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forum abclf » Messages de Cocio_16

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Sujets de Cocio_16 Recherche définie par l’utilisateur

Messages trouvés [ 1 à 50 sur 116 ]

Le COD est « connaissance de vos réflexions ». En bloc.

Et pourquoi « maintenant » serait une faute ?

Telle est la question.

3

(7 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Vous avez oublié grattouiller et vadrouiller.

...

tâtonner ?

J’ai une amie qui apprend le français. Elle m’a écrit cette phrase « Je comprends trop peu la grammaire maintenant ».

Personnellement, je vois son « maintenant » comme une faute. Personnellement, je ne parlerais pas comme ça. Je dirais plutôt quelque chose comme « en ce moment », ou « pour le moment », voire « présentement ».

Ne voulant pas simplement lui balancer une grammaire prescriptive (« on dit comme ceci, pas comme cela »), j’ai réfléchi au sens du mot « maintenant » et pourquoi il ne pourrait pas être employé ainsi. Mes dictionnaires ne m’ont pas aidé.
Je suggère cette règle : « maintenant » suppose un nouvel état de faits. Elle ne peut donc pas dire « Je comprends trop peu la grammaire maintenant », puisqu’elle a toujours mal compris la grammaire française jusqu’à mainten... Fuck.

Vous suggérez quoi ?

Je suis de ceux qui voient une petite nuance...

Avec le "si" on une implication logique : « SI tu lui écrivais un mot, ALORS je serais heureux ».
Tandis qu’avec le subjonctif on se contente de suggérer une réalité possible.

Ensuite, dépendamment du contexte, le sens sera à peu près identique... Surtout si le locuteur ne fait pas de distinction.

Je n’ai pas d’exemple sous la main, mais cet usage existait déjà en latin.

7

(9 réponses, dans Réflexions linguistiques)

« mais » rempli son rôle de conjonction d’opposition
« pas » rempli son rôle de négation
et puis nous avons un petit « que » adverbial à valeur restrictive.

Et pourquoi pas ? On pourrait bien entendu ajouter un verbe et des pronoms, voire un petit « ne » et tralala (« mais pas que cela », « mais ce n’est pas que cela », « mais il n’y a pas que cela »), mais ce serait beaucoup moins expressif.

rabah75 a écrit:

j'aimerais savoir pourquoi appelle t-on les langues entre autres , celtiques, germaniques, italiques, romanes, helléniques et tokhariennes, des langue indo-européennes ? Quel en est le rapport de l'inde (indo)?
Merci.

... qu’est-ce que tout le monde a à répondre à côté de la question ?

On dit « indo-européennes » parce que ces langues qui semblent avoir une origine commune sont localisées à peu près en Europe et en Inde. Bon, bien sûr des langues indo-européennes sont largement parlées en Amérique, en Océanie et partout au monde, mais on comprend l’idée.

9

(45 réponses, dans Réflexions linguistiques)

oliglesias a écrit:

[…]

Voilà, j'espère que cette observation aura été utile à celui (ou celle?) qui posait la question.

Personnellement, je demandais seulement si vous disiez vraiment « ch’val » mais pas plutôt « ch’fal » big_smile

(je suggérais au passage l’hypothèse d’une consonne qui m’est inconnue entre /f/ et /v/, mais à bien y penser ça ne me fait plus beaucoup de sens)

10

(45 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Personnellement, je suis plus porté à dire /ʃfal/ que /ʃval/. Ou peut-être est-ce une consonne entre /f/ et /v/, je ne suis pas très connaisseur.

Même que j’ai du mal à prononcer /ʃval/ sans vouloir mettre un /ə/. Pas vous ?

Pareillement pour « cheveu ».

Excuse-moi, j’avais halluciné un petit « in » devant le « correct ».

Piotr a écrit:

De toute façon, et quel que soit le contexte (ou hors tout contexte), « je vais aller à la plage » est grammaticalement correct.

Ah bon ?

13

(10 réponses, dans Pratiques linguistiques)

éponymie a écrit:
P'tit prof a écrit:

Total respect, comme disent les jeunes d'aujourd'hui.

Influence de Total recall ? Alors ça commence à dater.

http://media.melty.fr/article-1004487-a … n-1990.jpg

Ils ont fait un remake l’année passée. http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/a/a5/TotalRecall2012Poster.jpg

Si je dis un truc comme « Prise, la Bastille ! », il vous viendrait à l’idée de ne pas accorder ?

Voilà.

Que les mots aient une forme plurielle ou non, on n’imagine pas une langue dans laquelle le concept de pluriel n’existerait pas. Dans chacune des langues dont on a parlé, il existe des mécanismes par lesquels on exprime le pluriel et qui l’opposent au singulier. En français, « les » reste le pluriel de « le », et le déterminant reste obligatoire dans la majorité des situations.

Je me pose une petite question... Dans toutes ces langues, à partir de quoi détermine-t-on qu’il y a présence de pluriel ou pas ?

Quelqu’un raconte qu’après onze on revient au singulier en arabe. S’il était la norme d’écrire en français « onze pomme », est-ce que « pomme » serait au singulier par le simple fait que je ne lui ai pas mis de « s » à la fin ? Si c’est le cas, pourrions-nous donc dire que le pluriel n’existe en français parlé que dans pour quelques exceptions telles que « journaux », « travaux », ainsi que pour ceux qui font des liaisons ?

Alco a écrit:
Verbum a écrit:

[…]
Dans votre exemple, il s'agit, dans l'esprit du rédacteur, d'une action complété dans le passé, ce qui justifie l'emploi (traditionnel) du passé simple.

Il faut souligner que « complété » est ici un pur anglicisme, et que les verbes achever ou terminer sont plus appropriés.

Je dirais même que faire suivre un participe passé par « dans le passé » est un pur pléonasme.  Si une action est complétée, achevé ou terminée, quand donc voudriez-vous qu’elle ait eu lieu, sinon dans le passé ?

Ce sera quoi ensuite ? Dira-t-on « une action achevée précédemment dans le passé » ? voire même « une action parfaite plus tôt antérieurement dans le passé » ?

Il nous faut combattre dès maintenant cette dérive.

Ortograf2013 a écrit:

Un glaucon, c'est quelqu'un qui vous regarde avec un regard glauque lorsque vous lui sortez une analyse qui n'est pas déjà installée dans son système de pensée.


Glaucon, c’est un mec qu’on place dans un dialogue pour répondre « tout à fait » et « c’est très juste » à chacune de nos affirmations.


De toute évidence, il n’est pas ici.

19

(18 réponses, dans Pratiques argotiques et familières)

Mes exemples étaient peut-être un peu mauvais. Un « Ah çà ! par exemple ! », je ne pense pas que beaucoup de gens le disent autour de moi. J’aurais dû me contenter de lui : « C’tait un gâteau à six étages, vous savez ! C’tait pas toute du gâteau, par exemple. Ç’arait été ben que trop cher ! » Je parle d’un « par exemple » qui aurait pu être un « par contre » ou un « toutefois ». Du moins, il me semble que c’est comme ça que je le pense lorsque je le dis.

J’ai essayé de fabriquer mes propres exemples :
« Tu dois mettre les œufs dans le frigo.
— Et et les oignons ?
— Les oignons, je ne sais pas, par exemple… »

« Es-tu déjà allé à en France ?
— Non. Je suis déjà allé en Autriche, par exemple. »

Je ne sais pas s’il se place naturellement en fin de phrase. D’habitude, lorsque j’en sors un, c’est que je ne pense pas à comment je parle... Je vais chercher des exemples authentiques, dans le prochains jours.

Par chez moi, on a un « par exemple » que peut prendre le sens de « par contre », « toutefois », etc. Voici des exemples tirés de Les Belles-Sœurs de Michel Tremblay.

GABRIELLE JODOIN. Voyons donc, tu sais ben que tu peux rien garder pour toé !
ROSE OUIMET. Ah ! ben là, par exemple… Si tu penses…

YVETTE LONGPRÉ. […] C’tait un gâteau à six étages, vous savez ! C’tait pas toute du gâteau, par exemple. Ç’arait été ben que trop cher !

GABRIELLE JODOIN. Linda, sois polie avec ta marraine si tu l’es pas avec ta mère !
GERMAINE LAUZON. Ah! ben, toé, par exemple, t’as rien à dire… Tes enfants…

GERMAINE LAUZON. À’l’a dit : “C’est rien que ma tante Rose, j’sais pas pourquoi j’s’rais polie avec elle !”
ROSE OUIMET. Ah ! ben par exemple… J’ai mon voyage !

GERMAINE LAUZON.  […] Moé, j’ai le droit de les fesser, mais y’a personne qui va leu’toucher, par exemple !

Ayant grandi dans un milieu où cette expression est régulièrement utilisée, je n’ai aucun mal à saisir à saisir son sens ni à l’utiliser parfois moi-même sans m’en rendre compte (même si je la trouve plutôt moche). Toutefois, j’ai du mal à comprendre comment les mots « par exemple » peuvent prendre ce sens. Quelqu’un saurait me l’expliquer ? Est-ce utilisé ailleurs dans la francophonie ?

P'tit prof a écrit:

Je dédis cette phrase à tous ceux qui n'auraient pas encore compris (j'y ai mis le temps...) que nous sommes en présence d'un hhhénaurme canular :

C'est pourquoi le projet Ortograf-FR insiste sur le fait que, pour l'essentiel, l'orthographe actuelle restera rigoureusement inchangée jusqu'au moment où elle sera mise au musée.

Moi, c’est celle-là ma préférée :

Ortograf2013 a écrit:

Merci, P'tit prof de faire apparaitre les thèses irresponsables volontiers caressées par les maitres manipulateurs voyous qui nous imposent l'orthographe.

Elaneya a écrit:

Peut être mais je cherchais plutôt un mot en -philie
Après je ne suis pas sûre qu'il existe ...

Au pire, c’est facile à fabriquer : plaintophilie, râlophilie, pleurniphilie, lamantophilie, iréphilie, coléphilie, etc (tous de merveilleux mots pour lesquels Google ne donne aucun résultat au moment que je les écris). « Colère » est le seul pour lequel j’ai trouvé une origine grecque : Il vient de χολή, qui est la bile. Celui qui aime la bile n’est pas nécessairement colérique, mais c’est un gros chieur.

Je n’ai jamais entendu cette expression, mais j’ai tout de même deux propositions.

La première solution vient après s’être demandé d’où vient ce « gig ». Sur Wiktionnaire, je trouve « (informal, music) A performing engagement by a musical group; or, generally, any job or role for a musician or performer. » Toutes les autres explications que je trouve vont en ce sens. J’imagine qu’il faut penser à une petite danse pour se faire quelque sous. On pourrait donc traduire tout simplement par son équivalent français : « une gigue ».

Sinon, en français québécois, on a l’expression « une jobine ». J’imagine que c’est facile à comprendre pour tout le monde.

24

(6 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Perso, je dirais que c’est faisable. En précédant d’une virgule, on précise que les points de suspension poursuivent bien une énumération plutôt que n’importe quoi d’autre. Par exemple, dans ce cas un précis, sans la virgule, les trois points pourraient aussi être un jugement de valeur sur la nature des emplois, du genre « oui, c’est pénible... »

diconoma a écrit:
Cocio_16 a écrit:

Elle vient d’où, cette habitude... ?

Bonjour !
     Cette pratique est fréquente dans les actes notariés. Certains nombres sont d'abord écrits en chiffres, puis, par crainte de leur falsification, répétés tout au long.

Clair. Sauf que je vois aussi cette pratique régulièrement dans les journaux ou bien dans des petits messages du comité d’administration de certains immeubles, là où il n’y aurait aucun intérêt à vouloir falsifier l’information (et où, de toutes manières, cela n’aurait aucune conséquence).

Si je trouve un exemple, je montrerai.

Autre question : Elle vient d’où cette habitude d’écrire un nombre en lettres et puis de le réécrire tout de suite après entre parenthèses en chiffres (ou l’inverse) ? C’est censé servir à quelque chose ?

Exemple :
Il a dix-huit (18) ans.
Il a 18 (dix-huit) ans.

Il existe des dictionnaires des cooccurences. C’est un type de dictionnaire plutôt récent, je crois. Personnellement, je n’en ai jamais ouvert un, alors je ne sais pas exactement à quoi il faut s’attendre.

