Pinacle, sommet, faîte, c'est ce concept qui me vient à l'esprit en pensant à une montagne. L'idée de toit est associée à celle de couverture. Cette image de « toit du monde » est un emprunt maladroit, même si nous sommes maintenant habitués à l'entendre et à le lire.
Tous les paragraphes du TLFI, toutes les locutions font appel à cette idée de couverture, de protection, même si sont mentionnés le Toit du monde et le Toit de l'Europe (sans doute formé par analogie avec le premier), inventaire des usages oblige.
ARCHIT., cour. Partie supérieure d'un bâtiment ou d'une construction servant de couverture contre les intempéries, formée de matériaux divers reposant sur une armature ou une charpente et présentant le plus souvent une surface inclinée.
P. méton. La couverture elle-même et son support.
Loc. fig. Avoir un toit sur la tête. Être logé.
(Avoir) le ciel pour toit. Dormir dehors.
Sous le(s) toit(s). Au dernier étage d'un immeuble, dans les combles. Chambre sous les toits; loger sous les toits.
P. anal. (d'aspect ou de fonction). Construction en pente servant d'abri, appuyée à un mur ou soutenue par des poteaux. Synon. appentis. Abri, couverture parfois rudimentaire.
P. méton.
1. [Avec un caractère affectif] Endroit où l'on habite, où l'on est à l'abri.
Loc. adj. ou adv. (Être) sans toit. Sans logis.
Loc. fig. [Avec un poss., un adj., un compl. déterminatif] Sous le toit (de), sous son toit. Dans la maison, l'appartement de quelqu'un, dans sa maison.
Sous le même toit. Dans la même maison, le même logement.
Alors si pour vous, avoir un toit sur la tête vous fait penser à l'Himalaya, moi je suis bien content d'être à l'abri du mien par ces temps pluvieux.
Caesarem legato alacrem, ille portavit assumpti Brutus.