Du temps où les participes présents s'accordaient (si, si, cela s'est fait : « Deux valets, l'un l'autre s'agaçants », dans Boileau), il fallait écrire soi disante.
De nos jours, les participes présents ne s'accordent plus (alors, je demande, pourquoi continuer à les nommer participes, vu qu'ils ne participent plus du tout à la forme adjectivale...), donc, soi disant est la seule forme correcte.
Enfin, le soi disant ne se parle pas à lui-même, il dit sur lui-même, quelque chose aux autres !
Le soi disant Dauphin de France réclamait hautement ses droits de Dauphin que d'autres lui contestaient.
Pour « votre prétendue sagesse », j'hésite : sur le plan grammatical, c'est correct, mais sur le plan des relations humaines, dira-t-on vraiment en face à quelqu'un « votre prétendue sagesse, ou bonté, ou honnêteté » ? Ce serait profondément discourtois...
Tout au plus, on parlera de « votre sagesse si vantée, votre sagesse si renommée... », pour laisser entendre qu'on n'en croit pas un mot.
Dans le dos de la personne concernée, on dira :
« Avec sa prétendue sagesse, il s'est encore mis dans un colère noire... »
Mais je doute fortement qu'on le dise les yeux dans les yeux.
... ne supra crepidam sutor iudicaret. Pline l'Ancien