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forum abclf » Messages de Pierre de Jade

Sujets de Pierre de Jade Recherche définie par l’utilisateur

Messages trouvés [ 51 à 100 sur 720 ]

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(1 013 réponses, dans Jeux de mots...)

Pour éviter de friser le ridicule, le mieux est souvent de la boucler.
Lorsqu'on ne mâche pas ses mots, ils sont parfois durs à avaler.
On dira ce qu'on veut mais la cuite reste l'une des meilleures sources de mots crus.
Quelques scientifiques en connaissent un rayon sur le soleil. ça fait peu.
Ceux qui répondent inlassablement "Dieu vous le rendra !" doivent confondre le Golgotha avec le Mont-de-Piété.
On peut manquer de rien sans avoir tout.

On ne va pas se mentir

Il est légitime de se demander si le mensonge n’est pas une religion tellement ses fidèles le pratiquent avec une assiduité que les bigotes de Saint-Nicolas du Chardonnet leur envieraient. Par sa volonté sans faille de nous faire croire tout et n’importe quoi, on est tenté d’élever le menteur patenté au rang de messie de la négation du réel, de grand gourou de la roublardise, au point de faire prendre des lanternes pour des messies à des individus éclairés. Le bon menteur est un artiste, une sorte de peintre en boniment qui vous prend dans sa toile sans s’emmêler les pinceaux.
Il développe des dons d’acteur, une capacité de persuasion, une imagination hors du commun pour réussir à nous faire perdre le fil avec aplomb sans plomber son avenir. Si le bon mensonge est un art, c’est aussi et surtout un art de destruction massive. La plus scientifiquement prouvée des vérités se dilue aisément dans le bobard soigneusement distillé.
Vous me rétorquerez que rester franc vingt ans après l’arrivée de l’euro est ringard et que le mensonge peut être salvateur. Peut-être, mais il ne sauve que les apparences et se termine souvent en sauve-qui-peut. On peut mentir par omission mais mieux vaut ne pas se louper car en cas d’accident, on paie toujours plus que la franchise.
Mais ne nous mentons pas, le succès du mensonge n’est pas près de se démentir. Un anti-mythes efficace risque de se faire attendre plus longtemps que le prochain roman de Marc Lévy.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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(1 013 réponses, dans Jeux de mots...)

Je me moque régulièrement des zélateurs de l'anglicisme. wink

Chover a écrit:

Excellent !
L'anglomanie m'inquiète aussi. On est indéniablement au-delà de l'épiphénomène. Mais votre dénonciation, paradoxe ! comporte des anglicismes que je ne connaissais pas !

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(1 013 réponses, dans Jeux de mots...)

Le Monde progressera lorsque des arriérés arrêteront de se mettre en avant.
Il fût un temps où face aux moines copistes, les abbés cédèrent.
Mieux vaut ne pas manquer une occasion de se taire quand on n'a rien de neuf à dire.
La différence fondamentale entre l'œuf et le bœuf c'est que l'œuf n'est pas encorné.
Quand on doit de l'argent on a toujours la dette des mauvais jours.
Les belles-mères imbuvables sont vraiment l’amer à boire.

Jeanne, reviens !

Les Anglais ont beau avoir quitté l’Union européenne, l’anglais n’est pas près de quitter le langage courant. Loin de là, même. Si l’on se fie aux discours des aficionados (tiens, un mot espagnol pour les emmerder) du marketing, du consulting et du pudding, on n’est pas sorti de l’auberge (espagnole, pour en remettre une couche). Et comme le pudding, un peu ça va, mais beaucoup ça devient rapidement indigeste.
Les gourous de l’église angliciste n’hésitent pas à appliquer leur langage sacré au-delà de leur chapelle, pour convertir toujours plus d’adeptes. Il n’y a pas si longtemps, seuls quelques termes importés faisaient saigner nos oreilles élevées à la langue de Molière, benchmarking, engineering, brainstorming, slide, process, j’en passe et des pires. Mais voilà t’y pas qu’aujourd’hui on nous transforme les appels téléphoniques en call, les listes de tâches en to-do-list, la stratégie gagnant-gagnant en win-win (l’ourson ?), l’atelier en workshop, allant même jusqu’à remplacer le sacro-saint apéro du soir par de l’afterwork, qui plus est avec des collègues parfois imbuvables. Yes Sir ! Les limites du sacrilège sont atteintes. Au secours Jeanne, reviens ! Avant que le nervous breakdown ne nous terrasse et que le français ne file définitivement à l’anglaise.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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(1 013 réponses, dans Jeux de mots...)

En moins de deux on peut se retrouver seul, c'est mathématique.
Rien ne vaut un remède de cheval pour se remettre en selle.
Vivre en bonne intelligence avec des cons n'est pas forcément très malin.
Mieux vaut faire partie du haut du panier pour vivre dans l'aisance..
Paradoxalement, il est difficile de rester dans les clous quand on est complètement marteau.
On vit dans une société où il y a de plus en plus d'écouteurs et de moins en moins d'entendement. .

Musique de Chambre

Pour la première fois au 21ème siècle, l’orchestre du Palais-Bourbon s’expose à ne pas jouer de concert faute d’un accord qui s’avérerait hors de portée de la majorité. Il va se trouver contraint de composer pour éviter les fausses notes. Les trombones s’activent déjà en coulisses mais les violons sont loin d’être accordés. Ce n’est pas Gérard Larcher qui nous dira le contraire. Les ténors de l’opposition sont partis pour interpréter leur propre partition pour un résultat final plus proche de la petite musique qui nuit que de la lettre à Elisabeth. Eviter la cacophonie ne sera pas une entreprise facile avec assurément quelques bémols à la clé. Et si l’orchestre s’en sort, le tempo de l’œuvre devrait tendre vers le lento plutôt que vers l’allegretto. Dans ces conditions il est probable qu’il ne jouera qu’avec parcimonie la Symphonie n° 49.3, évitant ainsi que son air de Valls fasse tourner en bourrique l’hémicycle. En tout état de cause, son objectif que l’on peut qualifier d’ambitieux sera de jouer plus fréquemment l’hymne à la joie que le requiem pour un con. Et d’éviter que la musique de chambre ne se transforme en concerts de rues. Ce n’est pas joué d’avance.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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(1 013 réponses, dans Jeux de mots...)

Les individus qui passent leur temps à faire des réflexions feraient mieux de se regarder dans une glace.
Entre un interne et un interné dans un hôpital psychiatrique il n'y a qu'un accent. C'est fou l'importance des accents dans la langue française.
Mieux vaut être bien entouré que mal barré.
Paradoxalement les contrevenants ne sont pas toujours contre venir et il leur arrive même d'être partants pour tout..
Les jeux d'écriture sont rarement sources de jeux de mots.
On met plus facilement les pieds dans le plat quand on n'est pas dans son assiette. .

Chaud effroi

Une canicule qui revient et c’est le chauffe-qui-peut général. Il faut dire que depuis 2003 la population est un peu échaudée par les emballements thermiques. Les irruptions de pics de chaleur dans l’hexagone font plus souvent parler d’eux que les éruptions du piton de la Fournaise à la Réunion. Car paradoxalement le réchauffement de l’atmosphère a tendance à en refroidir plus d’un, au sens propre comme au sens figuré. La différence entre la canicule et le crématorium n’étant en fin de compte qu’une question de réglage de thermostat. Une surveillance de tous les instants est indispensable si l’on veut éviter que la viande cuite à l’étouffée et les viandes froides soient au menu de l’été dans les Ehpad.
Plus le thermomètre s’envole plus les esprits s’échauffent et plus les individus à sang chaud ont du mal à garder la tête froide. Même les experts en climatologie, pourtant diplômés après de longues étuves supérieures et un passage par Moite Sup, sont en surchauffe permanente à force de répéter que le problème devient de plus en plus brûlant. La fonte des glaces devient dramatique, on ne peut plus faire cent mètres sans que les boules vanille – chocolat ne vous coulent sur les doigts. Et le pire est qu’il se passe la même chose avec fraise -citron, c’est vous dire la gravité de la situation. Mais après tout, la sécheresse n’a pas que des inconvénients, on n’a beaucoup moins de chances de se retrouver traîné dans la boue par des négationnistes du réchauffement climatique.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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(1 013 réponses, dans Jeux de mots...)

Le futur est à l'avenir ce que le participe est au passé.
La présence de cervelets n'a jamais garanti l'absence d'écervelés.
On dira ce qu'on veut mais mieux vaut des doléances à la con que des condoléances.
Les jugements à l'emporte-pièce finissent toujours par coûter cher..
Tirer les ficelles n'est pas dans les cordes de celui qui peine à tisser des liens.
Les individus qui vous tiennent tête finissent toujours par vous la prendre.

France à la découpe

Les circonscriptions électorales relevant d’un découpage très souvent politico-saugrenu, il me paraît opportun d’évoquer brièvement les départements issus d’un découpage remontant à la Révolution, période où l’on savait s’y prendre pour découper proprement. Voici donc quelques conseils que le guide Michelin et Micheline Leguide, gérante d’une agence de voyages renommée de Morteau-la-Saucisse, n’auraient pas dédaignés.
Si vous êtes un globe-trotter doté d’un sens de l’orientation limité et un peu hésitant dans le Doubs, il faut savoir que chercher Savoie peut rapidement vous conduire à vous retrouver dans l’Ardèche, contraint de faire la Manche. Faites attention, vous n’êtes pas sur la bonne voie !
Si vous ne tenez pas à perdre le Nord, il ne s’agit Pas-de-Calais en découvrant la Somme.
Si le côté Gironde ou l’aspect bien en Cher de la France n’a pas l’Eure de vous plaire, rien ne vous empêche d’opter pour la Creuse.
Sauf à être doté d’un caractère de chameau, il est à noter que le voyageur qui parcourt la Drôme adhère, idem pour la Côte d’Or qui d’ordinaire reste sur vos tablettes.
Si vous trouvez la Nièvre mièvre et l’Orne morne, il est probable que vous soyez à l’Aube de juger les Côtes d’Armor indignes d’une cote d’amour. Continuez de parcourir le pays, vous finirez par trouver le gros Lot, mieux vaut Tarn que jamais.
Et pour conclure j’ajouterais que si nul n’est au-dessus des lois, Tulle reste fidèlement en-dessous de la Loire.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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(1 013 réponses, dans Jeux de mots...)

