Nous vivons une époque qui n'incite pas à pouffer en permanence, mais par contre on déguste.
Pour un poste dans le secteur de l'automobile, envoyez un CV vapeur.
Raconter des histoires à dormir debout aux Assises est la meilleure façon d'allonger sa peine.
Vendre des pardessus sous le manteau c'est un peu comme vendre des gants en sous-main.
Il faut de tout pour faire un monde mais il suffit d'un rien pour faire un immonde.
Le soupir se fait entendre en musique, surtout lorsqu'elle est mauvaise.
Mouvement d’humeur
Ces temps-ci, les mouvements sociaux sont revenus en force sur le devant de la scène. L’occasion de rappeler ce qu’est vraiment un mouvement social. Contrairement au mouvement perpétuel qui ne s’arrête jamais, pas même aux feux rouges, le mouvement social est un mouvement qui génère des arrêts de production dans l’espoir de faire bouger les choses d’un point de vue social. Les demandes de gagner plus souvent au Quinté+ n’entrant pas dans cette catégorie. Se faire envoyer promener à la suite de revendications légitimes avec parfois des commentaires du type « vous pourrez toujours courir ! » est un événement déclencheur aussi efficace que logique du mouvement. Quand c’est demandé gentiment il n’y a aucune raison de ne pas donner suite. Le mouvement s’amplifie lorsque la Direction ou le Gouvernement refusent catégoriquement de faire un geste et campent sur leur position, avec ou sans piquets de grève.
Défiler est une composante essentielle du mouvement social. Un mouvement qui resterait statique relèverait d’un immobilisme malvenu et qui n’avancerait pas à grand-chose. Il arrive très rarement qu’un mouvement social vire au soulèvement populaire, voire tourne à la révolution. Dans ces cas-là, les retombées sont historiques.
Certains jugent ces mouvements déplacés, affirmant qu’il faut savoir prendre du recul face à une situation bloquée. Il leur est généralement répondu qu’à toujours reculer, on finit par être bien avancé.
A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !