Aymeric, pas tout à fait d'accord :
un négropolitain, c'est un Antillais revenu au pays après un séjour en Métropole dont il singe désormais les us et coutumes.
Le noir ou le métis né sur le sol français est, lui, un negzagonal.
Le negzagonal et le négropolitain sont la cible de plaisanteries que l'on épargne au Métro pur sucre, qui, lui, a la circonstance atténuante de n'imiter personne...
Le terme béké est martiniquais.
La Guadeloupe ne connait que le blanc-pays et le blanc-France, lequel est plutôt un Métro.
Comme je le disais à Torsade de Pointe, Z'oreille est inconnu en Guadeloupe et en Martinique, cela vient de la Réunion.
En fait, je sais très bien comment se nomme celui qui habite à vingt kilomètres de son village natal : c'est un exilé.
Exilé, c'est ainsi que se définissait, lors d'une session de travail réunissant des profs de tout l'hexagone et régions circonvoisines, un jeune collègue natif de Nîmes et nommé à Rennes. Il s'en plaignait à moi, parisien des Antilles, et à une autre collègue, en poste au lycée français de Washington. Il n'a pas compris pourquoi le mot exil suscitait chez nous une douce hilarité...
Enfin, je ne vous comprends pas bien : traduire zouk par zouk et médikaman par médicament, c'est aussi peu traduire que rendre forum par forum et consul par consul. J'avais fait, moi, l'effort de chercher des équivalents, pour traduire au lieu de calquer.
Et vous ne corrigez pas ma grossière erreur : nou ni signifie que nous avons, et pas dont nous avons besoin : non ni, nous en avons, pa ni, il n'y en a pas.
Zouk la sé sel médikaman nou ni : la danse, c'est notre seul remède...
... ne supra crepidam sutor iudicaret. Pline l'Ancien