Re : Jouons avec nos gallicismes.
En effet, mais saviez-vous qu'un nom dialectal pour le dandelion est pissabed (calqué sur le français) ?
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En effet, mais saviez-vous qu'un nom dialectal pour le dandelion est pissabed (calqué sur le français) ?
Il est gonflé ce pissenlit!
http://www.grostracteurspassion.com/Act … -2160.html
L’autre jour j’ai rencontré un gars qui faisait la manche ; il était manchot, alors, pour lui donner un coup de main, je l’ai invité au restaurant. Il a commandé du homard fraichement pêché dans la Manche. Ça m’a couté un bras.
Il a sans doute été très content que vous ne lui ayez pas fait le bras d'honneur...
Mon pov'Glop, dans cette histoire de manchot, c'est forcément toi qui devais t'en mordre les doigts !
Compte tenu de la mauvaise isolation phonique de l'immeuble, le propriétaire lui avait bien spécifié de marcher en prenant des gants. Mais la vieille dame ne parvint jamais à les enfiler et se dit que ses pantoufles préférées feraient bien l'affaire.
Mais la vieille dame qui ne trouvait pas chaussure à son pied cachait une main de fer dans un gant de velours.
La différence entre un cénotaphe et un mausolée tient essentiellement au fait que, dans le premier, y'a pas l'feu...
En prime, cette merveille absolue : le cénotaphe de Philippe-le-Hardi, Dijon, musée des Beaux-Arts.
Ce calembour catafalqueux nous consterne.
M'en fous.
Et puis, c'est pas un calembour. C'est un cénotaphe.
Une bière sans mousse en quelque sorte; puisque le corps du jeune marin n'a pas été retrouvé.
En effet, de ce cénotaphe, aucune fumée ne sort. Et puisqu'on affirme qu'il n'y a pas de fumée sans feu, on peut sans doute avancer qu'il n'y a pas de feu sans fumée.
En Égypte antique, en accompagnement du rituel funéraire, on tenait les enfants éloignés du lieu où officiaient les embaumeurs, de peur de les voir jouer avec le feu...
Vous voulez dire que les embaumeurs, eux, n'y voyaient que du feu ?
C'était leur job, Trevor !
Après différentes opérations, ils enduisaient le défunt de plusieurs couches d'huiles végétales, quitte à se contenter de jeter de l'huile sur le feu quand ils manquaient de temps.
Enduire et embaumer, c'est nos tafs! s'exclamaient-ils en riant.
Et moi de rigoler itou !
Mais ces embaumeurs (encore eux) durent vraiment bosser s'ils se trouvaient dans un hameau de quinze feux, ou encore chômer s'ils étaient sans feu ni lieu.
Suivait le bandelettage au cours duquel le défunt ne pouvait faire moins que de se laisser embobiner de bandelettes de lin qui constituaient en quelque sorte son linge de corps. Venait enfin le sarcophage où il n'y avait plus qu'à mettre le feu.
Ce qui ne fut pas nécessaire pour Cléopâtre, si tant est que l'opinion qu'en avaient d'elle les historiens et les poètes romains fût méritée. Cette reine si on les en croit, avaient déjà, excusez-moi, le feu au cul....
Oh ! oh !
Une sorte de nécrophilie inverse, alors ! J'ai les joues en feu (pour ainsi dire).
Foin de la pudibonderie ! ( Ceci dit uniquement pour alimenter le feu).
Une longue expérience m'a pourtant appris que que, quoi qu'on en dise, un feu n'a nullement besoin d'être nourri.
Par contre, chanter "Ce soir on vous mets le feu" au crématorium vous garantira des applaudissements nourris.
Une longue expérience m'a pourtant appris que que, quoi qu'on en dise, un feu n'a nullement besoin d'être nourri.
Il n’a pas faim mais il sait ce qu’il veut. Ne dit-on pas feu a volonté ?
Moi, je pense que c'est le feu qui couve, qui a besoin d'être nourri. On voit bien que vous n'avez jamais couvé, Trevor!
C'est vrai, mais j'ai connu une poule qui brûlait de couver une feue couvée.
Le gosse* avait les fesses tout endolories à force d'avoir confondu la rampe de l'escalier avec un toboggan. "Les feux de la rampe !", s'exclama sa grand-mère.
* j'ai bien dit le gosse, et pas la vieille dame.
Une pommade dont sa grand-mère avait le secret permit de rapidement soulager son arrière-train.
Et le gosse put rentrer tranquillement chez lui, tous feux éteints.
Moi, je pense que c'est le feu qui couve, qui a besoin d'être nourri. On voit bien que vous n'avez jamais couvé, Trevor!
Le feu se nourrit de pissenlits qu'il mange par la racine. Mais si vous voulez connaître le fonde de ma pensée: mieux vaut voir la vie en rose plutôt que de se faire du souci.
Il est des feus qui sont joyeux : on les appelle des feus follets; à ne pas confondre avec des œufs mollets, qui eux sont des feus oeufs, qui furent couvés par des poules, qui se moquent bien des feux de paille, qui eux couvent tout court, et n'ont rien à voir avec elles.
En vieille dame avisée, je consulte quotidiennement la rubrique nécrologique afin d'éviter les impairs. Et puis, il n'est pas déplaisant de passer un moment au coin du feu...
