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Le forum d'ABC de la langue française

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forum abclf » Messages de Alco

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Messages trouvés [ 101 à 150 sur 6 130 ]

101

(17 réponses, dans Le français et les autres langues)

Il me semble que c'est un anglicisme.

102

(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

Que nounous désigne des nanas qui s'occupent de petits êtres neuneus, je veux bien, mais qu'on nous rende les nourrices !

Chover a écrit:

J'ai tout de même du mal à concevoir que le normand ait pu être ressenti comme « non français ».

À partie du moment où on a conscience d'une langue commune, les dialectes sont des spécificités régionales. Il ne s'agit pas de dire que le normand est non français, puisque c'est un dialecte d'oïl, mais il faut considérer que le français, pour Marie de France et d'autres auteurs, est la langue dans laquelle ils ont choisi de s'exprimer, peut-être pour le prestige qu'elle a acquis, mais aussi pour la diffusion plus large qu'elle permet aux œuvres.

104

(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

Ranci, véreux, ce fromage, par contre, n'accompagnera pas le civet de lapin.

105

(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

Basile, icône proche-orientale, est vénéré au Mont Athos.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/62/Vasil.jpg

Nous n'avons pas la même lecture :

Abel Boyer a écrit:
Alco a écrit:

Je pense qu'il en est de même pour rouvrir et réouvrir. Ce dernier a dû être formé d'après réouverture.

Ce n'est pas ce que disent les extraits plus haut dans le fil, ou le lien vers le blog de Marc81 :

D'après La Lettre du CSA n° 235 (février 2010), la forme reouvrir, attestée dès le XIe siècle, se prononçait sans faire sonner le e, qui a fini par s'élider pour laisser place à rouvrir. Selon d'autres sources (Tobler-Lommatzsch, TLFi), le verbe serait directement apparu, au milieu du XIIe siècle, sous la forme élidée rovrir. Le mot réouverture, quant à lui, a été formé plus récemment (au XVIIIe siècle, après une attestation isolée chez Olivier de Serres en 1600), sur le modèle des mots savants directement empruntés du latin (réception, régénération...).

Merci. Le site academia.edu propose aussi un certain nombre d'études autour de ce sujet.

Lévine a écrit:

Vers 1113, l'usage d'un français commun est nécessaire à toute œuvre cherchant une diffusion significative :

Cet argument me paraît plus convainquant que celui de vouloir élaborer une langue commune avec la conscience d'appartenir à une communauté française avant l'heure.

Osiris a écrit:

Il y a aussi le cas de Ranimer et Réanimer.
La différence est que Réanimer est spécifique au milieu médical. Ranimer est plus général.

Bonne remarque, et on peut préciser que réanimer est perçu comme plus savant et ranimer plus populaire. On ne parle d'ailleurs pas de service de ranimation.
Je pense qu'il en est de même pour rouvrir et réouvrir. Ce dernier a dû être formé d'après réouverture.
Un diagramme Google pour une perspective historique : https://i.ibb.co/VL9djR5/ouvrir.jpg

Il y a plus de onze ans :

Osiris a écrit:

Bonjour trevor,
Le sujet ne manque pas d'intérêt, je continue donc mes recherches. En attendant, voici ce que j'ai trouvé pour le moment :

Remarque 1 : Attestée dès le XIe siècle, la forme reouvrir se prononçait sans faire sonner le e, qui a fini par s'élider pour laisser place à rouvrir. Le mot réouverture est, quant à lui, de formation bien plus récente (XIXe siècle).

Remarque 2 : La règle veut que le préfixe re- (marquant notamment la répétition ou l'insistance) se maintienne devant une consonne ou un h aspiré (recommencer, redire, rehausser, etc.) mais devienne r- devant une voyelle ou un h muet (raccrocher, rajuster, rapprendre, rattrapper, récrire, rentrer, rouvrir, rhabiller, etc.) et res- devant certains mots commençant par s (ressaisir, ressortir, etc.). La tendance actuelle – vraisemblablement pour des raisons de netteté et d'euphonie – à donner une signification itérative aux verbes relevant du second cas en les faisant précéder de ré- au lieu de r- (réapprendre / rapprendre ; réassortir / rassortir ; réemployer / remployer) entraîne souvent l'utilisation du barbarisme réouvrir.

Merci pour ce développement très intéressant. L'élaboration d'une langue commune va de pair avec des déplacements que les clercs effectuaient d'une abbaye à l'autre. Mais pour quelle raison promouvoir une langue commune parmi ces clercs qui avaient été élevés, chacun dans son cercle familial, dans un dialecte particulier ? Le latin suffisait bien et il était bien établi depuis des siècles comme langue universelle (du moins à l'échelle de l'Europe). Peut-être les rapports avec le monde séculier y étaient-ils pour quelque chose, monde séculier qui devait s'exprimer dans une langue romane et était peu familier du latin. On sait que les seigneurs se faisaient lire (je crois qu'on ne lisait qu'à voix haute) des romans courtois et des chansons de geste. Mais l'œuvre d'un Chrétien de Troyes, par exemple, suppose l'existence d'une langue commune en amont, et son enseignement. Tout cela reste bien mystérieux pour moi.

112

(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

Ah ! Là, t'es légèrement hors sujet.

Abel Boyer a écrit:

Il y a quelques éléments de réflexion intéressants sur cette question dans :
https://www.academia.edu/12769616/Les_s … ces_du_DMF

Merci pour ce lien vers ce document intéressant qui donne des éléments, mais laisse planer des incertitudes. Bref, sujet scabreux, comme le dit Lévine, et qui me laisse sur ma faim.

Je ne vois pas trop l'intérêt de faire la promotion de réouvrir, qui me semble un peu plus lourd que rouvrir (en passant, mon correcteur d'orthographe n'admet pas réouvrir). Beaucoup de ces verbes sont ignorés du grand public, qui se calque tout simplement sur le substantif (réouverture) et qui vous soupçonne, à l'occasion, de mal parler  français. D'autres verbes et substantifs risquent d'être contaminés. En architecture, j'entends quelquefois réemploi, mais je maintiens fermement remploi dans mon usage. Rappel et rappeler semblent échapper pour le moment à cette mode.

Merci de vos réactions. Une question sous-jacente à ces réflexions : si des clercs ont eu l'idée d'employer une langue commune et comprise de tous (et ils l'avaient déjà avec le latin), il a bien fallu qu'elle fût diffusée par un canal qui en assurât une relative homogénéité et une expansion nécessaire à sa reconnaissance. Or l'université enseignait en latin. Cette diffusion du français a dû se faire au moyen d'un enseignement parallèle et avec une volonté centrale qui souhaitait faire sa promotion.       
Je reste donc sur ma faim après la lecture de B. Cerquiglini. Mais peut-être la réponse se trouve-t-elle dans des livres traitant de l'histoire de l'enseignement.

Tombant sur des lettres de grâces accordées à un ancien receveur de Poitou en 1354, j'ai été étonné par la modernité de la langue employée (il faut dire que je me suis habitué à lire le moyen français) et je me suis posé la question de la genèse de cette langue. J'ai acquis l'ouvrage de B. Cerquiglini, La naissance du français, où je pensais trouver des réponses concrètes, des repères temporels faits de références à des textes émanant de l'administration royale. L'auteur disserte longuement sur la langue des Serments de Strasbourg dans leur partie romane, qui serait le premier exemple d'une langue destinée à être comprise par tous. Récusant ensuite l'hypothèse d'une langue issue du dialecte de l'Île de France, pure vue de l'esprit élaborée à la fin du dix-neuvième siècle et baptisée francien, il la déclare « issue du milieu des clercs, désireux de fabriquer des textes en français, et souhaitant pour cela mettre au point une langue qui, avec la même dignité que le latin, voire une pérennité et une universalité comparables, puisse dire le courage du héros, l'amour de Dieu et des femmes. » En somme, les clercs auraient eu une prescience du français qui a fini par s'imposer à tous à partir de la Révolution. L'hypothèse est séduisante, mais elle ne me permet pas de faire le lien avec ce texte de 1354 :

https://i.ibb.co/xXTTgPK/Cohue-1.jpg
https://i.ibb.co/CnN2MYW/Cohue-2.jpg

117

(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

Zama* rend compte réellement des défauts de l'armée carthaginoise face à l'armée mieux organisée de Scipion l'Africain.

