne trouve pas de trace sur les moteurs de recherche qui m'ont mené à votre site:
L’histoire que je vous rapporte se passe dans un royaume de légende gouverné par un roi de haute lignée dont les hommes d’aujourd’hui ont complètement oublié le nom.
Ses affaires administratives étaient si florissantes que les documents s’amoncelaient sur le grand bureau d’albâtre du seigneur, bien plus rapidement que le temps nécessaire pour lui d’y apposer son auguste paraphe.
Un chambellan à l’esprit pratique lui proposa de réaliser un sceau de sa signature afin de gagner du temps.
L’idée fut rapidement entérinée et la commande passée auprès du meilleur artisan du comté.
Le plus fidèle et le plus brave des chevaliers du roi se rendit chez le maître artisan pour retirer l’objet et le ramener au plus vite au bon roi car les affaires pressantes du royaume s’empilaient sans cesse sur le bureau royal.
Le chevalier pressait sa monture, un bel alezan fier et vif comme le vent. En vue du voyage pour ramener le sceau, une besace du cuir le plus fin fut spécialement confectionnée qu’il portait à son coté.
L’air était limpide et grisant, le cheval fendait la campagne d’un galop qui semblait ne devoir jamais faiblir.
Soudain, au détour d’un bosquet, le chevalier entrevit un obstacle sur le chemin. Un homme vêtu de hardes qui portait une lourde charge.
En s’approchant, le cavalier identifia le lourd objet : il s’agissait d’un grand seau d’eau.
Touché par la peine du pauvre bougre, le fier chevalier proposa à l’homme de le déposer plus loin sur son chemin.
Le visage du bonhomme s’éclaira aussitôt. Il fut prié de monter en croupe.
Chemin faisant le chevalier voulut en savoir plus sur celui qui partageait son destrier.
A chacune de ses questions il n’obtint guère mieux que des grognements sans signification.
Il finit par se convaincre qu’il avait affaire à un homme de peu, un sot.
Le chevalier se prit à sourire à cette pensée soudaine : il promenait un sot qui promenait son seau. Machinalement il porta la main à sa taille et tâta la besace qui contenait la précieuse pièce pour s’assurer de sa présence. Surpris en ne la sentant pas il stoppa net le destrier.
Fébrile il plongea la main dans le petit sac. Il sentit le métal froid son doigt, il se décrispa aussitôt. Il décida alors de sortir à la lumière le délicat objet ouvragé. L’objet mis en pleine lumière était magnifique, finement ciselé et poli c’était bien là l’œuvre d’un artiste. Un sceau royal !
Une guêpe se posa sur la croupe du cheval et sans raison intelligible à la raison de l’homme y piqua violemment son dard.
La bête se cabra.
Le chevalier fut désarçonné, le sceau lui échappa de la main et alla jusqu’au sol.
Le sot qui se tenait en croupe tomba également au sol, de même que le seau.
C’est donc à cet instant que je te pose la question, Luis :
Je souhaite faire plus court mais comment faire ?
« Le chevalier fut désarçonné et tomba au sol de même que les Trois S…. ???? »
Mais comment doit-on écrire S… ?