C’est le printemps. Les forsythias forcissent, les pivoines rougissent, les genêts jaunissent, les cognassiers cognassent, les cornouillers cornouillent, les prunus se refont la cerise, les cerisiers aussi, les amandiers refleurissent aux Lilas et les amendes Boulevard des Capucines.
Mieux vaut être victime d'un coup de pompe à l'avant du train que d'un coup de pied dans l'arrière-train.
L'amour rend aveugle, surtout quand l'être aimé vous a tapé dans l'œil.
On a toujours l'impression que les gens dans les hautes sphères vivent sur une autre planète.
S'y prendre comme un manche avec obstination est le meilleur moyen de finir par passer pour con comme un balai.
Faits divers : un pompier pyromane récidiviste arrêté pour avoir grillé un feu rouge.
On rembobine !
Que les frères Lumière aient réalisé la première projection publique d’un film sur grand écran le 22 mars 1895 à Paris est un fait. Mais qu’ils soient à l’origine du succès des salles obscures est le paradoxe originel de l’Histoire du cinéma. Au tout début, les films étaient muets bien que faisant beaucoup parler dans les chaumières. On n’entendait même pas le grand Rex aboyer, c’est dire. Malgré un accompagnement musical largement inspiré des orchestres de cirques, et avant de devenir une piste aux étoiles, l’attraction était loin du spectacle Son et Lumière. Les frères Son ayant percé beaucoup plus tard dans la grande distribution du côté de Shangaï. C’est l’avènement du cinéma parlant en 1927 qui a tout changé, compliquant sérieusement la tâche des acteurs contraints d’apprendre leurs textes alors qu’ils se contentaient jusqu’alors de montrer leur bobine en 35mm. Beaucoup d’entre eux finirent dans l’ombre, sans avoir pu démontrer que leur voix avait un certain cachet, ouvrant la voie à des générations d’acteurs et d’actrices prêt(e)s à donner de la voix pour courir le cachet. Charlie Chaplin fut l’un des seuls à réussir la transition vers ces temps modernes, confirmant par là qu’il était loin d’être un charlot. Le cinéma démentait ainsi le dicton, la parole est d’argent, le silence est d’or, en entamant son âge d’or et en s’élevant au rang de 7ème art. Et 130 ans plus tard, il est toujours possible de retrouver une part de la magie de Georges Méliès dans les salles obscures.
A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !