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Le forum d'ABC de la langue française

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forum abclf » Messages de Marc

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Sujets de Marc Recherche définie par l’utilisateur

Messages trouvés [ 1 à 50 sur 200 ]

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(5 réponses, dans Jeux de mots...)

zycophante a écrit:

Un autre : matin - mâtin.

Oui, c'est cela, bravo !

Faites votre choix, s.v.p.:

[mode «Chevalier du XVIIe»] Indiquez-moi votre témoin et l'arme de votre choix. [/mode «Chevalier du XVIIe»]

[mode «Cour de récrée»] Mais c'est lui qui a commencé, M'sieur ! [/mode «Cour de récrée»]

[mode «Homme courtois du XXIe»] Passons outre le petit différend qui nous a séparés et dédions-nous à ce qui nous unit: l'amour de la langue française. [/mode «Homme courtois du XXIe»]

Dans divin le groupe in sert à représenter la voyelle nasale. Quand il y a liaison, l'n reprend sa valeur de consonne et abandonne l'i, qui reprend alors son son voyelle nominal.

Sous le cadre où l'on écrit le texte des messages, il y a le mot «trombines». Quelques lignes en-dessous, parmi les options, voilà le mot «smileys», qui n'attend que d'être traduit.

pierre enckell au loin a écrit:
Marc a écrit:

tu réponds à la place d'un autre.

Tiens, s'agissait-il donc de moi ?

En effet. C'était vous qui, offensé par ma phrase, auriez dû répondre. Comme vous ne l'avez pas fait, j'en conclus qu'elle n'avait rien de terriblement malhonnête. Elle était d'ailleurs à prendre au second degré; de façon pas trop sérieuse, si vous préférez. Je reconnais qu'une trombine eût étée de mise, mais j'y suis allergique !

Ajoutons à cela que la télévision – plus encore que la radio – est un moyen de communication très populaire qui se doit d'être accessible à chacun, tandis que la presse s'adresse en général à un public plus instruit, ou du moins, qui a bien envie de passer un peu de teps à lire et éventuellement à relire les journaux. Cependant, il serait bien d'avoir au moins une chaîne publique où le niveau serait un peu plus élevé, pour laisser le choix aux auditeurs. D'ailleurs, on peut demeurer intelligible tout en évitant des erreurs telles que Après qu'il soit sorti…, tour que l'on entend souvent à la télévision qui sert à son tour de prétexte à beaucoup de locuteurs pour s'exprimer de la même (mauvaise) façon. J'avais cela à l'esprit en parlant de rôle d'instruire.

piotr a écrit:

P.S.    en revanche, ton argument […] me paraît de la dernière incorrection, limite malhonnêteté intellectuelle : irrecevable, mais surtout inacceptable !

Quant même! Si on se calmait un peu, à présent? D'ailleurs, cette remarque est ici hors sujet, d'autant plus que tu réponds à la place d'un autre.

Les remarques sur la phrase, en revanche, sont intéressantes. Il est mieux, en effet, de mettre le masculin desquels.

Voici une phrase que j'ai écrite dans un autre fil et dont Pierre Enckell a critiqué la syntaxe.

Tout cela n'empêche, par contre, que l'on entende parfois l'imparfait du subjonctif à la télévision, et souvent de la bouche des gens desquelles on s'y attendrait le moins.

Il a sans doute raison, et j'avais moi-même quelques doutes. C'est vrai qu'elle choque un peu l'oreille, mais j'ai beau la relire, je n'arrive pas à trouver la faute, si faute il y a.
Qu'en dites-vous?

pierre enckell au loin a écrit:

Marc, si vous voulez vilipender le français des journalistes, faites un peu attention à votre propre syntaxe : "de la bouche des gens desquelles on s'y attendrait le moins" n'est pas très heureux !

J'ai choisi un tour un peu bizarre, en effet, mais j'ose me le permettre, du moment qu'on ne me paye pas pour écrire.

Rendez-vous sur le fil que j'ai créé à ce sujet.

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(5 réponses, dans Jeux de mots...)

