Re : Définitions fantaisistes
Le flux et le reflux me font marée!
Raymond Devos
Mais où en sommes nous de notre dictionnaire? condoléance?
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Le flux et le reflux me font marée!
Raymond Devos
Mais où en sommes nous de notre dictionnaire? condoléance?
Déjà fait, la dernière marée vous a apporté BALUSTRADE.
Cher Éponymie, vous me voyez à mon tour sincèrement désolée d'apprendre que votre arrière-grand-père s'est noyé dans l'alcool.
Je m'étais pourtant laissé dire que l'alcool tuait lentement, mais là...
.
BALUSTRADE, n. f. (de bas, lustre et le suff. -ade) :
1 - (1805) Terme de médecine : intervalle de temps séparant les ablutions du bas-système chez la femme.
Je voulais conclure, mais une balustrade importante me gênait pour atteindre au jardin de la dame : sa basse-cour devait être de poulet mais j'eusse cru manger du faisan. (Brillat-Savarin, Bon et Mauvais goût, 1820)
La balustrade des jeunes filles est souvent longue ; n'ayant point l'usage de l'accès, elles en négligent les abords. (Aurélien Scholl, Souvenirs ancillaires, 1873, p. 69)
[j'avais malencontreusement interverti les citations]
2 - Mod. sens fig. (XXe S.) : durée inderminée
Que te faut-il pour fermer la maison ? Oh ! une balustrade... (P. Djian, Les lois du système, 1978)
BÛCHERON
J'admets, il fallait le savoir...
BÛCHERON est en fait la forme syncopée de BÛCHERONDE (de bûche et ronde).
C'est ainsi que l'on nomme une bûche d'apparence anormalement normale à Legoland.
Les autres étant d'habitude parallélépipédiques.
Je m'interroge davantage sur AMPHIGOURI, personnellement...
Les amphigouris sont des petits mammifères qui ont désormais réussi à disparaître de nos laboratoires en s’échappant par les conduites d’eau.
Les cobayes, caouïcs, et autres gouris, à la différence des amphigouris, ne sont pas capables de respirer sous l’eau.
Si nous nous penchions maintenant sur la margarine.
Si nous nous penchions maintenant sur la margarine.
de Margaret Louise Élisabeth de Schlestein-Olturp, princesse Gagarine. Issue de la petite noblesse allemande, il fit plus de 2000 longs kilomètres de voyage en traineau de Schlestein-Olturp à l'Oural où résidait son prince de promis lors du très rude hiver de 1754. Peu équipée en fourrures (elle devait initialement partir en carosse couvert), elle confectionnait à chaque relais une application de beurre, huile, œufs et purée de haricots, pour protéger visage et mains du froid. La recette fit florès, jusque durant la Seconde Guerre Mondiale.
Sa fille unique épousa un petit-fils du marquis de Béchamel, ambassadeur à Saint-Pétersbourg. Le ménage s'établit en France, ne fut pas très heureux mais su survivre à la tourmente révolutionnaire avec ses 10 enfants en vivant chichement et discrètement dans une métairie de Lozère. Leur fils ainé fut le premier à obtenir 3 étoiles au guide de Brillat-Savarin, référence de l'époque, dont il épousa une fille. La vieille princesse Gagarine fit le voyage de Russie pour assister aux noces mais n'ayant plus toute sa tête, elle surprit quelque peu les Béchamel, Brillat et Savarin en paraissant "masquée" durant les 3 jours que durèrent les réjouissances (c'était en février 1818).
DRABAN. Et soyez bref
DRABAN. Et soyez bref
Le DRABAN tout court, est un banc pour les draps. Il est constitué d'une pierre disposée au bord du lavoir, longue et plate comme un banc, sur laquelle la lavandière lavait puis à l'aide du battoir, battait les draps pour les essorer. L'étape suivante était l'étendage.
Continuons avec PERSÉVÉRANCE.
Il me semble que ce terme qualifie l'état, pour tout présent, d'être destiné à une Séverine, tout simplement.
J'enchaîne avec NABUCHODONOSOR
(cachet d'aspirine peut-être à prévoir)
J'enchaîne avec NABUCHODONOSOR
C'est la classique manière de nommer le demi-sonnet en décasyllabe. Genre très en vogue lors de la période romantico-onirico-byronesque (1818-1824)
Les vers du quatrain doivent toujours commencer par la même voyelle qui est la voyelle finale du deuxième vers du tercet et doit apparaitre dans les deux autres (il fallait être tordu pour la trouver celle-là). Et bien entendu, on utilise toujours systématiquement les 2, 3, 4 premières lettres de chaque vers pour composer le titre.
NAples, Ô toi beau rêve qui hante toutes mes nuits.
BUcoliques villas du miglio d'orO !
CHantez-la, Ô poètes, écrivez-lui
ODes, hymnes, sonnets et tercets et quatrains !
ONdes du golfe, renvoyez-nous son image !
OSez voyageurs y avoir ancrage !
ORne-la Vésuve parthénopéen !
Ça casse pas trois pattes à un canard - c'est le moins que l'on puisse dire - mais apparemment, j'ai la même anthologie romantico-onirico-byronesque que vous.
Passons plus modestement à
JÉROBOAM
(je ne voudrais pas que vous vous soyez pourvus de cachets d'aspirine pour rien)
C'est au prix de patientes recherches que j'ai découvert le sens caché de JÉROBOAM...
C'était le pseudo de JÉRÔme BOsch au sein de l'illustre "Confrérie Notre-Dame" dont il était membre depuis 1486 et tout naturellement le peintre attitré. Il n'échappera à personne que AM est mis pour "Ave Maria".
Autoportrait de Jérôme Bosch ( Bibliothèque municipale d'Arras)
Qui se ralliera maintenant à mon GONFANON ?
Le gonfanon, c'était cette sorte de manche à air que les chevaliers portaient au bout d'une perche, au moyen âge, et qui leur permettait de voir le vent tourner et donc de se replier à temps. Cet accessoire était formé de fanons (on dit aussi fanion) cousus entre eux, formant un tube qui se gonflait au vent.
Je vous laisse plancher sur SATRAPE.
Le satrâpe est le nom familier donné par les astronautes aux satellites multifonctionnels servant, entre autres, de râpe à fromage géante.
Revenons à quelque chose de plus terre-à-terre avec LOUPIOTE.
Revenons à quelque chose de plus terre-à-terre avec LOUPIOTE.
pour être terre-à-terre, c'est terre-à-terre : il s'agit du louchébem pour pou.
ROBLOT
Le gonfanon, c'était cette sorte de manche à air que les chevaliers portaient au bout d'une perche, au moyen âge, et qui leur permettait de voir le vent tourner et donc de se replier à temps. Cet accessoire était formé de fanons (on dit aussi fanion) cousus entre eux, formant un tube qui se gonflait au vent.
Petite intervention sur la méthode : la définition fantaisiste doit être à la fois fort éloignée de la définition orthodoxe (ce qui n'est pas le cas dans l'exemple cité), drôle si possible, inventive et étayée (étymologie, datation...) et ne pas nécessiter un long exposé ni une image indispensable pour l'expliciter.
Un exemple ou deux d'utilisation (p. ex. sens propre et figuré), ou une citation littéraire, sont clairement bienvenus *.
* si la citation est authentique, c'est encore mieux
Je reconnais bien volontiers que ces règles n'ont jamais été explicitement énoncées, mais un coup d'oeil perspicace sur les presque 20 pages du sujet permet de discerner certaines grosses réussites du fil. Le même coup d'oeil permet de constater que nous sommes de plus en plus souvent éloignés de cette forme.
En fait, il ne s'agit ni plus ni moins que de se conformer à la présentation classique des dicos d'usage.
Grand merci à celles et ceux qui se conformaient déjà à ces critères.
Je reconnais bien volontiers, Piotr, avoir fréquemment enfreint le règlement tant il est vrai qu'entraînée par le moteur de l'imagination, je finis souvent par sortir du cadre prescrit. Je vais tenter de me conformer à ces préceptes en sachant toutefois que la réussite n'est pas assurée pour autant.
C'est d'ailleurs, je le crains, le cas avec "roblot" dont je ne suis pas parvenue à fournir une définition d'apparence académique.
Éponymie nous a proposé ROBLOT.
ROBLOT : n.m. Il s'agit, comme son nom l'indique, d'un robot avec un L. De ce fait il a la particularité de ne pas voler haut. C'est en revanche, comme ses cousins l'autruche, le nandou et l'émeu, un excellent sprinter dont la vitesse peut atteindre 97,43 km/h, ce qui n'est pas rien. Autre caractéristique, le roblot n'a pas à bâtir de nid puisqu'il ne pond pas d'oeufs. C'est toujours ça.
Voici une illustration montrant un roblot en pleine action :
Que pensez-vous maintenant d'une petite BARCAROLLE pour vous endormir ?
Merci Lakata, tant il est vrai que ça ne marche pas à tous les coups. Précisons toutefois que, s'il s'agit d'un relais, ce n'est pas une course : certains mots ont attendu des semaines avant de recevoir une définition digne de leur rang.
Reprenons l'exemple de ROBLOT :
- tout d'abord, percer son sens exact (pour savoir dans quelle direction chercher ou ne pas chercher, notamment en termes d'exemples).
- ensuite, chercher le jeu de mot qui ouvrira la porte à la définition ; là, ça vient ou ça ne vient pas (il faut le temps de mûrir). On y arrive souvent en décomposant (beaucoup de déf. fant. s'appuient sur des mots-valises).
- ici, les mots commençant par ROB- et apocopés => robe, robin, robert, robot...
Je choisis robert + (b)lot => argot sein + ensemble => paire de seins.
Pourqui avoir choisi cette piste plutôt qu'une autre ? parce que j'ai déjà en tête une citation à double sens, c-à-d. qui conviendra pour les deux sens de roblot : le vrai et le nôtre.
« Les femmes de Fécamp offrent les plus beaux roblots de la côte. » (Maupassant, La pêche au gros)
Évidemment, la citation est bidon, d'autant plus que le terme roberts en argot (pour désigner les seins) date de l'après-guerre de 1940, alors que Maupassant est mort en 1893. Mais le rapprochement avec l'oeuvre (et la vie privée !) de Maupassant est trop tentant...
On a donc : ROBLOT, n. m. - de l'argot robert, « sein », et blot, « ensemble, paquet ».
Arg. paire de seins, avec une nuance d'emphase.
=> citation, et le tour est joué ! Tu remarqueras que ce genre de résultat ne s'obtient pas sans travail, ce qui permet au contributeur de s'amuser au moins autant que le lecteur, et d'enrichir son savoir.
Merci Piotr pour cette belle et rigoureuse démonstration.
Avec ta permission, je l'imprime, la fais encadrer et la lis tous les matins à jeun afin d'en pénétrer tous les rouages. Tant il est vrai que je n'ai pas ton talent de "décortiqueur" !
Je plaisante mais je vais bien sûr essayer d'appliquer ton mode d'emploi. Promis.
Je reconnais bien volontiers que ces règles n'ont jamais été explicitement énoncées
Ah, quand même !
mais un coup d'oeil perspicace sur les presque 20 pages du sujet permet de discerner certaines grosses réussites du fil. Le même coup d'oeil permet de constater que nous sommes de plus en plus souvent éloignés de cette forme.
Bon, je me sens moins seul
je l'imprime, la fais encadrer et la lis tous les matins
C'est bien et, semaine prochaine, interro écrite !
Je choisis robert + (b)lot => argot sein + ensemble => paire de seins.
J'eusse peu choisir une autre approche (qui m'est venue à l'esprit dans l'escalier) :
ROBLOT, adj. invar. - du lat. robur => robustus, « solide, vigoureux, robuste » et du francique lot, => « lot, ensemble de marchandises »
Fam. Qui présente une corpulence un peu forte, avec de solides appas. Une femme roblot.
Synon. Dodue, rebondie.
Substant. un roblot => une femme plantureuse, appétissante
+ une citation à écrire.
Ceci pour montrer qu'on peut partir dans plusieurs directions, à condition de ne pas se presser et de cent fois sur le métier... (2 ou 3 fois suffiront).
J'oubliais un détail important : proposer un mot est aussi un exercice dont va dépendre la qualité de la définition suivante. Il est, à l'évidence, plus facile de plancher sur biocénose ou défécation que sur vis ou écrou. Question de longueur, manifestement, mais aussi de construction : plus un mot est complexe, plus il contient de radicaux, plus ses sonorités sont variées et plus il sera facile à détourner, du moins àma.
J'ai l'impression que tu es en train de fabriquer après coup un cadre à ce fil qui ne me semble qu'avoir eu celui du consensus. Ce que je trouve raisonnable et que j'approuve sans réserve, c'est ton appel à un minimum de réflexion et à ne pas se précipiter que j'ai lancé moi aussi à un certain moment : je comprends donc ton souci.
Dans ton cadre, le bouse lancé par moi et défini par glop serait un modèle, il m'avait enchanté à l'époque.
Seulement les premières pages (de ceux qui ont initié le fil donc) ne collent pas vraiment. Que dire du youyou ? Lui non plus, pas plus que le trois-six (j'adore moi aussi raconter des histoires) et encore moins la suite de messages de 358 à 363 qui me désopile encore. Trois exemples de genre totalement différents mais qui contribuent à l'agrément de ce fil.
C'est dommage de vouloir mettre un tel carcan.
Colle-toi donc au nabuchodonosor pour voir , je l'ai fait non dans la précipitation mais parce que je me suis repris au jeu. Que le résultat ne soit pas heureux - surtout que jai déjà utilisé deux ou trois fois des procédés analogues (ustilaginal, fétuque...) - aux yeux de tous, je suis tout disposé à en convenir mais je remarque que depuis un an que ce fil a été relancé, les participants s'amusent. Il me semble que c'était l'intention initiale et l'amusement n'empêche pas l'enrichissement personnel.
Et puis les encadrements de fil - surtout très longs comme celui-ci - n'ont jamais vraiment fonctionné, il y a fatalement évolution.
1) J'ai modifié la contribution d'Épo, j'y ai supprimé tout ce qui relevait du message personnel à un autre abécien - de même que la réponse d'icelui. Tâchez de vous montrer grands garçons...
2) Sur le fond : ce fil n'a jamais été encadré et on s'y est toujours beaucoup amusé, mais il m'a semblé que certaines définitions perdaient en concision et donc, à mes yeux, s'écartaient un peu du but initial, à savoir proposer une définition, pas une histoire.
Je conçois parfaitement qu'on puisse contester ce point de vue, qui n'est pas plus légitime de ma part que ne serait illégitime tout autre point de vue d'un abécien. Je reconnais bien volontiers que, en soi, le fait d'apliquer une « méthode » contient effectivement le risque de conduire à un résultat chiant, plutôt que le contraire. De là à parler de « carcan », je ne te suis pas : toute création littéraire ou humoristique n'est-elle pas soumise à une ou plusieurs règles ?
Je n'ai voulu encenser ni stigmatiser personne (on arrête la parano...), et je ne distribue pas les bons ou mauvais points (je ne me laisserai pas intrumentaliser) : j'ai juste utilisé des exemples pour ilustrer ma pensée. En tout état de cause, ce fil restera ce qu'en feront les abéciens : il peut se rendormir ou se déchaîner, le tout étant qu'il reste marrant.
À ce sujet, je déplore derechef la carence en citations, lesquelles ont souvent permis d'introduire un côté hilarant dans ce docte dictionnaire.
LAKATA à proposé --BARCAROLLE--
Bien!
On ne dira jamais assez combien la connaissance de l’origine des mots est indispensable à leur bonne compréhension, mais le mot barcarolle n’est pas facile à cerner et bien des surprises nous attendent dans le dédale de son histoire où je me propose de vous guider.
Durant l’hiver de l’an de grâce 1618, lorsqu'il revint de Poméranie, Rigobet Briochard, las d’étudier l’estran, décida de consacrer ses dernières forces au bonheur de l’humanité.
Il loua un vaste atelier situé en Thiérache ardennaise loin des regards indiscrets et entreprit d’améliorer l’alimentation des bébés que les cigognes, en ce temps là, déposaient délicatement dans des choux bien replets.
Comme vous commencez à vous en douter, la coquillette, elle aussi, allait bientôt naître.
Il faut savoir que les pâtes alimentaires antérigobertiennes ressemblaient à de vulgaires tronçons glutineux. Notre inventeur entreprit donc de les évider dans la longueur pour obtenir plus de moelleux. Mais les tentatives infructueuses se succédèrent durant de longs mois et la période de mise au point du recyclage des résidus d’extraction sous forme de spaghettis fut ponctuée d’expérimentations trop souvent calamiteuses. Toute fois Rigobert fut récompensé pour sa persévérance et, finalement, une « pré coquillette » (tubiforme) de belle facture fut produite dans son atelier où il connut enfin le bonheur de pouvoir se consacrer corps et âme à la question primordiale du cintrage de la coquillette. Mais sentant ses forces décliner, Rigobert comprit qu’il lui fallait rebondir ; Et quoi de mieux qu’un ressort pour rebondir ?
Voilà pourquoi il inventa la barcarolle.
Il s’agit comme on s’en doute d’un petit ressort en forme de coude que l’on doit maintenir droit afin de l’enfiler dans le petit tube de pâte fraîche qui s’apprête à devenir une coquillette. Il suffit ensuite de relâcher la barcarolle afin de la laisser faire son noble travail.
Encore fallait-il y penser.
Les progrès réalisés actuellement pour améliorer les conditions d’extraction de la barcarolle après séchage de la coquillette sont expliqués à cette adresse.
https://www. §¤ù&h0+,µ »3#µ*=z¤$-
Je sais bien à quelle question vous souhaiteriez me voir répondre, avant que je vous quitte, au sujet de l’indispensable ustensile dont je viens de retracer l’histoire, mais je préfère vous laisser juge. Lorsque l'on sait que la barcarolle fut mise au point par Rigobert Briochard au lendemain d’une cuite phénoménale et que le bar du village était alors tenu par une charmante créature nommée Carole, on peut supposer à juste titre que si Rigobert donna le nom de barcarolle à sa géniale invention ce fut pour évoquer à la fois le comptoir sur lequel il était accoudé et l’hôtesse dont il ne savait qu’approximativement orthographier le prénom mais qui lui servait à boire lorsque lui vint l’étincelle de génie.
Le doute est il permis ?
Que diriez vous de –BOURLINGUER—
Glop , ... a proposé BOURLINGUER
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Bourlinguer : verbe d'action, du 1er groupe, du latin burda : bruit pour attirer l'attention, vantardise, et lingua : langue.
Se dit de l'individu vantard qui parle haut et fort et ne raconte que des bourdes.
" J'en arrivai à comprendre enfin leurs motivations profondes et accepter que le cardinal camerlingue, le pilote carlingue, la secrétaire trilingue, le gangster flingue et le politicien bourlingue." Sébastien Nérac, Il n'y a pas de sot métier, 1955.
Que pensez-vous de CORSAGE ?
Tous mes compliments, Ariane.
Voilà du bon travail et...c'est not' modé qui doit êt' content !
P.S. "fayot", ça s'écrit bien comme ça ?
Ma chère Lakata, je suis sérieuse et disciplinée, moi !
Je joue et je fayote quand je veux, voilà !
Ariane et son CORSAGE...
CORSAGE : nom masculin, initialement formé de corps et de sage.
C'était l'autre nom donné naguère à la rosière, jeune fille particulièrement vertueuse, qui, à la suite d'une longue enquête de mœurs, se voyait couronnée par un aréopage constitué des membres les plus éminents de la cité.
Par métonymie, ce nom a ensuite désigné le vêtement à col et manches longues qui recouvrait le buste de la jeune fille, se boutonnant tout du long sur le devant de façon quasi hermétique, à telle enseigne que son dégrafage ne pouvait être envisagé qu'à titre tout à fait exceptionnel, comme de donner la gougoutte à son chat, par exemple.
" C'est ainsi que Mme Husson se mit en quête d'un corsage des plus convenables..." Isidore Gisors Au temps où rosissaient les rosières. 1905
Où l'on peut reconnaître l'élégante madame Husson procédant à sa sélection.
En scène pour PROLÉGOMÈNE
Ariane m'a fait aimablement remarquer que le mot que j'avais proposé n'existait qu'au pluriel. Dont acte.
Le voici donc remplacé par PROLÉGOMÈNES
le mot que j'avais proposé n'existait qu'au pluriel
voire ! Même si le singulier est très rare, il existe ici, ici, et encore ici , à tout le moins.
Tu m'en diras tant ! Voilà qui m'apprendra à faire l'intéressante avec des termes qui ne me sont pas familiers...
Quoi qu'il en soit, merci à toi, Piotr, pour ces informations.
Je me dois maintenant de laisser au passant le choix du mot au singulier ou au pluriel, lui rappelant toutefois que "Plus on est de prolégomènes, plus on rit !", n'est-ce pas ?
Lakata s'interroge sur PROLÉGOMÈNES et vient d'apprendre que le singulier existait aussi.
Fort heureusement pour elle, je peux tout expliquer.
Prolégomènes est un calque de l'anglais "prolegomen" (du préfixe pro- ; Lego, la petit brique en plastique ; et men, "hommes", en anglais).
Dans le jargon "marketeux" des fabricants anglo-saxons de jouets, c'est par ce terme que l'on désigne les parents ayant une préférence marquée pour les jouets Lego, opposés aux Playmobil.
Ces deux factions ludiques sont en conflit permanent depuis qu'en 1974, les Playmobil sont entrés en concurrence face aux Lego, vieux de déjà un quart de siècle à cette époque. Depuis cette année, un choix presque cornélien s'est imposé aux parents désireux de satisfaire leurs enfants. Il leur fallut en effet choisir entre opter pour la créativité pure au détriment du réalisme et au risque d'une absence complète de repères avec les Lego ou, au contraire, préférer une liberté créative restreinte au bénéfice d'un réalisme rassurant.
Un choix loin d'être anodin car, de manière générale, une fois engagés dans une voie, les parents ne reculent que très rarement pour essayer l'autre, de peur de déstabiliser leurs enfants. Ceci créant, pour ainsi dire, un environnement ludique constant à travers les âges et qui viendra marquer l'esprit et le souvenir de l'enfant, voire celui de la famille toute entière sur l'ensemble de ses générations ! En effet, des études ont pu démontrer qu'un enfant élevé dans l'un de ces deux environnements ludiques avait 90% de chance de reproduire ce même environnement pour ses propres enfants, et ainsi de suite.
Au constat de l'énorme succès de ces deux marques de jouets, les fabricants d'autres jouets ont très vite compris le poids "diagénérationnel" de ce choix. Ils ont donc établi la liste des différentes qualités entre les Lego et les Playmobil afin de les mettre en avant sur leurs propres produits, en fonction de leur public cible.
Un public qu'ils dénommèrent bien vite en tant que "prolegomen" et "proplaymobilmen".
Les fabricants francophones ont repris ensuite cette appellation, en la francisant en "prolégomènes". Et c'est là que s'est produite la scission du terme en deux graphies différentes : "prolégomènes" et "prolégomène".
Les usagers de la forme plurielle sont ceux qui, ignorant (ou n'ignorant pas aussi, d'ailleurs) que le mot anglais "men" est déjà le pluriel de "man", ont considéré que le pluriel devait être marqué avec un "s" en français ; les usagers de la forme singulière, eux, ne l'ignorant clairement pas et considérant que si le mot devait être mis au singulier, il conviendrait alors de respecter le lien avec l'anglais par la forme francisée "prolégomane". Forme qui, assez subtilement, se voit de plus renforcée par une similitude morphosémantique avec le suffixe bien connu -mane.