Et c’est quoi un COQ ? LOL MÉ IL DÉLIRE LE MEC

Ah, en fait non. Il parlait de COI. Je n’ai pas de réponse.

Mira a écrit:

J'ai constaté que je ne pouvais pas toujours utiliser fin de semaine d'autant plus que cela ne signifie pas exactement samedi/dimanche si je me réfère à l'intervention d'éponymie.

Par chez moi, on est huit millions à dire « fin de semaine » plutôt que « week-end » et cela n’a jamais causé de problème à personne. Sauf peut-être avec quelques enfoirés de France qui font exprès de ne pas comprendre.

30

(35 réponses, dans Réflexions linguistiques)

éponymie a écrit:

Sans indicateur de temps, le passé composé traduit souvent un état, le constat d'un résultat plus que l'action elle-même. Même pas besoin de l'auxiliaire être :

"il a bu" = "il est saoul"

Je ne vous laisse pas libre d'y voir seulement une action. Erroné parce que trop réducteur.

Ici, « saoul » est un adjectif. Un participe passé aurait donné « il est saoulé » (comme dans le résultat de « Je l’ai saoulé pour lui enfoncer la tête » ).  Sauf que ça fait un indicatif présent passif.

Ça revient à ce que disait l’autre : si le verbe « mourir » avait quelque chose comme « mouru » pour participe passé, la réponse à la question initiale serait toute simple.

Supposons que je réfléchis à ce que je fais et que je décide que j’ai envie d’écrire « Je regrette qu'elle est morte » parce que je n’envisage pas qu’elle puisse ne pas être morte, que je le prends comme un fait, la fatalité, bla bla bla, sortez l’argumentaire de ceux qui nous expliquent que nous ne devrions pas trouver de subjonctif après « après que ». Trouveriez-vous quelque chose à y redire ?

L’OQLF propose « guillemets itératifs ». Ça sonne très technique, c’est marrant. Ce sera mon choix.
http://66.46.185.79/bdl/gabarit_bdl.asp?id=3362
http://www.gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOql … he=9471923

Merci, je n’aurais pas trouvé sans la piste du dito.

Arf. Oseriez-vous utiliser ce terme dans un travail universitaire dont le sujet n’a rien à voir avec la langue ?

Tous mes dictionnaire connaissent le sens du mot « dito », mais aucun ne fait mention du signe de ponctuation. Je pourrais écrire « signe dito », peut-être ?

(ou le guillemet)

Du temps qu’il y avait encore des tableaux en classe, je me souviens que lorsque mes profs avaient à écrire plusieurs fois de suite des phrases contenant des mots en commun une en dessous de l’autre, ils remplaçaient ces mots par deux apostrophes. Cela ressemblait à ceci :
Martin mange
      ''       écrit
      ''       dort


On devait lire ainsi :
Martin mange
Martin écrit
Martin dort


Quelqu’un saurait-il comment on appelle ces deux "apostrophes" ?

35

(3 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Bah. La plupart de mes dictionnaires reconnaissent le sens « user mal » pour « abuser ». En détournant légèrement le sens, on arrive facilement à « exagérer ».

Ensuite, sans surprise, je ne trouve aucun adjectif « abusé ». Probablement parce que c’est un participe passé, ce qui revient au même.

Ma crainte était seulement d’avoir l’air inutilement pédant. Toutefois, j’ai un peu mal orienté ma question. Ça ne m’intéresse pas vraiment de savoir s’il est mal vu ou non de sortir un subjonctif plus-que-parfait dans une entrevue pour être commis. C’était juste pour l’anecdote. (En passant, finalement, j’ai eu le job).  Ce qui se passe, c’est que l’on entend souvent que les subjonctifs imparfait et plus-que-parfait son morts et qu’ils ne servent à rien ; pourtant, dans cette phrase, je ne vois pas comment l’on pourrait faire autrement, un subjonctif passé me semblerait être une erreur flagrante de concordance de temps, du même type que : « Si tu avais […], tu sera. » Je voulais savoir si j’étais le seul avec cette impression.

Ce matin, j’ai eu une entrevue pour un emploi. À un moment, le gars m’a demandé pourquoi j’avais quitté mon ancien job. Après lui avoir raconté que j’ai été congédié mystérieusement un samedi matin, j’ai essayé de lui expliquer que je n’y étais pour rien. Voici la phrase qui s’est formé en premier dans ma tête : « La gérante m’avais dit une fois que le boss aurait préféré qu’elle eût engagé une fille ». Il m’est venu à l’idée que je ne pouvais pas utiliser un subjonctif plus-que-parfait dans une entrevue pour un emploi de commis d’épicerie, que ce serait une faute de registre. J’ai alors réfléchi à la possibilité d’utiliser un subjonctif passé : « le boss aurait préféré qu’elle ait engagé une fille ». Pour moi, ça sonnait plutôt agrammatical. Finalement, j’ai donc marmonné quelque chose et je m’en suis mal tiré.

Votre avis ?

Ou bien aussi : « Ils se sont crus obligés de nous expliquer la règle[, même si nous la connaissions tous]. »

39

(57 réponses, dans Promotion linguistique)

Tant qu’à moi, le grand problème de « e-mail », c’est qu’il ne ressemble à aucun mot français existant. Ni dans sa prononciation, ni dans sa graphie. Un « e » qui sonne « i » : non sens. Le « mail »… je ne trouve pas de son équivalent en français. Et le petit trait d’union entre les deux : WTF.

En français, on a des sons qui peuvent s’écrire de dix façons différentes. En anglais, ils ont des graphies qui peuvent se prononcer de dix façons différentes. On a déjà assez de problèmes comme ça.

Les anglicisme… pourquoi pas. Mais, par pitié, ne faites pas entrer n’importe quoi dans la langue. Ce n’est pas parce que l’on a le pouvoir de le faire que l’on devrait le faire. L’usage fait entrer des mots, mais il en fait aussi sortir.

Abel Boyer a écrit:

Ça aurait pu être :
On a été obligé de se séparer de lui.

Mais, dans ce cas-là, ça pourrait aussi être « On a été obligé de nous séparer de lui. » \o/

Voici la phrase de laquelle je pars : « Je ne te demande que d’être plus grande moi. » (Ne cherchez pas à comprendre pourquoi je voudrais dire ça.)

Je me dis ensuite que la phrase serait plus forte avec le verbe exiger. Je pourrais écrire : « J’exige que tu sois plus grande que moi. »
Toutefois, c’est la seule condition. J’essaie donc de construire la phrase comme celle de départ : « Je n’exige que que tu sois plus grande que moi. »

Ce « que que » me met très mal à l’aise. Vous ? Voyez-vous comment je pourrais l’éviter [efficacement] ?

Sinon, ma vous amuse vraiment, la ségrégation des genres ? Il faudrait à tout prix séparer les hommes des femmes lorsque nous parlons ? Messieurs les abécédiens, mesdames les abécédesses, ce prix est très lourd. Je dis que notre effort va dans le mauvais sens.

Les gens !
J’ai trouvé une source crédible : http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_ … T1=gricher.

C’est juste con que personne ne trouve dans un dictionnaire le mot « grésiller » accompagné d’une définition convaincante.

Je ne comprends pas la question et… j’avoue que je ne vois pas comment je pourrais être plus clair…

Peut-être que je n’aurais pas dû parler de la télé. Je ne crois pas que c’est la même chose. C’est juste que j’ai été habitué à utiliser la même expression dans les deux cas : « grichage ». Mon problème, c’est vraiment le bruit (shhhhhhhhhh) que l’on entend quand on met le son des hauts-parleurs au maximum : je l’entend trop bien, quand j’écoute de la musique. Je poste ici pour connaître le mot et ensuite pouvoir faire des recherches sur ce son, ce que c’est exactement, et ce que je peux faire pour moins l’entendre.

Prenez des haut-parleurs, ne faites rien jouer et mettez le son au maximum. Ou bien prenez une vieille télé et mettez sur un poste tout enneigé (il y a un mot pour ça, au fait ?). Vous aurez un son très désagréable qui n’est ni grinçant ni aigu. C’est de ça que je parle.

Présentement, j’ai un problème avec mes hauts-parleurs. Ils « grichent ».

Gricher, grichage… ce sont les seules expressions que je connais pour décrire ce sont désagréable (sauf peut-être « shhhhhhhhhh »…). Pourtant, ils ne sont pas dans mes dictionnaires et même Google semble mal les connaître. Wicktionnaire propose « grincher » et « grésiller ». Les définitions que je lis ne correspondent pas vraiment à ce que je veux et, si c’étaient les bons mots, je crois bien qu’ils m’aideraient à trouver ce qui cause mon problème…

Des idées ? Connaissez-vous au moins le mot dans une autre langue ?

47

(333 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Salut à tous.
Dès la première page du topic, il est dit que les diphtongues n’existent pas en français. J’ai envie de rappeler qu’il qu’il en existe plusieurs dans le français québécois.
Comme exemple, j’ai trouvé cette petite chanson chantée par Diane Dufresne : http://www.youtube.com/watch?v=LemQGMOGS9I
« Soir » est prononcé /swaɛ̯ʁ/ et hiver est prononcé /i.vaɛ̯ʁ/
Vous remarquerez peut-être que « soir » rime avec « hiver » et « désespère », mais pas avec « guitare » ni « tard ».

Je viens de penser à une autre diphtongue que l’on ne m’a jamais fait remarquer. Si vous voulez me donner votre avis : « haine » qui est souvent prononcé /aɛ̃n/ (je ne sais pas comment mettre le petit signe de diphtongue)

Ysaur a écrit:
Cocio_16 a écrit:

Effectivement, ça ne dit plus ce que je veux dire. Mais à part ça, vous pensez qu’il y un problème dans ma phrase ?

C'est à dire, qu'en général (excepté dans certains cas comme l'impératif : Ne quittez pas, par ex.), le verbe "quitter" est transitif et qu'il vaut mieux, donc, lui adjoindre un COD.

J’avoue qu’intransitif ou pas, ça ne fait pas vraiment partie de mes préoccupation. Merci tout de même de me mettre au courant, ça m’évitera peut-être de me ridiculiser lorsque cela aura une importance. Je n’écrirai pas « partir » parce que je n’ai pas envie de faire de rimes, et je n’ai pas écrit « s’en aller » parce que je ne l’avais tout simplement pas envisagé. Le seul vrai problème avec la suggestion de Majesté, c’est le « parfois ». Je parle d’une situation particulière, je ne fais pas une règle générale.

Ce que j’aimerais savoir, c’est pourquoi il semble que je puisse mettre aussi bien « pour » que « de » dans ma phrase. C’est juste moi qui le perçois ainsi ? Cela change-t-il quoi que ce soit ce que je veux dire, peu importe ce que je voudrais dire ?

Pour ceux qui voudraient savoir, je veux écrire un message dans lequel on ne sait pas trop bien si la reine serait l’excellente raison de partir, ou bien la raison qui annulerait toutes les raisons de ne jamais revenir, ou peut-être tout simplement un petit souvenir comique du Canada à une amie que l’on espère revoir. Je ne crois pas qu’il soit essentiel de saisir toute mon intention pour répondre à ma question.

Ysaur a écrit:

Pas mieux.  ;-)

Effectivement, ça ne dit plus ce que je veux dire. Mais à part ça, vous pensez qu’il y un problème dans ma phrase ?

Salut !
Je suis au Québec et j’ai une amie française qui retourne en France. Comme cadeau de départ, je veux lui offrir un portrait officiel de la reine sur lequel j’écrirais quelque chose comme « Il y a de bonnes raisons de quitter, mais il n’y en a aucune pour ne pas revenir. »

Je m’interroge sur la différence entre « pour » et « de » dans ces situations. Il me semble que, ici, « pour » et « de » sont interchangeables. J’ai l’impression que je pourrais tout aussi bien écrire « pour quitter » et « de ne pas revenir ». Pourtant, ma phrase, je la sens mieux telle que je l’ai écrite.
Pensez-vous que cela change réellement quelque chose ? Sentez-vous qu’il serait « d’un meilleur usage » de choisir deux fois de suite la même préposition ? Je ne sais pas.

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