Alors? Personne d'autre ne tente de résoudre mon énigme?

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(28 réponses, dans Jeux de mots...)

Concernant le bonjour et le bonsoir, il me vient naturel de me fonder non pas sur l'heure, mais sur le soleil. Cela fait qu'en hiver je commence à dire bonsoir plus tôt qu'en été.

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(21 réponses, dans Jeux de mots...)

Non, ce n'est pas «rimailleur». Attention, cette énigme est fort difficile!

piotr a écrit:

Tous ces gens qui vivent dans les beaux immeubles, ils ont qu'à venir passer Décembre avec nous, ne fût-ce ... ne fût-ce que pour discuter avec nous.

L'hésitation, audible à l'entretien (et que j'ai tenté de transcrire pas des points de suspension), m'incite d'ailleurs à penser que le locuteur aura probablement perçu le côté un peu inhabituel ou incongru de sa formule là où, effectivement, la concordance des temps eût nécessité un présent du subjonctif.

En effet, cet emploi est fautif. C'était «ne serait-ce» qu'il fallait employer. Je vais sans doute un peu loin, mais peut-être que le fait de penser combien son souhait est distant de la réalité des choses a fait surgir dans l'esprit du locuteur ce temps verbal au goût plus lointain. D'ailleurs, l'emploi de la forme familière «tous ces gens […], ils ont qu'à […]» me porte à exclure que notre homme ait voulu s'exprimer d'une façon particulièrement soignée.

Tout cela n'empêche, par contre, que l'on entende parfois l'imparfait du subjonctif à la télévision, et souvent de la bouche des gens desquelles on s'y attendrait le moins. Les journalistes, par contre (leur rôle n'est-il pas aussi d'instruire?), semblent réfractaires à ce temps verbal. Peut être reçoivent-ils d'en haut un gavage ad hoc? Qui écrit leurs textes? Préfère-t-on sciemment un vernis de «modernité» à un usage précis et soigné de la langue française?

Doit-on dire maîtresse à une avocate? Moi, je trouve cela un peu ridicule.

Zéro est un nombre pluriel. On dit aussi zéro centimes, par exemple. Comme le seul nombre singuilier est un, et que zéro n'est pas un, il n'est pas singulier: c'est peut-être la raison. Par contre, moins un est, lui, singulier.
Bien sûr, quand zéro est un substantif, il devient singulier, et on dit alors le zéro, comme on dit d'ailleurs le un ou le seize.

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(8 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Aucune règle grammaticale n'impose une forem ni l'autre. Comme le dit Pierre Enckell, c'est une question d'oreille. Le mieux à faire, c'est relire ses phrase, et éventuellement changer une forme pour l'autre si cela rend le texte plus agréable. C'est vrai que la forme l'on est plus soutenue, mais s'astreindre à l'employer systématiquement peut alourdir le texte.
Quant au son «con», ne faisons pas les précieuses! Si on y ajoute vit et cul, autant renoncer à parler français.

«Madame, dit l'artisan, j'ai les DEUX VITS que vous m'avez demandés.»

Il est plus long de dire quatorze jours que quinze jours. On dira cette dernière phrase, ou alors deux demaines. Ne soyons pas trop stricts en maths: quand on parle couramment, il y a toujours des environ qu'on sous-entend. Et puis, le quinze comme le deux sont des nombres plus arondis, plus finis que le quatorze. Après tout, dit-on je passerai dans dix-sept minutes? A moins d'être un maniaque des horaires (ou un train!), on dira dans vingt minutes ou dans quinze minutes (ou dans un quart d'heure). A ce propos, il est curieux de constater qu'il n'existe pas de tiers d'heure, mais ça, c'est un autre discours.

Il faudrait dire un baiser sur la nuque, car cela se donne à l'extérieur, mais une douleur dans la nuque car cela provient de l'intérieur.
Or, pour le style, un baiser dans… donne l'idée d'une plus grande intimité, ou volupté, ainsi dit-on souvent un baiser dans le cou plutôt que sur le cou. La nuque étant proche du cou, elle profite de cet usage, mais de façon pas trop correcte, à mon avis.

P'tit prof a écrit:

Ailleurs, on entendra :

café au lé, fermé/fermé ;
cafêau lê, ouvert/ouvert ;
cafê au lé, ouvert/fermé.

J'ai déjà entendu le premier couple, mais les deux autres, jamais.

J'ai vu (seulement en photo, hélas) un modèle de «vélo» constitué d'une seule grande roue anulaire sans moyeu, à l'intérieur de laquelle est assis le pédaleur. Cette machine non plus n'a pas de nom, que je sache.

Certains se sont mis à conjuguer ce verbe, qui ne présente, d'ailleurs, aucune difficulté majeure. Plussoir serait en tout cas autrement difficile. Quels seraient le passé simple, le participe présent? J'avoue que je m'y perds. A la rigueur, nous avons plussir, plus conjugable.
Et le substantif plussoiement? 1950 résultats sous Google.

Et la forme active?
Beaucoup de [substantif qui convient], et des meilleurs, refusent/ne peuvent concevoir cette idée

Du meilleur si on ne sert qu'un seul vin; des meilleurs si on sert plusieurs vins différents.

Si je dis autant de pommes que de bananes la comparaison peut être en nombre, par exemple six pommes et six bananes, ou en masse, par exemple un kilo de pommes et un kilo de bananes. Si je compare deux marchandises en vrac, comme le sucre et la farine, la comparaison ne peut être qu'en masse (ou en volume, si on veut). Si je fais une comparaison mixte, par exemple sucre et pommes, c'est la masse qui l'emporte, car on peut compter ou peser des pommes, mais on ne peut que peser du sucre.

Ecrire un courriel, c'est écrire un message. Demander son courriel a quelqu'un, c'est lui demander son adresse électronique. Le contexte indique quelle est l'acception: courriel convient dans tous les cas.

La raison évoquée par Vocsoute – à savoir éviter de devoir se confronter aux règles orthographiques – est une arme à double tranchant, car y a-t-il une meilleure façon d'apprendre l'orthographe que de la pratiquer à toute occasion?
Pour beaucoup de personnes, écrire par plaisir revient à écrire des SMS ou à faire de la causette virtuelle en  temps réel. On a abandonné le courrier écrit à la main. A sa place, le courriel, pour le simple fait d'être électronique, porte sur soi toute la tradition SMS. Combien de courriels recevons-nous où fleurissent les trombines? Naguère, on était capable, pour peu qu'on sût écrire correctement, de véhiculer tous les sentiments que l'on voulait par la parole écrite. Un simple point d'exclamation suffisait à faire connaître à son lecteur son intention ironique. A une époque où certains scripteurs terminent sistematiquement toutes leurs phrases par un point d'exclamation, il faut chercher autre chose.

Heureusement, le courrier en papier écrit à la plume est épargné. C'est peut-être grâce à sa noble tradition; c'est peut-être parce qu'il est devenu rare, réservé à une minorité d'amateurs, et donc en dehors des effets de la mode.

Si le langage SMS est né pour faire des économies d'espace, d'argent et de temps (l'écriture d'un seul «s» demande quatre pressions sur la même touche), il doit y avoir une autre raison à sa diffusion sur les forums de discussion, qui n'ont pas les limites techniques des téléphones portables. Il y a sans doute la volonté de se détacher de l'écriture normée, imposée, sévère. Cela fait «jeune» et cela permet en même temps de cacher son ignorance éventuelle: tant que j'abrège tout et que je commets des fautes volontaires, mon lecteur ne sais pas si, oui ou non, je suis aussi capable d'écrire en français normal.
On a sans doute perdu de vue le but initial du langage SMS. Ce n'est plus un pis-aller qu'on emploie malgré soi, poussé par le manque d'espace (est d'accents circonflexes, et de trémas), mais un code dont on arbore la connaissance, dont on est fier de se servir.

Tout dépend du type de lettre. S'il s'agit d'un cort message du genre:

J'ai bien reçu la marchandise. Merci.
Kenia33

il n'y a pas besoin de se soucier du sexe de la personne.