Néanmoins, la rareté de l'emploi de "prolégomène" (qui mena par ailleurs Lakata à croire erronément à son inexistence, voire à son état d'incorrection, d'où fourvoiement, d'où ridicule, d'où honte, déchéance et déshonneur, d'où pirouette vainement humoristique) indique clairement la tendance actuelle à ce sujet.
Quelqu'un peut-il maintenant m'expliquer le sens de GYNANDROMORPHISME ?
En scène pour le GYNANDROMORPHISME de Swoo !
GYNANDROMORPHISME : substantif masculin formé du grec gunê "femme", du latin dromedarius "dromadaire" et de l'élément issu du grec morphisme, lequel ferme la marche pour la mise en...morphos "forme" de l'ensemble.
Soit un savant salmigondis pour définir des troubles d'ordre psychophysiologique qui peuvent affecter la femme vieillissante, tendant à la transformer en ce qu'il est convenu d'appeler un vieux chameau.
Elle voit en effet son dos se voûter au point de la tourmenter, mais aussi s'aigrir son caractère, tant il est râlant d'imaginer que de plus en plus de riches abordent au royaume des cieux alors qu'avec sa bosse, elle ne peut même plus prétendre passer par le chas d'une aiguille, fût-elle à tapisserie ! Tout ceci concourant bien sûr à rendre son commerce peu agréable.
"Pour sûr, le Glaude, que la Jeanne, depuis qu'elle a attrapé du gigandomorphisme, comme elle dit, elle s'est pas arrangée !"- La soupe aux choux. René Fallet. 1980.
À vous maintenant le soin de vous dépatouiller avec EMBERLIFICOTER
Lakata nous a soumis EMBERLIFICOTER.
Afin d'en retrouver le sens, il m'aura fallu pas mal de temps pour démêler l'entrelacs des noeuds étymologiques enchevêtrés les uns dans les autres aux fils des ans mais voici le résultat de mes recherches :
Il s'agit donc d'un verbe transitif qui désigne l'action, pour un homme, de froucheler avec une femme en se parant de ses plus beaux atours pour la séduire et l'emprisonner dans les filets de son charme.
En effet, EMBERLIFICOTER s'écrivait à l'origine EMBELLIFRICOTER.
Phénomène courant en linguistique, la double consonne (ici "LL") a fini par devenir unique, par souci d'économie.
Ensuite, pour une raison malheureusement inconnue, les "L" restant et premier "R" ont changé de place pour donner EMBERLIFICOTER.
Pour conclure, voici d'ailleurs deux citations probantes :
Fananatique: qui consacre, à célébrer les femmes ou à les emberlificoter, une ardeur infatigable.
Alain Finkielkraut, in Le Petit Fictionnaire illustré (1981)
Les hommes, au fond, s'en foutent d'emberlificoter, ils veulent surtout baiser.
Michel Houellebecq, in Interventions (1998)
Je propose maintenant un mot sur lequel je suis tombé en parcourant un vieux grimoire : DIPLODOCUS.
Qu'est-ce donc que cela peut-il bien être, selon vous ?
Excellent jeu amusant et didactique en meme temps
Diplodocus est un genre de dinosaure qui avait l'habitude de manger l'herbe (j'ai fait une petite recherche)
Bienvenue et merci à vous pour votre contribution à ce jeu mais, au risque de vous paraître désagréable (et croyez bien que là n'est nullement mon intention), il semble que son fonctionnement vous a quelque peu échappé...
L'idée est de proposer un sens fantaisiste au mot soumis par le précédent contributeur mais en obéissant à une double règle simple : la signification qu'un candidat proposera se doit d'être éloignée de la véritable ET répondre à un minimum de plausibilité.
Cette vraisemblance s'obtiendra généralement par une réflexion conjointe sur l'étymologie du mot proposé (quitte à la trafiquer un peu ) et sur la sémantique des différents composants morphologiques dont ce mot est constitué.
En moins hermétique, ce charabia signifie qu'en gros, on regarde le mot et on voit comment on pourrait le découper de manière à ce que chacun des segments apporte un sens et que tous ces sens réunis aboutissent à une signification possible, mais différente de l'originale.
Il est ensuite bien vu d'étayer la proposition par des citations (fictives ou réelles) et/ou des illustrations.
En récompense de quoi, l'aspirant expert en lexicologie qui soumettra en premier une solution aura le gratifiant honneur de se venger en proposant le mot suivant.
Mais, le but ici est avant tout de s'amuser . Aucune remontrance ne plane donc, telle une épée de Damoclès, sur ce fil. Et l'erreur est permise. Tout comme l'est d'ailleurs l'implacable et cuisante raillerie ironique à laquelle le contrevenant se verra alors exposé s'il contrevient.
Vous voilà donc averti !
Ah ! et, cette histoire de Damoclès m'y fait penser, remettez mes amitiés à votre mythique mari !
ok, merci de m'eclairer. J'ai lu la premiere page et j'ai vu qu'on propose des definitions fantaisistes et ensuite j'ai vu que vous mettez le sens reel du mot c'est pourquoi j'ai mal compris.
Et merci aussi pour cet expression je gagne toujours quelque chose en parlant ici.
Je vais attendre un peu pour voir comment vous vous debrouillez dans ce jeu et peut etre je participerai apres.;)
Bon jeu!:)
DIPLODOCUS : n. m, de diploê, substance osseuse crânienne, et ocus, grand oeil (l'œil humain se disant oculus) => qui a un grand œil à la jonction des plaques osseuses crâniennes.
En Europe du Nord : sous-espèce de Cyclope, de la lignée des pasteurs, caractérisé par sa bonhomie et son régime herbivore.
Hist. des découvertes récentes de fossiles ont permis d'identifier ce groupe morphotypique comme différent des Cyclopes carnivores de la mythologie gréco-latine.
Sur ce crâne, on distingue nettement l'orbite unique, reliée à un nerf optique bifide, qui a longtemps égaré les chercheurs et a fait rattacher le Diplodocus bifidus au groupe de l'Hippocampéléphantocamelos.
Seul un grand biologiste et paléontologue sut faire la différence et taire ses détracteurs.
« Et si l'Hippocampéléphantocamélos
N'avait point sous le front tant de chair sur tant d’os,
C'est bien qu'il s'agissait du grand diplodocus.
- Encore eût-il fallu que je le susse ! »(Jean-Edmond de Rostand, L'Aiglon descend de l'arbre, 1924)
DÉSHABILLER
À partir de ces savantes prémisses, comment l'Abécien de base ne songerait-il pas à Jacques Boucher de Crèvecœur de Perthes, l'inventeur français de la préhistoire ? C'est ce nom, immortel au firmament de la science qui éclaire d'un rayon lumineux le cheminement parfois tortueux qu'a probablement suivi la pensée de Piotr (notre admirable modérateur) lorsqu'il est passé de diplodocus à déshabiller.
Jacques Boucher de Perthes, dont une rue grenobloise perpétue le souvenir, afin d'explorer le sous-sol de notre cher Dauphiné devait s'adresser aux habitants du lieu qui, alors, ne parlaient pas tout à fait français mais pratiquaient l'arpitan que l'on dit aussi franco-provençal. Qu'à cela ne tienne ! Boucher apprit l'arpitan et composa même, en arpitan, un manuel, devenu rarissime L'arpitano sine cura. Novo compendium de l'arpitano montagnoso occidental (Grenoble 1817). C'est là qu'il faut chercher la première définition scientifiquement établie du mot déshabiller (jusque là, on disait dévêtir, désaper, déloquer, défringuer, etc.) mais Déshabiller, nous apprend JBdCdP, c'est soustraire les chairs et la peau d'au-dessus des os d'un animal ou d'un condamné. La trace de cette acception ancienne a été conservée a contrario dans les secrètes vallées du Trièves (si chères à Giono) et de la Lozère où un rhabilleur ou rhabilleuse soigne encore bêtes et gens en remettant en place les chairs, les tendons et les muscles sur les os. Boucher de Perthes fut un déshabilleur virtuose et ce, afin de comparer les ossements enfouis au tréfonds des montagnes et les carcasses encore saignantes qu'il recueillait dans les abattoirs. C'est grâce aux déshabillages de Boucher que le monde a commencé à entrevoir sa préhistoire. Merci, Piotr, de m'avoir permis ce rappel historique.
En manière de remerciement, je propose
PROCTALGIE.
PROCTALGIE.
Nostos et Proctos sont les deux chevaux du Soleil. Quand Hélios passe les portes du Couchant et qu'il laisse tomber son char pour aller vaguer sur l'Olympe ou ailleurs, c'est Nostos - l'ainé - qui guide l'attelage dans le monde ténébreux d'en dessous et quand Hélios remonte dans le char aux portes du Levant, il lui faut toute son habileté pour que l'impétueux Nostos ne s'en retourne vers l'Orient. Son cadet Proctos va toujours de l'avant, éclairé par la lumière de son divin patron que Nostos fuit.
Allez vous étonner que ce pauvre Phaéton, qui n'était que l'ombre de son père, n'ait pas réussi à s'en dépatouiller. Il ne fit le bravache que sur la ligne de départ (Proctos à gauche, Nostos à droite).
Les marins connaissent bien les constellations voisines de Nostos et Proctos qui de part et d'autre de l'équateur indiquent toutes deux la direction des alizés.
La nostalgie est donc cette tendance à toujours revenir sur le passé, à regarder en arrière. La proctalgie, c'est son contraire, aller toujours de l'avant sans se poser de questions.
