@oliglesias D'abord merci pour votre long message qui prouve votre intérêt pour l'origine des langues.
Vous pensez que ma démarche n'est pas scientifique et que celle de Saussure l'est ! Pourtant il s'agit d'un professeur de sanscrit sans aucune connaissance biologique et totalement ignorant de l'existence de l'inconscient découvert par Freud, son contemporain !
Pour Saussure le signe linguistique qu'il caractérise par sa dualité signifié/signifiant est coupé du référent! J'ignorais que l'homme était privé d'organes des sens, qu'il n'était pas sujet aux émotions alors que le système limbique est indispensable à toute mémorisation et celle des mots n'y échappe pas! Saussure n'a mis en exergue que ce qui se passait dans les aires de Broca de l'hémisphère G où sont mis à G les mots après apprentissage conditionné. Ah bon les mots seraient nés par génération spontanée et importés dans ces aires linguistiques par je ne sais quel télé-transfert ou dieu !!! La linguistique saussurienne est une escroquerie intellectuelle et je pèse mes mots! Son contemporain, professeur de sanscrit comme lui, un certain Victor Henry, plus lucide, écrivait : le langage est le produit de l'activité inconsciente d'un sujet conscient ! En linguistique les Savants sont pour moi les Poètes, souvent Visionnaires dont les vers persistent longtemps après leur disparition (selon la chanson et la réalité) alors que les connaissances scientifiques finissent par tomber en désuétude ou en obsolescence, surtout les fausses sciences humaines!
René Char affirmait que "les mots qui surgissent savent de nous des choses que nous ignorons d'eux" et Victor Hugo annonçait : "L'homme est un liseur, il a longtemps épelé, bientôt il lira".
Si vous me laissez le temps de vous initier à une nouvelle lecture de nos mots, celle de la Langue de l'Inconscient qui est à l'origine de nos mots conscients, vous constaterez sa relative simplicité et son évidence.
Il est certain qu'en vous "assénant" brutalement que la séquence submorphémique "cr" possède deux sens inconscients, cela aboutit à votre réaction normale d'incrédulité et de rejet. J'ai moi-même mis 7 ans pour saisir que les séquences signifiantes porteuses d'une invariance notionnelle qui s'est avérée double composaient un véritable code, aussi je comprends votre scepticisme voire votre dérision.
Car mes recherches sur le symbolisme phonétique puis sur le code de l'inconscient et enfin sur la Langue de l'inconscient ont commencé en 1993 et ont abouti à 7 livres ( mais 10.000 vendus seulement) au fur et à mesure de l'avancée du "décodage" qui est au sens propre une psychanalyse des mots, car analyser d'après son étymologie grecque signifie "défaire les nœuds, dénouer" et ici il s'agissait de dénouer les nœuds doubles des signifiants.
Le couple phonétique "cr" est une des unités d'un code linguistique inconscient (indo-européen) qui en comporte une centaine qui ont TOUTES deux sens et sont formées des séquences signifiantes VC tel ar, or, um, eb, ip..., CC' tel br, cr, dr, bl, cl, fl ...et VV' (tel ia, ie, oi, ou, ue, ui...)
La suite CV que l'on prononce dans la syllabe ouverte n'a pas de sens (un codon linguistique inconscient non sens).
Cette Langue qui dit la Vérité (eh oui !) comporte une syntaxe sommaire réduite à:
a privatif grec (suppression, absence de), e de ex latin (hors de), c (coupe), n (annule).
Dans "Acropole" par exemple "acr" signifie immortel
Dans écrin ou écran "écr" signifie hors casse et sans doute "hors mort" pour écrire (les paroles passent, les écrits restent - les académiciens français sont nommés "immortels").
Cr possède le sens inconscient de mort et de casse ou ligne cassée (créneau, crépu, crête du coq ou de montagne, crochet, croix, crémaillère, cran, etc).
L'origine du conditionnement de la séquence bilitère cr à ce double sens inconscient dans nos langues occidentales doit être recherchée à partir de l'onomatopée "crac" qui a des équivalents en anglais et en allemand par exemple.
