Re : Paroles gelées, ou mots qui survivent grâce à des expressions.
Api : pomme d'api.
Reinette : pomme de reinette.
Comme dans la chanson.
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Api : pomme d'api.
Reinette : pomme de reinette.
Comme dans la chanson.
Sans vergogne.
Et à brûle-pourpoint.
Mais « pourpoint » a une existence indépendante quand on veut parler des vêtements masculins du XVIe siècle.
Blanc Foussy
https://sites.google.com/site/genealogi … gie/outils
'glop', je ne comprends pas le lien entre Foussy et la page vers laquelle vous renvoyez.
Du reste, ce nom Foussy, accolé à "blanc", est-il vraiment une parole gelée ? Est-ce un nom de lieu ou de personne ? Ou bien est-ce un simple nom de fantaisie, de création récente ?
Je ne connais pas la réponse mais je sais que le blanc Foussy existe depuis des siècles.
Il m'arrive encore de me laisser aller à la fâcheuse tendance à prêcher le faux pour savoir le vrai.
En tous cas, le fossoir était l'outil indispensable à la culture particulière des vignes destinées à la production du blanc Foussy.
Je ne sais pas si le f majuscule est justifié.
De plain pied.
Je ne connais pas la réponse mais je sais que le blanc Foussy existe depuis des siècles.
Sous ce nom ?
Il est étrange que je n'en trouve aucune mention au XIXe siècle. (les outils de Google Livres sont assez capricieux, le résultat est peut-être erronné)
De plain pied.
Quand même :
http://www.cnrtl.fr/definition/plain
glop a écrit:Je ne connais pas la réponse mais je sais que le blanc Foussy existe depuis des siècles.
Sous ce nom ?
Il est étrange que je n'en trouve aucune mention au XIXe siècle. (les outils de Google Livres sont assez capricieux, le résultat est peut-être erronné)
Je me suis donc fourvoyé puisqu'il s'agit apparemment d'un nom propre et je ne vois pas d'inconvénient à ce que les messages qui s'y rapporte soient supprimés.
Estoc : frapper d'estoc et de taille.
gammé
Buridan : l'âne de Buridan. Se dit d'un homme qui hésite entre deux partis sans pouvoir se décider pour l'un ou pour l'autre.
Mais est-ce que les noms propres (ici, Jean Buridan) sont permis ici ?
Faisons peut-être un sujet à part, car il y aura un grand nombre de nouveaux candidats. Mais un nom propre qui a fait naître une expression et ne survit plus dans l'usage commun que dans cette expression, c'est bel un bien un fait de langue.
D'autres avis ?
Un nom propre est nécessairement une parole gelée. Il ne se réfère qu'à lui-même ... à moins qu'il ne soit devenu nom commun, comme poubelle.
Donc par définition, on va avoir un tas d'exemples semblables, des trompes d'Eustache aux trompes de Fallope, du tendon d'Achille au ruban de Moebius, la bouteille de Klein, sans compter les noms dérivés comme le nœud gordien ou la flèche du Parthe.
Un pied bot.
Un compère-loriot.
Être gros-jean comme devant. (Dans cette expression "devant" signifie exceptionnellement "auparavant").
Un boute-en train.
A part Jeanne d’Arc, je ne connais personne qui ait utilisé le verbe bouter.
[Je suis ci venue de par Dieu le roi du Ciel, corps pour corps, pour vous bouter hors de toute France.]
Battre sa coulpe.
Sauf dans l'expression « çà et là », çà, avec le sens d'ici n'est plus utilisé.
(erreur de sujet, pardon)
La bonne aubaine!
Oui, pour plain : quand même! On enlève.
Coulpe est déjà passé, je crois.
Un bec-de-corbin.
Grègues : tirer ses grègues = s'enfuir
« ... Le galant aussitôt
Tire ses grègues, gagne au haut
Mal content de son stratagème. »
(La Fontaine, II xv, « Le Coq et le renard» ).
a part dans "être grand clerc" et "clerc de notaire", on n'utilise guère clerc.
Un nom propre est nécessairement une parole gelée. Il ne se réfère qu'à lui-même ... à moins qu'il ne soit devenu nom commun, comme poubelle.
Et le contraire? Un nom commun enchâssé dans un nom propre?
Ménilmontant a fossilisé ménil.
Et comment considérer le mot incunable?
Je ne parviens pas à me faire un avis....
Incunable ?
Vous connaissez une expression où figure le mot « incunable » ? Cela me délecterait !
Non justement, hélas. Mais je me demandais si ce mot était utilisé jadis pour autre chose qu'un livre. Auquel cas, on aurait une parole gelée.