Message supprimé.
En vieille dame avisée, je consulte quotidiennement la rubrique nécrologique afin d'éviter les impairs. Et puis, il n'est pas déplaisant de passer un moment au coin du feu...
Il vous arrive peut-être de faire partie des potes au feu.
Et que penser de ce gros titre d'un quotidien bien connu : « Le feu s'est propagé dans tous les coins de la maison » ?
Glop m'a dit :
Il vous arrive peut-être de faire partie des potes au feu.
Oh que oui ! D'autant qu'en voyant certaines urnes, mes potes...rient ! ( ça se gâte...)
Autrefois, une "potine" était en Normandie un petit pot de terre cuite qui permettait de se chauffer les pieds. En hiver, les femmes se rassemblaient dans leur village pour filer et discuter. Chacune apportait sa potine. Le verbe "potiner" signifiait donc tout simplement "se réunir autour des potines pour bavarder". C'est de là que provient le mot "potin" qui a au fur et à mesure pris le sens de "commérages", puis de "ragots", et enfin "bruit". "Faire du potin" signifie aujourd'hui faire beaucoup de bruit. L'Internaute
Doit-on comprendre que vous vous mettez autour du feu avec d'autres dames, les pieds dans un petit pot de terre cuite pour vous chauffer les pieds? En hiver,, s'entend! Et que ce que vous appelez des urnes, et qui vous font rire, ce sont justement ces potines?
Doit-on en déduire que vous êtes Normande? Et que la coutume perdure? Puis-je vous demander si vous filez en discutant?
Merci Ylou pour cette jolie définition de la "potine" et commentaires à l'avenant.
Oui, dans une autre vie, mais sans doute méditerranéenne, je me mettais avec d'autres dames autour du feu, et là, pas question de rigoler...Notre boulot, c'était de pleurer, de pleurer et de pleurer encore...
Je ne me rappelle pas avoir jamais mis les pieds dans un petit pot de terre cuite...Je me contente en revanche de mettre "les pieds dans le plat" quand l'occasion se présente et que personne n'y a encore songé.
Quant aux urnes, c'est tout ce que j'avais trouvé pour faire écho à "mes potes...rient", et, je vous l'accorde, c'était d'un goût douteux. C'est que je n'avais pas encore votre "potine" sous la main, ou plutôt sous le pied.
Non, ma chère Ylou, je ne...heu...heu...suis pas normande, mais plutôt auvergno-teutonne et, la seule chose que je me vante de savoir filer en discutant, c'est bien un mauvais coton !
C'est bien joli tout ça, mais, le temps passe....je file !
Glop m'a dit :
Il vous arrive peut-être de faire partie des potes au feu.
Oh que oui ! D'autant qu'en voyant certaines urnes, mes potes...rient ! ( ça se gâte...)
Certaines urnes dont le couvercle fait office de couvre-feu.
Vous pleuriez autour du feu, Lakata? alors vos larmes devaient être bien chaudes.
N'importe, vous m'avez fort émue avec cette confidence et je suis au bord des larmes. Il va me falloir un remontant. Je vais de ce pas ajouter une larme de whisky à mon innocent jus d'orange...
Oh, vous avez la larme facile (tandis que moi j'ai l'alarme facile).
Aux laaarmes, citoyens !!!
Dans ces circonstances, un ballon de lacryma christi s'impose.
Bravo, Trevor, vous méritez vin/vin !
Vous me pardonnerez, mais j'ai encore quelque chose sur le feu...
Pare-feu :
Portraits funéraires en vogue en Égypte durant les trois premiers siècles de notre ère, réalisés sur lin ou sur panneaux de bois, et insérés dans les bandelettes au niveau du visage de la momie.
Cet ensemble de peintures porte par souci de commodité la dénomination de "portraits du Fayoum" car c'est dans la région du Fayoum que furent mis au jour les premiers exemplaires.
Je vous laisse apprécier :
Étincelant !
Mais que pensez-vous d'un extincteur de feu ?
Feus ces deux-là le sont, mais comme deux gouttes d'eau ils se ressemblent.
Du reste, les pauvres, ils ont vraiment une tête de jour sans pain.
Trevor, ne craignez-vous pas de n'y plus voir goutte une fois les feux éteints?
Mais que pensez-vous d'un extincteur de feu ?
Et pourquoi pas ? Voilà qui nous permettrait de parler de "fatutus focus", donc de feu le feu...et de pouvoir enfin proclamer le cessez-le-feu !
Du reste, les pauvres, ils ont vraiment une tête de jour sans pain.
Je ne vous crois mie.
Vous pourriez abonder dans mon sens, cela ne mange pas de pain!!
Et rien que pour vous faire envie, ce beau pain de campagne :
Je ne sais ce qu'en pense Trevor, de notre costaud pain de campagne à l'épreuve des balles...
Pour ma part, je le trouve redoutable, et vouloir en casser la croûte est un truc à s'y casser les dents...s'il vous en reste.
Bref, je ne mange pas de ce pain-là et... vive la baguette ! (the French one, of course!)
C'est l'évidence même, sur ce forum nous avons du pain sur la planche (voir photo ci-dessus).
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