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Le forum d'ABC de la langue française

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forum abclf » Messages de Pierre de Jade

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(1 085 réponses, dans Jeux de mots...)

C’est le printemps. Les forsythias forcissent, les pivoines rougissent, les genêts jaunissent, les cognassiers cognassent, les cornouillers cornouillent, les prunus se refont la cerise, les cerisiers aussi, les amandiers refleurissent aux Lilas et les amendes Boulevard des Capucines.
Mieux vaut être victime d'un coup de pompe à l'avant du train que d'un coup de pied dans l'arrière-train.
L'amour rend aveugle, surtout quand l'être aimé vous a tapé dans l'œil.
On a toujours l'impression que les gens dans les hautes sphères vivent sur une autre planète.
S'y prendre comme un manche avec obstination est le meilleur moyen de finir par passer pour con comme un balai.
Faits divers : un pompier pyromane récidiviste arrêté pour avoir grillé un feu rouge.

On rembobine !

Que les frères Lumière aient réalisé la première projection publique d’un film sur grand écran le 22 mars 1895 à Paris est un fait. Mais qu’ils soient à l’origine du succès des salles obscures est le paradoxe originel de l’Histoire du cinéma. Au tout début, les films étaient muets bien que faisant beaucoup parler dans les chaumières. On n’entendait même pas le grand Rex aboyer, c’est dire. Malgré un accompagnement musical largement inspiré des orchestres de cirques, et avant de devenir une piste aux étoiles, l’attraction était loin du spectacle Son et Lumière. Les frères Son ayant percé beaucoup plus tard dans la grande distribution du côté de Shangaï. C’est l’avènement du cinéma parlant en 1927 qui a tout changé, compliquant sérieusement la tâche des acteurs contraints d’apprendre leurs textes alors qu’ils se contentaient jusqu’alors de montrer leur bobine en 35mm. Beaucoup d’entre eux finirent dans l’ombre, sans avoir pu démontrer que leur voix avait un certain cachet, ouvrant la voie à des générations d’acteurs et d’actrices prêt(e)s à donner de la voix pour courir le cachet. Charlie Chaplin fut l’un des seuls à réussir la transition vers ces temps modernes, confirmant par là qu’il était loin d’être un charlot. Le cinéma démentait ainsi le dicton, la parole est d’argent, le silence est d’or, en entamant son âge d’or et en s’élevant au rang de 7ème art. Et 130 ans plus tard, il est toujours possible de retrouver une part de la magie de Georges Méliès dans les salles obscures.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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(1 085 réponses, dans Jeux de mots...)

Le Mont Valérien ? Alors on comprend mieux pourquoi on a fait une croix dessus.
Combien de faisans mâles ne faisant rien de mal ont été abattus par des malfaisants ?
Une voyante a décidé d'écrire ses mémoires qu'elle a intitulées "Souvenirs d'avenir".
Si le terme campagne est utilisé pour les élections et les guerres, c'est peut-être parce que les participants à ces événements ne sont pas des plus urbains.
On ne peut pas accuser un individu d’être mal luné sans connaître sa face cachée.
J'évite les magasins de chaussures pendant les soldes, une vraie foire d'empeignes. Je préfère tourner les talons.

Le jour et la nuit

La limite entre clarté et obscurité, ombre et lumière, blancheur et noirceur, n’est pas toujours simple à déterminer. L’anthracite, le gris clair, le blanc cassé et l’éclair au chocolat n’étant pas là pour clarifier les choses.
Et ce n’est pas le clerc de notaire mouillé dans une sombre histoire de blanchiment d’argent issu de la traite des blanches en Afrique noire qui dira le contraire. Ou le notaire lui-même, retrouvé complètement noir après avoir abusé du blanc sec pour oublier cette histoire.
Les exemples ne manquent pas pour étayer cette ambiguïté. Se laisser envahir par des idées noires tend à s’exprimer d’une voix blanche, manquant clairement de clarté. Qui n’a jamais été désorienté par l’enchaînement de nuits blanches et de jours sombres ? Sans parler des chats qui de blancs ou noirs passent au gris toutes les nuits pour compliquer le problème. Rien n’interdit à un beau ténébreux aux yeux clairs d’émettre des idées lumineuses sur la théorie de la matière noire et rien ne peut dissuader un beau trou noir de passer le plus clair de son temps à absorber la lumière et tout ce qui traîne dans les environs, lampadaires et lampes de chevet compris. Cette persistance d’un certain flou défiant le manichéisme ambiant et la dictature du blanc ou noir n’est pas pour déplaire aux artistes experts du clair-obscur. Un flou qui a permis à beaucoup d’entre eux de sortir de l’ombre.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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(1 085 réponses, dans Jeux de mots...)

L'existence du Saint-Siège justifie celle des culs-bénits.
Plus l'Humanité se multiplie, plus elle se divise. Si elle ne parvient pas à se soustraire de cette équation maudite, elle en paiera l'addition.
Un délit sans précédent est rarement classé sans suite.
Dans une équipe, un propre-à-rien est un sale atout.
La langue française fourmille d'expressions insolites. Passer ses soirées au coin du feu par exemple. Alors que le feu n'a pas de coin et qu'il vaut mieux se barrer quand il y a le feu dans le coin.
Faits divers : un pianiste accusé de traite des blanches et d'attouchements sur des noires. Son orchestre l'a mis sur la touche à titre conservatoire.

La première étoile

Au regard de la quantité astronomique d’étoiles dans l’Univers, affirmer que nous sommes tous nés sous une étoile est plus crédible que sur la Place de l’Etoile. Etait-ce la bonne ? Là est la question, même si la notion de bonne étoile reste très controversée parmi la constellation des astrophysiciens éclairés. La chance tout au long de la vie étant largement conditionnée par la qualité de l’étoile natale, la question est pourtant d’importance. On ne compte plus les individus nés sous l’étoile du berger qui ont fini par tourner chèvre en apprenant qu’il s’agissait d’une planète. Elle est d’importance car la chance est versatile. La chance passe, on la laisse passer, on se dit que c’est foutu. C’est le moment qu’elle choisit pour tourner et repasser. Si vous ne la saisissez pas, c’est vraiment pas de veine. Et ne jamais avoir de veine, c’est la certitude de se faire du mauvais sang. L’expérience a déjà montré que lorsqu’on commence par manquer de pot, on se retrouve à boire la tasse, situation témoignant d’un manque de bol évident. Mais ne versons pas dans le défaitisme. J’ai connu un type poursuivi toute sa vie par la scoumoune, au point que ses proches pensaient qu’il était né sous un trou noir, qui avait réussi à obtenir du premier coup sa première étoile à l’école de ski. Et ce n’était pas un coup de chance.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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(1 085 réponses, dans Jeux de mots...)

La chouette hulule, le colibri zinzinule, la huppe pupule, la sauterelle stridule et les cons pullulent.
Un langage intelligible évite de passer pour l'idiome du village.
Très souvent quand on loupe le coche, on prend la mouche.
La haute-définition c'est bien beau, mais ça oblige à prendre un escabeau pour attraper le dictionnaire.
Mobilisation générale : un terrassier s'enfouit pour échapper à la pelle.
Faire contre mauvaise fortune bon cœur - proverbe latin
Faire contre mauvais cœur bonne fortune - proverbe de cardiologue

Esprit de corps

L’Homme n’a jamais hésité à se projeter sur le monde qui l’entoure et je ne parle pas que de ses sorties de route intempestives. Une incarnation moins douloureuse que de s’incarner un ongle, mais susceptible de jeter le trouble alors que les consignes pour nous indiquer dans quelle poubelle le jeter ne sont pas claires. En voici quelques exemples.
La table s’est très vite vue affublée de quatre pieds, ce qui lui fait une belle jambe quand on sait qu’elle peut toujours courir pour marcher. Tout comme la charrette à bras qui n’avait rien demandé et qui s’est retrouvée à devoir mobiliser une bonne dose d’huile de coude pour mettre un pied devant l’autre.
La bouche d’égout. La rumeur court qu’un jour dans les Bouches-du-Rhône un boucher mal embouché qui avait souvent le dégout à la bouche, lança le concept de bouche d’égout en gueulant comme un putois chaque fois que l’avaloir devant sa boucherie était bouché. Mais les rumeurs à Marseille …
Le nez de marche : l’origine du nez de marche est plus floue encore. Il semblerait qu’elle provienne de l’accident bête d’un certain Guillaume de la Marche-Haupas, Comte de son état, qui se fractura le nez en loupant une marche de son château après avoir fait la tournée des grands-ducs. Il semblerait que cet évènement soit aussi à l’origine de l’expression avoir un coup dans le nez.
A noter que pour les mâchoires de frein, un consensus se dégage pour admettre que des mordus de la vitesse en sont à la source.
Je vous aurais bien parlé du cul de bouteille, du talon de chèque et du dos de la cuillère mais j’ai peur que ma tête de lit me fasse la gueule si je ne vais pas me coucher.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Ne rien tenter est le meilleur moyen de tout rater.
Se mettre à table pour cracher le morceau relève d'une absence certaine de savoir-vivre.
Observer une démarche chaloupée c’est la certitude de finir par se gondoler.
Des péripéties à Valenciennes n'ont pas grand rapport avec des péripatéticiennes à Valence.
Il est prouvé que vouloir faire ses preuves est plus éprouvant que faire preuve de bonne volonté.
La poudre d'escampette est une drogue méconnue mais redoutable. Quand on commence, on ne peut plus s'arrêter.

La médecine tousse

Il n’est pas nécessaire de faire appel à un spécialiste pour poser ce diagnostic, la médecine en France n’est pas en bonne santé. Et ce n’est pas faute de le répéter. A force de crier que le médecin est une espèce en voie d’extinction, beaucoup risquent même une extinction de voix persistante. Et trouver un ORL disponible de nos jours, c’est comme chercher une anguille dans une feuille de soin. On aura bientôt plus de chances de gagner au Loto qu’un rendez-vous chez l’otorhino. Sans parler des listes d’attente chez l’ophtalmo qui s’étirent à perte de vue.
Le remède à court terme à ces maux ? Rien de très original, faire appel à de la main-d’œuvre étrangère. Jusqu’à présent on se contentait d’importer des langoustes de Cuba, aujourd’hui on fait venir des Cubains pour nous aider à combattre le crabe. Attention tout de même de ne pas affecter de médecins castristes dans les services d’urologie, la démarche irait à l’encontre du réarmement démographique souhaité par nos dirigeants. Mais qu’il soit français, cubain ou natif d’un pays d’Afrique saharienne, origine le prédisposant à exercer dans un désert médical, l’essentiel est qu’il ne soit pas à côté de la plaque. Pour éviter le développement d’une allergie aux médecins dans une période où la pénurie se fait également clairement sentir en dermato.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Quand ils ont tort, certains ont du mal à se faire une raison. Et c'est un tort.
Qu'un bruit sourd soit plus audible qu'un silence assourdissant dépasse l'entendement.
Que l’on soit à la page ou non, parler comme un livre ne donne pas toujours voix au chapitre.
Caresser l'espoir est un moyen de flatter l'avenir.
On commence par tromper l'ennui et on finit par rompre avec la monotonie.
Le noyer est une essence d'arbre absente des coques de bateau, certainement par superstition.

Le miracle des lourdes

Les portes sont partout. Et pas seulement à Lourdes ou à Portes-lès-Valence. Déclarer aujourd’hui que l’on ne pourrait plus vivre sans porte reviendrait clairement à enfoncer des portes ouvertes. Sans porte, on ne s’en sortirait pas. Proposez une maison sans porte et immanquablement l’acheteur s’emporte. « Je ne peux pas vivre sans l’huis ! », hurlera-t-il en sortant de ses gonds. Impossible d’échapper aux portes. Tout juste franchi le pas de sa porte, on ne peut pas faire un pas sans tomber sur une porte, et à deux pas c’est la porte d'à-côté. La Porte Dauphine à peine dépassée et la Porte Maillot vous tend les bras.
Il faut reconnaître que c’est une chance. Quoi de mieux qu’une porte pour empêcher un intrus d’entrer ou un ressortissant de sortir ? Imaginez sans portes la galère des gardiens de prison face à la charge de maintenir des détenus sous les verrous ? Ce ne serait pas sans pêne. Et que penser du désœuvrement des huissiers et autres portiers qui les conduirait vers une mise à la porte inévitable ? Ce n’est malheureusement pas en faisant du porte à porte qu’il trouverait la clé pour se sortir de ce mauvais pas.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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(1 085 réponses, dans Jeux de mots...)

Toutes proportions gardées, mieux vaut être à moitié libéré qu'incarcéré.
Un seul être vous manque et les auxiliaires sont dépeuplés.
Que Capbreton soit situé dans les Landes aurait dû nous mettre la puce à l’oreille sur la réalité du réchauffement climatique.
A accumuler les coups durs, on finit toujours par être victime d'un coup de mou.
Toutes les eaux vives ne finissent pas dans la mer morte.
On ne peut pas être tout-à-fait franc du collier en parlant dans sa barbe.

Le tri qui tue

Le tri à fin de recyclage s’intensifie. Le recyclage des vieux triporteurs en vélos-cargos dernier cri confirme cette entrée du tri dans un nouveau cycle. Nous en sommes aujourd’hui à quatre poubelles par ménage, hors déchets verts. Face à une inflation non maîtrisée du nombre de poubelles, le risque sera grand de nous retrouver avec autant de réceptacles que de catégories de déchets, posant alors le problème du recyclage des poubelles en fin de vie. Un feuilleton sans fin digne de poubelle la vie. Un emballement des règles de tri pourrait conduire un individu distrait ou négligent à se voir infliger une amende pour avoir jeté ses coques de noix dans la poubelle à coques de noisettes. Un coup à passer pour un gland !
On ne va tout de même pas se tuer à trier alors qu’à l’évidence trop de tri tue le tri, et on ne sait déjà pas où les mettre ces détritus. Des voix se lèvent pour se demander si cette tendance ne serait pas une réaction à l’exhumation des poubelles de l’Histoire du slogan travail, famille, pas tri. C’est un peu extrémiste. En tout état de cause, si le tri sélectif est assurément une bonne chose pour la planète, il n’est pas toujours sans faille. Combien d’élus issus d’un processus de sélection éprouvé se sont fait traiter d’ordures sans le moindre espoir d’un recyclage dans un cabinet ministériel ?

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Tout augmente dans ce pays, même les rois y sont passés à l'as.
Combien filent le parfait amour et se défilent au premier accroc ?
Courir ventre à terre en prenant ses jambes à son cou est surtout un excellent moyen de rapidement perdre pied et de finir cul par-dessus tête.
Il est paradoxal de rechercher un lampiste lorsque l'on ne souhaite pas que toute la lumière soit faite sur une sombre affaire.
Victime d'un dédoublement de personnalité, il réussit à se dépasser sans toutefois réussir à joindre les deux bouts.
Si le but ultime de l'amour est la reproduction, les moines copistes ne devaient pas s'emmerder.

Histoire sans queue ni tête

Je vais vous raconter une histoire sans queue ni tête. Certains me feront remarquer que je ne me casse pas le tronc. Mais c’est un peu mettre la charrue avant les bœufs. C’est très compliqué de raconter une histoire sans queue ni tête. Une histoire sans début, ça commence déjà mal. On ne sait pas par quel bout commencer. On a beau se dire qu’il y a un début à tout, quand on ne le trouve pas c’est la fin de tout. Et si on commence à prêter attention à tous ceux qui prétendent que tout a une fin, c’est le début des ennuis. Essayez un peu de raconter une histoire sans début, vous aurez l’air fin ! Je n’aurais pas dû me lancer dans cette entreprise hasardeuse, m’exposant au risque de ne pas arriver à mes fins. Au début j’y ai cru et en fin de conte, je prends conscience que je ferais mieux de tourner la page. Je pensais avoir les moyens de donner suite à ce projet, mais la fin justifiant les moyens, sans fin, il n’y a pas moyen. Vous allez certainement rester sur votre faim et me rétorquer que renoncer c’est le début de la fin. La présence d’un début de la fin laissant raisonnablement croire en l’existence d’une fin de la fin, mais ne nous y trompons pas, le fin du fin serait alors enfin atteint. Ce sera le mot de la fin, ou du début, c’est vous qui voyez.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Molière n'est plus de ce monde mais les tartuffes sont toujours là pour perpétuer sa mémoire.
Quelles sont ces cités du royaume des aveugles où les borgnes sont rois ?
Mieux vaut aplanir nos différends qu'hérisser nos semblables.
Rien ne sert d'avoir une vue perçante si l’on n'a pas les yeux en face des trous.
Une certitude éclairée ne fait pas l'ombre d'un doute.
Il suffit parfois de quelques observations déplacées ou d’un mauvais regard pour ne plus pouvoir se voir.

Le barbier de ces villes

Les barbiers poussent plus vite dans nos rues que les citrons sur les collines de Menton qui, soit dit en passant, sont au poil. Les barber shops à l’américaine sont venus tailler à coups de rasoirs dans la clientèle historique des coiffeurs de l’hexagone. Une partie de la clientèle devrais-je dire, les femmes à barbe restant fidèles aux salons traditionnels. Cette concurrence défrise évidemment bon nombre de ces coiffeurs à l’ancienne qui, pour certains d’entre eux, commencent sérieusement à se faire des cheveux. C’est un peu de leur faute aussi, barber les clients depuis des années avec des conversations rasoirs sur le temps qu’il fait et la hausse du prix de l’après-rasage n’a pas dû arranger les choses. Sans compter la mode du chauve qui ne leur a pas souri. Mais n’allez pas croire pour autant qu’ils baissent les bras et que le phénomène leur ait coupé les pattes. La détresse ne les a pas encore vaincus et ils sont loin de se retrouver avec leur activité à l’arrêt. La pratique de la permanente est toujours là pour les rassurer sur la pérennité de leur activité. Et les ciseaux sont encore loin de finir dans les catacombes de l’Histoire.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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La presse de caniveau existe pour qu'il y en ait pour tout l’égout.
Les escarres, Paulette s'en balance, elle.
Pour monter soi-même un escalier, mieux vaut connaître la marche à suivre.
Les personnes qui se murent dans le silence savent mieux que personne que les murs ont des oreilles.
Un sot est vite débordé, question de capacités.
Faits divers : un fournisseur de GPS condamné après plusieurs non-lieux.

Du latin bien posé

Ce n’est pas parce que le latin est une langue morte que l’on doit renoncer à ressusciter ses locutions. Combien d’individus n’hésitent pas un instant à épiloguer (du grec epilogos, du latin epilogus et du raselégambais épil’gugus) sur des allocutions relevant de la langue de bois ? Alors sonnons les latines ! Et que des latinistes distingué(e)s ne viennent pas me rétorquer (du latin retorquere, tourner en arrière) que ces interprétations n’ont aucun sens, car chacun sait que tous les chemins mènent à Rome.

Ab ovo usque ad mala : l’Ovomaltine me rend malade
A bene placito : un bon plat servi avec célérité
Barba non facit philosophum : évitez de vous farcir des philosophes barbants
Cui bono ? : c’est cuit à point ?
Dominus vobiscum : difficile de se retenir de vomir
Duos habet et bene pendentes : deux beaux habits dans la penderie
Exceptio plurium concumbentium : arrivage exceptionnel de concombres
Hic terminus hæret : il y a un hic à l’arrêt du terminus
Margaritas ante porcos : les porcs ne mangent pas de marguerites
Plaudite, cives ! : applaudissez, voilà le civet !
Plenus venter non studet libenter : on a peine à vendre un studio non libéré
Reductio ad absurdum : certaines soldes sont absurdes
Summum bonum : le mec plus ultra

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Le poids des ans serait plus facile à porter si l'on était plus jeune.
En dépit de la présence de nombreux croyants, le vin de messe n'est pas un grand cru.
Il y a un avant et un après. Je cherche le pendant de cette expression.
On n'a jamais très envie de remettre les pieds chez un individu qui vous a déjà pris la tête.
On peut mourir pour des idées mais je pense que c'est une mauvaise idée quand on a de la suite dans les idées.
Le plus réussi des gommages n'effacera jamais les traits de caractère.

Franco sur le grec

Force est de constater que l’alphabet grec passe trop souvent pour de l’hébreu dans les bars du Quartier latin. Tenter de le vulgariser en le traduisant dans la langue de la rue Molière et du boulevard Diderot me semble donc d’utilité publique. Si pour certains le résultat peut prêter à controverse, j’engage ceux-ci à aller se faire voir chez les Grecs.

Alpha : jet                Nu : anse
Beta : bon dieu            Xi : alpin
Gamma : tous tissus        Omicron : onde
Delta : plane            Pi : gnouf
Epsilon : à la détente        Rho : d’Issoire
Zeta : pelle            Sigma : tiser
Eta : sœur                Tau : ride
Theta : claque            Upsilon : à se lever
Iota : tayaut (verlan grec)    Phi : larmes à Monique
Kappa : cité            Chi : dans la colle
Lambda : individu        Psi : colloque
Mu : gay                Omega : de la marine

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Il faut toujours se méfier des idées toutes faites, elles sont en général ni faites, ni à faire.
L'amour débute en se dévorant des yeux et se termine parfois en se bouffant le nez.
Que les grands esprits se rencontrent n'a jamais empêché les concentrations de cons.
On ne sert jamais de repas sur une table des matières, le menu serait trop sommaire.
J'ai beau faire appel à ma mémoire, je n'ai aucun souvenir du nombre de personnes à qui j'ai dit on se rappelle.
Combien de colons ont été témoins de guerres intestines ?

Quitte à remanier

Le remaniement est la traduction opérationnelle de cette manie du reniement propre aux chefs d’états. Une manœuvre hasardeuse qui revient à changer le casting d’un film pendant sa diffusion afin de relancer l’intérêt des spectateurs, vite lassés par le cinéma proposé. Mais quitte à remanier, pourquoi ne pas y aller plus franchement ? Voici donc en exclusivité ce nouveau gouvernement avant-gardiste :

•    Ministre des finances et des paniers percés : Tony Parker
•    Ministre de l’intérieur : Jacques Dehors
•    Ministre de l’agriculture, de la culture, de la promotion des courges et de l’élevage des chèvres : Aurore Bergé
•    Ministre des affaires étrangères et de la mode de chez nous : Jean-Paul Gaultier
•    Ministre de la justice et des affaires bien françaises : Patrick Balkany
•    Ministre des hospices et des personnes ayant de la bouteille : Clément Beaune
•    Ministre de l’outre-mer, des loutres de rivières, des vieux loups de mer et des poissons panés  : Jean-Frédéric Poisson
•    Ministre de la mauvaise éducation nationale : Jean-Marie Bigard
•    Ministre de la santé et du travail soigné : Dolly Prane
•    Secrétaire d’Etat aux petits tas, aux gros tas, au taffetas et aux galets d’Etretat : David Guetta
•    Porte-parole, porte-bidon, porte-clés et porte-manteau du gouvernement : Bernard Laporte

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Quand on n'a rien de neuf à dire, c'est toujours une bonne occasion de se taire.
Je n'ai jamais compris comment on pouvait être ivre mort après avoir bu de l'eau-de-vie.
Mesurer ses paroles évite que les mots dépassent la pensée.
A trop tourner autour du pot, on laisse passer sa chance.
Depuis le temps que l'on entend dire que l'avenir nous le dira et qu'il ne nous dit rien qui vaille, on se dit que cette expression n'a pas grand avenir.
Il existe une similitude frappante entre Jésus et un boxeur. Ils multiplient les pains pour finir les bras en croix.

Bonne année ou bonnet d’âne ?

L’expérience précédente n’ayant une fois encore pas franchement été couronnée de succès, sauf peut-être pour Charles III et ma 2ème molaire supérieure, il est légitime de se demander si la formulation de vœux de bonne année pour 2024 ne risque pas d’être d’une efficacité comparable à celle d’une tentative de résorption de la plaie de la corruption à l’aide de pansements Urgo.
Mais en cette année olympique, je ne pouvais pas faire autrement que de me résoudre à me prendre aux Jeux, quitte à me prendre les pieds dans le tatami. Pour 2024, je souhaite donc en chuchotant que :

-  Paris n’ait pas à crier rien ne va plus avant que les Jeux ne soient faits
-  Les forêts et les relations internationales ne s’enflamment pas
-  La paix ne passe pas son temps à se lamenter au pied du mur
-  Les cases 49 et 3 ne soient pas les plus utilisées au jeu de loi
-  L'adversaire de Vladimir Poutine à la Présidentielle russe ne finisse pas dans une urne
-  Les rivières ne sortent pas de leur lit, que les lits ne sortent pas des hôpitaux et que les médias ne fassent pas le lit de l’extrême-droite
-  La blouse des élèves ne fasse pas oublier le blues des profs
-  Les chausseurs se coordonnent pour que les cordonniers soient mieux chaussés
-  La caille carcaille, la buse piaule, la chouette hulule et les cons ne pullulent plus

Et que finalement cette année soit une réussite et non un succédané d’année à succès, une bonne année qui mériterait un bonnet d’âne.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Inutile d’être un zoologiste émérite pour constater que les langues de vipères ne pratiquent pas la langue de boa.
Pour quelques blagues faisant un tabac, combien sont fumeuses et font long feu ?
Paradoxalement, le vote à main levée ne conduit pas toujours à des victoires haut-la-main.
Commencer sa vie avec les contes de Grimm pour finir par maquiller les comptes conduit tout droit au camouflet.
Aimé aimait les mets des Mées (ce n’est pas de Marcel Aymé).
Les types qui roulent les mécaniques ne sont jamais pénalisés pour défaut d'assurance.

Le Père-Noël dans ses petits souliers

A l’aune des questions sociétales et stratégiques qui enflamment les débats depuis plusieurs années, il semblerait que l’omnipotence du Père-Noël ait du plomb dans la hotte.
Le sexisme : Pourquoi le poste de Père-Noël a-t-il toujours été occupé par un homme alors qu’une femme était Première ministre de la Finlande il y a encore six mois et qu’une amazone ferait tout aussi bien l’affaire pour livrer des colis ?
La pédophilie : on peut s’interroger sur le laxisme régnant jusqu’alors autour d’un individu échangeant des lettres avec des enfants, les prenant sur ses genoux au vu et au su de tout le monde, allant jusqu’à s’introduire chez eux la nuit, et n’ayant même pas l’excuse de leur enseigner le catéchisme.
Le racisme : pourquoi le Père-Noël est-il imperturbablement blanc et d’un type nordique très peu courant au Sénégal et au Pérou alors qu’un Sri-Lankais conduisant un charriot tiré par des éléphants aurait les mêmes compétences, voire de meilleures en qualité d’ex-Ceylan, pour un coût horaire moindre ?
La sécurité du territoire : Un étranger, barbu de surcroit, qui pénètre illégalement de nuit dans les habitations en n’hésitant pas à récidiver depuis des années, devrait être fiché S et soumis à une OQTF.
La maltraitance animale : cet individu martyrise des rennes année après année en les forçant à parcourir des milliers de km en tirant un traineau en surcharge, sans parler uniquement de sa surcharge pondérale.
Les risques de tension Est-Ouest : venir d’un pays intégré à l’OTAN et franchir sans autorisation ni visa la frontière russe n’est pas vraiment un cadeau dans la période actuelle.
Malgré ces pressions de plus en plus vives, il devrait néanmoins conserver ses prérogatives cette année mais pour combien de temps encore ?

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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J'ai longtemps cru que nyctalope était une insulte mais j'ai fini par y voir clair.
Quand on a la sensation d'être mené en bateau, il y a toujours un instant de flottement avant de se jeter à l'eau.
L'intelligence artificielle ne s'arrête plus dans le domaine des langues. L'automate farsi perce en Iran.
La météo n'est pas une science exacte. J'ai connu deux grands secs qui se ressemblaient comme deux gouttes d'eau.
Tout n'a pas toujours été simple pour les peintres du 19ème siècle. Dans leurs premières années, Seurat ne voyait rien venir et Boudin se faisait du mauvais sang.
Quoi de plus anachronique que des rétrogrades qui se mettent en avant ?

A la croisée des mots

Comment devient-on verbicruciste ? C’est la question qui taraude autant les cruciverbistes que les non-pratiquants des chemins de croix hebdomadaires, voire quotidiens pour les forçats des cases de l’oncle Mot. Car il faut bien reconnaître que l’art est difficile. Avoir une case de vide est rédhibitoire et disposer des capacités d’aligner plus de trois mots à la suite insuffisant pour accéder au Graal des croisés. Pour trouver les clés de la grille, le verbicruciste doit impérativement savoir franchir les croisements sans encombres et sans abuser des gros mots qui ne tiennent pas dans les cases, entreprise périlleuse s’il en est dans les villes d’aujourd’hui aux heures de pointe. Il doit faire preuve de persévérance, de continuité dans l’effort, car n’importe quel footballeur que vous croiseriez vous le confirmerait, il n’y a pas de mots pour décrire les maux provoqués par une rupture des croisés. Oser naviguer dans les eaux des grilles de forces 5 et 6, et l’avis de grand vent tourne à la tempête sous les crânes. La grille est comme un filet au-dessus duquel le verbicruciste enchaîne les coups droits le long de la ligne en évitant les revers des croisés. Rien d’étonnant qu’il finisse souvent ses journées avec les yeux qui se croisent.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Le rabat-joie est l'abat-jour de l'éclat de rire.
Quand l'intelligence n'a plus la cote, la bêtise atteint des sommets.
Il est plus facile de vivre sans savoir-vivre que de vivre sans savoir, il faut le savoir.
Les passants s'arrêtent et les arrêts défilent, et on s’étonne que les gens perdent leurs repères.
J'ai pris conscience de l'absurdité de ce monde lorsque j'ai appris qu'il fallait faire chauffer des fruits pour obtenir de la gelée.
L'oisiveté a ses limites. Essayez donc de vous tourner les pouces en restant les bras croisés.

Les saints des saints

Si le commerce peut être équitable, on ne peut pas en dire autant du calendrier grégorien en vigueur aujourd’hui pour tous, que l’on se prénomme Grégoire ou Ignace, personne n’est parfait, sauf les Parfait bien entendu. Certains saints y sont ouvertement favorisés, au point de passer pour des pistonnés auprès des autres. Saint Nicolas, saint Patrick, saint Valentin par exemple font l’objet d’un traitement de faveur en étant fêtés en grande pompe, même si l’on a connu des Nicolas de format réduit et des chaussures Patrick qui taillent petit.
La grande majorité des saints non mis en avant aurait pu se sentir lésée par cette injustice et revendiquer en défilant boulevard Saint-Michel, mais elle a su se dominer (dominus sanctus quand même), respectant en cela le précepte de Saint Robert « Un saint se doit de rester caché ».
Et c’est ainsi (soit-il) que saint Marcellin et saint Félicien n’ont pas fait tout un fromage de ne pas avoir droit aux honneurs de saint Nicolas. On peut même affirmer qu’ils ont été assez coulants sur ce coup-là.
L’état des finances publiques inciterait bien à reporter toutes ces célébrations de saints primés à la Saint-Glinglin, comme l’a récemment proposé l’Association des Procrastinateurs sans Lendemains (APL). Mais la prise d’une telle décision contraire à la tradition et au commerce local conduirait son auteur à ne plus être en odeur de sainteté.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Chover a écrit:

Excellent !
« Un occis mort est un pléonasme alors qu'un mort-vivant est un oxymore, étonnant non ? »
« Un raid anti-crimes est souvent plus efficace qu'une crème anti-rides pour sauver sa peau. »
« On ne compte plus les sacs poubelles reconditionnés en carrosseries de voitures électriques, remettant au goût du jour l’expression "elle est garée où ta poubelle ?" »
Magnifiques !
« Du qu'en-dira-t-on » me paraît préférable à « du quand-dira-t-on ».

Bien vu, et ça évitera les cancans !

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Voir le mal partout signifie surtout que l'on voit mal.
Un occis mort est un pléonasme alors qu'un mort-vivant est un oxymore, étonnant non ?
Avec les réseaux sociaux, nous sommes passés du quand-dira-t-on au con-dira-tant.
Il est difficile d'éviter le parti pris quand on est partie prenante.
Un raid anti-crimes est souvent plus efficace qu'une crème anti-rides pour sauver sa peau.
Quand on commence à marquer le pas, mieux vaut lever le pied.

Du neuf avec du vieux

La tendance est au recyclage. On jette moins, on répare, on rénove, on réhabilite, on redonne vie. Un nouveau miracle de la résurrection !
Les gens sautent de plus en plus sur l’occasion et le marché de la seconde main est à deux doigts de prendre la main sur la première. A ce rythme, les vendeurs de neuf ne devraient pas tarder à demander réparation.
L’art et la plomberie n’échappent pas à la règle. On ne compte plus les reprises de tubes des années 60 à 80, une façon de faire du neuf avec du vieux pour que les clients continuent d’envoyer la soudure. Même la durée de vie des chanteurs, acteurs et comédiens est prolongée au maximum, dans l’espoir souvent déçu de faire du neuf avec des vieux. Beaucoup ont déjà flairé le bon filon et compris qu’il fallait restaurer pour se retaper et faire du gras. La maxime de Lavoisier « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » n’a jamais été autant d’actualité. On ne compte plus les sacs poubelles reconditionnés en carrosseries de voitures électriques, remettant au goût du jour l’expression « elle est garée où ta poubelle ? », ou la remise en état de vieux jeans élimés pour en faire des jeans déchirés flambant neufs.
Il ne reste plus qu’à consolider cette orientation avant de passer à son stade ultime, mettre au rebut l’obsolescence programmée. Mais j’ai bien peur que la mise à jour du logiciel commercial ne soit pas encore au programme.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Si les personnes qui en savent beaucoup et parlent peu parlaient plus que celles qui parlent beaucoup en en sachant peu, ça se saurait.
Chercher un ossuaire à Palaiseau c'est comme chercher la mer à Embrun.
Faire barrage à la colère nécessite une certaine retenue.
Les adeptes des jugements à l'emporte-pièce ne peuvent pas s’empêcher de la ramener.
Les vins classés sont souvent mieux défendus que les eaux primées.
Paradoxalement, c’est toujours lorsque les temps morts s’éternisent que l’on a envie de tuer le temps.

Vendredi noir

Après Halloween, le Black Friday est le deuxième événement majeur importé des USA ces dernières années. Avec des points communs entre eux. Le premier met en scène des monstres dans le but de récupérer des bonbons, le second est supposé présenter des soldes monstres qui, au bout du compte, finissent par vous coûter bonbon. J’ouvre une parenthèse pour rappeler que cette histoire de Black Friday bien que très récente chez nous ne date pas d’hier, Robinson Crusoé ayant déjà bénéficié d’un Vendredi noir il y a plus de trois siècles. Je ferme la parenthèse et le livre de Daniel Defoe. Pour s’assurer que le chaland ait bien pris conscience de l’aubaine et se rue dans un élan mystique incontrôlable sur ses remises divines, le Black Friday s’étale désormais sur quatre jours. Dans l’espoir pour les commerçants que la semaine des quatre vendredis soit plus prolifique que la semaine des quatre jeudis. Il est à craindre que jouer les prolongations ne soit pas forcément couronné de succès, les comptes de bon nombre des acheteurs potentiels se trouvant dans le rouge, mis à mal par une inflation aussi galopante qu’un pur-sang à Auteuil. Et comme chacun le sait depuis Stendhal qui ne faisait jamais ses courses le vendredi pour éviter la foule, le rouge et le noir ne font pas toujours bon ménage.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Même en y allant piano, je note que s'accorder n'est visiblement pas à la portée de tout le monde.
Les personnes les plus avides n'atteignent jamais la plénitude.
Les individus qui mentent comme ils respirent ne respirent pas la franchise.
Pour vendre son âme au diable il n'est pas nécessaire de lui proposer une remise d'enfer.
C'est bien beau de vouloir défendre la veuve et l'orphelin mais si on avait commencé par défendre le père, on n'en serait pas là.
Paradoxalement, ce sont souvent les personnes les plus givrées qui réchauffent l'ambiance.

Bien ou bien ?

Le bien et le mal. Deux notions antinomiques et universelles qui agitent l’Humanité depuis que nos lointains ancêtres, les Australopithèques, ont très tôt découvert que manger des baies leur faisait du bien. « Cé pa mauvais c’truc-là, cé koi ? » en langage grognant d’époque. Et que se cogner le petit orteil contre un tibia de mammouth en se relevant la nuit dans l’obscurité d’une grotte pour aller pisser était beaucoup moins agréable. « Ki cé l’bléro ka pa rangé sé zaffers, oulala cé bocou moin bon k’lé ptites boules noires ! », en langage ancien également mais vous aviez reconnu. La prise de conscience de la complexité de ces notions est apparue à la même époque, lorsque des membres d’une tribu notèrent que l’abus de consommation de baies pouvait leur faire plus de mal que de bien. Cet effet laxatif constaté serait à l’origine de l’entrée bien plus tard de ces concepts du bien et du mal dans la conversation courante.
Très vite, la notion de moralité est venue se greffer sur les deux autres, en associant la récompense au bien et la punition au mal. Notons au passage que les religieux de tout poil ne se sont pas fait prier pour exploiter le filon. Mais faire le bien n’est pas si simple. Encore faut-il bien le faire. Mal faire le bien oblige à faire mieux. Et quand on sait que le mieux est l’ennemi du bien, on n’est pas sorti de l’auberge.
Pour couronner le tout, certains ont compliqué le problème en usant d’affirmations péremptoires telles que, ça fait mal mais c’est pour ton bien, c’est bien fait pour toi si tu as mal, ou pire, c’est un mal pour un bien.
Le bien, le mal, en fin de compte, c’est très subjectif. Malgré cela, objectivement, si l’on arrêtait de se faire du mal, ce serait bien.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Partant du principe qu'il est beaucoup plus facile de détruire que de construire, il est logique que les casse-pieds soient beaucoup plus nombreux que les chirurgiens orthopédistes.
Il ne faut jamais mépriser les minorités. Prenez les lettres par exemple. Dans cette population les voyelles sont minoritaires, mais sans elles, les consonnes auraient l’air cloche.
Les gens qui débarquent chez vous comme une fleur ont tendance à rester plantés là.
Si même l'inamovible est temporaire, il n'est pas surprenant qu'une permanente ne soit pas éternelle.
A force de ne pas être dans son assiette, on finit par être à ramasser à la petite cuillère.
Quand on vit d'amour et d'eau fraiche, mieux éviter de rompre au milieu du désert, surtout avec une gourde.

La loi du Talion

La loi du Talion a de beaux jours devant elle. Œil pour œil, dent pour dent, encore et toujours. Il ne faut pas s’étonner que le monde soit en permanence sur les dents, aveuglé par la violence, pour qu’en fin de match il ne reste même plus les yeux pour pleurer ni les dents pour s’en mordre les doigts. Sans compter, si j’ose dire, que se balancer des missiles à la figure coûte les yeux de la tête. Les dirigeants de ce monde n'ont pas conscience du nombre de paires de lunettes et de prothèses dentaires qu’ils pourraient financer sans le coût exorbitant de la pyrotechnie non festive. A leur décharge, reconnaissons que le commerce des pétoires reste notablement plus lucratif que celui des dentiers. Et malheureusement, tout porte à croire que cette loi mortifère ne soit pas près d’être abrogée. Il suffit d’observer ce qui se passe dans la vie courante. Pas plus tard que jeudi dernier, le voisin du 5ème étage, 2ème porte à droite en sortant de l’ascenseur, a fêté son embauche chez Saupiquet en dansant sur de la musique de boîte jusqu’à 3h du matin. Dès le lendemain à 8h tapante, le voisin du dessous a voulu reprendre le dessus en passant en boucle le répertoire de Patrick Bruel jusqu’à midi. A ce niveau de représailles, on frise le crime contre l’humanité avec à l’arrivée que des perdants dans l’immeuble.
La preuve en est que la violence est partout et qu’elle commence vraiment à nous sortir par les yeux.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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S'il existe un jour où il y a de la vie dans les cimetières, c'est bien le 1er novembre.
Combien de femmes se sont gratté la tête avant de trouver l'époux ?
Quand on est à deux doigts de perdre la main, on est à deux pas de perdre pied.
Ce n'est pas parce qu'une œuvre est incomparable qu'elle ne ressemble à rien.
Pour éviter d'être accusés d'intelligence avec l'ennemi, faites la guerre à des cons.
Contrairement à l'homme, l'angle continue d'être dangereux quand il est mort.

Vent de panique

Le temps ne manque pas d’air, c’est dans l’air du temps. Un air peu débonnaire et pas très emballant qui s’emballe au point de tout emporter. Pas vraiment ce qu’on appelle un mistral gagnant. Autant en emporte le vent pourrait-on se dire mais à une cadence telle que les preneurs de vues de ce film d’actions se retrouveraient rapidement à bout de souffle. Que ce vent soit d’autan ou d’ailleurs ne change rien à l’affaire. Les dépressions s’enchaînent et éloignent le moral de la population du beau fixe. Mais au moins, le nom des coupables est connu. Baptême de l’air oblige, les tempêtes sont baptisées et portent un prénom. Céline, Daniel, Domingos, plus rarement Bébert ou Johnny qui ne manquait pourtant pas de souffle. Elles en deviendraient presque familières. Tiens c’est Daniel qui passe en coup de vent, Josiane, fais réchauffer le soufflé au fromage ! En réalité, elles passent pour une bande d’écoliers turbulents prêts à se prendre une soufflante par le maître d’Eole. Des mal élevées sans toit ni loi qui n’hésitent pas à laisser des ardoises après avoir ôté des tuiles.
Pas grand-chose à faire face à ces phénomènes, on ne peut qu’attendre que le souffle s’essouffle. On ne lutte pas contre des moulins à vent. Certains ont essayé, ils ont eu des problèmes.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Si le vin est le sang du Christ, il ne faut pas s’étonner que la religion puisse tourner au vinaigre.
Être incapable de faire la différence entre le vert d'eau et le vert bouteille est un signe soit de daltonisme, soit d’un engagement résolu sur le chemin de l'alcoolisme.
Un bon mot mal interprété peut conduire à une séparation en mauvais termes.
Il est plus facile de jouer du hautbois en contrebas que de la contrebasse en haut du bois.
Le bruit court que des moines de l'abbaye de Cîteaux jouent de la cithare en milieu de journée.
Le fêtard se dit très rarement qu'il se fait tard, c'est un fait.

Droits de hauteur

Face aux événements de la vie, il faut savoir prendre de la hauteur. Tout en ne prenant pas les autres de haut, ce qui complique les choses en y regardant de près. S’efforcer de jouer la carte cimes pour rester connecté à la raison et garder les cieux ouverts pour ne pas sombrer dans la bassesse des bas de plafond.
Malheureusement, cette démarche ascensionnelle ne mène pas toujours au Graal. Un chanteur d’opéra avec une voix haut perchée risque fort de tomber de haut s’il espère atteindre des sommets avec une voix de basse. Car une voix haut perchée pour une basse, c’est grave. Chanter à voix basse ne lui serait pas d’une plus grande utilité pour se faire entendre au balcon.
Monter dans les tours au cours d’une discussion au risque de passer pour un mal élevé n’est pas non plus la solution. Sans parler des retombées de la hausse des décibels.
On ne peut pas considérer non plus que ceux ou celles cherchant à s’élever en rabaissant les autres fassent preuve d’une grande hauteur de vue. C’est petit, c’est certain. C’est même contreproductif. Les personnes les plus remontées sont souvent celles que l’on a cherché à rabaisser.
Les hauts peuvent assurément faire débat, mais une chose est sure, prendre suffisamment de hauteur permet de ne plus être emmerdé par le voisin du dessus.

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Il faut reconnaître qu'être diplomate en toute circonstance est loin d'être du gâteau.
Le temps de se dire qu'il est trop tôt pour arriver en retard, il est déjà trop tard pour arriver tôt.
Marcher d'un bon pas n'est pas toujours suffisant pour se sortir d'un mauvais.
Même en se situant à l'avant-garde de la profession, un plombier n'a jamais rien pu faire pour stopper une fuite en avant.
Ce n'est pas parce que les absents ont toujours tort que les présents ont toujours raison.
Chiner est à la portée du premier pékin venu.

Lève-toi et marche !

Tous les médecins vous le diront, la sédentarité est après la connerie et le kebab frites le pire ennemi de l’Homme du monde dit développé. Rester assis pendant des heures est le chemin le plus court vers le Père-Lachaise sans passer par La Chaise-Dieu. Et aussi paradoxal que cela puisse paraître, rester allongé raccourcit l’existence. Car si l’Homme peut parfois s’émouvoir, il est surtout conçu pour se mouvoir. Malheureusement, autant de manière générale il se sent fort avec les faibles, autant il est de plus en plus souvent faible face à l’effort. On peut se demander si le recours à des coursiers pour se faire livrer ses courses ne fut pas le premier pas de la marche en avant vers un recul de la mobilité. Le fait est que plus le Monde s’emballe, moins l’Homme développé est emballé à l’idée de mettre le paquet pour se bouger. Certains objecteront la nette baisse du nombre de personnalités susceptibles de faire se lever les foules, ces dernières visant surtout à asseoir leur notoriété. Sans parler du très mauvais exemple pour la jeunesse de ces représentants de la nation élus et réélus dans un fauteuil. Mais aussi valables que soient les prétextes invoqués, la fonction créant l’organe, si l’Homme persiste à ne pas bouger, il finira par perdre pied.
Ne cherchez plus le mobile du crime, c’est l’immobilisme assassin !

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Si le mois de Mais existait, ce serait le mois doute.
Il ne faut jamais donner raison à quelqu'un qui a tort, il finirait par croire à tort qu'il a raison.
Plus on compte d'opticiens dans le pays, plus on observe de divergences de vues. Un paradoxe de plus.
Plus on vieillit et plus on préfère les grandes tisanes aux courtisanes.
Si le nombre  de professeurs était aussi élevé que le nombre de donneurs de leçons, le sous-effectif de l'Education nationale ne serait plus qu'un lointain souvenir.
Il ne faut jamais désespérer, combien de tennismen ont fait fortune grâce à leurs revers ? Les fameux revers de fortune.

Une simplification complexe

Dans la vie, rien n’est simple. Même les personnes les plus simples peuvent se compliquer les choses, c’est dire si le problème est complexe. Et si la personne simple fait des complexes, c’est encore plus compliqué.
Pourquoi beaucoup de nos congénères qui ne sont pourtant pas des simplets appliquent avec persévérance la maxime : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? c’est bien simple, on n’en sait strictement rien, ce serait trop facile. Dès leur plus jeune âge, certains font les difficiles devant une purée premier âge jambon-courgettes, commençant déjà à compliquer la vie de leurs parents. Ceux-là sont en général bien partis pour intégrer plus tard le clan des faiseurs de nœuds au cerveau, fréquemment qualifiés du vocable de fous à lier, la crème de la complexification, j’ai nommé les experts ès règlements administratifs et autres lois et procédures en tous genres que le monde entier ne nous envie pas. A rajouter des couches de textes aux couches de textes, un observateur avisé pourrait légitimement juger que leurs auteurs en tiennent une couche et qu’ils finiront bien par accoucher un jour prochain d’une simplification. Grave erreur ! Un tel raisonnement ne pouvant être que le fruit d’un esprit trop simpliste.

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Il est plus facile d'avoir réponse à tout quand on ne se pose jamais de questions.
Quand on a maille à partir avec quelqu'un, on finit toujours par en découdre.
On peut tromper l'ennui mais il est ennuyeux de se tromper.
Il n'est pas facile de la boucler quand on doit faire ceinture tous les jours.
J'ai appris par la bande qu'il était au bout du rouleau.
La droiture reste la meilleure voie à emprunter pour ne pas être attendu au tournant.

Politicus

Politique vient du grec polis, cité. L’Homme politique, appelons-le le politique pour faire plus simple même s’il fait rarement dans la simplicité, le politique n’est pas pour autant toujours très poli. Surtout lorsqu’il perd son siège alors qu’il pensait l’emporter dans un fauteuil. Sans oublier que les politiques mises en œuvre s’apparentent parfois à des injures faites à la cité.
Depuis Aristote on parle souvent d’animal politique pour le représenter. Reste à savoir lequel. Alors que le politique cherche à se donner l’image d’un lion, la perception du peuple peut s’avérer plus proche de la chèvre ou de la buse, voire du blaireau.
Le politique doit impérativement avoir fait langue de bois première langue pour avoir les capacités de composer des formules de derrière les fagots, des formules du chef généralement difficiles à digérer par les clients. Il se doit de parler avec assurance, la franchise étant rarement incluse dans le contrat, ou alors par accident.
Pour garder la main, le politique se doit d’en serrer beaucoup mais le moment venu il rechigne souvent à la passer.
Il est souvent contraint de retourner sa veste pour ne pas s’en prendre une à l’élection suivante. Il peut même y laisser sa chemise en cas de dépassement des frais de campagne, et sans chemise lorsqu’il fait frais à la campagne, c’est chaud !

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L'abus de café fait du tort aux facteurs.
On commence par broder des histoires et on finit avec un tissu de mensonges.
Mieux vaut crever l'abcès et se faire remonter les bretelles que crever dans une bretelle d'accès.
La peur nous tenaille, le froid nous pince, la colère nous rend marteau, la médisance tourne au vice. Ou comment joindre l'outil au désagréable.
Il est très rare qu'un vendu cherche à se racheter.
Tout individu a besoin de reconnaissance dans son travail, ce qui pose un sérieux problème chez les agents secrets.

Le plat du chef

La cuisine fait de plus en plus recette. Jadis, rares étaient les téméraires n’appartenant pas à la caste des cordons bleus qui osaient s’aventurer hors des crèmes battues et des steaks purée. Aujourd’hui, l’explosion du nombre de sites, tutos, vidéos et émissions TV de recettes en tout genre a fait émerger une nouvelle génération d’explorateurs en terrines inconnues. Vous souhaitez cuisiner un sauté de kangourou au pain d’épices ? Un tour sur le net et c’est dans la poche. Un engouement sur le point de faire passer une Lorraine pour une quiche si elle s’avère incapable d’en cuisiner une aux champignons de Paris.
Un bémol tout de même à ce concerto en sole meunière. Regarder des vidéos de Paul Bocuse ne feront pas de vous le nouveau Robuchon, tout comme se repasser inlassablement les exploits de Lionel Messi ne feront pas de Kevin Coulant, numéro 10 au FC Camembert, le nouveau Dieu du football. Mais là n’est pas l’essentiel. Comme le disait Coubertin qui ne loupait jamais un banquet, l’essentiel est de participer. Et de ne pas en faire un plat si votre préparation fait un four.
Car il faut bien se rendre à l’évidence, réussir une tarte est parfois loin d’être du gâteau.

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L'ascension des condescendants n'est jamais décente.
Une navigatrice qui n'aborde que des sujets-bateaux, il est difficile de l'arraisonner.
N'être au courant de rien est la preuve d'un lâcher-prise avec la réalité.
L'intelligence est louable, à condition qu’il s’agisse d’un bail reconductible.
Si vous ne pouvez pas vous débarrasser de vos vieux métaux ici, il faut le ferrailleur.
Dans un champ de vision, on ne cultive que des iris, et encore ça reste à voir.

Quand le bas blesse

- Vous avez mauvaise mine, vous avez des soucis ?
- A qui le dites-vous, mon travail me mine
- Des problèmes de fonds ?
- Jusqu’à récemment non. Je vends des bas sur le net, avec une clientèle ciblée sur l’Aisne et le Bas-Rhin
- Aujourd’hui, ça ne se vend plus ?
- Il y a des hauts et des bas. Et ces temps-ci ce seraient plutôt des bas, la cote du bas n’est pas à la hausse, même dans le bas de l’Aisne
- Vos bas filent trop vite ?
- Non mais beaucoup de mes clientes ont filé
- Elles n’adhèrent plus au collant non plus ?
- Il faudrait que les températures chutent pour que les collants décollent et le réchauffement climatique n’arrange rien
- Les mi-bas ne marchent pas mieux ?
- La tendance n’est pas à la hausse
- Et tout ça forcément vous affecte
- Je dois reconnaître que j’ai le moral dans les chaussettes
- Vous filez un mauvais coton, je vous souhaite de repartir du bon pied. je vous offre un remontant ?
- Je ne sais pas, je suis au trente-sixième dessous. Je me demande si je ne vais pas me reconvertir dans la lingerie.

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Le sourd dîne en silence.
Dans le cas du Mouton Rothschild, on ne parle plus de foire aux vins mais de foire ovine.
On trouve toujours à redire sur les individus qui se répètent à longueur de temps, on n'en sort pas.
Se laisser griser c'est prendre le risque de voir son horizon s'assombrir.
S'encroûter dans un gagne-pain qui ne rapporte que des miettes et dans lequel on est mené à la baguette, c'est plutôt les boules.
Un travail en souffrance n'est pas toujours soigné une fois traité .

Un univers impitoyable

L’ambiance dans le monde du travail d’aujourd’hui étant souvent rapportée comme plus proche de celle d’une chambre funéraire que de celle d’un café-théâtre, un état des lieux établi sur la base d’un échantillon de professions absolument pas représentatif me paraît le bienvenu.
Les poissonniers ont le coup de bar et les traiteurs sont mal traités.
Les plongeurs cherchent un remontant pour ne pas toucher le fond.
Les monteurs sont au plus bas, prêts à péter un câble.
Les mercières ont des boutons et les dermatos sont à côté de la plaque.
Les prestidigitateurs ne se font plus d’illusions et les ventriloques ont peur du bide.
Les carreleurs restent sur le carreau et les couvreurs enchainent les tuiles.
Les chefs de rayon prennent la tangente et les tourneurs ne tournent plus rond.
Les météorologues sentent le vent de la dépression et les gérants de pressings sont lessivés.
Les cordonniers sont à côté de leurs pompes et les pompiers sont éteints.
Les ambulanciers ruent dans les brancards et les brancardiers tirent sur l’ambulance.
Tout ne va donc pas si mal. D’autant que les humoristes ne perdent pas le sens du non-sens et que l’humour garde tous ses droits pour contourner les travers de cet univers impitoyable.

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La soif de pouvoir ne s'étanche pas en prenant de la bouteille.
Les individus les plus ouverts ont souvent du mal à la fermer.
Sur le point de noyer son chagrin, il se sauva en donnant la larme.
La connerie réussit l'exploit d'être très souvent congénitale alors que le con est sans gêne.
Il faut lutter contre la violence gratuite, coûte que coûte.
Contre les problèmes courants, il y a des solutions qui marchent. On n'est pas près d'y arriver ...

Water closed

L’eau c’est la vie, ça coule de source. Je n’en dirais pas autant de l’eau de vie, bien que certaines réveilleraient un mort. Sans eau, le monde boirait la tasse. La mer, si souvent démontée, aurait les pires difficultés à se remonter, comme un vieux meuble Ikea. Même se noyer dans un verre d’eau ne serait plus possible. Et ne parlons pas de jeter le bébé sans l’eau du bain qui serait mal perçu. Les flottes ne pourraient plus mouiller l’ancre tout en restant en cale sèche. Sans eau, Cologne n’aurait plus le même parfum et Vichy serait dans le Pétain, pardon, dans le pétrin. Les téméraires sombreraient, dans l’impossibilité de se jeter à l’eau.
On ne compterait plus les ponts obligés de rendre leur tablier et de prendre congé pour ne pas perdre la face en conservant leurs piles.
Les plongeurs plongeraient dans la dépression. Les cruches sans eau passeraient pour des gourdes et la carrière des plombiers serait plombée.
Et surtout l’usage de la chasse d’eau deviendrait aussi rare que la chasse au gibier d’eau dans le désert de Gobi. Alors avant que les réserves ne s’épuisent, n’oubliez pas de vous hydrater pendant la canicule.

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On n'en sort pas, chaque année on a droit à la rentrée.
Quand on n'est pas faits pour s'entendre, on peut toujours aller se faire voir.
Paradoxalement on ne peut pas affirmer avoir peur de rien quand on a peur du vide.
Avoir le verbe haut ne suffit pas pour élever le sujet.
Le doute peut légitimement nous étreindre et quand le doute étreint, la confiance déraille sans crier gare.
Un dermatologue qui manque de peau peut rapidement rejoindre dans la désillusion le proctologue qui manque de fonds.

Tête de lard

Tout comme la tête à claques avec laquelle il cultive la ressemblance, le têtu est une espèce vivante persistant obstinément à rester sur ses positions, rejoignant en cela la moule ou le Prince s’accrochant à son rocher ou le député à son siège.
Le têtu moyen (medius tetus en Latin moyennement maîtrisé) est en général une véritable tête de lard premier choix avec lequel discuter le bout de gras peut rapidement sentir le pâté. Il n’est pas rare de voir certains individus parmi les plus bornés de l’espèce vous pousser à bout au risque d’en arriver à des extrémités. Les faits divers regorgent de drames où des butés se sont fait descendre.
Autant dire qu’il est préférable de ne pas persévérer dans l’entêtement. Au-delà d’un certain seuil d’inflexibilité, le risque est grand pour un têtu de passer pour un tordu des plus retors.
L’Histoire elle-même ne manque pas d’exemples d’entêtés partis bille en tête et qui ont fini la tête sur le billot. Ne pas reconnaître ses torts peut prendre la tête, c’est une certitude.
Faire entendre raison à un têtu relève de l’exploit, sauf à user d’arguments-massues ou à s’avérer plus têtu que lui. Le tête-à-tête entre deux têtes dures risquant fort de durer et de conduire le plus intraitable des deux à se faire traiter de tous les noms.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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La différence entre un pilier de rugby et un pilier de bar, c'est la forme du ballon.
Paradoxalement, pour rester à la page il faut parfois savoir la tourner.
Lorsque le tour de taille devient un problème pesant, le poids devient un problème de taille.
Chez certains le passé est beaucoup trop présent pour envisager l'avenir.
Je connais un type remonté comme une pendule qui n'est jamais à l'heure, même pour passer faire un petit coucou.
Face à un individu qui n'a pas les pieds sur terre, on a tendance à lever les yeux au ciel, c'est dans la logique des choses.

A deux doigts du bestseller

A quoi tient un succès littéraire ? Il n’a pas manqué grand-chose pour que ces ouvrages et leurs auteurs passent à la postérité.

« A la recherche du pain perdu », de Marcel Croute, racontant par le menu ses amours de jeunesse avec Madeleine, une boulangère briochine.
« Le vieil homme est amer » d’Ernest-Emile Houet, roman sur le naufrage de la vieillesse en mer de Chine.
« La miss érable », de Victor Rugueux, relatant le parcours semé d’embuches d’un bûcheron québécois transgenre des forêts de sapins au concours de Miss Canada.
« Les essais transformés », de Michel Montagne, ancien demi de mêlée du Biarritz Olympique, roman philosophique regroupant pêle-mêle les démêlées d’un trois-quarts centre avec l’aile gauche de la droite extrême et le pilier droit de la gauche modérée.
« L’éducation sans Emmental », de Gustave Flo-Berne, narrant les aventures mouvementées d’un jeune Suisse natif de Gruyère dans un trou perdu des environs de Saint-Nectaire.
« La gare de Nantua », de François Rabais, biographie de la vie de Patou Gruel, chef de la gare aujourd’hui disparue et figure locale du train à vapeur et du café des amis situé Place de la Gare.
« L'Insoutenable légèreté des lettres », d’Emilien Pondéra, facteur à la Poste de Pézenas, recueil de nouvelles autour du poids des mots et de l’affranchissement des courriers.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Le silence est fragile, certes, mais il finit toujours par avoir le dernier mot.
L’écriture est un art difficile. On ne passe pas d’un claquement de doigts d’un brin de causette à l’œuvre de Victor Hugo. Le penser serait misérable.
Si les hommes se serraient autant les coudes que les mains, ils auraient moins de problèmes sur les bras.
Si vous en avez assez d'avoir les chevilles qui enflent, faites la chandelle pour avoir la grosse tête.
Alors que certains partent sans même demander leur reste, d'autres, plus nombreux, restent en en prenant leur parti.
Inutile d'être un expert pour constater que l'industrie de l'armement est en plein boom, ça saute aux yeux.

Campagnes de villes

- Venez, vous serez touchés par la Grasse !
- Ni une, ni deux, venez à Troyes !
- Pour vos vacances, ciblez La Flèche !
- Venez à Morlaix, on ne mord pas !
- Dites oui à Dinan !
- Vous avez du goût ? Berck est faite pour vous !
- A Saintes, on ne se fait pas prier pour revenir !
- Ne pas passer à Cambrai est une bêtise !
- A Quarré-les-Tombes, la vie est belle !
- T’as voulu voir Paris ? Viens voir Vesoul !
- Marre de passer vos vacances dans des trous perdus, venez à Trouville !
- Vous avez aimé Vannes ? Vous adorerez Riom !
- Osez, ne manquez pas Culoz !
- Vous avez vu Lisieux ? Venez voir Meyzieu !
- Aubagne, un vent de liberté y souffle !
- Hyères, vous y venez aujourd’hui, vous y retournerez demain !
- Marans, la ville qui vous donne le sourire !

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Paradoxalement, on observe une tendance à voir tout en noir lorsque la vie nous en fait voir de toutes les couleurs.
Le meilleur moyen de se mettre quelqu'un à dos, c'est de lui faire perdre la face.
Approuver ce que la morale réprouve peut finir par vous éprouver, c'est prouvé.
Quand on part faire un tour, arrive toujours le moment où l'on fait demi-tour, certainement par manque d'ambition.
Le plus grand risque du narcissisme c'est de se prendre au je.
La poésie c'est le pouvoir de boire ses rêves dans des vers à douze pieds.

Le plat du jour

- Donc, c’est bien vrai, vous persistez, pour vous la Terre n’est pas ronde ?
- C’est une certitude, et ça me fout en boule que certains adeptes de la secte des scientifiques réfutent cette évidence : la Terre est plate !
- Je vais mettre les pieds dans le plat mais une forte majorité de la population considère que c’est vous qui ne tournez pas rond
- Ah, ah, des types aussi fiables que des boulistes ronds comme des queues de pelles après l’apéro, qui feraient mieux de se tenir à carreau !
- Comment expliquez-vous alors que de grands voyageurs aient fait plusieurs fois le tour du monde ?
- Non, non, écoutez-les bien, ils vous diront avoir voyagé aux quatre coins du monde et certains d’entre eux ajoutent même qu’ils se sont rendus au bout du monde !
- Mais, c’est une image !
- Une image, c’est plat, c’est une confirmation !
- Ça ne va pas être facile… Et ces prises de vues de notre planète sous tous les angles transmises par les satellites, les stations spatiales, les télescopes embarqués ?
- Encore une preuve qu’elle n’est pas ronde, puisqu’elle a des angles, vous me prenez vraiment pour un imbécile ? Et tous les jours, on croise des types qui habitent dans le coin ! J’en connais même plusieurs qui sont partis en vacances aux Angles !
- Bon, je vois que l’on tourne en rond et que vous n’êtes pas près d’arrondir les angles. Je vous abandonne, j’ai un plat du jour qui m’attend à « La Coupole ».

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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L'Homme n'est pas une réussite. – Descartes.
Le croyant ne se fait pas prier pour prier. L'athée vous prie de croire qu'il ne croit pas.
Mieux vaut manger des moules à Quimper que porter un imper à Moulins.
On commence par être souvent dans la Lune et on finit par ne plus avoir les pieds sur Terre.
Les envolées lyriques conduisent souvent à prononcer des paroles en l'air.
Ce n'est pas parce que les murs ont des oreilles qu'il faut écouter aux portes.

Clim et châtiment

Pendant qu’au Nord, il fait un temps à commencer à accrocher les décorations de Noël, au Sud le soleil grille à un point tel que les Méridionaux sont à deux doigts de pastis d’éprouver le ressenti de la chipolata oubliée sur le barbecue. Le climat n’en fait qu’à sa tête et échauffe les esprits d’une population qui avait déjà bien du mal à garder la tête froide face à ses turpitudes répétées alimentées par une tendance peu emballante à emballer le thermomètre. A l’exception de quelques contrées septentrionales dont les défilés estivaux de manchots à moufles ne surprend plus aucun des pingouins locaux depuis des lustres, les autres vivent un enfer sans passer par le jugement dernier.
Clairement, vous n’êtes pas très chauds pour avoir froid au mois d’août et en même temps l’excès de chaleur vous refroidit. Un coup à attraper un chaud et froid. Certains esprits dégradés par une surchauffe au-delà de la température de liquéfaction peuvent bien affirmer avec aplomb et sous un soleil de plomb que tout ça c’est du vent et qu’il ne fait pas plus chaud que s’il faisait moins froid, le climat continuera son show en soufflant l’effroi.
Souhaitons qu’à ce rythme de réchauffement, on n’en soit pas réduits à l’avenir à contempler des œuvres d'art en terre cuite et à lire des brulots.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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On ne peut pas rire de tout avec tout le monde mais on peut rire d'un rien avec pas mal de monde.
C'est bien beau de s'installer dans un appartement flambant neuf mais on n'a jamais le temps d'en profiter.
Lorsque tous les voyants sont au vert, les prédictions sont à l'arrêt.
On a souvent tendance à en faire trop quand on commence à en avoir assez.
Nous vivons une époque où les génies se font aussi rares que les lampes à huile.
Mieux vaut être pieux et aller à Foix qu'avoir les foies d'aller au pieu.

Face aux travers

Aussi droit puisse-t-il paraître, tout homme a ses travers. Le porc aussi mais je n’en ferai pas tout un plat. Aucun biais ne lui permet d’y échapper dans la durée. Avouez quand même que rechercher des biais pour éviter des travers est une attitude susceptible de vous faire passer pour un désaxé. Tout individu incapable de regarder ses travers en face finit toujours par paraître un peu louche. Si par-dessus le marché il est plutôt soupe au lait, il mettra sans vergogne les pieds dans le plat à la moindre remarque sur le sujet. D’un autre côté, croire qu’il existe des travers sains conduit souvent à se mettre dans de beaux draps en faisant le lit de débordements. Et dans ce cas le risque est grand que l’on vous regarde de travers. C’est clairement improductif. Et c’est difficile à digérer, comme lorsqu’on avale de travers. J’en profite pour ouvrir une parenthèse, les bons restaurants ne font pas défaut lorsqu’on traverse Avallon. Et la digestion est plus facile lorsqu’on n’y abuse pas du travers de porc. Je referme la parenthèse pour ne pas sombrer dans le travers de la digression. Conclusion de cette histoire, il est très difficile de faire face à ses travers, sauf à faire profil bas. D’autant que tout un chacun s’accorde à reconnaître que lorsqu’on perd des droits, on l’a toujours un peu en travers.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Pour se sortir d'un mauvais pas, mieux vaut partir du bon pied.
L'oignon n'est pas le seul légume à faire pleurer. On oublie trop souvent que certains navets sont également à pleurer.
Se rendre à Andorre pour une anesthésie locale et ne pas réussir à trouver le sommeil.
Œil pour œil, dent pour dent, expression vengeresse trouvant sa source dans l'agressivité d'un homme qui avait une dent contre les ophtalmos et ne pouvait pas voir les dentistes.
L'étoffe des héros est moins résistante qu'un tissu de mensonges.
Un suppositoire en transit aura toujours plus d'effet qu'une supposition transitoire.

Jésus revient encore

-    Bonjour monsieur. C’es drôle mais j’ai l’impression de vous avoir déjà vu
-    Vous n’allez pas me croire mais je suis Jésus, Jésus de Nazareth. A ne pas confondre avec Jésus de Nazaré, un célèbre surfeur portugais qui ne manque jamais une messe le dimanche
-    C’est pas Dieu possible !
-    Messie c’est possible ! J’ai décidé de revenir et je vous prie de croire que je ne me suis pas fait prier
-    Je n’en reviens pas
-    Face à la situation sur Terre et considérant que je suis toujours sain d’esprit, je ne pouvais pas rester planté là
-    Une foi, ça passe, mais deux fois, n’est-ce pas une foi de trop ?
-    Ce n’est peut-être pas la dernière, ne dit-on pas jamais Dieu sans croix ici-bas ?
-    Mais vous n’avez pas l’impression d’entrer en cène alors que le repas est déjà terminé ?
-    Les nourritures spirituelles se mangent sans fin, mon fils !
-    Dans tous les cas vous faites encore jeune à l’âge que vous avez
-    C’est normal, c’est vendredi saint aujourd’hui
-    Je vous souhaite bon courage, vos brebis sont de plus en plus galeuses
-    De toute façon il fallait que je redescende, une veille histoire de litige d’héritage à régler entre ancien et nouveau testament
-    Vous croyez encore en l’humanité ou la messe est déjà dite ?
-    Bien sûr que je crois en elle ! Avec toutes cette foule qui croit en moi, ce serait faire preuve d’une profonde ingratitude !

(Saint) Pierre de Jade

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Chover a écrit:

Vous avez une imagination qui me laisse sur le cul et dont je me délecte !
Plutôt « un sens de la trajectoire beaucoup moins développé que celui d’un politicien carriériste », non ?

Oui, c'est mieux... de mieux se relire ! Et merci, au passage. smile

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Mieux vaut rire de tout que ne pas rire du tout.
Entre les bruits sourds, les lettres muettes et les silences parlants, il devient difficile de se faire entendre.
Les individus qui mentent comme ils respirent ne manquent pas d'air, c'est une question de survie.
Etre plié de rire n'a jamais empêché de rire à gorge déployée.
Rien n'est fait contre la fuite des cerveaux et on s'étonne d'avoir des trous de mémoire.
C'est souvent lorsque le temps se gâte qu'il se trouve toujours quelqu'un pour déclarer "on n'est pas gâtés par le temps !".

On est peu de choses

Quand on y pense, le monde sous sa forme actuelle tient à peu de choses. Plus exactement à un objet céleste de plus de 10 km de diamètre venu faire le chamboule-tout dans l’actuel golfe du Mexique il y a environ 66 millions d’années. Sur une zone située à proximité de la ville de Chicxulub, baptisée ainsi après d’âpres discussions largement arrosées à la tequila, au détriment de Santa Maria del Sombrero envisagé avant les palabres et l’ouverture de la première bouteille. Suite à ce carambolage sans constat, les dinosaures qui régnaient en maîtres à cette époque n’ont pas fait de vieux os, tout en laissant de très vieux ossements sans lesquels Jurassic Park n’aurait pas eu plus de succès qu’un péplum sans Romains. Sans cette météorite dotée d’un sens de la trajectoire beaucoup moins développée que celle d’un politicien carriériste, tout serait différent aujourd’hui. Le grand Rex aurait continué à se donner en spectacle sans que personne ne trouve à redire au cinéma de ce tyran du Crétacé. Les assemblées de dinosaures n'auraient jamais été remplacées par des éléphants de la politique. Dino et Shirley ne serait que Dino sans Shirley, les brontosaures auraient éclipsé les sœurs Brontë. Les courses cyclistes n’existeraient pas, remplacées par des cavalcades de vélociraptors sans les casquettes Cochonou. Et aucun de ces animaux préhistoriques, pas même le diplodocus au cerveau si petit qu’il ne devait pas être plus malin qu’un complotiste partisan de Donald Trump, n’aurait passé la nuit devant un magasin pour se ruer dès l’ouverture sur le dernier smartphone sorti.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Mieux vaut des pensées qui vagabondent que des idées fixes.
Tenter de mener les gens en bateau est une tendance de plus en plus en vogue.
Quand le doute plane, les certitudes s'envolent.
On entend de plus en plus souvent parler de l'intestin comme d'un deuxième cerveau. Ce qui pourrait expliquer la prolifération des idées de merde.
Le R est la lettre la plus crédule de l'alphabet, on peut facilement le rouler. C’est triste car le pauvre hère n'a pas l'air bien riche.
Méfiez-vous d'un air décrépit, ce n'est parfois qu'une façade.

Ne m’en parlez pas !

-    Je viens vous dire que je n’ai rien à dire
-    Vous en êtes sûr ?
-    Si je vous le dis
-    Parler ne vous dit plus rien ?
-    Je ne vous le fais pas dire mais ça va mieux en le disant
-    Vous ne craignez pas que votre démarche fasse jaser ?
-    C’est difficile à dire
-    Les on-dit n’ont pas l’air de vous effrayer
-    Les non-dits sont plus dangereux par leurs sous-entendus
-    Que sous-entendez-vous par là ?
-    Je ne vous le dirai pas
-    Vous n’êtes pas très loquace
-    Je vous ai dit que je ne dirai rien, je tiens ma parole
-    Je comprends que rien ne pourra vous faire changer d’avis
-    Ce qui est dit est dit, tenez-vous le pour dit !
-    Quand vous aurez envie de vous exprimer, contactez-moi.
-    Vous avez ma parole

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Il faut toujours être prudent avant de prendre l’autre pour un con, ça pourrait être vrai.
Bêtise rime avec sottise mais les deux ne riment à rien.
C'est bien gentil de débiner les autres mais le jour où ils l'apprennent, mieux vaut se débiner.
Paradoxalement, celui qui ne donne jamais aux autres perd beaucoup de son crédit.
Les individus qui changent d’avis comme de chemise devraient savoir qu’ils pourront repasser pour conserver leur crédibilité.
Quand on a la vue qui baisse, se contenter de lever les yeux au ciel n’est jamais la solution.

Un certain âge

Depuis que l’Homme est capable de compter les années qui passent, approximativement depuis l’invention de la bougie qui soit dit en passant n’a pas été du gâteau, l’âge est un sujet qui ne vieillit pas. On le retrouve cuisiné à toutes les sauces. Age de pierre, de bronze, de fer, âge d’or, rien de très léger dans tout ça, il ne faut pas s’étonner qu’à la longue l’âge finisse inéluctablement par nous peser.
On nous parle d’individus qui ne font pas leur âge et d'autres qui affichent un air défait au même âge. C'est d’autant plus compliqué à suivre que certains ne font pas leur âge alors qu’ils ont fait leur temps.
Je précise en passant par la Lorraine avec mes gros sabots que le féminin d’un homme de mon âge n’est pas une femme de ménage, même si elle est âgée de cinquante ans et des poussières.
On palabre sur l’âge des trois capitaines et on arrive comme une fleur dans la fleur de l’âge. Manque de pot, c’est l’âge où l’on commence à se faner et à se faire du souci. Et forcer un peu sur les arrosages ne change rien à l’affaire.
Depuis les temps les plus reculés, être d’un âge avancé permet de prendre du recul sur le temps qui passe. Passé un certain âge, on n’est peut-être plus certain de son âge mais on est sûr d’être âgé. Et que mon dentier devient plus important que le monde entier.
Quant à tous ceux qui prétendent que les vieux sont imbuvables, voire soulants, je répondrais qu’ils n’ont jamais dû goûter un rhum hors d’âge.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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A toujours chercher à avoir le dernier mot, on finit rarement en bons termes.
Quand on est dans l'attente, on a tendance à rester planté là.
Victor Hugo était sans aucun doute un immense écrivain mais il fit preuve d'une absence frappante d'inventivité le jour où il choisit comme pseudonyme le nom d'une station de métro.
Passé un certain âge, il est aussi compliqué de descendre en rappel que de remonter dans ses souvenirs.
Nous vivons dans un monde où il est plus courant d'étaler sa richesse que de la répartir.
On finit tous par prendre un coup de vieux et rien n'est fait pour enrayer la délinquance des personnes âgées.

J’ai des visions

-    Bonjour Docteur. Je viens vous voir car j’ai des problème de visions
-    De vision de près ou de vision de loin ?
-    De visions tout court, j’ai des visions
-    Ah je vois, vous êtes un visionnaire !
-    Ça, ça reste à voir. Je vois surtout des choses que les autres ne voient pas
-    Quoi par exemple ?
-    Je vois le mal partout
-    Et alors, vous n’êtes pas le seul, où est le mal ?
-    C’est plutôt mal vu
-    Vos proches ne voient pas ça d’un bon œil ?
-    Exactement. Ils pensent que j’ai le mauvais œil
-    Vous avez vu un spécialiste ?
-    Oui, à Bonneuil, mais suite à une forte divergence de vues sur l’origine des visions, il a fini par me dire d’aller me faire voir
-    Il n’est pas très regardant sur la déontologie votre spécialiste. Et vous avez fait quoi ?
-    Je suis venu vous voir
-    A première vue, il vous faudrait un deuxième regard
-    Ces problèmes de visions vont finir par me coûter les yeux de la tête !

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Il est loin ce temps où l'on pouvait acheter une baguette pour une bouchée de pain.
Quand les temps sont durs, les fins de mois sont raides.
Certains manquent tellement de pot qu'ils ne parviennent même plus à faire bonne contenance.
C'est curieux cette manie d'entamer sa sortie au resto par une entrée.
C'est bien beau de dire à quelqu'un ses quatre vérités, il faudrait peut-être lui préciser laquelle est la vraie.
Mentir avec assurance conduit inéluctablement à perdre sa franchise.

Pas d’alternative à l’alternance

La vie est faite d’une succession de hauts et de bas, que l’on vive dans les montagnes russes de l’Oural, dans le bas des Hauts-de-France ou dans le haut des Pays-Bas. Partout on y rencontre des auteurs qui font débat, des bassistes qui atteignent des sommets, des sommités qui s’élèvent contre la bassesse. On y trouve même des petits hauts à bas prix en période de soldes chez Ginette, sur la Place du marché de Château-Thierry dans le bas de l’Aisne. Si vous tendez l’oreille dans un appartement mal insonorisé, la vie est aussi une suite d’ébats d’en-haut et de oh d’en bas, mais je n’en dirai pas plus de peur de me faire remonter les bretelles.
Ce phénomène alternatif n’est pas sans risques. Si vous avez une bonne descente, méfiez-vous des remontants. On ne compte plus les types qui après en avoir abusés ont provoqué une descente de police. Et d’évidence il est difficile de passer du trente-sixième dessous au septième ciel quand les ascenseurs sont en-dessous de tout. Se faire descendre par des gens remontés pour avoir dit tout haut ce que d’autres pensent tout bas est une autre démonstration du caractère périlleux de ce mouvement perpétuel.
L’essentiel étant de trouver un équilibre entre ces hauts et ces bas, ce que tente de réaliser le Français moyen depuis bien avant le Moyen Age, malgré ses hausses de tension et ses baisses de forme.

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C'est paradoxalement lorsque la bêtise atteint des sommets que l'on touche le fond.
Certains chinent à Paris pendant que d'autres parient en Chine, c'est fou ce que le monde est petit.
Le e dans l'o, cas particulier de la langue française, fut préféré à l'époque au q en l'r, l'aéronautique n'étant pas encore dans l'air du temps.
Même si vous en avez gros sur la patate, essayez de garder la frite !
Une personne qui ne mâche pas ses mots peut facilement rendre son discours indigeste.
On ne transforme peut-être pas le plomb en or mais on peut très bien transformer l'argent en or, la preuve en est que certains se font des couilles en or en plaçant de l'argent en Bourse.

En quête non criminelle

L’Homme cherche depuis qu’il se trouve sur Terre. Une quête permanente à faire saliver les prêtres tendant leur sébile aux ouailles de la messe dominicale. Il cherche indifféremment ses clés de voiture, des noises, midi à quatorze heures, à toucher le Quinté+ dans l’ordre ou à unifier les quatre forces fondamentales de la nature en espérant trouver la clé de l’Univers à défaut de ses clés de voiture. Il arrive même que certains trouvent cette activité passionnante et en fassent leur métier en devenant chercheurs professionnels. Je trouve que c’est chercher la difficulté tout en risquant de ne pas y trouver son compte. D’autant qu’il se trouve que, professionnels ou pas, les chercheurs ne savent pas toujours où trouver ce qu’ils cherchent.
Dans tous les cas, il faut savoir rester mesuré face à la recherche. A trop chercher, il arrive qu’on se trouve mal. Certains diront qu’on l’a bien cherché. C’est idiot car si on l’avait bien cherché, on l’aurait trouvé avant de se trouver mal.
J’ajouterai que ma voisine est tombée amoureuse d’un chercheur et franchement, je ne vois pas ce qu’elle lui trouve.
Je vous laisse - j’ai du pain à aller chercher - avec cette célèbre sortie de Charles De Gaulle sur le sujet : « des chercheurs qui cherchent, on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche ».

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Lorsque ça devient fort de café, mieux vaut attendre que ça se tasse.
Il paraît que les anniversaires sont bons pour la santé. Des études prouvent que les gens qui comptent le plus d'anniversaires vivent plus longtemps.
Tenter de remettre un présent à un absent relève d'une absence évidente de présence d'esprit.
Paradoxalement, on a tendance à s'en vouloir quand on manque de volonté.
Les gens qui tournent en rond finissent par devenir fous. Ceux qui ne tournent pas rond le sont déjà.
Il est important de réfléchir à deux fois avant de ne rien faire, c'est toujours du temps de repos de gagné.

Le bord est sournois

Le bord est une limite dont il faut se méfier. Quand on dit d’un individu qu’il est un peu con sur les bords, rien ne prouve qu’il soit plus malin dans le Centre, du côté de Châteauroux. On ne compte plus les navigateurs qui, à trop tirer des bords, ont fini par passer par-dessus le bord, à bâbord ou à tribord, le doute reste entier, pour s’échouer sur une plage du bord de mer. Sans compter ceux, n’ayant pas forcément le pied marin, qui à force de se faire mener en bateau ont fini par virer de bord. Il arrive parfois que le problème se complique lorsqu’on nous invite à monter à bord d’un hors-bord. On a alors la désagréable impression que l’on cherche à nous pousser à bout. Le bord n’a pas de limites dans la fourberie. Pour ne rien arranger, le bord est partout, il n’a pas de frontières. On le rencontre aussi bien à Bordeaux qu’à Bora-Bora en passant par la Lorraine avec mes gros sabots.
Malheureusement, il est difficile de se passer du bord. Notamment lorsque nos ressources sont limitées, on se retrouve dans l’obligation de faire avec les moyens du bord. Encore faut-il avoir mis un peu d’argent de côté pour ne pas se laisser déborder.
Je n’irai pas plus loin avec ces histoires de bord pour ne pas vous conduire au bord de la crise de nerf.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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C'est toujours pareil, dès que des différences existent, des différends surgissent.
Ce n'est jamais sans arrière-pensée que l'on pense à se mettre en avant.
Il faut parfois plusieurs lignes pour un trait d'esprit.
Le plus court chemin entre deux points est la ligne droite car il n'y a jamais personne pour vous attendre au tournant.
Il n'existe pas de recette de l'amour, ce qui n'a jamais empêché d'en faire tout un plat.
Les mots d'esprit devraient s'écrire sur du papier à lettre à en-tête.

Marée inhumaine

La surpopulation est en marche. Elle a même de plus en plus tendance à débouler en masse vers les sites touristiques. Et quand une marée humaine envahit le flanc du Mont Saint-Michel à la vitesse d’un cheval de trait au pas, flotte comme un air de déjà vécu en affrontant les vagues successives de franciliens tentant de monter dans une rame de métro un jour de grève à 18h30 à la station Saint-Michel. L’ascension de l’une des sept merveilles du monde vire à la réplique du chemin de croix vers le sommet du Golgotha, les omelettes de la mère Poulard en plus et les coups de fouet en moins. Un calvaire à faire regretter la quiétude d’une promiscuité mâtinée de crème solaire et d’huile de friture des plages de Fréjus et de Saint-Raphaël au mois d’août. A ce rythme de saturation des sites dits remarquables, la Creuse va finir par déborder, Morlaix est aux abois, le département de la Haute-Savoie se fait un sang d’encre pour le Mont-Blanc et les candidats à la visite du musée du mouchoir de Cholet risquent d’essuyer des refus, n’ayant plus que leurs yeux pour pleurer.
On aurait dû se douter qu’un jour viendrait où le tourisme de masse finirait par devenir pesant.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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A force de tuer le temps, les délais finissent par expirer.
Parler à voix basse en haute-montagne a souvent plus d'écho que parler à voix haute en rase-campagne.
C'est toujours quand un sujet devient vraiment chaud que des infos finissent par transpirer.
Ma femme a demandé un balayage à son coiffeur japonais, elle s'est retrouvée ippon en moins de dix secondes.
Il est tout de même paradoxal qu'il faille porter un uniforme pour lever des couleurs.
Pensée du jour : penser à se dépenser vaut mieux que dépenser sans réfléchir.

Bien partis pour revenir

Partir, revenir, c’est le lot de tout être sur cette Terre non irrémédiablement scotché devant des séries Netflix. Même les oignons partent, la preuve étant que beaucoup cherchent à les faire revenir.
On entend souvent dire que partir c’est mourir un peu, mais mourir un peu plus c’est être mal parti pour revenir, même si beaucoup seraient partants pour jouer les revenants. Mais revenons à nos moutons.
Historiquement et bien avant l’émergence des séries Netflix, il semblerait que la mise en place d’un impôt sur le revenu ait été le point de départ de la tendance de l’homo fiscus à freiner son inclination naturelle à partir, à l’exception de quelques représentants de l’espèce qui n’ont pas hésité à partir en Suisse. On ne sait pas d’où est partie cette hypothèse mais on y revient fréquemment, surtout du côté de Genève. Malgré ce frein malvenu, l’Homme rechigne à rester planté là, pas plus qu’ailleurs. Et ce ne sont pas Henri IV et Marat qui diront le contraire, un parce qu’ils sont morts et deux parce qu’ils avaient une tête qui a priori ne revenait pas à leurs assassins. Bien entendu, ces départs et retours successifs, en plus des bouchons sur l’A6 à hauteur du péage de Fleury-en Bière, occasionnent des frais de déplacement que l’on peut heureusement déclarer en frais kilométriques, et donc faire baisser l’impôt sur le revenu, on y revient.
Il est même possible, quoique assez rare, de partir de rien pour arriver à tout, mais face à cette trajectoire beaucoup d’observateurs n’en reviennent pas. Sans oublier celles et ceux qui pensent avoir trouvé la solution en choisissant un bon parti qui a de bons revenus, pour voir venir sans jamais être pris à partie.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Plutôt que de chercher à devenir quelqu'un, on ferait mieux de rester soi-même.
Paradoxalement, les individus qui ont réponse à tout ne se posent jamais de questions.
La folie des régimes à l’approche de la saison estivale tourne invariablement au delirium très mince.
Je me suis toujours demandé s'il était bien raisonnable de commander une Côte de Nuits avec un plat du jour.
Le séquoia est un arbre qui peut vivre jusqu'à 3000 ans. Autant dire que des conneries, il en a vues. Sans parler du chêne qui, du haut de ses 1000 ans, en a vu passer des glands.
Il faut battre le fier quand il est sot.

Des hauts et des bas

-    J’ai un ami palois qui rêvait de devenir pilote de ligne. Manque de pot, il a dû tirer brutalement un trait sur cette perspective
-    Il n’avait pas le bagage nécessaire ou ses notes ne décollaient pas ?
-    Il a attrapé le palud après avoir joué au polo à Kampala. Et à cause de ce palud, il a été contraint de tourner la page
-    Il est tombé de haut. Et depuis, il a rebondi ?
-    Il s’est lié d’amitié avec son voisin de pallier à Montpellier. Il vend des palans et il lui a proposé une association
-    Il avait des connaissances en palans ?
-    Au début il progressait à pas lents à cause du palud puis il a vite acquis les ficelles du métier
-    Et maintenant ça marche bien ?
-    On peut dire que ça tourne plutôt bien. Son boulot agit comme un remontant et lui a permis de remonter la pente. Il a même participé à un télécrochet
-    Il ne rechute pas par intermittence ?
-    Il a des hauts et des bas. Ça lui arrive quand il est en surcharge, mais c’est de plus en plus rare et il met vite les freins
-    En fin de compte, il a adopté une vie de monte-en-l’air sans voler, c’est une semi-consolation pour lui
-    Tu ne manques pas d’air pour un type terre-à-terre !

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Bientôt arrive parfois bien tard.
Mieux vaut mettre les bouts avant d'en arriver à des extrémités en étant poussé à bout.
Passer son temps à attendre son heure, c'est courir le risque de voir sa dernière heure arriver sans avoir vu le temps passer.
Cole Porter faisait beaucoup mieux courir les notes que les bruits.
Si vous avez tendance à souvent jouer petit bras, portez des chemises à manches courtes.
Les années se suivent mais on est toujours dans l'attente de celle qui sera sans précédent.

God save le roi

Les temps changent. Louis XVI aujourd’hui aurait écopé dans le pire des cas de cinq ans de prison dont trois avec sursis, peine à exécuter à domicile sous bracelet électronique au Pavillon de la lanterne de Versailles. Les Français aussi ont changé. Pris par les remords ou la nostalgie, ils ne portent plus le même regard sur la royauté. Loin d’eux l’idée du régicide. Et même lorsque chaque début d’année ils tirent les rois, il est exceptionnel que des victimes soient à déplorer. A l’exception de rares cas d’allergies à la frangipane non diagnostiquées ou de fèves mal digérées, comme l’an dernier à Choisy-le-Roi. Les monarques ont largement alimenté l’Histoire du pays et les traces de leur passage sont partout. Le Louvre, Versailles, Fontainebleau, la rue François Ier, les statues de Louis XIV, d’Henri IV, le square Louis XIII, les magasins Leroy-Merlin, la chanteuse Nolwenn Leroy, pour ne citer que quelques exemples marquants. Sans oublier Gérard Larcher qui réitère souvent cette affirmation au Sénat « j’ai plus d’une corde à monarque ! ». De là à imaginer l’engouement d’une bonne partie de la population pour le couronnement d’un roi, anglais qui plus est, c’est une révolution ! Quand on pense que Charles III a réussi l’exploit de provoquer l’extase chez des octogénaires au minimum vieillesse en exhibant sa quincaillerie rutilante dont une simple pièce suffirait à leur financer une place à l’Ehpad pendant un siècle, on croit rêver Tout conte fée, on ne mesure jamais assez l’impact à long terme de l’effet Prince charmant sur l’inconscient collectif.
Mais après tout, faire tourner la tête d’un peuple qui a coupé la tête d’un roi, ce n’est qu’une juste revanche.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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On ne vit qu'une fois mais ça n'a jamais empêché personne d'avoir une double-vie.
On s'est laissés envahir par le numérique. L'arrivée du téléphone portable aurait dû nous mettre la puce à l'oreille.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire mais quand ça commence à bien faire, il est déjà trop tard.
Je crois aux fantômes depuis que j'ai vu de mauvais esprits se mettre dans de beaux draps.
Il n'y a pas plus singuliers que des mots qui n'ont pas de pluriel.
Les polyglottes ne sont pas des humains. Non contents d'être dotés de plusieurs glottes, ils sont pourvus de plusieurs langues.

Voyages dans le temps

L’Histoire des modes de transport ne date pas d’hier. Considérant à juste titre que marcher commençait sérieusement à lui casser les pieds, non protégés à l’époque par des crocs mignons, l’Homme des cavernes se mit à la recherche de nouveaux moyens de locomotion utilisant la force motrice des animaux environnants. En excluant la libellule, il était préhistorique mais pas complètement con. Après quelques tentatives de dressage d’espèces peu coopératives telles que les tigres à dents de sabre et les mammouths, tentatives aussi courageuses qu’hasardeuses qui ne sont pas sans rappeler celles de l’usager du RER parisien à l’assaut d’un wagon à 18h à La Défense, il finit par se rabattre au fil du temps sur le cheval, le chameau et le bœuf. Plus tard, l’un des représentants de l’espèce humaine plus malin que les autres et fier comme un paon, inventa la roue alors qu’il revenait de faire un tour. C’est à partir de ce moment-là que le mouvement s’accéléra. Les chevaux demeurant le principal moteur de traction d’engins roulants jusqu’au jour où la vapeur mis les gaz, donnant au cheval-vapeur une notoriété que le bœuf mironton et le chameau à l’étouffée n’ont jamais pu égaler. Trouvant la vie duraille et lassés de parcourir les chemins de traverse, d’autres esprits malins décidèrent par la suite de placer des traverses sur le chemin et d’y poser des rails avec entrain. La mobilité progressa alors à fond de train jusqu’à l’explosion du moteur à explosion, le bien-nommé. Le succès donnant des ailes, l’avion décolla dans la foulée et l’Homme moderne put enfin se rendre en vacances à Ibiza pendant ses congés payés.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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