Etre en cheville avec un casse-pied est une entorse à la logique.
Etre en bons termes est un bon début pour arriver à ses fins.
Les chauds lapins ont toujours tendance à courir plusieurs lèvres à la fois.
La fuite des cerveaux je veux bien mais dans quel hémisphère ?
Quand on aime, on ne compte pas. Le problème se complique quand on aime compter.
Quand j'entends parler d'art de la guerre, je ne peux m'empêcher de penser que ses chefs-d'œuvre sont des natures mortes.

Le poids des mots

Il fut un temps où un magasine célèbre avait pour slogan « le poids des mots, le choc des photos ». Aujourd’hui, qui ne pèse pas ses mots provoque le choc, il n’y a pas photo. S’affranchir de peser ses mots revient à ne pas affranchir ses lettres quand elles ont été pesées, c’est voué à l’échec. Des mots lourds de sens ne sont jamais à prendre à la légère, sauf à passer pour un timbré, voire pour un taré. Notons au passage que le délateur fait exception à la règle, passant dans tous les cas pour une balance qu’il pèse ou non ses mots.
Le livre n’étant pas une unité de mesure du poids, ou plutôt de la masse diront les puristes avec gravité, il est inutile d’en faire des tonnes en accumulant les tomes, de Savoie diraient les puristes alpestres à l’humour bien senti. Même un bouquin de régime ne doit pas être écrit dans un style en pesée pour ne pas semer un doute légitime chez le lecteur en surpoids.
De manière générale, une tournure de phrase un peu lourde peut facilement passer pour un signe de légèreté chez un écrivain ayant un certain poids dans la profession, d’autant plus s’il s’agit d’un poids lourd de l’édition. La légèreté de la plume sera toujours un atout, que l’ouvrage soit édité chez Plon ou chez Tartempion ne change rien à l’affaire.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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(1 013 réponses, dans Jeux de mots...)

Un jour viendra où certains iront se terrer sur la Lune, lassés de tous ces gens mal lunés sur Terre.
Quand on n'en fait qu'à sa tête, mieux vaut ne pas perdre la face.
Mieux vaut être regardé avec des yeux de biches qu'avec dédain.
Arrondir les angles relève souvent de la quadrature du cercle.
Si souffler n'est pas jouer, que penser des instruments à vent ?
Ne contrariez pas un gaucher, il pourrait vous mettre une droite. .

Faire et défaire

Le verbe faire est partout, impossible de s’en défaire. Pas une conversation à bâtons rompus où au détour d’une phrase on ne croise pas le faire. On ne peut rien y faire, c’est un fait. Pas forcément un bienfait en fait, l’usage intensif de ce verbe relevant d’un déficit lexical tendant immanquablement à afficher un air défait sur le visage de tout linguiste qui se respecte. Et on a beau faire, un air défait n’a rien à voir avec un air de fête. Un lacet défait non plus mais lui au moins on peut toujours le refaire. L’envahissement est tel que même lorsqu’on n’a rien à faire, on trouve toujours le moyen de faire la sieste. Aucun doute on a fort affaire avec ce verbe faire. Vous vous laissez faire dans le monde des affaires ? Vous êtes refaits, et vite fait, bien fait. Pour se défaire de ce mot aussi collant que le sparadrap du Capitaine Haddock, il y a fort à faire et il faut surtout faire l’effort.
Maurice Chevalier chantait il y a près d’un siècle, dans la vie faut pas s’en faire, je vous conseille donc de ne pas vous en faire si vous ne réussissez pas à vous en défaire. D’autant qu’une carence en faire n’est pas forcément recommandée.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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(1 013 réponses, dans Jeux de mots...)

Certains ont la bosse du travail, d'autres se contentent de faire le dos rond.
Certains entretiens mal conduits mènent à l'irréparable.
Ne pas s'étonner si inviter des imbéciles expose à déconvenues.
Si vous froissez quelqu'un, ne vous étonnez pas qu'il ait l'air chiffonné au point de se mettre en boule.
Prendre sur les autres étant puni par la loi, mieux vaut prendre sur soi.
Les hommes de main ne datent pas d'hier.

Emplois fictifs

Emmanuel Macron avait prévenu que son second quinquennat marquerait une rupture par rapport au premier, mais au dernier moment il lui a manqué un peu de toupet pour un grand chambardement. Les surprises initialement envisagées dans la composition du gouvernement, avec des postes de ministres et de secrétaires d’état hors du commun à défaut d’être communistes, sont reportées aux calendes grecques. Les portefeuilles suivants resteront donc, hélas, dans les tiroirs de la République :

•    Ministre Etranger aux Affaires
•    Ministre de la Transmission écologique du bâton merdeux aux générations futures
•    Ministre du Budget et de la Culture intensive de l’oseille
•    Ministre de la Prévention des Gilets jaunes et des Pulls Marine
•    Ministre des Grands Travaux et du Creusement de la Dette
•    Ministre des Avancées Technologiques et des Retraites qui reculent
•    Ministre de la Mer et Garde des Seaux
•    Ministre de la Défense de l’Orthographe et de la Prévention du Harcèlement grammatical
•    Secrétaire d’Etat à l’Alimentation en petites phrases
•    Secrétaire d’Etat, des Monticules et des Amoncellements
•    Secrétaire d’Etat aux Transports amoureux et aux Relations électriques

C’est dommage, mais le Président a sans doute craint de dépasser les bornes …

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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(1 013 réponses, dans Jeux de mots...)

On peut vivre cent ans mais il est difficile de vivre sans heurts.
Arriver régulièrement premier n'est pas à la portée du premier venu.
Mieux vaut boire un coup dans un bar à Nîmes que recevoir un coup de barre à mine.
Ce n'est pas parce qu'on a de beaux restes qu'il faut en faire tout un plat.
Ceux qui pensent que nous sommes tous logés à la même enseigne sont tombés dans le panneau.
Quand je vois tous ces arrivistes qui n'aspirent qu'à devenir des parvenus, je n'en reviens pas. .

Vendredi 13

Les superstitions remontent à la plus Haute Antiquité, comme l’aurait affirmé Alexandre Vialatte qui n’était ni antiquaire, ni superstitieux. L’anxiété autour du chiffre 13 par exemple. Combien en font tout un plat de devoir s’asseoir autour d’une table de 13 convives, sous prétexte que Jésus a tout juste eu le temps de digérer son repas avant de finir sur une croix le lendemain d’une sauterie du même tonneau. Un vendredi qui plus est, jetant ainsi sur le vendredi 13 une opprobre bimillénaire totalement injuste, à peine compensée par une renommée calendaire sur laquelle le lundi 3 ou le jeudi 26 ont fait une croix depuis des lustres. Notons au passage que l’Histoire est venue semer le doute sur cette croyance, le chiffre XVI s’affirmant comme encore plus maléfique que le chiffre XIII au regard des destins comparés des Louis qui se sont succédés sur le trône de France. Cette page d’Histoire n’a pas empêché des descendants de la noblesse française de s’installer dans le 16ème arrondissement de Paris, tout en évitant le 13ème, il ne faut quand même pas tenter le diable. Cette mauvaise image du 13 se retrouve également dans le domaine sportif où le Rugby à 13 n’a jamais réussi à atteindre la notoriété du Rugby à 15.
Heureusement la Provence avec ses treize desserts de Noël a bravé cette superstition, avec un certain succès au regard du faible nombre de décès constatés à la suite des repas concernés. Une initiative qui a contribué à briser la glace de ces croyances tenaces, et ce n’était pas du gâteau. Attention tout de même car n’oublions pas qu’un miroir brisé c’est sept ans de malheur.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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(1 013 réponses, dans Jeux de mots...)

Quitte à manger son chapeau, mieux vaut porter un melon.
Si vous ne réussissez pas à élever votre âme, élevez un âne.
Les histoires de belles mers sont souvent des histoires à lagons.
Condamner une porte c'est la mettre à perpétuité sous les verrous.
Faire et défaire c'est toujours travailler, mais ce n'est pas du boulot.
Le plus court circuit entre la raison et la folie est le pétage de plombs. .

Raconter des salades

Nous prononçons quotidiennement plus de cinq noms de fruits et légumes depuis des années sans qu’à ce jour un quelconque impact positif sur la santé n’ait été identifié. Il faut reconnaître que le seul fait que l’on puisse se retrouver dans les choux alors que l’on pensait avoir la patate porte en lui le germe du doute. Pour l’anecdote, la femme d’Albert Broccoli, célèbre producteur de films de l’agent 007, n’hésitait pas à l’appeler mon chou, contrairement à celle du clarinettiste de jazz, Artie Shaw, qui de toute évidence s’en foutait un peu, étant dur de la feuille depuis sa plus tendre enfance à la suite d’un problème de trompe d’Eustache non traité à la racine. Ce recours intensif au langage végétal tient peut-être au fait que l’Homme est constamment tiraillé entre végéter et faire fructifier ses acquis, ou que plus sûrement, trop souvent il attige. Dans tous les cas, travailler pour des queues de cerises sans possibilité de ramener sa fraise, afin de pouvoir se payer des épinards pour y mettre un peu de beurre et éviter de retourner faire le poireau devant Pôle-Emploi, relève d’une situation finissant inéluctablement par nous courir sur le haricot. Cette tendance lexicale est-elle destinée à prendre racine dans le langage courant ? Rien n’est moins sûr quand on constate que les jeunes sont beaucoup plus branchés sur les séries que sur le céleri en branche.
En attendant, il ne faut pas se raconter de salades, l’objectif reste de pouvoir profiter des fruits de son travail sans finir comme un légume, comme nombre de potes âgés.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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(1 013 réponses, dans Jeux de mots...)

On dit qu'il y a un temps pour tout mais on n'a pas tout notre temps.
Un accident survenant facilement par mégarde, mieux vaut rester sur ses gardes.
Depuis le temps que l'on entend dire Dieu te le rendra et que l'on ne voit rien venir, de deux choses l'une, soit Dieu n'existe pas, soit il a un problème de compte en cieux.
Si vous ne savez pas sur quel pied danser, évitez la valse-hésitation.
Si vous raisonnez comme un pied, portez des semelles qu'ont pensé.
Ne dites jamais à un pêcheur qu'il a perdu la ligne, il pourrait prendre la mouche.

Vous n’êtes pas obligés de me croire

L’Homme est-il crédule ? Tout porte à le croire si l’on en croit les croyances populaires. Au cours de son histoire, il a déjà cru à peu près tout et n’importe quoi, et permettez-moi de croire que ce n’est pas fini.
On a beau croire que ce qu’on voit, on voit tellement de choses incroyables que l’on en viendrait à admettre que l’impensable est possible, que votre patron puisse vous proposer spontanément une augmentation, que Jésus-Christ débarque à nouveau pour chercher son peigne ou qu’un politicien fasse réellement preuve d’altruisme, voire d’honnêteté, mais là il ne faut quand même pas croire au Père-Noël.
Tout petit déjà l’Homme est content quand on lui raconte des histoires, il est donc tout-à-fait logique que plus tard il prenne des histoires pour argent comptant. Evidemment son niveau de crédulité est très variable et dépend pour l’essentiel de son degré d’instruction et d’une aptitude naturelle souvent génétique à gober des conneries. Ce niveau s’évaluant sur une échelle de 1 à 10, le niveau 1 correspondant à l’individu qui a du mal à croire qu’il fait beau quand le ciel est bleu, le niveau 10 au type qui croit sans problème que la Terre est plate et qui mériterait le titre de commandeur des croyants si la place n’était pas déjà prise.
Faire avaler des couleuvres à son prochain, surtout quand il tangente le niveau 10, s’avère souvent d’une simplicité enfantine. Alors imaginez les dégâts quand ce prochain est par-dessus le marché doté d’une langue de vipère !
Je terminerai en rappelant que croire c’est être con vaincu, une définition qui devrait inciter à la méfiance sinon à la défiance, vous ne croyez pas ? Allez je vous laisse, j’ai un premier cru à déboucher.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Plutôt que de friser la bêtise, mieux vaut parfois la boucler.
Paradoxalement on ne devient jamais fou sans raison.
Faire la part des choses, ce n'est pas toujours du gâteau.
La chair est faible, même chez les durs à cuire.
Rien de plus efficace qu'une réaction à chaud pour refroidir l'atmosphère.
Avoir des idées bien arrêtées c'est arrêter d'avoir des idées. .

Crème d’un choix

La vie est ponctuée d’une succession de choix influant sur son cours. De manière plus ou moins significative je vous l’accorde, le choix d’une religieuse ou d’un Paris-Brest n’ayant jusqu’à présent jamais bouleversé la vie de quiconque, fut-il curé de campagne dans le Finistère-Nord. Mais certains choix sont cornéliens, « décide » ayant dans ce cas un côté tragi-comique plus marqué que « Le Cid ». Il n’est pas toujours possible de se retrancher derrière l’indécision, et il faut alors trancher, on n’y coupe pas. Et trancher est toujours une déchirure. On n’empêchera pas des adeptes du statuquo de marteler que choisir c’est choir, mais non, en règle générale choisir c’est se mouiller en espérant ne pas se retrouver dans de beaux draps. Les choix aventureux ne manquant pas, l’existence même de l’avancement au choix et des andouilles premier choix en étant la preuve formelle.
Choisir est le seul moyen à la disposition de l’Homme pour ne pas laisser la main au destin, à l’exception du choix des numéros du Loto et des chevaux du Quinté+. Car on est loin de tout choisir, le hasard se chargeant du reste sans nous laisser le choix. Combien par exemple se retrouvent à Choisy-le-Roi alors qu’ils ne l’avaient pas choisi au départ tout en n’étant pas plus royalistes que Sœur Theresa était meneuse de revue au Moulin-Rouge ? Et combien traversent la route pour trouver du boulot pour se faire renverser par un véhicule de Pôle-Emploi ?
Alors bon choix madame, bon choix monsieur, comme vous l’aurait dit Valéry Giscard d’Estaing qui n’a pas été choisi deux fois.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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La différence entre l'électeur et les lecteurs, c'est que les lecteurs tournent la page beaucoup plus facilement.
Prêtez l'oreille à une bouche de métro, vous l'entendrez donner de la voie.
Paradoxalement, exercer en tant que travailleur détaché, ça crée des liens.
Quand la ficelle est trop grosse, le mystificateur finit dans les cordes.
Pour chausser plus facilement vos lunettes, optez pour des verres à pied.
Difficile d'éviter le parti pris quand on est partie prenante.

Sons de cloches

Ce week-end de Pâques est l’occasion de rappeler le rôle essentiel des cloches, indissociables de ces journées pascales, même si bien sûr toutes et tous les Pascal(e)s ne sont pas des cloches. A cet effet il me paraît utile de revenir sur certaines expressions bâties autour de cet objet résonnant. Et si vous trouvez que quelque chose cloche dans ces rappels, vous raisonnez bien.
Mettre sous cloche : placer un salarié sous les ordres d’un responsable aux raisonnements plutôt creux
Avoir l’esprit de clocher : être remonté comme une pendule dès qu’un étranger vient sonner à la porte
A cloche-pied : marcher sur un pied après s’être fait marcher sur l’autre, à l’origine de l’expression, marche sur l’autre ça fera de la musique.
Se taper la cloche : avoir soif d’amour au point de sortir avec une cruche
Avoir le bourdon : avoir les abeilles à force de passer pour une grosse cloche
Entendre plusieurs sons de cloches : assister à une table ronde de complotistes sur le thème de la quadrature du cercle
Sonner le glas : à l’origine on sonnait le verglas pour annoncer l’arrivée du gel, puis au fil du temps l’expression a glissé vers sonner le glas tout en continuant à jeter un froid
Je stoppe ici tous ces sons de cloches pour ne pas donner l’impression d’en faire tout un fromage, ou tout au moins une cloche à fromage, vous l’aviez sentir venir celle-ci. Mais avant de sonner le top-fin, une info qui vaut son pesant de bronze. La cloche la plus imposante de l’Histoire, la Grande cloche de Dhammazedi qui pesait 294 tonnes, se trouve depuis 1608 sous une épaisse couche de boue au fond de la rivière Bago en Birmanie. A titre de comparaison, le bourdon de Notre-Dame pèse 13 tonnes, j’en reste sonné …

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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L'élection présidentielle c'est de la prestidigitation. Vous avez le droit à deux tours et à la fin les promesses vous posent un lapin.
Quand le présent est chaud, le futur effraie.
Les individus qui passent toujours en courant d'air finissent par jeter un froid.
J'avais pris un billet coupe-fil pour le musée de la téléphonie, on ne m'a pas laissé entrer.
Pour se payer un pavillon, mieux vaut avoir l'oreille de son banquier.
On commence avec des liens avec la pègre et on finit avec des démêlés avec la justice.

Discours imaginaire d’E. Macron le soir d’une hypothétique défaite

Françaises, Français,

En ce soir de second tour, je tenais absolument à vous témoigner ma profonde gratitude de ne pas m’avoir réélu à la Présidence de la République. Je savais que je pouvais compter sur vous. Brigitte tenait absolument à ce que je redouble mais personnellement je vous avouerais que je n’étais pas très chaud, et c’est un vrai soulagement pour moi. Le quinquennat c’est comme le quinquina, un peu ça passe bien mais quand on en abuse ça finit par écœurer.
Me taper encore un virus sorti de je ne sais où et sa noria de docteurs Maboul, une invasion de la Moldavie par l’autre Dingo de l’Est qui se croit dans Tsar Academy , un retour du Dingo de l’Ouest à la Maison-Blanche et l’avenue des Champs-Elysées envahie tous les week-ends par des types déguisés en agents d’entretien de la voirie qui la salopent plutôt qu’ils la nettoient, merci bien.
Ménager en permanence la chèvre et le sou, c’est éreintant. Et je peux vous dire que les chèvres ce n’est pas ce qui manque dans les ministères, toujours à quémander des rallonges de budgets ou des remises de peines.
Et vous n’imaginez pas à quel point 5 années à toujours devoir contrôler son vocabulaire, c’est usant. Si on ne peut même plus traiter de feignants des types qui passent leurs journées à se les rouler, ce n’est pas du boulot !
On ne peut même plus bosser tranquillement avec des cabinets extérieurs sans que des malintentionnés fassent courir des bruits de chiottes, c’est vous dire l’ambiance de travail déplorable dans laquelle j’évolue.
Et cherry on the pudding, ou cerise sur le gâteau in french, en ne m’accordant pas vos suffrages vous m’éviterez de me farcir les cérémonies interminables des probables funérailles de la Reine d’Angleterre qui n’a pas l’air en forme olympique ces temps-ci, et du couronnement de Charly les grandes oreilles qui s’en suivra. Et pour être franc avec vous, la nourriture anglaise m’a toujours perturbé le transit, avant ou après le Brexit.
Et surtout, surtout, je pourrai m’installer tranquillement devant les Coupes du Monde de foot en 2022, de rugby en 2023 et les JO de Paris en 2024 sans qu’une dépêche ne vienne me gâcher le plaisir et ma Napolitaine aux anchois. Alors encore merci à vous et vive la République, vive la France et allez les Bleus !

E.M. revu et largement corrigé par Pierre de Jade

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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(1 013 réponses, dans Jeux de mots...)

Contrairement aux faîtes, les fêtes n'atteignent pas toujours des sommets, c'est un fait.
On commence par accumuler les accumulateurs et on finit par se retrouver avec des piles de piles.
Quand on a la mort aux trousses, mieux vaut ne pas s'emmêler les crayons.
Un moins-que-rien peut toujours caresser l'espoir de devenir un jour un vaurien.
Il est toujours compliqué de s'endormir sur ses lauriers quand on vient de se faire envoyer sur les roses.
Don du sang : à tout saigneur, tout donneur.

En candidats livres

Dans la collection « J’élis », les ouvrages que les candidats à la Présidentielle auraient pu faire paraître… ou feront paraître bientôt :
A. Hidalgo : « On ne gagne pas tous ses Paris »
V. Pécresse : « Le courage de faire ses valises »
M. Le Pen : « Comment réussir un extrémisme modéré »
E. Macron : « Face à la rue ou le trottoir d’en face »
JL. Mélenchon : « La République ? 6ème à gauche »
E. Zemmour : « On n’a pas de pétrole mais on a des Arabes »
Y. Jadot : « Le climat n’est pas à l’euphorie »
F. Roussel : « Les rouges aussi aiment le steak bleu »
J. Lassalle : « Quand les moutons votent, les chèvres passent »
N. Dupont-Aignan : « Le France qui se recouche »
P. Poutou : « Un Poutou, tous pourris ! »
N. Arthaud : « La France en Arlette »

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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(1 013 réponses, dans Jeux de mots...)

Rien n'est jamais acquis, on peut être terre à terre et con comme la Lune.
A trop ouvrir l'œil on finit par ne plus le fermer de la nuit.
Le célèbre peintre catalan Miro avait du mérite de ne pas déborder.
Ne vous laissez pas endormir par les beaux discours, les mauvais sont beaucoup plus soporifiques.
Une poire sans o c'est le pire contre la soif.
Métiers sans avenir :
- Torero à Bombay
- Chamelier en Laponie
- Meneuse de revue à Kaboul
- Charcutier à Médine
- Pêcheur dans le désert
- Prêcheur dans le désert

Balais de justice

Sandrine Rousseau, écologiste parisienne jamais à court d’idées, a proposé la mise en place d’un délit de non-partage des tâches domestiques. En clair, le mari qui préférerait grignoter tranquillement des cacahuètes en sirotant son whisky plutôt que de se casser les noix à passer l’aspirateur s’exposerait à une mise à l’amende. Une procédure qui pourrait donner lieu à quelques dialogues cocasses devant la justice.
Ghyslaine : « Mon mari a refusé d’étendre le linge ! »
Marc : « J’étais lessivé, j’ai préféré me détendre un peu. »
Rémi : « J’ai beau insister, elle s’obstine à ne jamais passer l’éponge après les repas. »
Josette : «  ça fait des années que je passe l’éponge sur ses beuveries, je considère que je fais ma part ! »
Jean-Michel : « Bien sûr que si on se partage les tâches à la maison, je fais les tâches et elle les nettoie ! ».
Un Juge : «  Mr X, c’est la troisième fois cette année que vous repassez devant moi pour avoir refusé de repasser vos chemises, à ce niveau de récidive il faut le fer ! »
Christophe : «  Je lui ai pourtant répété plusieurs fois à ma femme, je ne l’ai pas épousée pour épousseter, la poussière ça me chiffonne, mais rien à faire, elle balaie tous mes arguments ! »

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Abel Boyer a écrit:

Peut-être  une référence aux infos.

C'est bien ça. smile

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Le Monde aura franchi un grand pas vers l'ouverture d'esprit quand les cons la fermeront les jours ouvrables.
Les hausses de salaires font débat mais font rarement des petits.
Se tromper de véhicule peut facilement être à l'origine d'un pataquès. 
Etouffer un rire c'est commettre un crime contre l'hilarité.
Pour être certain de ne pas être accusé d'intelligence avec l'ennemi, choisir un ennemi complètement con. 
Miracle à Lourdes : les autorités ecclésiastiques de la ville ont confirmé l’authenticité des dires d’un résident qui affirmait n’avoir jamais entendu parler de Bernadette Soubirous.

A l’info ciblée, nul n’est tenu

L’information manque d’imagination ces derniers temps. Entre le virus du Covid-19 qui résiste depuis plus de deux ans, les valeureux Ukrainiens cherchant désespérément à échapper à la vie russe, et les malheureux consommateurs désespérés par les prix rosses, elle tourne en boucle, ne laissant que des miettes aux autres nouvelles. Face à cette actualité brûlante, même le réchauffement climatique en est pour ses frais, en dépit de conséquences de plus en plus évidentes aptes à refroidir l’ambiance d’une troisième mi-temps de rugby. Et le phénomène a déjà sérieusement impacté l’info qui nous donne de plus en plus l’impression de nous servir du réchauffé. Cette polarisation de l’information fait que dans le même temps, personne ou presque n’est au courant qu’à Plaimpied-Givaudins dans le Berry, un couple de Parisiens et leurs trois enfants, Mr et Mme Porte d’Issy (descendants de la noblesse de là-bas), s’est installé dans une ancienne grange depuis trois mois sans se plaindre de l’odeur du fumier, du chant matinal du coq et de l’absence d’un Super U dans un rayon d’un kilomètre. Info sortant pourtant amplement des sentiers battus. Aucune référence non plus à ce qui se passe en Corse, alors qu’à Vigianello près de Propriano, Ange Marionini a mis fin à trois siècles de brouille avec la famille Parisi après avoir reconnu le caractère accidentel du tir de carabine qui avait tué une chèvre de son aïeul le 10 février 1723, le réveillant par-dessus le marché au beau milieu de sa sieste et accentuant ainsi la gravité du geste. Un événement qui ne se produit pas tous les quatre matins sur l’ile de Beauté. Je pourrais en citer d’autres tout aussi marquantes et totalement passées sous silence. Et le décès récent de Jean-Pierre Pernaut ne va rien arranger à l’affaire.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Celui qui a inventé l'expression à vue de nez ne devait pas avoir les yeux en face des trous.
Mieux vaut se méfier d'un athée affirmant sa bonne foi.
Je ne voudrais pas habiter sur la Lune, toujours à me demander dans quel quartier aller pour trouver un croissant.
Un ami m'a appelé pour me dire qu'il manquait de bras pour déménager. J'ai compati, c'est déjà compliqué avec les mains.
Il est tellement casse-pieds que même ses jambes ne le supportent plus.
Un médecin n'est jamais condamné pour mauvais traitements, ils sont toujours prescrits.

L’addition s’il vous plaît !

Le porte-monnaie est attaqué sur tous les fronts, l’inflation galope, les pourcents s’emballant comme des purs-sangs dans la dernière ligne droite à Longchamp, avec à l’arrivée beaucoup plus de perdants que de gagnants. Pas une hausse d’épris qui marquerait une augmentation du nombre d’amoureux transis, mais une hausse des prix qui pourraient en conduire certains au bord de la rupture.
Le prix du litre de SP95 carbure au Super, un plein frisant l’indécence, le prix du gaz explose au mépris des règles de sécurité les plus élémentaires et les produits frais n’ont jamais généré autant de frais nous pourrissant la vie. Avec la baguette, c’est le coup de bambou qui nous attend, et on le sentira passer quand on prendra un pain. Il va falloir allonger la monnaie pour un expresso court, c’est un peu fort de café, non ? Sans parler du prix de la moutarde qui même douce va nous monter au nez. Vous me direz qu’au prix où sera bientôt le steak, coup de pot, on devrait pouvoir faire des économies sur la moutarde. Et l’eusses-tu cru, les pâtes, le produit le plus consommé en France, ne seront pas en reste, assurant une transition brutale entre les pâtes riches et les pâtes pour riches. Sans oublier la hausse des prix des meubles, y compris chez Ikea, avec des clients ressortant très remontés avec leurs placards à monter.
Quand la population est remontée, son moral baisse, et quand elle doit se serrer la ceinture, l’Histoire a montré que ses dirigeants se faisaient souvent remonter les bretelles …

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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On a beau faire lever le pain, il finit toujours rassis.
Ne froissez jamais un individu brouillon, vous risquez de le mettre en boule.
La nuit porte conseil mais il est surtout conseillé de dormir la nuit.
Ces temps-ci les cours de l'oiseau de mauvais augure, déjà par nature très volatiles, s'envolent.
Comment voulez-vous faire confiance à des politiques qui installent des permanences éphémères ?
Le meilleur moyen pour qu'on vous fasse la gueule est de n'en faire qu'à votre tête.

Et vous ne trouvez pas ça drôle ?

L’heure est grave et ça commence à durer. L’atmosphère est tellement lourde que la gravité devient de plus en plus pesante et la légèreté ne fait plus le poids. Nous en serons bientôt rendus au point où seuls les producteurs d’anti-dépresseurs et de tranquillisants garderont le sourire. Avec le Covid19 qui peine à faiblir, le réchauffement climatique qui nous refroidit, l’inflation galopante, la menace de guerre mondiale qui plane, il ne manquerait plus que Patrick Bruel ressorte un disque ou que le PSG soit éliminé de la Ligue des Champions pour nous donner le coup de grâce. Le pays n’avait pas connu un tel état dépressif depuis les conséquences dramatiques de l’élection de François Mitterrand le 10 mai 1981 sur le moral des résidentes botoxées et chanelisées de l’avenue Foch.
Heureusement il nous reste les débats télévisés et les ralliements politiques d’avant premier tour de la Présidentielle pour nous éviter de sombrer totalement. Le spectacle de guignols et le jet de peaux de bananes sous les pieds de ses vieux copains relèvent d’un comique indémodable et revigorant. Quand les temps sont durs, ne jamais hésiter à se repasser les vieux classiques.
Et comme disait Desproges, quant au mois de Mars, je le dis sans aucune arrière-pensée politique, ça m’étonnerait qu’il passe l’hiver.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Le premier imbécile venu peut très bien être le dernier des cons.
Un secret c'est comme un vin, quand il est éventé, il ne se conserve pas.
Contrairement aux maths, la violence pose des problèmes mais ne résout rien.
Les histoires de cœur sont rarement palpitantes.
Même si vous avez un faible pour les forts, faites un effort pour les faibles.
Jusqu'ici je n'ai jamais cru à l'au-delà.

César, Oscar et compagnie

Au lendemain de la cérémonie des Césars 2022, imaginons ce que serait une remise de prix spéciaux élargie à l’ensemble des films qui ont fait l’Histoire du cinéma. Certains d’entre eux trop difficiles à départager ont été classés à égalité après consultation de moi-même.
Prix du meilleur scénario de fond : Titanic, juste devant la Piscine
Grand Prix du cinéma de quartier : Orange mécanique
Grand Prix du cinéma muet : le Silence des Agneaux
Grand Prix du cinéma d’hauteur : les Oiseaux et Vol au-dessus d’un nid de coucou
Grand Prix du cinéma familial : Le Parrain et les Blues Brothers
Grand Prix du cinéma breton : West Side Story et Chantons sous la pluie
Grand prix du cinéma du Jura : Jurassic Park
Grand Prix du film théologique : Voyage au bout de l’enfer, Phantom of the Paradise et les Enfants du Paradis
Succès le plus marquant du Box-Office : Rocky
Prix spécial de l’Association des dentistes-stomatologues : les dents de la mer et Marathon man
Prix spécial du Groupement des Médecins-psychologues : Psychose et Apocalypse Now
Prix spécial du Routard : la Grande Vadrouille et Forest Gump
Prix spécial du jury : l’Aveu
Prix du meilleur remake : Le Dictateur

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Ne louez jamais le Seigneur sans avoir fait un état des dieux.
Si l'alliance se porte à l'annulaire c'est sûrement pour éviter de mettre le mariage à l'index.
On a souvent du mal à trouver le centre quand on n'est pas du coin.
L'homme volage est un drôle d'oiseau qui ne manque pas d'elles.
Les adieux ne sont jamais simples comme bonjour.
Les discussions vaseuses finissent toujours par s'enliser.