LÉNITIF
Lénitif est un adjectif issu du prénom Eléonore et du mot tif qui fait pour l'occasion office de suffixe. On rencontre la forme ancienne « éléonitif » dans certains écrits du 19e siècle; leurs auteurs semblent avoir choisi d'évoquer la douceur légendaire des cheveux d'Eléonore plutôt que leur nature pléthorique mais il est sur ce point bien difficile de démêler le vrai du faux.
Un bavolet, qu'est-ce donc?
Un bavolet, qu'est-ce donc?
n.m. bavolet, pl. bavolets :
Au Pays Basque, les bavolets sont les volets du bas. Comme vous pouvez voir sur la photo, ce sont des volets de bois vert.
Qui saurait définir COLOQUINTE ?
Je crois reconnaître ici COLOQUINTE une partie du verbe plutôt rare coloquinter, verbe transitif toujours utilisé dans certains dialectes à propos d'une personne qui semble vous serrer la gorge dès qu'elle ouvre la bouche. Oh, celui-là, qu'est-ce qu'il me coloquinte. Peut également s'appliquer à une situation ayant le même effet. Mais ce mariage, ça me coloquinte. Syn. arg. describouiller
ESTURGEON
J
ESTURGEON
Il fallait s'y attendre, Trevor a choisi un vieux mot français esturger (terme militaire : revenir au combat après avoir été blessé) exporté par les troupes normandes de Guillaume le Conquérant, adopté puis déformé par l'anglais et devenu to sturge au XIIe siècle avec un sens nouveau (punir un soldat qui feint la maladie). Il fut ensuite renvoyé en France au XVe siècle, avec les troupes anglaises d'occupation, donnant alors esturgeon, officier chargé de contrôler la correspondance écrite des soldats et des officiers. Son rôle consistant à caviarder les propos séditieux ou portant atteinte au moral des armées. Le français moderne a préféré commission de contrôle à esturgeon. Dommage.
ESCARTON
Orthographié correctement avec un "H" entre le "T" et le "O", l'escarthon rappelle un peu l'escarmouche, mais en complètement différent.
GOUGNAFIER
Gougnafier [&@$] n .m. TECH. Récipient encombrant et mal pratique habituellement réservé à la cuisson des ragougnasses.
—De gout et "ni fait ni à faire".
Et russule, qu'en dites vous?
LE RUSSULE est une langue sibérienne orientale en voie de disparition. Elle fut découverte fortuitement par les professeurs Skirletaski et Krokodilowitch lors d'un séjour en Tchoukotka. Ils participaient alors à une mission d'espérantisation des populations indigènes des environs d'Anadyr lorsqu'ils furent capturés par un gang de dockers mafieux dont le chef, le cruel Abou Kitshpratnoï les enferma dans un container rempli de charbonniers en grève. Ceux-là appartenaient à l'ethnie des Russules, race fière mais peu nombreuse des bords de l'Oroussourlik — le pays de l'ours blanc qui est, d'ailleurs, leur animal totémique (forcément, les charbonniers idéalisent le blanc...). Les Russules virent arriver avec joie ce renouvellement de nourriture carnée. En effet, comme toutes les populations du Grand Nord, ils étaient à l'occasion cannibales. Skirletaski et Krokodilowitch étaient prêts au sacrifice pour la cause, ils tentèrent néanmoins une première leçon d'espéranto. Et elle leur sauva la vie ! Les Russules présents éclatèrent d'un fou rire inextinguible. Les deux pédagogues furent, sur le champ, nommés amuseurs publics officiels (Bi Gar dans la langue des Russules). Lorsqu'ils quittèrent leur container, les Russules survivants n'étaient toujours pas espérantophones mais Skirletaski et Krokodilowitch étaient devenus russulophones et c'est à eux que l'on doit la survie de cet idiome boréal. Merci, Skirletaski et Krokodilowitch ! le russule vous doit sa pérennité.
PHOLIOTE
PHOLIOTE, trop facile pour celui qui a reçu une bonne formation philologique. Tous les fils du centaure Pholos (petits-fils donc de Silène) furent nommés Pholiote. Leur père les distinguait en ajoutant tout simplement un numéro d'ordre, Pholiote I, II, etc. Ils avaient le talent de se reproduire et de pousser rapidement, et de ce fait donnèrent leur nom à une famille de champignons très vivaces... (modifié à la suite d'un message privé de BookishPrat, dont je le remercie).
ESCARRE
ESCARRE
On peut en voir une au musée Carnavalet : c'est celle qui a servi pour le supplice de Ravaillac en 1610. Ce sont deux bancs hauts et étroits entrecroisés sur lesquels le corps de l'homme à supplicier est posé le temps que l'on attache ses membres aux chevaux.
C'est gai. Passons à quelque chose de plus sympa :
GIGOLETTE
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