Dans les autres cas, cherchez à la contacter personnellement par téléphone. Si un autre vous répond, vous pouvez prétendre que vous ignorez son nom: Je cherche la personne qui s'occupe de… ou bien, un peu brutalement, Je cherche Dominique Untel. Si ce n'est pas très poli, ça évite la gaffe d'avoir choisi le mauvais sexe.

intelextreme a écrit:

Pangloss, le maître de Candide, lui enseigne que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Candide croit cette théorie de Pangloss.
Candide partageait cette plénitude d'autant plus qu'il était amoureux de Cunégonde, fille du baron. Un jour après le dîner derrière un paravent, ce même baron surprend leurs amours et chasse Candide

Il faut choisir entre le récit à l'imparfait (accompagné du passé simple) et au présent et veiller à ne pas mélanger les deux styles dens le même texte.

Ce sont précisément  90 000 001 personnes. N'oublions pas le cher Vix.

Les films sont la chose la plus difficile à comprendre dans une langue étrangère: il ne faut pas être aussi sévère envers soi-même. Certains films en anglais sont plus difficiles que d'autres pour un étranger, ainsi que certains films en français, en italien, en espagnol.
Quant aux livres traduits, je trouve que c'est dommage de les lire ainsi dénaturés – il y a, qu'on le veuille ou non, l'interposition d'une tierce personne, le traducteur, et de ses choix – et je trouve préférable de perdre quelques paroles de la version originale que de les perdre toutes. Mais ceci est une dicsussion pour un autre fil.
L'italien et l'espagnol sont plus réguliers, je suis bien d'accord, mais l'anglais n'a pas été choisi sur la base de sa facilité d'apprentissage. Si nous trouvons inopinément des morceaux d'anglais dans notre soupe, c'est pour des raisons socio-politiques et d'autres termes à trait d'union qui n'ont rien à voir avec les propriétés et les avantages des différents idiomes

Pour le troisième point, notons: Il ne sait que faire mais Il ne sait pas quoi faire; Je ne sais que dire/Je ne sais pas quoi dire; les premières phrases étant plus soignées que les secondes. On peut donc dire que cette règle vaut pour le registre soutenu, mais se perd dans la langue courante.

Sur le deuxième point, il faut aussi remarquer que l'omission de pas donne lieu à des phrases d'un style plus soutenu. Par exemple:
Elle ne cesse de pleurer est à considérer soutenu où légèrement littéraire.
Elle n'arrête pas de pleurer est plus courant. Arrêter, terme perçu comme moins formel, se substitue à cesser, bien que cet emploi soit parfois considéré fautif.
Elle arrête pas de chialer est la forme la plus familière. C'est le ne qui est omis à la place du pas. En plus, le lexique change encore une fois.
Dans sa chanson Le retour de Gérard Lambert, Renaud joue sur ce contraste

L'arrête sa Simca 1000 auprès d'un arbre en bois
Et à pieds dans la nuit sous la pluie qui ne cesse
S'enfonce dans la forêt poursuivant la gonzesse
Car c'en est une c'est sûr son instinct n'le trompe pas

en mélangeant les registres.

Un anglais pourrait dire la même chose du français, dont, par exemple, l'othographe est encore plus difficile à retenir que celle de l'anglais. La raison qui fait haïr l'anglais à beaucoup d'européens, ce ne sont pas les défauts de cette langue – qui ne sont pas plus nombreux que ceux des autres – mais le fait que l'anglais pénètre comme un cancer dans le tissu linguistique d'à peu près tous les pays, en nuisant aux autres langues. Mais la langue anglaise en tant que telle n'est pas responsable de ce gâchis, aussi est-il oiseux de la dénigrer, car le problème est ailleurs. On a tous les droits de ne pas aimer l'anglais, comme on a tous les droits de ne pas aimer le portuguais. Or, personne ne s'exprime contre le portuguais avec virulence, parce que le portuguais ne menace pas l'intégrité linguistique des différents pays.
Dénonçons, dénonçons sans relâche les intrusions anglaises dans notre langue, mais de grâce, respectons la langue de Shakespeare, celle de Wordsworth, celle qu'a choisie Conrad; une langue qui, bien maniée, peut être expressive et d'une grande valeur littéraire, ni plus ni moins que le français.