Ne pas ramener sa science

A l’heure où le négationnisme scientifique s’active pour s’opposer à la dictature de l’intelligence, imaginons un peu une société où les principales découvertes ayant marqué l’Histoire seraient majoritairement ravalées au rang de bobards d’illuminés.
La gravité serait une vue de l’esprit sortie de la tête d’un énergumène qui a perdu la boule en recevant une pomme sur la tête, alors que tout le monde sait que si l’Homme est attiré vers le bas c’est pour retrouver ses racines.
Beaucoup ironiseraient sur la théorie soutenant que dans la matière tous les noyaux sont entourés d’électrons, lui opposant la preuve irréfutable apportée par les fruits dont le noyau n’est entouré que de pulpe et de peau et heureusement qu’ils diraient parce que des noyaux et des électrons à huit euros le kilo ce serait une arnaque pire que le prix de l’essence !
Personne ou presque ne croirait en l’existence de ces trous noirs censés aspirer tout ce qui passe à proximité, lumière comprise, sans rien laisser ressortir. C’est vrai quoi, pas besoin d’utiliser un télescope pour observer qu’il n’y a plus un trou perdu en France qui n’a pas l’électricité et dont on n’arrive pas à s’extraire, même dans la Creuse.
Et je ne parle pas de la vitesse de la lumière qui serait soi-disant la vitesse maximale possible alors que, scientifique ou pas, chacun sait qu’un con ne peut pas être rattrapé par un éclair de lucidité.
Nier la Science est à la mode mais c’est une mode dangereuse car n’oublions jamais que sans son éclairage, les heures sombres de l’obscurantisme ne sont jamais loin.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Depuis qu'ils savent que les tilleuls mentent, les saules pleurent.
Le risque quand on écrit une bafouille, c'est de se répéter.
Certains dorment du sommeil du juste pendant que d'autres aimeraient juste dormir.
Le médecin légiste est le seul que l'on peut consulter sans crainte d'avoir oublié sa carte vitale.
L'assurance idéale c'est celle qui vous offre la meilleure couverture quand vous êtes dans de beaux draps.
Morgue : chambre froide dont les occupants n'ont plus peur d'attraper la crève.

Saint-Valentin

A l’exception notoire de celle de 1929 à Chicago, la Saint-Valentin est beaucoup plus célèbre en tant que fête des amoureux qu’en tant que massacre, même s’il arrive que certaines additions générées en cette occasion puissent s’apparenter à des coups de massue dévastateurs. Quelques couples ont accepté de nous dévoiler ce qu’ils avaient prévu pour cette date chérie par les commerçants.
Josiane et Jean-Claude, bouchers-charcutiers : « Cette année pour l’occasion on a décidé de se mitonner un cœur de rumsteak à la fleur de sel, pour mettre un peu de sel dans nos histoires de cœur. Pas de la bidoche bas de gamme, du premier choix ! »
Brigitte et Max, complotistes et antivax : « Déjà on n’a pas de pass donc le MacDo c’est tintin, et les fleurs et les parfums c’est du trafiqué, que des arômes artificiels créés pour nous anesthésier le cerveau et essayer de nous faire croire que la Terre est ronde. Mais ça marche pas, on n’est pas cons ! Donc lundi on restera chez nous à écouter du Francis Lalanne. »
Michel et Violette, fleuristes : « Je ne sais pas encore, mais je ne lui offrirai pas de fleurs, ça lui rappellerait trop le boulot et Violette m’enverrait sur les roses ! ».
Adam et Eve, éleveurs de serpents : « On a prévu de se payer une soirée au Jardin d’Eden, un super resto, un petit paradis à ce qu’on nous a dit, il faut juste éviter la tarte aux pommes maison, pas très digeste. »
Maud et Bastien, célibataires endurcis : « Qu’est-ce qu’on va faire le 14 février ? Des économies ! ».

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Ils n'ont vraiment pas besoin de moi pour faire de l'humour ! wink

Chover a écrit:

Une petite merveille !
On a eu aussi le (Paris-)Dakar en Amérique du Sud, avant qu'il soit disputé maintenant en Arabie saoudite !

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Ce sont toujours ceux qui ne savent pas se conduire qui se croient tout permis.
La morale de l'histoire est que l'Histoire n'a pas de morale et que garder le moral est toute une histoire.
Le problème avec les problèmes c'est qu'il faut être résolu pour les résoudre.
Reconnaissons qu'il est plus facile de faire du veuf que du neuf avec du vieux.
Il avait beau travailler à l'hôpital Trousseau et loger avenue Sérurier, il n'a jamais trouvé les clés du bonheur.
Hier soir j'ai cru voir un clair de Terre, je devais être dans la Lune ...

Plus haut, plus vite, plus con

A l’heure où débutent les Jeux Olympiques d’hiver à Pékin sur des pistes de neige totalement artificielle et quelques mois avant la prochaine Coupe du Monde de football qui se déroulera au seuil de l’hiver au Qatar dans des stades climatisés, on se dit que dorénavant tout est permis en matière d’organisation d’événements sportifs. Je vous annonce donc en exclusivité les prochaines épreuves qui défraieront la chronique sans effrayer les chroniqueurs :
-    Le Championnat du monde de Curling dans le désert de Libye
-    Le Championnat de France de Deltaplane dans la plaine de la Beauce
-    La traversée de la Manche à la nage dans le détroit de Béring
-    Le Tour de France cycliste au Botswana
-    L’enduro du Touquet sur les Champs-Elysées
-    Un Grand-Prix de Formule 1 aux îles Kerguelen
-    Le Championnat du monde de nage en eaux vives dans la Mer Morte
-    Le Championnat d’Europe de Judo chez Tata Michelle
D’autres choix tout aussi judicieux restent à confirmer mais reconnaissez que ce n’est pas simple de trouver pire, même en s’y mettant à plusieurs experts dans des fédérations internationales. Du sport épique ou du travail de cochon ?

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Plus le temps se gâte, moins il nous fait de cadeaux.
Je n'aurais jamais pu tomber amoureux d'une concierge, j'aurais été obligé de lui faire la cour.
Les cérémonies en grandes pompes, ces événements où des individus dans leurs petits souliers font face à des pointures qui ne sont souvent que des godillots.
Mon aspirateur commence à vieillir, il doit avoir douze ans et des poussières et il m'a tout l'air d'aspirer à la retraite.
Paradoxalement c'est souvent en ne prononçant pas un mot plus haut que l'autre que l'on élève le débat.

Conseil de désorientation

Avec l’élection présidentielle de 2022 on oscille entre « plus on est de fous, plus on rit » et « plus il y a de flou, moins on y voit ». Passé le stade de l’hilarité suscitée par un indéniable comique de situation, la multiplication des candidatures risque fort de laisser sans voix un certain nombre de candidats aux déplacements électoraux du jour du Seigneur. Phénomène qui, s’il s’accélérait, pourrait conduire dans les années futures à multiplier les bulletins en plus des promesses, au risque de devoir abattre des arbres pour des êtres dont il est de plus en plus difficile de tomber sous le charme. Il faut reconnaître que l’électeur est désorienté. Entre ceux qui à gauche penchent à droite, ceux à droite qui ont des idées de gauche, la gauche qui est plus à gauche que l’autre, la droite qui ne sait plus où elle est, le centre droit et le centre gauche qui défient les lois de la géométrie, la dyslexie menace l’ensemble de la population. Sans parler des extrêmes qui repoussent sans cesse leurs limites et se divisent pour paraître plus extrêmes que l’autre, mais là rien de surprenant quand on est toujours un peu con sur les bords. Même les verts passent pour des rouges et pas seulement aux yeux des électeurs daltoniens. Et pour compliquer l’équation et inviter Schrödinger dans la danse, certains candidats se déclarent à la fois à gauche et à droite. Un coup à installer le doute avec certitude. Et un célèbre dicton nous dit dans le doute, abstiens-toi …

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Si vous avez loupé une marche, prenez la suivante.
Le silence est un langage qui parle à tout le monde.
Reconnaître ses torts c'est avoir encore toute sa raison.
Les individus revenus de tout ne sont partants pour rien.
User d'un langage fleuri est un excellent moyen pour avoir des soucis tout en se faisant envoyer sur les roses.

Battants rompus

Tout jeune on nous explique que pour réussir dans ce monde impitoyable il faut se battre et si possible intelligemment. Que si vous n’êtes pas un battant, les portes du succès vous resteront closes, surtout les portes à battants. Qu’un con battant a beaucoup moins de chances de réussite sauf à se contenter de battre les cartes. Qu’il ne faut pas battre en retraite avant 60 ans bien sonnés mais passer sans cesse à l’offensive pour ne pas passer pour une cloche. Une course en avant effrénée pour assurer ses arrières qui peut paraître paradoxale si l’on prend un peu de recul sur la situation, quitte à être catalogué dans le peloton de tête des combattants d’arrière-garde.
Mais ce discours conquérant commence sérieusement à battre de l’aile auprès de jeunes ou de moins jeunes qui ont la sensation d’être pris pour des coqs de combat assurés de terminer leur carrière dans une cocotte. De plus en plus n’en ont rien à battre de la compétition et la concurrence permanente n’est pas leur cheval de bataille. Pourquoi toujours battre le fer pendant qu’il est chaud alors qu’il suffit de le passer pour que ça ne fasse pas un pli ? Eux se battraient plutôt pour avoir la paix et éviter que la Terre perde la boule, ce qui en soit serait la plus belle des réussites mais ce n’est pas gagné, la lutte finale n’est pas pour demain, camarade !

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Croire qu’un halo de lumière est un appel téléphonique par la fibre optique n’est pas la manifestation la plus lumineuse d’un esprit éclairé.
Se laisser embarquer sur des sujets bateaux devient rapidement une galère.
Un idéogramme est souvent plus parlant que des idées au kilo.
Conduire un monologue en tenant un double langage relève de l'acrobatie verbale.
Il faut vraiment être né de la dernière pluie pour ne pas s'imaginer qu'un coup de foudre puisse se transformer en un éclair en relation orageuse.

Vertige

Tout augmente. La température, le niveau des mers, le nombre de candidats de gauche, le coût de l’énergie, les tensions internationales, les fautes d’orthographe et le prix des pâtes. Une inflation aussi généralisée que galopante à désarçonner un jockey du Prix d’Amérique qui lui pourtant reste stable, le prix, pas le jockey, à l’instar du prix du carambar dans les boulangeries de Vincennes toujours très à cheval sur les tarifs. Rien d’étonnant à cela quand on sait que la croissance a été érigée en dogme universel bien avant qu’un coureur cycliste ne grimpe le col du Galibier, il y a plus d’un siècle. Aujourd’hui, la croissance a beaucoup moins la cote et beaucoup souhaiteraient que cette ascension de moins en moins divine mette un peu les freins pour nous faire des vacances. Prendre de la hauteur sur le sujet devient urgent, l’escalade actuelle relevant plus de l’alpinisme sans assurance, en tongs et t-shirt hawaïen vers les hauts sommets du massif de l’Himalaya que de la conquête de l’Annapurna par Maurice Herzog. C’est la condition nécessaire pour que l’optimisme remonte un peu et que le vertige de l’amour du risque soit un peu mis en sourdine. Pas sûr néanmoins que cette remise en question soit suffisante pour impacter le nombre de candidats de gauche et de fautes d’orthographe …

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Merci ! Aucune contribution à l'humour n'est humble mais est toujours un plus, qui plus est dans une période comme celle que nous vivons ! smile

chrisor a écrit:

Humble contribution

Tout en haut du Mont Olympe, vous n'auriez pas vu monter les Faunes ?
Avant de mettre une femme au lit, encore faut-il apprendre à la border !
Les poules ont horreur de sauter du coq à l'âne.
Sur une chaise vétuste, on a souvent le dos scié.
En Camargue, un pyromane gay peignait des flammes en rose.
L'oiseau vole comme le voleur, mais le premier fait son nid alors que l'autre nie son fait.
La jeune fille voulait vivre d'amour et d'eau fraîche : mais dans quel monde Vittel ?
Le ''viche-roi'' des légumes n'est qu'un chou-chef.
L'homme politique est toujours louche, car l'élu net n'existe pas.
Joue au Casino de Londres: tu perdras rarement là, Tamise.

Complotisme : les girafes n'existent pas, c'est un cou monté !

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Le défaut principal du piège à cons c'est qu'il les relâche.
Bénéficier d'une santé de fer et d'un sommeil de plomb contribue considérablement à garder un moral d'acier.
Les mots composent une musique dont on ne mesure pas toujours la portée.
Combien de pâtissiers ont prêté le flan à la critique en piquant un far ?
Il ne voulait pas jouer les doublures mais il a fini par retourner sa veste.

Un parrain c’est déjà difficile

A moins de deux mois de la date limite de dépôt des 500 signatures de parrainages d’élus attribuant le précieux sésame pour se présenter à la Présidentielle, la course à l’échalote bat son plein pour nombre de candidat(e)s, et elle commence à piquer les yeux. La démarche est évidemment moins dangereuse que de chercher des parrains en Sicile tout en étant moins efficace, car en général là-bas quand on les cherche on les trouve. Et d’après les sondages locaux, avec une forte probabilité que le candidat finisse dans l’urne avant son bulletin. Mais l’entreprise n’est pas simple pour autant. Le parrain sans être un tonton flingueur peut parfois être buté et ne rien lâcher, même aux termes de palabres que ne renierait pas un témoin de Jéhovah. Si un parrain c’est déjà difficile, imaginez quand il faut les dénicher dix par dix. Et des marraines, même à Oléron, vous n’en trouverez pas treize à la douzaine ! Encore heureux qu’ils ou elles ne doivent pas leur offrir une médaille de baptême. Ces pauvres candidat(e)s obligé(e)s de battre la campagne balayée par un vent glacial pour quémander des paraphes et finir par sortir battu(e)s de la campagne, balayé(e)s par le vent de la défaite, c’est poétique mais c’est triste. Malgré tout il faut les comprendre tous ces parrains, ils savent bien que certain(e)s filleul(e)s peuvent vite devenir des boulets, alors quand ils ont l’occasion de choisir et d’éviter des histoires de famille, ils ne s’en privent pas.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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On a passé l'année dans les vagues et il nous reste le goût de l'amer.
Le type qui est ni plus ni moins qu'un radin saura toujours se soustraire à l'addition.
Afficher un teint cireux n'est jamais le signe d'une santé reluisante.
Quand on ne recule devant rien, on finit par être bien avancé.
C'est fou le nombre de personnes pas très chaudes pour partager les frais.

A vos souhaits !

Après deux années dont les vœux n’ont pas vraiment porté leurs fruits, ou alors sous la forme de peaux de bananes jetées sous les pas de la joie de vivre et de la sérénité, deux années à affronter un déferlement de vagues pour finir par boire la tasse assis, je comprends qu’en recevoir de nouveau puisse vous faire tousser. Mais mon côté joueur mâtiné d’une volonté résolue à faire mentir le dicton jamais deux sans trois m’incite à souhaiter sans trembler pour 2022 :

•    Au virus du Covid19 de faire une overdose avant les Français,
•    Que les comédiens fassent plus de rappels que les vaccins,
•    A tous de trouver un toit et à toi de ne pas tousser,
•    A Boris Johnson de trouver un coiffeur et de filer à l’anglaise,
•    Qu’Eric Zemmour fasse l’objet d’un grand remplacement dans l’actualité,
•    Que les élections ne nous jouent pas deux mauvais tours,
•    Aux femmes de ne plus tomber sous les coups et aux prix de ne pas s’envoler,
•    Aux paralytiques de se lever de leur fauteuil et aux fleuves de rester dans leur lit,
•    Aux aveuglés de retrouver la vue et aux complotistes de retrouver leur tête,
•    Aux buteurs de cadrer et aux cadreurs de ne pas se buter,

Et surtout à toutes et à tous que l’amour et l’humour l’emportent sur l’intolérance et la bêtise, et que ma voisine du dessous arrête de gueuler en permanence sur ses mômes ! Je ne sais pas ce qui va être le plus difficile …

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur... et bonne année à toutes et à tous ! wink

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L'ascension des imbéciles fait les condescendants.
Si vous n'êtes pas dans votre assiette, évitez de mettre les pieds dans le plat.
Semer le trouble reste la meilleure façon d'être mal vu.
Si l'on pouvait mettre le lendemain en veille, le présent passerait moins vite.
Si vous avez le moral dans les chaussettes, remontez-les.

Et je vous offre un menu, pas très digeste j'en conviens :

MENU du REVEILLON de la SAINT-SYLVESTRE 2021

Amuse-bouches
Mini-croque-monsieur cuits à l’étouffée façon Coffin
Petits pains de campagne aux marrons

Entrées
Fruits de Le Maire au Gros Plant d’économie
Gratin de Hulot à l’ananas et au poivre d’Arvor

Plats
Bouchées doubles à l’ARN sauce piquante
Tête dévot au missel et son cortège de légumes
Beau bar dans sa salade

Desserts
Pomme Zemmour à l’ancienne et ses gâteux de la Rance
Flan d’investissement et ses financiers
Desserts médicaux

Boissons
Blanquer de Limoux dernier cru
Bourgogne Côtes de Clément Beaune cru bourgeois
Eau de Vichy millésime 1941

Joyeuses fêtes à toutes et à tous !

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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On s'entendrait mieux si on gardait le silence plus souvent.
Bizarrerie culinaire, quand on jette de l'huile sur le feu, ça tourne au vinaigre.
Un pré carré est rarement un jardin partagé.
Paradoxalement, beaucoup sont dans leurs petits souliers dans des cérémonies en grandes pompes.
Je ne suis pas contre les pourparlers mais je suis pour que certains la ferment.

Franche culture

A quelques jours de se vautrer dans la débauche lipido-glucido-éthylique de fin de damné, il n’est pas inutile de rappeler les bienfaits des légumes sur la santé, qu’elle soit physique ou mentale.
La salade, déjà au menu des repas de Jules César et dont la forme la plus célèbre était connue sous le nom de salade César, même s’il ne dédaignait pas goûter aux Romaines frisées qui lui redonnaient un regain de vitalité.
Le chou, très apprécié des financiers et surtout des banquiers auvergnats pour lesquels un chou est un chou, à l’exception du chou-rave dont ils se méfient comme de la peste. Légume très riche et précieux au point qu’il est bon de le conserver à l’abri comme le rappelle la célèbre chanson « savez-vous planquer des choux ? ». Particulièrement utile quand on n’a pas un radis.
La carotte, bien connue depuis des années pour nous faire avancer quand l’envie ne nous démange pas. L’abus de ce légume peut néanmoins conduire à une crise de la carotène, notamment si vous travaillez chez Orange. Attention aussi de ne pas forcer sur la cuisson, quand les carottes sont cuites c’est souvent râpé.
L’oignon est excellent pour la vitalité, toutes les études concourant à démontrer que l’oignon fait la force. On devient vite accro à ce légume, on a même observé des cas où se couper des oignons pouvait faire pleurer.
Le navet, ce légume qui fait régulièrement un bide mais dont on fait rarement beaucoup de ventrées, est injustement négligé sous prétexte d’un manque notoire de caractère. Le consommateur fait tout un cinéma pour l’éviter alors que ses bienfaits sont reconnus. Après en avoir consommé, tous les autres légumes paraissent meilleurs, les endives mises à part bien sûr.
Bien d’autres auraient leur place ici mais mon panier est déjà plein. Et je n’ai trouvé aucun calembour sur le topinambour …

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Demain est un autre jour est un pléonasme qui ne date pas d'hier.
Travailler d'arrache-pied est un moyen efficace pour finir sur les rotules.
On élève la voix et après on s'étonne que les paroles dépassent la pensée.
Je n'ai jamais compris pourquoi le café Aux trois obus se trouvait Porte de Saint-Cloud au lieu d'être situé Boulevard Mortier.
Le pessimiste trouvera toujours le moyen de vous annoncer une bonne nouvelle en catastrophe.

Géo trouve pas tout

Quelques individus placés sous le feu des projecteurs ont démontré récemment avec éclat qu’il n’étaient pas des lumières en Histoire. Malheureusement cette discipline n’est pas la seule à être régulièrement martyrisée et beaucoup apparaissent aussi totalement déboussolés lorsqu’il s’agit de ne pas se trouver à côté de la plaque en géographie. Quelques exemples de ces égarements glanés au gré de pérégrinations diverses.
Pour certains le bas-médoc n’est qu’un générique moins cher que le médicament classique, ce dernier étant bien sûr le haut-médoc.
Pour d’autres dont l’ouverture d’une carte a dû se limiter à celle du dernier Hippopotamus fréquenté, le Golfe du Lion est un golf de l’agglomération lyonnaise, Fourvière un lieu où l’on conduit les véhicules et les chiens errants et Manille un anneau d’accrochage. D’autres encore vous soutiennent avec aplomb que Cali et le Salvador sont des chanteurs français, que Colombo est un détective roulant en 403 et Regina une pizza au jambon et aux champignons. D’autres enfin sont persuadés qu’Ushuaïa n’est qu’une marque de gel douche, la Corée du Nord une danse lilloise et Tampere un climat que l’on ne rencontre pas souvent en Finlande. Et je vous passe les spécimens capables de vous demander la date de l’inhumation si vous leur parlez de la Mer Morte. C’est à vous désespérer de leur parler du Cap de Bonne-Espérance. Je ne sais pas s’il y a lieu de s’inquiéter pour l’avenir mais dans ce domaine, nous sommes loin de passer pour les premiers de l’Atlas.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Chover a écrit:

Toujours ce grand plaisir de vous lire.
Les considérations sur une très possible vie extra-terrestre imaginent presque toujours cette dernière au même stade ou à peu près au même stade que celui où en sont les êtres humains sur notre planète, ce qui m'étonne grandement. Rien n'empêche, me semble-t-il, qu'une lointaine planète connaisse actuellement ce qui s'est passé « chez nous » il y a plus de trois milliards d'années !

