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Le forum d'ABC de la langue française

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forum abclf » Messages de Eritsuku

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Sujets de Eritsuku Recherche définie par l’utilisateur

Messages trouvés [ 151 à 174 sur 174 ]

Bonjour
j’aime bien votre idée d’écrire un programme pour générer des jeux de mots.
A propos des licenses possibles dans la poésie avec la double prononciation des voyelles comme é/è  o/ô  eu/eû, je pense comme P’tit prof que faire rimer homme et royaume n’est pas très heureux. Mais pour les jeux de mots, je pense qu’on a beaucoup plus de liberté.
Je pense notamment à une blague dont je ne me souviens bien que de la chute: c’est un gars qui est chargé d’éradiquer les taupes d’un champ. On lui demande combien il en a attrapé, et il répond «J’ai eu la première à 9 heures, la deuxième à 10 heures, la troisième à 11 heures, et à la quatrième taupe, il sera exactement midi.» smile

A propos, cette blague ne montre-t-elle pas aussi que pour les jeux de mots (je ne parle pas de contrepéteries), on n’est pas obligé de respecter le genre des noms?
Et d’ailleurs on peut saccager complétement la grammaire est ça marche encore comme dans le cheval est l’animal le plus rapporteur parce que cheval dire à ma mère!

J’espère que vous nous montrerez vos calambours.

152

(5 réponses, dans Pratiques linguistiques)

merci à tous pour vos précisions.
gb, vous indiquez toujours des liens super, mais alors là chapeau, http://www.benoitmartin.com, j’ai complètement oublié mûr et mature et je me suis plongé dans le site pendant au moins deux heures (en attendant d’y revenir).

153

(30 réponses, dans Tests et essais)

... test image réussi, après moultes tentatives, puis effacé ...

154

(5 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Depuis quand mature est-il utilisé dans la langue courante? Cinq ans, dix ans, davantage?  Est-il arrivé pour corriger l’irrégularité des couples maturité/immaturité mûr/immature? Ou est-ce un simple anglicisme qui passera?  L’utilisez-vous? Avez-vous l’impression qu'il est plus précis que mûr? Pensez-vous qu’il y a des cas où, s’agissant d’un être humain ou d’un comportement, mûr ne peut pas remplacer mature sans dénaturer le sens du message?

Merci à  Erno et à P’tit Prof de venir grossir les pléthoriques rangs de mes informateurs wink
En fait cette enquête n’est ni statistique (il me faudrait beaucoup plus d’informateurs), ni scientifique (un linguiste qui se respecte ne dira pas «Comment prononcez-vous ce mot?»). C’est le pendant d’une petite étude sur la prononciation des noms propres français en japonais.

Pour l’instant j’en suis encore à chercher des pistes pour comprendre la prononciation des noms étrangers. Je constitue un petit corpus, au hasard des thèmes soulevés dans ce fil. J’ai bien sûr quelques idées, souvent proches des vôtres (prononciation et politique; prononciation et chauvinisme (je dis gableu!!!); prononciation correcte mais lecture impossible; etc.) mais pour l’instant, je me contente d’observer les variations de prononciations. Je pense que d’ici quelques temps je créerai un autre fil pour récapituler les exemples et les prononciations proposées sur ce forum, peut-être que ça servira un jour à quelqu’un...

Roulements de tambour : Tendance 1
Pour les noms propres déjà anciens, quand il s’agit d’un prénom il semble donc qu’on prononce plus volontiers martIN à la française pour ne pas risquer de transmettre une fausse information sur le sexe  (Martin Luther King, Martin Landau), et martinn quand il s’agit d’un nom de famille (Dean Martin, Steve Martin), sans ambiguité. Pour les noms plus récents martinn est largement accepté (Martin Scorsese).
Vérification : A posteriori, cette tendance semble valide avec par exemple Martin Short et Martin Anderson probablement prononcés  martinn par tous, mais à part les deux mentionnés plus haut je ne trouve pas de célébrité anglo-saxonne dont le prénom est prononcé martIN.

Voici la fournée du jour:

TIM ROTH
      X) rott           Y) ross            Z) autre
ELIZABETH TAYLOR
      A) élizabett      B) élizabess       C) autre
      X) télor          Y) téilor          Z) autre
JUDITH ANDERSON
      A) juditt         B) djudiss         C) autre
KENNETH BRANAGH
      A) kénett         B) kéness          C) autre
      X) brana          Y) branag          Z) autre

Merci encore à PabLitO et gb. J’espère vraiment ne pas trop vous casser les pieds avec mon enquête . Enfin, vos émoticons montrent que vous souriez, j’en conclus que je peux encore me permettre quelques fournées de noms propres! Si le jeu (?) vous lasse ne vous génez pas pour me le dire.

En tout cas, j’apprécie (anglicisme?) énormément vos commentaires : pas de Martine pour un gars qui fait peur, on s’excuse auprès d’un autre qui a le malheur de s’appeler “connerie” en tentant de de ne pas écorcher son prénom!
Bref, c’est un peu au cas par cas, et comme n’aurait pas manqué de le faire remarquer  aymon, il n’y a pas de règle derrière tout ça.
Je crois au contraire, et pense que vous partagez probablement mon point de vue, qu’il y a des tendances complexes régissant la prononciation des noms propres étrangers, tendances en évolution constante ce qui rend leur analyse plus difficile encore.

PabLitO a écrit:

On a quand même fait des efforts depuis "jammstiwartt" et "stèvmacouine". big_smile

Certes. Et cela se sent d’autant plus que les participants de ce forum font preuve de respect des langues étrangères quand ils prononcent des noms propres étrangers. Mais il y a tellement d'aberrations dans les prononciations des noms propres étrangers du passé qu'en dépit de l'universalisation de la "culture"'il doit bien y avoir des illogismes dans la prononciation des noms propres plus récents .

“Sean”, vraiment, il me turlupinais celui-là! Et pour éviter toute influence, je n’ai proposé qu’une prononciation que je savais mauvaise. Ceci dit, je me demande si les Américains ne disent pas plutôt “chone” : il y a quelques jours j’ai vu Minority Report (pardon, j’ignore si le titre a été traduit en français) il m’a vraiment semblé que nom du héros (John) et celui de son fils (Sean) rimaient.

Tiens, à propos de Minority Report, il y a plusieurs noms dont j’ignore la prononciation des Français:

STEVEN SPIELBERG
      A) stéveunn      B) stiveunn      C) autre
      X) spilbergue    Y) spilbeurgue   Z) autre
TOM CRUISE
      X) kruiz         Y) krouiz        Z) autre
SAMANTHA MORTON
      A) samannta      B) samannsa      C) autre
      X) mortON        Y) mortonn       Z) autre
MAX VON SYDOW
      A) vonn          B) fonn          C) autre
      X) sido-ou       Y) sudo-ou       Z) autre 

Merci encore à mes deux informateurs favoris  smile  Récapitulons:
Versace                   = 100% de “versatché”
R.Wiliams              = 100 % “robine ouilliams”
Martin Scorsese       = 100 de “martine” 50% de “skorcézé” et 50% de “skorcécé”
Martin Luther King = 100 de “martin”

Bon je sais, ces pourcentages, c’est pas très scientifique, puisque je n’ai que deux avis, mais bon, c’est simplement pour chercher des tendances.

A titre indicatif, je prononce Martin (Luther King), et Robin Williams comme vous deux, mais en revanche je dis “versatchi” à l’américaine (via le japonais). Je ne parviens toutefois pas à dire comme mes amis japonais  “skoocésshi”, trop exotique pour moi, alors je dis “skorcèz” (comme je dirais Villa Borghèse)

PabLitO a écrit:

  (...)martinn' ne semble plus évoquer pour personne un prénom féminin passé de mode, ce n'était pas le cas à l'époque de Martin Luther King que je persiste à prononcer Martin Lutère Quinngue.

Pareil pour moi. Je me demande néanmoins s’il n’y a pas de contre exemples. Je suis sûr que presque tous les français prononcent Dean "Martine" et Steve "Martine". Mais qu’en est-il des exemples suivants?

MARTIN LAUDAU
      A)  martIN     B) martinn’    C) autre
      X)  lANdo      Y) lann-do     Z) autre
MARTIN SHEEN
      A)  martIN     B) martinn’    C) autre
      X)  chine      Y) chène       Z) autre
SEAN CONNERY
      A)  sinn                      C) autre
      X)  konnri                    Z) autre
SEAN PENN
      A)  sinn                      C) autre 

Orientale bonjour,
je suis aussi mal placé que vous pour répondre à votre question, mais il me semble que si on se base sur les habitudes de lecture des noms chinois en français,  "Tung Chee Hwa" devrait se prononcer  soit "tounngue tchi oua" soit  "teunngue chi oua".

Merci à PapLiTo et à gb.  Je récapitule :
       David Bowie  100% de [david bowii]    Richard Gere 100%  [richar jir] ou [djiir]
       Mary Pierce 100% de [mari pirce]         Calogero 50% de [kalojéro] et 50% de [kalodjéro]
Quant à moi j'avais tendance à prononcer  [david bowii], [mari pirce] et [kalojéro] mais, sous influence de la translittération locale en [ritcharde guiaa], je dis plus volontiers [richar guir].

gb a écrit:

Je pense que la télévision et la radio ont un rôle important de modèle et qu'un autre élément qui peut influencer la prononciation d'un nom propre étranger est l'origine connue ou supposée du nom, et enfin qu'un dernier facteur est la familiarité avec la langue

Je souscris entièrement à votre analyse. Mais en bon scientifique wink je voudrais savoir comment s’articulent les différents facteurs: ceux que vous mentionnez, mais aussi, et c’est un peu mon dada, le poids de la langue française dans la prononciation.

gb a écrit:

Il y a une anecdote qu'il faudrait retrouver, concernant une présentatrice des programmes télévisés, qui annonçait je ne sais plus quel nom italien (Vinci par exemple) en le prononçant “à l'anglaise” (comme sky).

Ça me fait penser à un passage d’un film américain qui montrait un jeune parvenu qui était ridiculisé parce qu’il se flattait d’avoir un veste [versess] au lieu de [versatchi]. Mais à propos, en France comment dit-on?

 VERSACE
      A)  versass    B) versatch’   C) autre
ROBIN WILLIAMS
      A)  robIN      B) robinn’     C) autre
      X)  ouilliam   Y) ouilliams   Z) autre
MARTIN SCORSESE
      A)  martIN     B) martinn’    C) autre
      X)  skorsèz    Y) skorcécé    Z) autre
MARTIN LUTHER KING
      A)   martIN    B) martinn’    C) autre

PS qui n'a rien à voir. Est-il normal que le mot "code" apparaisse quand on aligne du texte avec la balise code?

J'ai quitté la France il y a déjà plus de 20 ans et j'ai beaucoup plus de contacts avec le français écrit qu'avec le français parlé. Il m'arrive souvent de me demander comment les Français prononcent tel ou tel nom propre récent, étranger ou à consonance étrangère.
Existe-t-il une organisation logique masquée par l'anarchie apparente des différentes prononciations? C'est un peu ce que je me propose de rechercher, avec l'aide de ceux qui s'intéressent aussi à ce sujet.

Je précise qu'a priori je souhaite exclure de mon champ de recherche deux questions qui ont déjà été débattues dans le fil "prononciation des mots étrangers" :
1 - pourquoi dit-on, par exemple, Londres au lieu de London?
2 - que faire pour que les gens prononcent correctement les noms propres étrangers?

Ce qui m'intéresse c'est, en tout cas pour commencer, la constitution d'un petit corpus, constitué de quelques dizaines de noms propres.  Naturellement tous les participants peuvent proposer des noms propres étrangers pour augmenter le volume du corpus.

Ça va? On commence?

DAVID BOWIE
     A)  david     B)  déivid      C)  autre
     X)  bo wii    Y)  bou wii     Z)  autre
RICHARD GERE
     A)  richar    B)  ritcharde   C)  autre
     X)  gère      Y)  guir        Z)  autre
MARY PIERCE
     A)  mari      B)  méri        C)  autre
     X)  pirce     Y)  pièrss      Z)  autre
CALOGERO
     A)  calojéro  B)  calodjéro   C)  autre
Grenadine a écrit:

J'espère avoir répondu à ta question...?

Oh oui! et avec beaucoup plus de précision que je n'en espérais.  "Check avant que ça pète" m'a beaucoup plu. smile
Merci infiniment.  A bientôt. 
Eritsuku

D'abord merci a gb d'avoir rétabli le titre complet du titre de ce fil devenu incompréhensible à la suite d'une amputation inopinée.

Que "pas pire pareil" soit un euphémisme de type "pas mal" pour "assez bien" voire "vraiment bien", je m'en doutais un peu, mais je ne comprenais pas à la suite de quel processus la juxtaposition de "pas", de  "pire"  et de "pareil"  pouvait prendre le sens de "bien".
Merci donc à Grenadine qui m'explique que "pareil" veut dire "quand même".  J'extrapole à peine en concluant  que "pire" correspond à "mal",  lequel veut parfois dire "bien" par antiphrase.