Le mot Halloween dérive de All hallow even, c'est à dire la veille de All hallow's Day, c'est à dire la Toussaint. Si on y réfléchit un peu, c'est bien la Toussaint qu'on fête, car le tout se déroule la veille au soir. C'est comme le Jour de l'An, que l'on commence à fêter le 31 décembre, ou comme le réveillon de Noël, qui commence le soir du 24.
On pourrait donc dire «Joyeuse Toussaint», mais cela n'as pas beaucoup de sens, à mon avis. C'est un jour de fête, c'est vrai, mais on ne dit pas non plus «Joyeux dimanche» ou «Joyeux 14 Juillet».  En fait, joyeux(se) est réservé à Pâques et à Noël. Je dirais alors «Passe une bonne Toussaint», qui peut inclure le 1er novembre et sa veille, ou «Passe un bon réveillon», ou «Amuse-toi bien à Halloween» si on tient à ce mot. Par contre, en rencontrant quelqu'un à cette occasion, je ne dirais rien, pour les raisons que nous avons vues.

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(42 réponses, dans Promotion linguistique)

La règle contemporaine prédilige les traits d'union pour les mots composés, mais n'oublions pas qu'un vocable comme vinaigre s'est formé de la fusion de vin et aigre: c'est donc un procédé légitime, à mon avis.

Mais en lisant cette longue discussion, je pense que nous tenons la solution et je propose que nous retenions percette comme terme courant et diadermie comme terme formel.
Que ne sommes-nous éditeurs de dictionnaires!

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(42 réponses, dans Promotion linguistique)

krokodilo a écrit:

Pourquoi ne pas être précis et décliner les thèmes ?
percelobage, percelanguage, troulanguage, troulalanguage ! percenombrilage, perceventrage, perce... etc

La percette se fait parfois à de tels endroits qu'il serait malséant d'avoir un terme pour chacun d'eux.

P'tit prof a écrit:

Pourquoi ne voulez-vous pas de cabale ?
Il y eut la cabale des importants, dont j'ai oublié sous quel roi et dans quel but... Nous avons la cabale des pétroliers, la cabale de l'automobile... Des cabales qui passent aussi souvent par l'alcôve que par l'antichambre.

Il y avait, sous Louis XIV, une cabale qui faisait pression pour censurer les pièces de Molière.
Les groupes de pression modernes ne sont pas du même type, mais on pourrait bien prendre ce vocable en l'adaptant à son sens contemporain, au lieu de copier et répéter des mots anglais, encore et encore.

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(42 réponses, dans Promotion linguistique)

Je trouve percette une très bonne idée.

Pour répondre au sujet, cela dépend de la façon dont sont recueillies les données. Si cela n'est pas spécifié, la chose la plus plausible, c'est qu'on ait choisit un échantillon sur la population résidente, sans tenir compte de la nationalité. Ce critère me paraît le plus logique, le but d'une telle recherche étant de connaître les habitudes des gens vivant en Belgique plutôt que des citoyens belges. On dit «les Belges» par brévité, mais dans ce cas il ne faut pas entendre par là «les citoyens belges» mais plutôt «les personnes vivant en Belgique». Bien sûr, l'enquête pourrait ne regarder que les citoyens belges, mais je pense que dans ce cas, on aurait dû l'indiquer.
Pour répondre à Patoiglob, il y a plutôt des Flamands et des Wallons qui sont, les uns comme les autres, des citoyens belges, toutes opinions politiques confondues.

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(42 réponses, dans Promotion linguistique)

Quel pourrait être un mot français pour la pratique du piercing? Ayant écarté les locutions descriptives qui, à cause de leur longueur, ne sauraient se substituer à l'anglicisme, j'ai pensé au mot perchair, qui serait une contraction de perçage de chair (je sais, c'est un mot un peu cru, mais l'original, quand on y songe, ne l'est pas moins). J'attends des commentaires et d'autres propositions.