Tout-à-fait !

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On a beau arrêter une date, les jours continuent de courir.
La lumière vient souvent des individus à contre-courant.
Paradoxalement une absence totale de flair peut vous faire passer pour une truffe.
Le racisme c'est le rejet de la différence de nos semblables.

Voyage en Terre inconnue

Sommes-nous seuls dans l’Univers ? Existe-t-il une vie ailleurs ? Quand est-ce qu’on mange ? Autant de questions existentielles que l’on se pose tout au long de notre existence en levant les yeux au ciel.
Constatant que de plus en plus de Terriens n’ont plus de vie, il serait logique de retrouver de la vie ailleurs, même si je suis conscient que ce raisonnement n’ouvrirait pas les portes du Prix Nobel de Physique à son auteur. D’un simple point de vue statistique, moins agréable mais plus scientifique que le point de vue de l’Aiguille du Midi un jour de ciel bleu, il me paraît hautement improbable que nous soyons les seuls locataires de cet Univers infini. Le hasard faisant bien les choses, je ne peux pas croire qu’il se soit contenté de l’espèce humaine, ou à la rigueur au stade de prototype expérimental. Je suis persuadé qu’il existe des milliers voire des millions d’espèces vivant dans des galaxies inconnues, ne passant pas leurs journées à se battre pour un lopin de planète ou pour des problèmes de prédominance des créatures vertes sur les créatures bleues. Des êtres qui ne réagiraient pas face à l’émergence d’un virus en vidant les stocks alimentaires, des extraterrestres qui agiraient comme des Terriens extras. Mais ceux-là sont si éloignés de la Place de l’Etoile qu’il faudrait certainement voyager à une vitesse nettement supérieure à celle de la lumière pour les rencontrer. Beaucoup n’ayant pas encore la lumière à tous les étages, ce n’est pas pour demain. Et je ne suis pas sûr que si certaines de ces espèces ont déjà jeté un œil par chez nous, elles aient une envie folle de se faire refouler d’une planète où l’étranger local n’est déjà que très rarement accueilli en fanfare.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Chover a écrit:

Magnifique.
Si je devais ne retenir qu'une phrase, peut-être :

On ne parle pas assez de l'impact de la fonte des glaces sur l'avenir des encornets.

Petite réserve pour ce passage :

il fût un temps où la grossièreté n’accompagnait que les erreurs plus ou moins douloureuses, « putain, ça fait mal ! »,fa ou se manifestait par l’exacerbation de problèmes relationnels

Merci pour la remarque, j'ai corrigé cette faute de frappe ! smile

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On ne parle pas assez de l'impact de la fonte des glaces sur l'avenir des encornets.
Au cours d'une discussion à bâtons rompus, un ton cassant peut rapidement couper court à la conversation.
Si certaines remarques partent d'une bonne intention, la plupart des observations partent d'une bonne attention.
Le médecin qui prescrit un remède de cheval à un blaireau malade comme un chien a raté sa vocation de vétérinaire.
On peut tout-à-fait accorder une minute sans recourir à un accord d'heures.

Restons polis

A l’heure où beaucoup s’assoient sur la bienséance et où bientôt seuls les véhicules seront de courtoisie, sous condition que votre garagiste soit un tant soit peu aimable, la question du déclin de la politesse dans la société actuelle se pose. Sans remonter à l’époque des ronds de jambes et du baise-main, il fût un temps où la grossièreté n’accompagnait que les erreurs plus ou moins douloureuses, « putain, ça fait mal ! », ou se manifestait par l’exacerbation de problèmes relationnels tendus, notamment au volant, « Il avance ce connard, oui ou merde ! ». Sans oublier bien sûr les dérapages classiques de mal embouchés qui débouchaient bien les litres de gros rouge, le langage cru s’accommodant parfaitement des cuites. Aujourd’hui le langage ordurier s’est vulgarisé tout en s’enrichissant de nouvelles insultes dont certaines sont encore en cours d’approbation par l’Académie française, et le discourtois est partout. Il faut croire que plus l’éducation et la culture faiblissent, plus le malappris se développe. « Mange tes morts ! » par exemple est sorti de terre sans qu’aucune appétence pour le cannibalisme nécrophage ne se soit fait jour dans la société. Et une belle-mère est déjà indigeste vivante, alors imaginez un peu décédée. « Fils de pute ! » ou en langage SMS « FDP » tient aussi la corde depuis quelque temps déjà, laissant croire que péripatéticienne est l’activité en tête de liste des bourses de l’emploi, alors que c’est déjà suffisamment le bordel comme ça. La liste est longue mais par souci de ne pas alimenter l’impolitesse ambiante, j’en resterai là. Car reconnaissons-le, les grossiers commencent sérieusement à nous casser les burnes !

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Il n'y a pas que sur les réseaux sociaux que des ânes sont suivis d'émules.
Le choriste procrastinateur croit beaucoup aux lendemains qui chantent.
Pousser quelqu'un à bout est le meilleur moyen pour qu'il en vienne à des extrémités.
Une bordée d'injures fait le lit de la grossièreté.

La différence entre un bon et un mauvais journaliste

Comme le bon chasseur du mauvais chasseur, comment différencier le bon journaliste du mauvais journaliste ? La question faisant de plus en plus débat, je me propose d’y répondre en prenant un exemple. Les journalistes devront traiter une rumeur venant des Vosges qui prétendrait qu’une bergère, appelons-la Jeanne, a entendu des voix venant du ciel lui annonçant qu’elle a été choisie pour sauver la France. Le mauvais journaliste va se précipiter sur place, sentant le buzz arriver, une femme qui entend des voix, qui sait mener des moutons et qui veut sauver la France, elle peut aller loin dans cette période de résurgence du nationalisme ! Il interroge l’entourage, la boulangère à qui elle achète tous les jours une baguette tradition pas trop cuite, le serveur du café de la gare qui a bien connu son beau-frère quand il faisait ses classes à Friedrichshafen, le voisin de la famille qui s’étonne qu’elle n’ait pas de copain à son âge, et une copine d’école qui trouve bizarre qu’elle entende des voix vu qu’au CM1 elle était dure d’oreille et que l’institutrice la plaçait au premier rang pour qu’elle entende. Fort de ces infos précieuses et muni de la photo de la bergère, de sa ferme et d’un mouton, il publie dans la foulée l’info sous le titre « La bergère qui pourrait griller tous les candidats. ». Le bon journaliste, lui, va se renseigner sur les sources de la rumeur, vérifier que celle-ci est fondée et n’est pas juste le fruit d’un ragot entre deux gigots chez le boucher de la Place de l’Eglise, interroger la bergère sur les circonstances de la perception des voix, s’assurer qu’elle n’ait pas confondu avec un discours de Zemmour sur la radio du berger du champ d’à côté, enquêter dans le village sur son profil et sa tendance à ne pas cracher sur le vin de paille. Et au bout du compte publier un entrefilet pour informer que cette rumeur n’était qu’un feu lui-aussi de paille. Malheureusement le traitement de l’info par le mauvais journaliste est beaucoup plus vendeur que celui du bon journaliste, qui peut donc aisément passer pour un mauvais journaliste d’un simple point de vue économique. Et comme dit le mauvais journaliste, il faut bien gagner sa croûte ! Malgré tout, même si les temps sont de plus en plus durs pour les bons journalistes, ce sont les seuls qui tentent de faire vivre la vérité, et c’est déjà un immense mérite !

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Merci et vive la paix !

Chover a écrit:

Une petite merveille. Une magnifique imagination. Et « Celui qui a plus d'une corde à son arc ferait mieux de jouer de la harpe » amène particulièrement bien « Un Monde sans guerres » !

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Si vous écrivez une lettre sur du papier à carreaux, utilisez une enveloppe à fenêtre.
Poser un lapin est plus facile que soulever un lièvre mais c'est aussi le meilleur moyen pour que l'on vous tombe sur le râble.
On a du mal à gagner sa croûte quand on travaille pour une bouchée de pain.
Le plus triste est d'avoir le moral dans les chaussettes orphelines.
Celui qui a plus d'une corde à son arc ferait mieux de jouer de la harpe.

Un Monde sans guerres

Une guerre se déclare mais une paix se signe au bas d’un document, comme tout bon contrat de concession funéraire. Prenons un exemple récent pour étayer le propos. Lorsque les Allemands sont arrivés à la frontière française en 1940, les garde-frontières leur ont demandé « Vous avez quelque chose à déclarer ? », obtenant pour toute réponse « Oui, la guerre ! », ce à quoi ils rétorquèrent «  C’est logique, vous pouvez passer ! », laissant libre-cours à l’introduction de la mode du pas de l’oie sur les Champs-Elysées. La guerre comme la bêtise humaine est universelle et intemporelle. Mais imaginons un peu que la guerre ne se déclare pas, qu’elle n’existe pas, qu’elle n’ait jamais existé, je sais, je suis un rêveur mais je ne suis pas le seul. C’est peu de dire que l’Histoire et la face du Monde en seraient chamboulées.
Les marchands de canons seraient des taverniers ou des bistrotiers, les fusils ne serviraient qu’à affuter des lames, la mitraille ne serait que de la menue monnaie et les boulets ne seraient que des emmerdeurs. Napoléon ne devrait sa célébrité qu’à son Code Civil, Abba n’aurait jamais gagné l’Eurovision avec Waterloo, les Grognards auraient été avenants, les Poilus se seraient rasés. Tolstoï aurait écrit « Paix », la Marseillaise serait une chanson d’Yves Montand, les monuments aux morts laisseraient leur place dans les villes et les villages. Les généraux perdraient leurs statues et les maréchaux leur statut sur les boulevards. Et surtout la guerre ne serait pas cette épée de Damoclès qui refuse obstinément de nous ficher la paix.
Mais attention, tout ne serait pas rose pour autant car cette réécriture idyllique de l’Histoire aurait son revers de médaille militaire : la perte dramatique de deux jours fériés chaque année.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Quand on pense qu'il y a des coiffeurs qui ont du mal à boucler leurs fins de mois.
Paradoxalement quand ça commence à chauffer, mieux vaut arrêter les frais.
C'est toujours un peu la mort dans l'âme que l'on s'installe dans un lieu où il n'y a pas âme qui vive.
Les lois de la thermodynamique confirment qu'il est difficile de garder la tête froide quand on vous chauffe les oreilles.

