À mon sens, le français de l'ensemble du texte sous votre lien, glop, laisse beaucoup à désirer.
Pour la phrase que vous citez, je trouve pareillement contestables les deux points qu'Abel et vous avez relevés. J'ajouterai que la concordance des temps ne m'y paraît pas respectée : je me demande bien pourquoi le passé simple « [qui] voulurent » suit de près le présent historique « [Il] donne [le change] », alors qu'arrive après cela un nouveau présent historique, « se massent » :
Il donne le change aux Toulousains qui voulurent, ce jour-là, lui offrir les mêmes lauriers dont les Romains tressèrent Octave et Agrippa au lendemain d’Actium. 30 000 personnes au moins se massent place du Capitole pour l’entendre, l’applaudir et faire frémir une Marseillaise émouvante.
J'aurais peut-être formulé à peu près comme vous, Abel : Il donne le change aux Toulousains qui veulent, ce jour-là, lui offrir les mêmes lauriers que ceux tressés par les Romains à Octave et Agrippa au lendemain d'Actium.
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement… (Nicolas BOILEAU). Si possible !