Je crois aller un peu dans le même sens en disant que la question est beaucoup trop générale pour avoir une chance d'être traitée. L'influence de l'écrit sur l'oral est nécessairement en œuvre depuis l'adoption de l'écriture dans les sociétés. Une autre difficulté, c'est que si l'on produit de façon organisée de l'oral, on le fait d'abord par écrit, à moins d'être un conteur ou orateur né.
Une question qui pourrait être traitée, tout en restant à mon sens et sur le fond très difficile, c'est dans un premier temps celle de savoir si la production écrite d'un texte destiné à l'oral pouvait intégrer la capacité du texte oral à être sous-titré - je rejoins donc Glop -, dans la même langue ou, éventuellement, dans une autre langue, et dans un deuxième temps si cette tentative, en cas de réussite et de développement, pouvait donner naissance à une nouvelle forme de langue orale. On a déjà connu pareil phénomène à l'écrit avec le style télégraphique, sans doute avec l'informatique, et plus récemment avec les messageries instantanées.
Fille légère ne peut bêcher.