Un imprimeur qui a mauvais caractère fera toujours mauvaise impression.
Paradoxalement le mot folie s'écrit sans C.
Le meilleur moyen de ne pas adhérer est de s'inscrire en faux.
Paradoxalement les gens imbuvables arrivent à nous saouler.
Les cons c'est comme les trains, il y en a toujours un pour en cacher un autre. Et au train où vont les choses, je crains qu’on ne soit pas sur la bonne voie.
Histoire de jeux
Alors que s’ouvrent les 31èmes jeux olympiques d’été de l’ère moderne, il n’est pas inutile de rappeler que leur origine remonte à l’Antiquité. Je précise pour les plus jeunes lecteurs que l’Antiquité est une période très antérieure aux années de naissances de leurs parents, c’est dire à quel point c’est ancien.
A cette époque où d’un caprice des Dieux on faisait tout un fromage, les corps nus des concurrents ne laissaient aucune place à la pub et même les vainqueurs ne se faisaient pas de couilles en or, tout juste pouvaient-ils s’endormir sur leurs lauriers, et encore, pas trop longtemps. En ces temps reculés pour mieux sauter, on se piquait au jeu dans le seul but d’en tirer son épingle sans crainte de se faire épingler.
Les droits de diffusion des images n’atteignaient pas encore des sommets, la télé et les Mac étant encore loin d’atteindre la notoriété de Télémaque qui tout jeune déjà Prométhée beaucoup.
Le nombre des épreuves était beaucoup plus limité qu’aujourd’hui, on courait, on sautait, on lançait, on boxait, on montait à cheval et pas seulement de Troie, mais on ne pratiquait aucun sport d’équipes, la guerre n’étant pas épreuve olympique par la faute de règles strictes n’autorisant pas les participants à tuer leurs adversaires. Aucune épreuve de voile ou de surf non plus, la mode d’alors étant plutôt aux bateaux à Ulysse. Et ne parlons pas des épreuves cyclistes là où les Cyclades n’avaient pignon que sur la mer. Je rappelle également que le statut des femmes n’était guère enviable chez les hellènes, pas plus que chez les Pénélope soit dit en passant, l’entrée des stades leur étant interdit et Hélène Ségara n’ayant pas encore lancé son premier disque.
Mais quelles que soient les épreuves, le but du jeu de tout participant était comme aujourd’hui de l’emporter et de rejoindre ainsi les Dieux au sommet de l’Olympe, la Française des jeux n’ayant pas encore lancé son fameux « l’essentiel c’est de participer », célèbre slogan repris par un Baron non moins célèbre qui donnera plus tard son nom au stade Pierre de Coubertin.
A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !