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Messages trouvés [ 301 à 315 sur 315 ]

P'tit prof a écrit:

La citation en cause a été mise en ligne par quelqu'un qui se plaint de ne l'avoir pu comprendre, or, quand on ne comprend pas, on recopie de travers...

Je ne vous permets pas.

P'tit prof a écrit:

Si le lecteur moyen de 2011 ne le comprend plus, c'est tragique : cela prouve que le niveau de l'enseignement a vertigineusement baissé.
Mais ce n'est pas la faute de Proust.

Il ne faut pas mettre en cause la pauvreté de compéhension des lecteurs.
Ses phrases interminables n'ont même pas une musicalité agréable.
On dirait qu'il cherche à infliger une torture à son lectorat. Que son but est de provoquer,  sans cesse,  le doute sur la propre intelligence du lecteur.
Lui faire comprendre qu'il n'appartient pas à une certaine élite littéraire, seule capable  d'aller au bout de ses oeuvres .

Quand vous avez 300 pages de ce même acabit, c'est flagrant.

Or précisément, que dans une phase aussi peu rapide, les visages, non plus emportés dans un tourbillon, mais calmes et distincts, me parussent encore beaux, cela m'empéchait de croire, comme je l'avais fait si souvent quand m'emportait la voiture de Mme de Villeparisis, que, de plus près, si je me fusse arrêté un instant, tels détails, une peau grêlée, un défaut dans les ailes du nez, un regard banal, la grimace du sourire, une vilaine taille, eussent remplacé dans le visage et dans le corps de la femme ceux que j'avais sans doute imaginés; car il avait suffi d'une jolie ligne de corps, d'un teint frais entrevu, pour que de très bonne foi j'y eusse ajouté quelque ravissante épaule, quelque regard délicieux dont je portais toujours en moi le souvenir ou l'idée préconçue, ces déchiffrages rapides d'un être qu'on voit à la volée nous exposant ainsi aux mêmes erreurs que ces lectures trop rapides où, sur une seule syllabe et sans prendre le temps d'identifier les autres, on met à la place du mot qui est écrit, un tout différent que nous fournit notre mémoire.

in " A l'ombre des jeunes filles en fleurs"

Quand on relève cette (simple) phrase quasiment incomprehensible, extraite de "A l'ombre des jeunes filles en fleurs", tellement lourde et chargée de digressions , inaccesible au lecteur moyen et presque caricaturale d'un auteur qui cherche à égarer ; on peut se demander si Proust n'est pas un imposteur en littérature .

Tous ces gens qui longeaient la digue en tanguant aussi fort que si elle avait été le pont d'un bateau (car ils ne savaient pas lever une jambe sans du même coup remuer le bras, tourner les yeux, remettre d'aplomb leurs épaules, compenser par un mouvement balancé du côté opposé le mouvement qu'ils venaient de faire de l'autre côté et congestionner leur face ), faisant semblant de ne pas voir, pour faire croire qu'ils ne se souciaient pas d'elles, mais regardant à la dérobée, pour ne pas risquer de les heurter, les personnes qui marchaient à leurs côtés ou venaient en sens inverse, butaient au contraire contre elles, s'accrochaient à elles, parce qu'ils avaient été réciproquement de leur part l'objet de la même attention secrète,cachée sous le même dédain apparent :l'amour, - par conséquent la crainte - de la foule étant un des plus puissants mobiles chez tous les hommes, soit qu'ils cherchent à plaire aux autres  ou à les étonner, soit à leur montrer qu'ils les méprisent : chez le solitaire la claustration même absolue et durant jusqu'à la fin de la vie a souvent pour principe un amour déréglé de la foule qui l'emporte tellement sur tout autre sentiment que, ne pouvant obtenir, quand il sort, l'admiration de la concierge, des passants, du cocher arrêté, il préfère n'être jamais vu d'eux, et pour cela renoncer à toute activité qui rendrait nécessaire de sortir.

trevor a écrit:

« dont elles sont sûres » point final.

D'accord cette tournure est plus simple en éliminant le mot "problème" mais ça ne veut pas dire tout  fait la même chose

je reformule donc ma question en remplaçant  le mot "problème" par "litige":

"La plupart des banques ne prêtent qu'aux clients dont ils sont sûrs de ne pas avoir de litige avec."

je repose la même question.

Je voudrais votre avis pour savoir si la phrase suivante (bien que lourde dans le style) est correste ou non ?
"La plupart des banques ne prêtent qu'aux clients dont ils sont sûrs de ne pas avoir de problèmes avec."

Si elle n'est pas correcte, comment aurait-elle due être écrite ?

Est-il possible d'évaluer vers quelle époque est apparue, l'expression " il a pété les plombs ", entendue, de nos jours, à longueur de journée, dans les conversations et dans les médias ?
D'où vient son origine ?
Quelle était l'expression la plus employée, auparavant, pour décrire la même chose. ?

regina a écrit:

Euh, ce n'est pas en signe d'incompréhension dans la discussion que vous l'utilisez. En fait, en prononçant cette expression familière, vous traitez votre interlocuteur de triple idiot big_smile

Heureusement que vous me le dites car cela évitera des malentendus.
Je pensais, à tort, que l'expression était plus ou moins synonyme d'une autre telle que par exemple  "Que Dieu me préserve..."

D'où vient l'expression populaire "Triple buse" utilisée souvent en signe d'incomprehension avec un interlocuteur.
-"Mais, triple buse,  j'ai beau vous expliquer que....."

Pour la langue parlée, je faisais l'analogie avec une langue étrangère.
N'ayant qu'un niveau d'anglais scolaire et n'ayant pas vécu dans les pays anglo-saxons, j'ai fait la constation suivante:
J'arrive à relativement bien comprendre les dialogues d'un film parlé anglais des années 30-40 (sans lire les sous-titres) alors qu'un film d'aujourd'hui est souvent presque inintelligible pour moi.

En écoutant sur les médias (radio et TV), le débit très rapide et saccadé des phrasés des présentateurs , je me demande si (abstraction faite des néologismes) un homme du 18ème siècle arriverait à comprendre ce qui est dit ?
Simplement, lorsqu'on voit des archives d'actualités avec des commentaires datant d'il y a à peine 50 ans, le parlé est déjà totalement différent d'aujourd'hui.

Si un homme politique répondait dans une interview :
"... Le poste de Premier Ministre, tu te dis , ça ne se refuse pas...."
Pensez vous que sa réponse, ainsi énoncée, contiendrait une forme de vulgarité un peu déplacée ?

En règle générale , on apprenait toujours, jusqu'à une certaine époque, dans les écoles de journalisme de presse ou de radio-télé, à bannir le tutoiement dans les interviews (sauf, à la rigueur, pour interroger des enfants).
Ce qui implique la réciproque .
C'est-à dire que l'interviewé vouvoyé, réponde exclusivement en vouvoyant le journaliste.

Je voudrais savoir si on peut considérer la forme suivante dans la réponse d'un interviewé, comme du tutoiement ou du tutoiement indirect  .

-  interview classique (et policé) .

réponse A:
- " A un moment,  je me suis dit qu'il fallait saisir cette opportunité..."

-réponse d'un sportif interviewé
(même les moins incultes auront tendance à répondre de la manière suivante.)

réponse B:
- " A un moment, tu te dis, il faut saisir cette opportunité...".

La réponse B (identique à la réponse A) est-elle une forme de  tutoiement voire d'irrespect , donc à corriger pour les sportifs qui en abusent et veulent devenir plus tard journalistes ou consultants ?

Actuellement, une campagne de publicité d'une grande banque française visant les ados s'affiche sur les murs de nos villes.
Autrefois, on nous disait qu'il était préférable d'utiliser un français correct pour parler aux petits enfants et qu'il ne servait à rien d'utiliser "dodo" au lieu de dormir pour qu'il comprenne.

de surcroit, l'ado est suffisament mature pour éviter des slogans publicitaires comme:
" ouverture d'un compte-jeune.... donnant droit à des concerts de musique GRATOS" .
Honte à cette banque.

Comment expliquer mon agacement de voir à l'occasion d'une fête départementale de plein air (officielle) destinée aux enfants une signalétique par panonceaux  où à la place du mot " jeu de fléchettes" , le responsable de la communication, a fait fabriquer un panneau,sur lequel on lit l'horrible mot anglais "darts".
Je trouve inadmissible un tel laisser-aller de la part de l'administration, surtout que ces fêtes ont des missions éducatives.
Que la France ne fabrique plus de telles fléchettes, c'est un fait.
Si celles-ci sont importées d'un pays asiatique et arrivent dans un emballage avec la mention "darts" , un effort de traduction en français est la moindre des choses qu'on peut attendre d'un comité d'organisation d'une fête départementale.

Pardonnez mon ignorance en néologismes d'origine anglophones, abondamment utilisés sur les forums internet.
Que désigne exactement le terme fluffy ; car sa signification par une simple traduction de l'anglais vers le français qui est: recouvert de duvet,  ne me renseigne guère ?
En général, j'ai remarqué que  les internautes désignent par fluffy des gens qu'ils semblent particulièrement mépriser, mais ça ne me renseigne pas plus.

Il faut dénoncer la dictature des concepteurs des nouvelles technologies  qui, de fait, obligent petit à petit, les utilisateurs à massacrer la langue française.
Dernièrement, une association de consommateurs, révèlerait que l'utilisation du ç (c + cédille) serait surfacturé dans les SMS. sad


http://fr.news.yahoo.com/79/20100401/tf … 15d4f.html

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