Je distingue le cas de Garçon (le message 1 d'Éponymie), qui en frappant au bras avec un couteau montre son intention de blesser et commet l'acte dans l'intention de blesser, en même temps qu'il prouve, en frappant au bras, n'avoir pas voulu tuer, du cas d'Alibaud (le message 12 d'Éponymie) qui a l'intention de tuer, commet l'acte en vue de tuer, sans y réussir bien malgré lui - tel que les faits sont rapportés.
Dans le cas d'Alibaud, je n'hésite pas moi non plus à parler de meurtrier au sens plein actuel.
Dans le cas de Garçon je m'abstiens de parler de meurtrier, sans quoi je risque qu'à cause de moi - au moins en partie - la prochaine fois il ne fasse pas la différence entre frapper au bras et frapper mortellement.
Je voudrais dire encore qu'en ce qui me concerne je fais évidemment une très nette différence entre celui qui, ayant pensé sérieusement à me tuer, s'abstient à temps de passer à l'acte, et celui qui n'hésite pas à passer à l'acte, excusez-moi. Les conséquences ne sont pas du tout les mêmes, et bien évidemment le degré de la faute non plus.
Fille légère ne peut bêcher.