Maintenant je voudrais une précision sur l'usage, principalement oral donc,  de cette expression:
étant donné que je l'ai trouvée dans une publicité sur internet (voir la référence dans mon premier message) je suppose qu'elle est considérée comme "branchée". Néanmoins, en prenant pour indice le nombre d'occurences trouvées par Google, son utilisation ne me paraît pas énorme : une recherche (cantonnée aux pages en français) donne seulement 350 occurences, tandis que d'autres canadianismes tels "mon chum"  et "clavardage" en donnent, respectivement,  60 000 et 138 000.

Bref, est-ce une expression très récente, éventuellement utilisée principalement à Montréal, ou bien est-elle trop familère pour être vraiment fréquente sur internet (ce qui serait le comble, parce que vraiment on trouve tout) ?

PS Je serai sans ordinateur pendant  tout le week-end, qui du fait du décalage horaire commence dans quelques heures pour moi, et je ne pourrai pas lire vos messages avant lundi.

Mon intention était de nommer ce fil  _ Vous comprenez "pas pire pareil" ?  _  Je ne sais pas si je suis responsable de la disparition des mots après "vous comprenez", ou si c'est un bogue du logiciel... Et je ne peux rien faire pour changer ça sad

Bonjour,

Un copain, très intéressé par le Canada, vient de m'envoyer l'expression "pas pire pareil" trouvée sur un site canadien.
Le site proposant une version anglaise de la même page, il semblerait que cette expression signifie "assez bien" ("not so bad"). Voici l'url si ça vous intéresse : http://www.belairdirect.com/ppp/pub_qcfr.html

Avez-vous des idées sur l'origine et la sgnification exacte de cette expression?

165

(11 réponses, dans Parler pour ne rien dire)

gb a écrit:

Pour la liaison, je ne la fais pas, ou plutôt si, mais pas avec le «s» mais le «d» : «bandannonces». Plutôt une élision je crois.

Je me permets de relever, parce que nous sommes sur un forum de langue française et que nous sommes là pour partager en toute modestie, et notre savoir et nos lacunes.
Techniquement, il s'agit non pas d'une élision (disparition graphique de la dernière voyelle d'un mot (notamment  le, de, te ... et si) pour former une syllabe avec la voyelle du mot suivant) mais d'un enchaînement (dernière consonne toujours prononcée d'un mot, unie à la première voyelle du mot suivant, comme c'est le cas par exemple pour "avec elle").

Ce qui est intéressant, c'est qu'en langage soutenu, on devrait dire "bandes z-annonces", parce que la liaison a la priorité, mais aujourd'hui, et ce depuis des lustres, si ce n'est des siècles, l'enchaînement est senti comme beaucoup plus naturel, et nous prononçons généralement "nous sommes m-arrivés le mois dernier et resterons encore des semaines n-entières".

quelque part quelqu'un a écrit:

si vous pouvez aider quelqu'un, ne vous privez pas de le faire, BA quotidienne oblige. Scout toujours !

Eh bien voilà qui est fait.  wink

166

(33 réponses, dans Réflexions linguistiques)

aymon a écrit:

Pour les terminaisons en -chen ce n'est pas tout à fait ce que je voulais dire : je me demande pourquoi un garçon est grammaticalement sexué, alors que la jeune fille est neutre, c'est-à-dire assimilée à une chose asexuée, en quelque sorte.

Entschuldigen Sie, bitte. Je n'avais pas votre opposition bien saisie .
Ceci dit, il me semble que jeune garçon, j'aurais préféré le rien du tout du neutre plutôt que d'être féminisé. Adulte, je ne sais pas...

167

(33 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Bien, je ne sais pas, il me semble qu'en ce qui concerne le genre les langues sont anarchiques parce qu'à aucun moment des gens ne se sont dit "Tiens! Et si on créait des genres, ça mettrait un peu d'ordre dans notre vocabulaire!", ni du reste "Et pourquoi qu'on simplifierait pas tout ça... allez hop! les genres, à la poubelle!"  Les genres se sont probablement créés progressivement sans même que les gens s'en aperçoivent.  Avant que des grammairiens viennent analyser tout ça.

C'est ainsi qu'on se retrouve avec une sentinelle parce que "sentinella" sonnait (était?, je ne connais pas l'italien) féminin. Et que les Allemands ont des jeunes filles neutres parce que (je crois me souvenir, mais je ne suis pas germaniste non plus!)  les diminutifs en -chen sont neutres. Quant à l'anglais, il n'y a pas que ship qui fasse des siennes. J'ai entendu dans des films américains des personnages disant "She's beautiful" en parlant de leur voiture! smile

168

(33 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Il est exact (je l'ai lu, mais je ne sais plus où, ... la honte!) qu'il n'existe pas de règle générale permettant de définir le genre des noms communs.
Il me semble néanmoins indéniable que ceux dont la langue maternelle est le français ont une "intuition linguistique" qui les aide à deviner le genre des mots  inconnus. Et ça marche souvent, pas toujours, mais souvent ...

Si on se base sur la forme écrite des noms,  près des trois quarts  des noms terminés par un "e" sont féminins (cette évaluation est de moi, qui ne suis pas statistitien, et je reconnais qu'elle peut prêter à discussion) , et qu'inversement la même proportion de mots se terminant par une autre lettre sont masculins.
75%, c'est trop peu pour faire une règle, d'autant que dans les 25 % restant de chaque groupe on trouve de nombreux noms extrêmement fréquents (homme, livre, étage...   liberté, question...).
Et si on se base sur la forme orale des noms, la prononciation d'une consonne en fin de mot comme indice du féminin dont parle P'tit prof  correspond souvent à la présence de la lettre "e" en fin de mot...

Encore une fois, ce ne sont que des tendances...

aymon a écrit:

Preuve que les genres sont établis au hasard, sans principe logique, en allemand on dit un chaise, une mur, le Lune et la Soleil. En espagnol nez est féminin, les lèvres sont au masculin. Et ainsi de suite.

Pour moi, ce n'est pas une preuve. Cela montre simplement  que la classification des noms dans les langues obéit à des lois différentes, pour des raisons qui tiennent tout autant de leur étymologie que de  leur morphologie.

169

(33 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Bonjour P'tit  Prof,
Je suis très sensible aux genres des mots et je me suis souvent demandé quelle était la règle déterminant le genre des mots japonais que les francophones du Japon utilisent sans vergogne quand leur traduction nécessite une périphrase trop lourde dans la conversation. (Du reste, je pense que ça concerne peu ou prou tous les francophones vivant à l'étranger.)
Jusqu'à présent il m'avait semblé que fonctionnait parfaitement le principe que

Cyrano a écrit:

Il me semble que la 'règle', ou en tout cas l'habitude, consiste à utiliser le genre du nom commun auquel on se réfère implicitement. Donc, un Opinel, parce que un couteau ou un canif.

Mais votre message évoquant la tendance    [voyelle initiale] + [consonne finale] --> nom féminin me donne envie d'approfondir la question. Alors étant donné que

P'tit prof a écrit:

j'ai trouvé cela dans des ouvrages très sérieux sur la phonétique du français...

j'aimerais bien, si vous en avez encore les références, que vous me les communiquiez.  Merci d'avance.

euh... désolé ... ultime trace d'un doublon créé alors que je voulais simplement éditer mon message précédent

aymon a écrit:

Il est difficile d'apprécier : si l'invité donne un petit chèque parce qu'il n'a pas de gros moyens, cette discrétion alliée à de chaleureux remerciements immédiats sera très diplomatique. Si en revanche il a voulu parce qu'il le peut faire un don appréciable, il a peut-être envie de lire la surprise admirative dans la réaction de ceux qui reçoivent.

Ici (au Japon), beaucoup de mariages donnent lieu à des banquets, de 100 couverts quand ce n'est pas davantage, donnés dans des hôtels quatre étoiles. Les invités remettent aux mariés une enveloppe contenant 10000, 30000, 50000 ou 100000 yens, soit environ 8000, 24000, 40000 ou 80000 euros. Ils ne la leur remettent pas en mains propres, si bien qu'il est hors de question pour les mariés de manifester leur gratitude par des remerciements proportionnels à la largesse du don. Les enveloppes elles-mêmes sont luxueusement décorées, avec des motifs colorés, généralement rouge et or, dont le raffinement dépend de la somme qu'elles contiennent. Au dos de l'enveloppe l'invité calligraphie son nom et la somme qu'il verse.

Ces dons servent à financer le banquet lui-même, ainsi que les cadeaux que se verront offrir tous les invités (verres en cristal ou autres bricoles dont on ne sait plus que faire quand on a assisté à plusieurs mariages). En fait ces banquets ont parfois un caractère obligatoire et sont ruineux aussi bien pour les mariés (ou leur famille) que  pour les invités, qui ne peuvent pas toujours refuser les invitations :il y a d'ailleurs une expression "kotobuki bimbou", littéralement "pauvre de félicité ( dans le sens de bonheur) signifiant "comme j'ai été invité à plusieurs mariages ces derniers temps, je suis sans le sou".   wink

> Clavardage - c'est beau   (Skirlet2 : Aujourd'hui 09:41:18)

Juste comme ça, histoire de mettre mon grain de sel, sans prétention, je dirais que je n'aime pas beaucoup "clavardage".

Etant donné que "chat" et "to chat", qui correspondent, si je ne m'abuse, à "bavardage" et "bavarder", existaient en anglais bien avant l'informatique, traduire "chat/to chat" par "bavarder / bavardage", en ajoutant au besoin  "en ligne" me paraît bien plus logique que "clavardage / clavarder".

Fallait-il "surpréciser" (j'ignore le terme correct) en inventant un mot-valise qui indique que c'est avec un "clavier" qu'on "bavarde", alors que, bien plus que le clavier, c'est le réseau qui caractérise le "clavardage"?  Que deviendront les "claviardeurs" (les claviards?) quand les claviers auront disparu de leurs ordinateurs?  ;-)

En fait, peut-être ne suis-je qu'en train  de tenter de justifier "techniquement" un rejet subjectif, je dirais même épidermique,  du mot "clavardage" qui me semble beaucoup trop proche de "caviardage" et de "cafardage", qui désignent de bien vilaines choses,  pour que je l'adopte...

Pour ma part, mais c'est peut-être  une erreur, car souvent on est obnubilé par l'explication qu'on croit avoir trouvée et on devient incapable d'en chercher d'autres,   pour ma part, donc, je n'ai pas l'impression que la différence entre  "ne pas avoir le temps" et "ne pas avoir de temps"  soit tellement surprenante:

Cette différence ne se rapproche-t-elle pas de "ne pas avoir d'argent" et "ne pas avoir l'argent" (sous-entendu parce que déterminé par le contexte,  "que je t'avais promis", "que je dois te rendre", etc.), ou encore de n'importe quel nom (je n'ai pas de livre / pas le livre, je n'ai pas de chocolat / pas le chocolat, voire, si le contexte s'y prête je n'ai pas d'enfant / pas l'enfant)

Ainsi, lorsque l'utilisation qui peut être faite du temps n'est pas précise, on a une indétermination qui nécessite la négation avec "de". Du reste, c'est plutôt quand je me parle à moi même, ou quand j'écris, que je peux utiliser "je n'ai pas de temps" sans complément. " Je sais pas comment je me débrouille en ce moment, mais je n'ai vraiment pas de temps"

Mais quand  j'utilise "je n'ai pas le temps", c'est généralement en réponse à une demande. -Tu peux venir au cinéma avec moi ce soir? Ce soir, non, désolé mais je n'ai pas le temps. (sous-entendu "d'aller au cinéma")

Je répète que je fais que suivre mon "intuition linguistique", mais il me semble que mon "explication" est comptatible avec certaines des phrases, sans négation, proposées par Orientale.
« Je vous écrirai quand j’aurai le/du temps » "le temps" : sous-entendu "de vous écrire" / "du temps" : indéterminé.
« Donnez-moi le/du temps ! je vous donnerai la réponse » "le temps" : sous-entendu "de réfléchir"/  "du temps" : indéterminé.
« Donnez-moi le/du temps d’y réfléchir » "le temps d'y réfléchir" : le complément appelle l'article défini... Quant à "du temps d'y réfléchir", je pencherai plutôt pour "du temps pour y réfléchir".

J'ai trouvé ça grâce à Google:

Gustave Nadaud : né à Roubaix en 1820 - mort à Paris en 1893. Après avoir travaillé dans l'entreprise familiale comme comptable, il se consacre à la chanson à partir de 1848. Il connut le succès pendant vingt ans, mais mourut cependant dans la pauvreté se refusant toujours d'accepter un cachet.

Oeuvres principales : Chansons - Idylle (roman 1831). Carcassonne et Le roi boiteux ont été chantés par Brassens dans la série d'émissions d'Europe 1 Pirouettes en 1979. Le disque 33t 822 257 Brassens chante Bruant, Colpi, Musset, Nadaud, Norge est sorti en 1983.

PS J'en profite pour saluer tout le monde ici. Bravo pour ce site.
Eritsuku

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