Les phénomènes sont deux, et sont différents. D'une part, toutes les langues sont perméables aux mots venus d'ailleurs, elles en reçoivent comme elles en donnent, ei cela fait évoluer et enrichit les langues. C'est un phénomène souhaitable. Blinder une langue et en boucher tous les pores serait impossible et mauvais. D'autre part, nous avons l'invasion à coups de bélier de l'anglais, qui se substitue sans raison valable au lexique et souvent à la culture des autres pays, et c'est un phénomène auquel il faut s'opposer.

On dit bien l'élection du Président, mais l'élection présidentielle sonne faux. Elections dans le sens de l'épisode de la vie politique d'une nation s'écrit toujours au pluriel; l'adjectif présidentielles ne fait qu'indiquer de quel type d'élections il s'agit.

Idem pour l'italien. Nous avons: pallamano, pallavolo (palla a volo), pallacanestro, pallanuoto et, bien sûr, calcio. Cependant, le beach volley, introduit à une époque plus récente, n'a pas sa traduction, ou elle est très rare. Il semblerait que dans le passé on était plus enclin à traduire les noms de sport venant de l'étranger.
L'exemple des Belges pour coup de coin est édifiant: les journalistes – guidés éventuellement par les pouvoirs publics – peuvent redresser les mauvaises habitudes. Or, malheureusement, ce sont souvent eux qui contribuent à ce qu'elles s'instaurent.

piotr a écrit:

Il est à noter que l'anglais penalty area devient en français surface de réparation.

Quoi de plus normal, donc, que de dire tir de réparation? Je viens de chercher cette expression sur Google et – surprise! – voici un site qui en parle, ainsi que de balle au pied. Le Comité olympique en parle aussi. Cela me fait plaisir mais démontre aussi qu'il ne suffit pas qu'un vocable soit adopté officiellement pour que les gens le préfèrent à l'anglicisme. Tout le monde doit s'y mettre, et en premier lieu la presse et surtout la télévision.
Il existe aussi, en Suisse, la balle à la corbeille, qui est un sport semblable au basket classique.

Ça peut être une plaisanterie en français, mais c'est de mauvais goût dans une langue inconnue de la «victime», comme il est de mauvais goût de rire bruyamment après avoir fait un commentaire sur une personne, sans que celle-ci comprenne de quoi il s'agit.

Ces références à Dieu, encore communes naguère, ont aujourd'hui un goût rétro. On peut à la rigueur les utiliser de façon plaisante, comme hyperboles.

Une femme insignifiante est plutôt une femme qui, sans être vraimant laide, manque de charme.

L'influence de l'anglais dans le lexique sportif est particulièrement lourde. On dit but, on dit coup franc, mais pour d'autres événements du football (tiens, un mot portugais!), comme penalty, il n'y pas de mot français. Ici, il a déjà été question de ce sport et d'autres vocables d'usage courant.
Je trouve que la responsabilité de la télévision est énorme. Non seulement on y a repris ce lamentable engoument populaire pour les mots anglais, mais, dans les séries françaises, cela est amplifié au-delà de toute limite. Quand un enfant ou un adolescent entend des anglicismes (inutiles) à droite et à gauche, quand cela lui est présenté comme normal et même souhaitable par la société qui l'entoure, comment voulez-vous qu'il choisisse librement d'employer des mots français, au risque peut-être qu'on aille encore se moquer de lui?
Ce mélange dégrade le français et ne rend pas non plus service à l'anglais. Combien de ces Français qui disent cool à longueur de journée connaissent le sens d'une expression comme A cool welcome? Combien de ceux qui disent look sauraient citer cinq synonymes du verbe to look?

Vôtre adj. quand il suit le nom. C'est logique, car on dit dans le même cas, Vous êtes mienne. C'est bien sûr un adjectif, même si l'usage en tant que pronom est beaucoup plus fréquent.

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