* Bataille de Zama, en 202 avant Jésus-Christ, entre les armées romaines dirigées par Scipion l'Africain et les Carthaginois commandés par Hannibal Barca.

Chover a écrit:

on n'a pas affaire là à la même sorte de pléonasme que dans « pondre un œuf »

À noter que ce n'est un pléonasme que depuis que l'usage de pondre s'est restreint au sens de déposer un œuf. L'origine est ovem ponere, poser un œuf. La spécialisation de ponere en pondre ne s'est produite que dans le domaine gallo-roman ; l'espagnol a encore poner et l'italien porre pour poser.

119

(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

Pies, aigles, loups, renards, cigognes, agneaux et lions peuplent les fables de La Fontaine.
https://shop.ludomedition.com/image/cache/catalog/produits/cartes/cartes-postales-standards/nouveaut%C3%A9s/00959%20Recto-500x500.jpg

Lévine a écrit:

En russe aussi, on trouve par exemple : с сегодняшнего дня : "à partir du jour d'aujourd'hui".

En irlandais, on a aussi occasionnellement le jour d'ajourd'hui : an lá inniu (du vieil irlandais indiu = en ce jour).

121

(209 réponses, dans Pratiques linguistiques)

CH a écrit:

Pour l'accent du sud, j'ai écrit "méditerranéen" mais je me suis mal exprimé, je pensais aussi à l'accent pratiqué à partir du sud de la Loire (en gros).

Oui, enfin très grossièrement : je suis à 120 km au sud de la Loire et on parle ici comme au nord de la Loire, idem un peu plus bas. Dans le centre ouest, il faut faire bien plus de 200 km au sud de la Loire pour trouver un accent un peu chantant, disons en Gironde.

122

(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

Dîne assis, on dirait que tu veux partir avant d'avoir mangé.

Lévine a écrit:

Pour ce qui est de l'expression "au jour d'aujourd'hui", le pléonasme ne date pas d'hier. Les hellénistes connaissent bien l'expression ἐν τήμερον ἡμέρᾳ, courante chez les orateurs à tiques (copie de lycéen).

C'est un super pléonasme gigogne, « hui » représentant déjà hodie < hoc die, ce jour.

124

(209 réponses, dans Pratiques linguistiques)

regina a écrit:

Lorsque je parle de gens venus du Midi, je ne parle pas uniquement des régions méditerranéennes. Dans le Sud-Ouest , les régions pyrénéennes, le pays basque, la côte atlantique sud, bref,  toute une partie de la France, grosso modo, au sud de la Loire, prononce ces "é" fermés , là où les autres disent " è".

Vous pouvez ajouter le domaine picard.

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(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

voilà comment je résume la situation.

Hume-la, si tu as si honte de ta boisson. Tu verras, au nez, c'est un nectar.

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(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

Orme et buis béni entraient dans la composition de ses béquilles.

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(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

Tant d'aise avérée dénotait une foi inébranlable.

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(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

... qui se changeait en nuage pour la rencontrer.

Hareng qu'on te réserve pour le petit déjeuner. Bon appétit !
https://www.luximer.com/1507-medium_default/filets-de-hareng-fume-lot-de-1kg.jpg

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(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

agathe a écrit:

n'avez-vous pas oublié "et", chover ?
"et Io songeait...

Non, phonétiquement on a bien [evɛjosɔ̃]. Il était donc loisible à Chover de commencer sa phrase à [josɔ̃].

