Oui, sans doute, mais septante et nonante sont plus efficaces quand il s’agit de noter des nombres dictés par d’autres. C’est du reste pourquoi (me suis-je laissé dire) les cambistes utilisent toujours le système helvétique, y compris à Paris.
Pour ma part (voir mon drapeau), je n’arrive pas vraiment à m’habituer aux soixante-dix et aux quatre-vingt-dix. Quand un Français me dit soixante-quinze, j’ai envie de lui dire: «Attendez une minute. Soixante-quinze, dites-vous? 60 + 15 = 75. Ah, septante-cinq!»
(Je me demande si je ne l’ai pas déjà racontée, celle-là.)
Bien, en tant qu'étranger, je voudrais adjoindre la mienne: bien que désormais habitué aux "soixante-cinq" et "soixante-quinze", en accord avec quelqun d'autre ici, j'ai du mal à faire mes calculs en français. Si l'on me demande d'additionner par example 75 et 85, je dois d'abord traduire les nombres en italien ou je n'arrive pas à faire la somme.
Selon moi, l'attachement à ces traditions illogiques c'est une des raison qui ont portè le français à céder la prémière place à l'anglais comme langue internationale.
Les anglophone americain ne se font pas de ce type de problème et si un mot marche mieux qu'un autre, ils le changent sur-le-champ.
D'ailleurs, même les peuples francophone d'Afrique ont tendance à migrer vers l'anglais. Ça vaut bien dire quelque chose, n'est-ce pas?
Je crois que le français, en tant que langue international, doit faire tout le possible pour se semplifier afin de dévenir toujours plus accessible.