Est-ce que par exemple on pouvait dire qu'un objet ou un événement était in cunabula?
Désolée de vous avoir fait une fausse joie.
Quant à moi, j'attends des réponses avec gourmandise.
Non justement, hélas. Mais je me demandais si ce mot était utilisé jadis pour autre chose qu'un livre. Auquel cas, on aurait une parole gelée.
Est-ce que par exemple on pouvait dire qu'un objet ou un événement était in cunabula?
Le Hareng bougon (sans queue ni tête) n’en a aucune idée.
Ménilmontant a fossilisé ménil.
On le trouve quand même dans beaucoup de noms de lieux et de personnes : Le Mesnil, le Blanc-Mesnil, Grandmesnil, Miromesnil, Daumesnil, Dumesnil, etc.
Non justement, hélas. Mais je me demandais si ce mot était utilisé jadis pour autre chose qu'un livre. Auquel cas, on aurait une parole gelée.
Est-ce que par exemple on pouvait dire qu'un objet ou un événement était in cunabula?
Vu l'étymologie (incunabula -> incunable), la chose paraît exclue. À moins de remonter au pré-latin.
Non justement, hélas. Mais je me demandais si ce mot était utilisé jadis pour autre chose qu'un livre. Auquel cas, on aurait une parole gelée.
Est-ce que par exemple on pouvait dire qu'un objet ou un événement était in cunabula?
Quelle langue est-ce là*** ? Le mot latin est, d'un seul tenant, incunabula (pluriel), langes, berceau, commencement, qui a finalement à peu près le même sens que le mot simple "cunabula". Son utilisation dans un livre traitant de "prima typographicae incunabula", "les premiers commencements de l'imprimerie", a décidé de son emploi spécialisé par la suite.
***dans le berceau : in cunabulis.
Un docte mot.
Ylou a écrit:Ménilmontant a fossilisé ménil.
On le trouve quand même dans beaucoup de noms de lieux et de personnes : Le Mesnil, le Blanc-Mesnil, Grandmesnil, Miromesnil, Daumesnil, Dumesnil, etc.
Oui, mais justement, le mot ne se rencontre plus que dans des noms propres. Il n'est plus réellement vivant.
Va-tout : jouer son va-tout.
Et tant qu'à être sur v, que dire de vairons ?
"être sous la férule de ..." et "marcher de guingois", orphelin de guinguer.
Quel bric-à-brac.
Abel Boyer a écrit:Ylou a écrit:Ménilmontant a fossilisé ménil.
On le trouve quand même dans beaucoup de noms de lieux et de personnes : Le Mesnil, le Blanc-Mesnil, Grandmesnil, Miromesnil, Daumesnil, Dumesnil, etc.
Oui, mais justement, le mot ne se rencontre plus que dans des noms propres. Il n'est plus réellement vivant.
Est-ce que cela donne "les Mesneux" au pluriel ?
Merci de me(nous) faire découvrir l'existence de ce dictionnaire.
Le DMF traite aussi du sujet.
http://micmap.org/dicfro/search/diction … roy/mesnil
Pimpant.
Une vie de pacha.
Si le thème des paroles gelées incluait les locutions, on pourrait ajouter « bâtons de chaise » (une vie de bâtons de chaise).
J'ai proposé "pacha" surtout parce que la vie de pacha a survécu au pachas.
Oui, mais dans le cas que je propose, si une vie de bâtons de chaise a survécu, ainsi que bâton et chaise (dans son acception simple de chaise), les bâtons de chaise ne sont plus que des témoins, dans les musées, d'un ancien moyen de transport.
Une vie de pacha.
Doublet de padischah, étymon persan. Merci.
Oui, mais dans le cas que je propose, si une vie de bâtons de chaise a survécu, ainsi que bâton et chaise (dans son acception simple de chaise), les bâtons de chaise ne sont plus que des témoins, dans les musées, d'un ancien moyen de transport.
Absolument, et je les avais déjà proposés page 5, message 101.
http://www.languefrancaise.net/forum/vi … 91#p119191
Aurais-je enduré tout ce temps une existence de limonière de filanzane sans m’en douter ?
aux aguets.
Par le biais de l’argot, certains mots perdurent au sens figuré.
Les Quinquets (les yeux).
Je viens d'apprendre que "d'emblée" vient de
Embler : verbe transitif
Étymol. et Hist. Ca 980 « voler, dérober » (Passion, éd. d'A. S. Avalle, 360); 1680 (Rich. : vieux mot hors d'usage). Du lat. class. involare proprement « voler dans » d'où « se précipiter sur, se saisir de ». CNRTL
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