Si l'on considère les 3 onomatopées crac, clac et flic flac par exemple, leur chaîne signifiante comporte le même couple "ac" dont l'un des deux sens dans les 3 langues précitées est action:
Crac = action de casse voire de mort, clac = action de fermeture ou retentissante, flac action de flux ou de chute de flux.
Je n'ai pas décrété arbitrairement que le couple "cr" avait ces deux sens mais j'ai pris au hasard 20 mots du lexique français comportant cette séquence cr et en ai établi le PGCDS (plus grand commun diviseur sémantique). Une fois détecté les deux sens (au départ j'ignorais que ces "codons en avaient 2 et l'examen de "cr" avec la découverte de son sens caché n'est intervenu qu'après aï, ar, or, cl....
Une fois découverte l'invariance notionnelle portée par 20 mots, elle a été vérifiée pour l'ensemble des signifiants français comportant "cr" et il s'est avéré que cr possède toujours ces deux sens, que vous ne pouvez admettre puisque vous ignorez le sens des autres submorphèmes composant ces mots.
Comme vous (et d'autres intervenants) avez cité des mots (porteur de la séquence cr ou kr) où il vous semble que l'invariance notionnelle de casse/ligne cassée) est absente, je me permets (pardon pour la longueur) de vous en fournir une liste qui répond à un grand nombre de vos contre-exemples proposés:
Les expressions "mort ou recru de fatigue" sont équivalentes aux expressions populaires "être crevé ou cassé". En effet le second sens inconscient du groupe phonémique cr est celui de casse pour les objets dont le symbole est la cruche qui tant va à l’eau, qu’à la fin elle se casse, témoignant de sa fragilité. La lecture du mot cruche s'effectue ainsi "ch" = mouvement dangereux, uc = produit, cr = la casse car lorsque les informations linguistiques passent de l'hémisphère D au G tout est inversé!
Le cr de la mort (casser sa pipe, casse-pipe) est en effet associé au cr du craquement, de l'écrasement, de l'écroulement, de l'écrabouillement, du crash.
La mine du crayon ou la craie casse, le sucre se casse sur le dos de quelqu'un, le cristal casse, on craque, on croule sous…
La perception d'un objet qui casse, fait enregistrer dans le cerveau droit les lignes géométriques dynamiques qui y sont associées et cette notion de ligne «cassée», brisée, dentelée est inscrite dans les mots: cran, créneau, crénelé, crêpelé, crête montagneuse ou du coq, crosse, crochet, crochu, crépu…
Si vous prenez un dictionnaire français et consulter les définitions du verbe casser vous constaterez l'éventail de ces nuances sémantiques. Aussi si vous les acceptez il faut aussi les associer à ce codon "cr".
"Tu me fais cric" est l'équivalent d'un 'tu me casses les pieds". Crier "casse" les oreilles.
Un crétin se lit " intérieur niveau d'esprit cassé ou mort".
Un objet référent est symbolisé par une à trois de ses caractéristiques visuelles géométriques (90% des mots ! dont le concept de ligne cassée pour "cr" colorées parfois par une émotion tel "tr" de la peur associée aux deux sens soit de passage (tribunal) soit de déviation de la ligne droite généralisée au droit chemin (trafiquer, truander, tricher, truquer, tripoter, intriguer, traitre...)
Parfois l'objet référent est symbolisé par l'usage que l'on en fait ou la façon dont on le consomme, ce qui est le cas des des crustacés
L’écrevisse comme le crabe et la crevette, trois mots d’étymologie totalement différente (vous pouvez vérifier), font partie de la classe des crustacés (de crusta croûte). Les étymologistes enseignent que ces couples de lettres cr des crustacés ne sont que les fruits du seul hasard ! Un fruit du hasard très croustillant pour le gastronome français! Or pour manger les crabes, écrevisses et autres crevettes, il faut d’abord casser leur carapace pour les décortiquer. Le couple de lettres ev d’écrevisses et crevettes précise en outre qu’il faut les «vider». Ainsi le référent «crustacé» est symbolisé par la façon dont on le consomme pour le français (bon vivant gastronome).
Le cr de crabe et de Krebs (l’écrevisse allemande) est aussi un signe de mort puisque crabe et Krebs sont des symboles de cancer, autrefois quasiment toujours mortel (et toujours désignés comme tu-meurs).
Science sans conscience n’est que ruine de l’âme !