130

(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

Ourtou te dit quelque chose ? C'est normal, c'est une petite vallée des Pyrénées ariégeoises.

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(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

Plique* et gale sont deux maladies qui peuvent toucher les personnes qui manquent d'hygiène.

* Affection du cuir chevelu.

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(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

Vous avez voulu écrire « tasse en dentelle » sans aucun doute.

elles reflétaient son esprit rebelle.

Rire bellement aux fautes commises par les autres, elle le fait avec beaucoup de grâce.

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(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

Le ré s'enchaîne ouvertement avec un la en une belle quinte ascendante.

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(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

Elle rit, en Française qu'elle est, de voir des étrangers prétendre fabriquer de meilleurs couteaux qu'à Thiers.

Lévine a écrit:

Toutes les langues d'Europe qui ne sont pas d'origine latine ont calqué le nom de l'ange soit sur le latin (sauf le grec moderne, bien sûr), soit sur une autre langue. Ainsi, le mot russe ангел dérive-t-il de l'allemand, ainsi que le mot finnois enkeli.

Breton ael < *agelus < latin angelus. Mais gallois angel.
Irlandais aingeal < vIrl aingel < latin angelus.

136

(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

Lapez chaud ! Requinquez-vous avec ce chocolat au bon lait de chez nous !

137

(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

que sillonnaient des caïques dorés.

Que d'eau répandue par les cieux
Sur les campagnes alentour !
La barque mue par ces messieurs
Guide des femmes en leurs atours.

138

(10 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Oui, on parle de pelouse en botanique, en écologie. Antérieurement aux pelouses des jardins et des golfs, qui nous viennent d'outre-manche, on trouve sous ce nom un « terrain couvert de gazon » chez Marguerite de Valois vers 1582, et même un peleuz vers 1223 et un peleus de 1342 qui désignent une terre en friche.

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(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

Elle jappe au nez de tous les passants, cette maudite chienne !

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(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

Au vin qu'Euripide buvait en Salamine, âpre et résiné, je préfère celui de nos contrées, fait de cabernet ou de chenin.

141

(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

Ah, mais moi, reconnaître l'importance du vase de Soissons et de la bataille d'Azincourt dans l'histoire de la France ? Vous pouvez me faire confiance.

142

(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

Là, mes mots, de râleurs devinrent conciliants devant ses arguments percutants.

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(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

De l'encart, en tournant quarante pages, tu trouveras les lignes que j'ai insérées.

144

(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

Au cul ne coule, heureusement, aucun liquide corrosif.

(J'espère que vous me pardonnerez mon propos un peu cru)

145

(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

Adore d'Aline le doux regard : en ses yeux tu découvriras la beauté de son âme.

146

(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

Deffe où j'ai rassemblé mes cheveux d'adolescent. Cette casquette, dont le nom vient du chapelier Desfoux, était très en vogue à la belle époque.

https://i.ibb.co/wNP4sSX/deffe.jpg
upload 2

147

(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

Luse y pend ses chaussettes pour honorer sa mère qui les reprisait.

148

(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

agathe a écrit:

vous voulez parler de stylet ?

«  stile
nom masculin (latin stilus)

Tige de fer pointue à une extrémité et spatulée à l'autre, employée dans l'Antiquité et au Moyen Âge pour tracer des caractères sur les tablettes de cire. (On écrit aussi style.) »

C'est pour cette raison que j'ai parlé de tablette.

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(16 193 réponses, dans Jeux de mots...)

« Et ton stile ! » avisa Tata blette, « comment peux-tu utiliser ta tablette si tu oublies ton stile ? »

Lévine a écrit:

Cet effet de Bartsch dans AF chievre et tant d'autre mots, et qui n'a guère survécu que dans chien, quel mystère !

Si j'ai bien compris, l'effet de Bartsch se caractérise par l'évolution en [ʃj] de ca ? (cănis > kien ; căcāre > kier
Mais en picard, le phénomène s'étend à la voyelle [ɛ] : ferrum > fier ; herba > hierp.

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