Le cafard qui cherche à faire mouche

Sans aller jusqu’à affirmer qu’un chasseur n’est qu’un cafard qui cherche à faire mouche ou prétendre qu’il faille mobiliser la lie de la société pour sonner l’hallali, reconnaissons qu’il y a des raisons pour que la réputation de ces pratiquants saisonniers ait du plomb dans l’aile.
Il est vrai qu’il ne se passe pas un mois sans qu’un accident de cette activité dont la convivialité saisonnière n’est plus à prouver ne défraie la chronique et n’effraie les chroniqueurs. Un exemple parmi tant d’autres, Marcel D. qui tire sur René Lecerf qu’il avait pris pour un sanglier alors qu’il appelait toujours sa femme ma biche, c’est dire s’il s’apparentait plus au tireur des litres qu’au tireur d’élite.
Pour leur défense face aux victimes collatérales de leur sport, les chasseurs invoquent la confusion semée notamment par des individus circulant en lisière des zones de chasse en Jaguar avec des pumas aux pieds, ou par des nostalgiques qui roulent en 4L les jours de chasse à la tourterelle.
Le chasseur s’escrime, en général avec un fusil, à expliquer qu’il perpétue une tradition ancestrale. L’Homme de Cro-Magnon a survécu grâce à la chasse, il est donc logique que des millénaires plus tard, l’Homme de Kronenbourg continue de tirer pour lui rendre hommage, assurant ainsi la transition de l’Homme des cavernes à l’Homme des tavernes.
En dépit de sa mauvaise réputation, le chasseur s’accroche à sa tradition comme un oiseau à sa glu, donnant l’impression que s’il ne pouvait plus tirer à la chasse il serait bien emmerdé.
Car dans beaucoup de nos provinces, la chasse reste le divertissement principal des week-ends quand les jours raccourcissent. En concurrence avec le tour des centres commerciaux, passant du statut de pigeon ramier plombé par les grandes surfaces à celui plus valorisant de tireur de pigeons ramiers des grands espaces. Pourtant le jour est proche où le chasseur devra déposer les armes.
Je me permet de lui soumettre une solution de substitution. De tous les chasseurs, les seuls qui trouvent grâce à mes yeux sont ceux qui mitraillent les animaux avec un calibre 300mm, immortalisant au lieu de tuer, créant enfin une différence plus nette entre un bon chasseur et un mauvais chasseur. A bon entendeur …

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Quand ça commence à bien faire, c'est bien parti pour mal se terminer.
Installer un Kiloutou à proximité immédiate du Ventoux aurait semé la confusion.
La cheville ouvrière est une cheville qui n'a pas peur de se fouler.
Ce n'est pas parce que les murs ont des oreilles qu'il faut écouter aux portes.

T’as le choc de ne plus avoir de ticket

Le ticket de métro est moribond, le billet de banque, la pièce de monnaie vivent leurs dernières années. La dématérialisation des transactions est en marche et le virtuel devient une réalité brutale. On est passé en moins de 30 ans de « T’as le ticket choc » à « T’as le choc de ne plus avoir de ticket ». Le seul support matériel sera le smartphone qui deviendra le sésame du futur et pas seulement pour acheter chez Alibaba. Remplacer le blé, l’oseille par le sésame, si on avait dit ça aux Sarrasins, il n’y auraient pas cru. Non sans risque quand on y réfléchit un peu. Un problème de réseau ? Plus d’accès aux réseaux de transport. On oublie d’apporter son portable ? Plus d’accès au prêt-à-porter. Une carte Sim défectueuse ? Impossible de prendre un télésiège pour atteindre les sommets. Et même plus moyen d’aller au marché aux puces sans sa puce, le cafard nous guette ! Tous ces trous dans la raquette pourraient bien nous faire regretter les petits trous que faisait le poinçonneur des Lilas dans nos tickets en carton. Souhaitons pour conserver un soupçon de poésie dans cet univers numérique impitoyable qu’écrire des billets doux à une personne avec qui on a un ticket reste possible.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Il ne faut jamais désespérer, même un parachutiste antipathique est doté d'un système parasympathique.
Il suffit d'une langue de vipère pour que la conversation s'envenime.
Confondre des agresseurs présente un risque non négligeable d'erreur judiciaire.
Arrêtez de vous monter le bourrichon, faites-vous monter une bourriche !

Effets du logis

A l’heure où le sujet fait polémique, il est opportun de se poser la question : l’Homme et en particulier le Français est-il attaché à la maison individuelle comme le chien à sa niche ? L’Indien d’Amérique avec son tipi, l’Esquimau avec son igloo, le Mexicain avec sa pancho villa, Line Renaud avec sa cabane au Canada ou Bruno avec sa masure, tout porte à croire qu’il ne peut vivre sans toit même s’il peut très bien se passer de vous. Au 14ème siècle déjà, Jeanne d’Arc avait lancé le mouvement du chacun chez soi et les moutons seront bien gardés, cassant la baraque des Anglais à Orléans avant de retrouver son foyer à Rouen. Depuis, la flamme ne s’est pas éteinte pour autant, posséder son lopin de terre étant encore de nos jours majoritairement jugé préférable à vivre terré dans une cage à lapins, fusse à Villeneuve-la-Garenne. Demandez à un propriétaire de pavillon de le quitter pour une place en immeuble, il ne l’entendra pas de cette oreille. On ne se laisse pas priver du jour au lendemain du savoureux fumet dégagé par les merguez du voisin nostalgique de la locomotive à vapeur. Pas plus que du doux frémissement de la tondeuse et du taille-haie le samedi matin à l’aube, à l’heure où blanchit encore la campagne. Comme disait Henri Bâtisse, célèbre peintre en bâtiment, touche pas à mon cadre !

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Chover a écrit:

Malgré ce que vous avez répondu récemment à Alco, je reprends son « Excellent, comme toujours ».
Toute petite réserve sur la forme : je préférerais peut-être dire d'un plan d'eau qu'il est infesté d'alligators.

Tout-à-fait, c'est d'ailleurs ce que je voulais écrire mais la faute de frappe veillait, tapie dans l'ombre. smile
Et merci également pour l'encouragement.

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Quand la crise couve, même les pontes marchent sur des œufs.
A vivre au-dessus de ses moyens, arrive un jour où il n'y a plus moyen que de survivre.
N'achetez jamais un produit que l'on vous propose à prix d'ami, c'est un leurre, l'amitié n'a pas de prix.
Refuser de se plier au bon vouloir des autres n'a jamais été une preuve de mauvaise volonté.

Optimisons le pessimisme

Le Monde se compose d’optimistes, de pessimistes, de pragmatiques indécrottables et d’individus moins radicalisés qui balancent au gré des événements entre les trois états. L’éternel optimiste voit du positif dans toutes les situations, balayant rapidement le négatif des choses, position qui s’avère problématique quand il faut brancher une batterie. C’est un adepte du « tout ce qui ne tue pas, rend plus fort ». Le pessimiste invétéré voit tout en noir et ne croit pas à la chance. Surtout quand il a perdu sa femme, son boulot, son permis et qu’à défaut du Quinté+ et du Loto, il n’a jamais gagné qu’un psoriasis récalcitrant et des verrues plantaires. Lui est plutôt un adepte du « tout ce qui ne tue pas, te détruit lentement et ne te loupera pas la prochaine fois ». Le pragmatique forcené ne voit pas tout en rose ni tout en noir mais sait que la vie s’amuse à nous en faire voir de toutes les couleurs. Il sait que ces notions de pessimisme et d’optimisme sont très dépendantes de la situation et de l’environnement. Par exemple, qu’une personne présente dans une pirogue en train de sombrer au milieu d’une mare infectée d’alligators fera preuve de beaucoup moins d’optimisme que les alligators eux-mêmes.
Et au bout du compte, comme le soulignait George Bernard Shaw qui n’avait pas froid aux yeux tout en étant pragmatique, autant les optimistes que les pessimistes contribuent à la société, l'optimiste invente l'avion, le pessimiste les parachutes.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

pfinn60 a écrit:
agathe a écrit:

je pensais à l'enfance de l'art... mais avec "la"... je ne vois pas.

Merci. Il y a de nouveaux  indices.

Le clou du spectacle. smile

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Alco a écrit:

Excellent, comme toujours smile

C'est gentil mais je dirais plutôt "pas mal, comme souvent". C'est mon côté perfectionniste qui fonctionne à la perfection. smile

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(1 013 réponses, dans Jeux de mots...)

Beaucoup aspirent à souffler mais on ne les laisse pas respirer.
Il est évident que la police montée reste la mieux placée pour effectuer une descente.
Après avoir bénéficié d'un non-lieu, il est parti sans laisser d'adresse.
Même en prenant de la bouteille, beaucoup restent imbuvables.

Pourquoi tu tousses ?

La pandémie de Covid19 aurait-elle accru le nombre de Français hypocondriaques ? La psychose du virus s’est-elle répandue aussi rapidement que les médecins se sont échappés de leur cabinet pour envahir les plateaux télés ? Sans forcément voir le mal partout, j’en ai bien peur. Le déferlement continu des vagues de fake-news affirmant que le remède était plus nuisible que le mal est venu ajouter la peur du traitement à la hantise de la maladie. Au point d’instiller avec insistance dans certains esprits l’idée qu’il fallait être complètement malade pour préférer prévenir que guérir, comme un nouveau variant virulent du rhume des soins. Un terreau parfait pour cultiver les fleurs du mal, la poésie en moins. Ajoutons à cela la résurgence de maladies en sommeil depuis plusieurs années, comme la peste brune, l’explosion des discours à vous déclencher une crise d’eczéma plus rapidement qu’un banc de méduses, et la maladie d’amour qui court toujours. Ne nous étonnons donc pas que flotte dans l’air cette impression diffuse que le mal nous guette. Et si on ne réagit pas un peu, ça risque de vraiment faire mal. Dis, tonton, pourquoi tu tousses ?

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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