Alco a écrit:Un journal m'envoie régulièrement des « alertes » par mail... Que pensez-vous de cet emploi un peu dévoyé, me semble-t-il ?
Je dirais d'abord que c'est vous-même qui avez pris l'initiative de confier la surveillance à une vigie dont le jugement de valeur est possiblement en décalage avec le vôtre.
Je ne vois pas là d'abus de langage.
Il est normal que le fait que Neymar Jr soit vu en train de boire un coup à la terrasse d'un café de Manchester commande une réaction rapide de la part des journalistes de l'Équipe et constitue une authentique alerte pour ses lecteurs. Et si je confie le soin à je ne sais quel journal pipole de m'alerter... n'est-ce pas parce que je crois important d'être informé dès que n'importe quelle Nabila sort une nouvelle sottise?
Je dirais donc que l'alerte se justifie parfaitement de la part de l'émetteur. Elle peut effectivement ne pas se justifier pour vous mais... c'est votre jugement, votre choix, votre liberté.
Pour le step suivant l'alerte, à savoir l'alarme, je dois bien admettre que... mon réveil en a une et que je ne me précipite pas pour autant sur mon tromblon... du moins pas avant que d'avoir pris le temps de mon café...
Néanmoins, pour ce qui est de l'affadissement général des mots que vous déplorez dans votre message 3, je partage volontiers votre point de vue.
Après... suivant le constat de Jean Paulhan, si les mots ne changeaient pas de sens et les sens, de mots, resterait-il quoi que ce soit à dire ?
Non sunt multiplicanda entia sine necessitate!