L'argent n'a peut-être pas d'odeur mais son absence se fait bien sentir.
On aurait dû commencer à se méfier quand les prénoms Prosper et Fortuné sont tombés en désuétude.
Paradoxalement, quand on en apprend de belles, elles ne sont pas jolies, jolies.
L'âme est malléable. La preuve en est que l'on peut très bien faire preuve de largeur d'esprit sans avoir la grosse tête.
La chance aux chanceux
La chance, la malchance, ça tient à rien, ou à trois fois rien qui est déjà quelque chose, comme disait Devos qui avait la chance d’être drôle. Il y a ceux qui ont de la chance au jeu et ceux qui jouent de malchance. On dit souvent que la chance finit par tourner, mais chez certains il est clair qu’elle n’en finit pas de leur tourner le dos. Si les chanceux sont nés sous une bonne étoile, les plus malchanceux ont l’impression d’avoir vu le jour sous un trou noir, une nuit sans Lune. Chez les abonnés à la scoumoune, il arrive même que le manque chronique de veine les conduisent en permanence à se faire du mauvais sang. Le pire étant qu’un malheur n’arrive jamais seul, comme aimait à le répéter Gustav Malher qui ne se déplaçait jamais sans sa femme. Ce qui ne l’empêchait pas, soit dit en passant, de composer avec un certain bonheur et très rarement au petit bonheur la chance. Mais il y a des limites à la malchance. A force de manquer de bol on finit inéluctablement par boire la tasse. En attendant que ça se tasse vous pouvez toujours espérer qu’un coup de pot survienne, sans que celui-ci prenne la forme d’un pot de fleurs chutant d’un balcon, juste après avoir changé de trottoir pour éviter de croiser un chat noir. Bonne chance quand même !
A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !