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Le forum d'ABC de la langue française

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Messages trouvés [ 1 à 50 sur 125 ]

gb a écrit:

Peut-être qu'en cherchant du côté de la schizophrénie... wink

Comment dois-je prendre votre commentaire?

Pierre Enckell a écrit:

Mais si je comprends bien, il s'agit ici

givan a écrit:

"Chaque fois qu'il faisait face à un grand problème, il se réfugiait dans son chronotope"

d'un lieu imaginaire et ici

Lecture de bandes dessinés pour retourner à son enfance, visite d' un château médiéval pour voyager dans le passé, s' absorber par une activité de loisir etc

d'une activité réelle ? Chaque fois qu'il faisait face à un grand problème, il n'allait pourtant pas visiter un château médiéval ?

Pierre Enckell
Je n'ai pas de réponse. J' essaie moi aussi avec vous tous de cerner ces notions. Ces bulles, à mon avis, peuvent être imaginaires ou non. Tout le monde à un moment ou à un autre, éprouve le besoin de se réfugier quelque part ou tout simplement  de se déconnecter du quotidien pour prendre du recul.
Comment on se débrouille est une affaire personnelle.
On peut s'allonger sur son lit et voyager mentalement ou on peut sortir de chez soi pour chercher des choses qui déclencheront dans son âme de sensations d' un autre monde.

Merci à tous pour vos propositions et précisions.
Beaucoup de termes intéressants à utiliser selon le cas.

P'tit prof a écrit:

On peut emprunter le chronotope de Mikhaïl Baktine, en en modifiant le sens : exochronotope.

Le terme chronotope fait 2 en 1 (chronos=temps+topos=lieu). Le préfixe exo- je ne le considère pas nécessaire. On comprendra par le contexte: "Chaque fois qu'il faisait face à un grand problème, il se réfugiait dans son chronotope".

Pierre Enckell a écrit:

Ne faudrait-il pas commencer par définir bulle de temps / de lieu? Je ne parviens pas à faire plus simple que "domaine imaginaire où l'esprit d'une personne souhaite se réfugier loin des contingences quotidiennes". J'espère qu'on pourra trouver mieux.

Je n' arrive pas à donner une définition complète. Mais je donnerai quelques exemples qui montrent comment je perçois ces notions personnellement:
Bulles de temps:
Lecture de bandes dessinés pour retourner à son enfance, visite d' un château médiéval pour voyager dans le passé, s' absorber par une activité de loisir etc

Bulles de lieu: un vieux quartier dans une ville moderne, un couvent où on peut faire une petite retraite, une rivière (non bétonnée) qui traverse une ville, un jardin sur le toit d' un immeuble etc


Bulle de temps est un excellent terme qui, par bonheur, dit ce qu'il signifie. Que demander de plus ?

Si je cherche des nouveaux termes, c'est soit pour avoir plus d' options utilisables selon le contexte (comme avec les synonymes par exemple), soit pour palier la redondance du modèle d' expression "truc de machin" si dans un texte il faut répéter le terme ou il existe des termes différents basé sur le même modèle.

skirlet a écrit:

Le poids de langues : en Europe ou dans le monde ? Dans le monde, c'est le chinois qui pèse le plus, suivi par l'espagnol :
https://www.cia.gov/library/publication … Code=oc#xx

Il est précisé que ces pourcentages concernent les natifs (note: percents are for "first language" speakers only)

Regardez sur ce lien http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_la … e_speakers sur la colonne "Other estimates"
Une langue peut être pratiquée comme première, seconde ou étrangère ce qui propulse l' anglais peut-être avant le chinois.

greg a écrit:
givan a écrit:

Par exemple: avec les japonais quelle langue on utilise le plus souvent?

Le japonais, peut-être ? Disons que la langue nippone paraît assez bien indiquée pour aborder le marché japonais avec succès, non ?

Si vous parlez le japonais pour vous adresser aux japonais, vous êtes une exception, Greg.

Bien sûr, si le marché d' un pays vous intéresse, vous devez utiliser la langue du pays, sans nécessairement l' apprendre vous même. Dans cette logique, il vous faudrait apprendre toutes les langues des pays dont le marché vous intéresse. Vos représentants locaux se chargeront de l' affaire.

Mais comment vous communiquez avec ces représentants, avec les fournisseurs, autres collaborateurs etc
Si vous ne voulez pas payer des interprètes pour la moindre petite chose à la quelle vous ferez face, la langue qu'utilisent le plus souvent les japonais pour communiquer avec les étrangers est un (mauvais) anglais.

Est-ce que l' expression "jardin secret" peut être utilisée pour "bulle de lieu"?

greg a écrit:

Excellente idée ! Et pour les Français, c'est évidemment l'allemand (et certainement pas l'anglais) qui doit être privilégié pour lutter contre le chômage via la promotion du commerce international. La RFA est notre premier fournisseur et notre premier client.

Vu d'Allemagne, la France ne manque pas d'intérêt non plus :
http://www.destatis.de/jetspeed/portal/ … =image.gif

Il faut plutôt penser "-phones" et pas "pays". Regardez combien pèsent les anglophones (Vereinigte Staaten:Etats Unis+Vereinigtes Konigreich:Royaume Uni) sans ajouter combien d' autres pays pratiquent l' anglais.

Il serait intéressant de voir une carte française aussi.

Donc, l' allemand oui, mais l' anglais, à mon avis, pèse beaucoup plus.
Par exemple: avec les japonais quelle langue on utilise le plus souvent?

Bonjour

Sur un forum, une posteuse disait que de temps en temps, elle voulait pouvoir se refugier dans une bulle de temps ou de lieu pour s' échapper loin de la réalité et de la routine.

J' essaie de trouver des mots pour désigner ces notions: bulle de temps et bulles de lieu sans vraiment y arriver.

Pour la bulle de lieu j' ai trouvé "oasis", mais je ne suis pas très sûr.
Pour la bulle de temps j' ai inventé un mot en grec: chronogwnia (coin de temps) et je cherche quelque chose en français. Peut-on dire "chronobulle", par exemple?

J' ai beaucoup de telles notions pour lesquelles je ne trouve pas de mot et je le vois comme un jeu. Si ça vous tente...

skirlet a écrit:

? Cela signifie-t-il, qu'en grec il n'y pas de propres termes pédagogiques, et chacun traduit les termes étrangers comme il peut ?..

Qu' est-ce qui vous étonne?
Un grand nombre des termes viennent des recherches. Si vous ne faites pas de recherches chez vous, forcément vous devez traduire des termes étrangers. Et ce sont les scientifiques du domaine qui traduisent sans  tomber toujours d' accord sur la traduction, parce que les mots ont des nuances et des connotations secondaires.

Et beaucoup de termes purement grecs avaient à côté un terme allemand.
Ca aidait à chercher la bibliographie étrangère avec le bon terme.

Pour le reste de votre post, que dire? Ce débat ne se termine jamais. Vous avez vos opinions et j' ai les miennes.

skirlet a écrit:

Givan : j'ai déjà lu ce qui se trouve sur le lien que vous indiquez. J'ai pensé que votre message http://www.languefrancaise.net/forum/vi … 500#p73500 introduisait quelque chose de nouveau, mais si n'est pas le cas... Bref, selon vous, les Étatsuniens sont les plus forts, ils ont tout acheté, donc il faut introduire partout leur langue. Cela ne me convainc pas : ils ne sont pas les plus forts (eh oui, tout change wink ), ils ont vendu tellement d'air que, au vu de leur dette immense, on peut avoir des doutes raisonnables dans leur puissance financière, les autres pays et langues montent, les alliances se forment (pays de BRIC, alliance anti-ACTA, etc.) Et vos arguments ne m'expliquent pas pourquoi, dans un établissement scolaire qui propose l'allemand, l'anglais et l'espagnol comme langues étrangères, un élève ne peut pas choisir l'espagnol en première (il veut faire vigneron en Espagne), l'allemand en deuxième (il a de la famille éloignée en Allemagne) et l'anglais en option (histoire d'en avoir des bases).

Je ne prône pas la lois du plus fort. Je ne fais que constater que le plus fort a les moyens d' imposer sa langue. Et devant cette situation, les états, les entreprises et les individus sont appelés à faire un choix d' outils de communication pour leur besoins internationaux. Et choisissent, en général, ce qui se désigne comme la norme pour avoir la meilleure couverture possible.

Cela fait que l' anglais se désigne comme la langue de choix la plus crédible pour l' Europe. Mais toutes les propositions devraient être considérées sérieusement et je suis vraiment étonné de la censure d' un post de Krokodilo qui proposait l' Espéranto.

Je l' ai déjà dit que je ne suis pas d' accord avec ce qui se passe en France et dans mon pays d' origine concernant les langues. Ici, dernier paragraphe, je dis que l' anglais ne doit être obligatoire http://languefrancaise.net/forum/viewto … 299#p73299  Si l' anglais est choisi comme la langue officielle de le UE cela devrait se faire pour servir les besoins de communication et rien d' autre. Si les états le choisissent pour la facilité de communication et pour minimiser les frais de traduction, ils ne devraient pas l' imposer aux citoyens. Si par ex. en tant que commerçant grec j' effectue la plupart de mes échanges avec les russes et je peux me débrouiller pour le reste de transactions avec un traducteur, pourquoi devrais-je apprendre l' anglais et pas le russe?

Par contre, mon avis, est qu' un état pour promouvoir son économie et l' avenir de ses citoyens devrait privilégier (pas imposer) certaines langues plus que d' autres.Il faut qu'il leur dise quelles filières ont plus d' avenir et quelles langues servent plus son économie pour éviter que ses citoyens tombent au chômage. Pour les grecs par ex. je crois que c' est l' anglais, le russe et le chinois.

J' ai dit aussi que pour les matières scolaires qui ont une terminologie, le terme étranger qui sert les besoins de communication internationale (actuellement l' anglais) doit figuré aussi entre parenthèses. Quand j' étais étudiant en pédagogie à Athènes, débuts des années 80, ça se faisait et le terme était allemand.
Je trouve que c' était très bien, car la langue de référence des pédagogues à l' époque était l' allemand. Comme ça, même si chaque pédagogue donnait sa propre traduction d' un terme, on savait de quoi il parlait et tous ceux qui voulait consulter la bibliographie internationale ne se plantaient pas puisqu'ils connaissaient les termes allemands.

skirlet a écrit:

Quant au reste : si vous ne voulez pas précisez votre pensée, je peux raisonnablement supposer que vous n'avez pas d'autres arguments que votre conviction intime. Vous vous répétez également, mais je ne vous le reproche pas wink

J'ai déjà exposé mon point de vue.
http://languefrancaise.net/forum/viewto … 288#p73288

PS J' ai oublié tout à l' heure de préciser le terme"coach". Je suis conseiller de développement personnel auprès des gens d' affaires (gestion du temps et stress, priorités, productivité, gestions de conflits, prise de décision, brainstorming, négociation, relationnel etc)

skirlet a écrit:

Givan :

Des accusations de soumission et d' aplatventrisme c' est plus qu'un avis.

Et comment appeler une proposition d'introduire l'anglais en tant que langue nationale ?

Je l' appelle une proposition. Plus précisément pour une seconde langue officielle. Et qu' il faut examiner sérieusement.
A mon avis, il ne faut pas l' adopter, mais les arguments de ceux qui la proposent sont valables et respectables également. Le sujet, à ma connaissance, est pour l' instant gélé en Grèce.

Pour le reste, je ne souhaite pas répondre, parce que je trouve que vous vous répétez, càd je crois que vous êtes un esprit de contradiction envers quoi que je vous dise.

Krokodilo a écrit:

-Les décisions d' états pour plus d' équité (ex. le choix d' une langue neutre) n' auront aucun effet, si le rapport des forces les oblige à la direction opposée. C' est le rapport des forces qui doit changer.

Les décisions des Etats font partie intégrante des rapports de force ! C'est même un des éléments essentiels, comme la politique scolaire des langues, les subventions aux Instituts nationaux (British Council, Alliance, Goethe, Confucius, etc.), la lutte pour défendre la francophonie et ses intérêts, la lutte à Bruxelles pour le plurilinguisme, etc.

Vous sous-estimez les forces du marché. Le pouvoir des états, déjà limité sur le territoire national à cause de l' influence de la mondialisation,  est plus limité en dehors de celui-ci.

Un exemple non linguistique: supposons que les français pour soutenir l' économie française décident de consommer uniquement français. Combien de temps peuvent-ils résister quand les grands distributeurs vendent des produits importés moins chers? Les consommateurs n'ont pas assez de ressources (argent) pour continuer le combat. Et l' état n'y peut pas grande chose, sauf si on change de régime.

Pareil pour les langues. Vous pouvez choisir une langue d' équité, mais vous voyez débarquer les anglo-saxons avec les gros salaires et les financements qui imposent l' anglais sur le marché et à force de le pratiquer il devient la norme. Tous les intérêts à tous les niveaux s' adaptent pour l' optimisation des leurs ressources. Càd avec le minimum des ressources avoir le maximum de profit. Puisque on ne peut pas parler toutes les langues pour communiquer avec tout le monde, on choisit celle avec la meilleure couverture mondiale. Et cela au niveau individuel aussi, ex. un étudiant qui veut entrer dans le marché du travail fait la même chose.

L' état, bien sûr, doit faire son devoir pour la langue du pays et sur le territoire national et à l' étranger où il peut. L' orientation vers la réalité du monde (ex. l' enseignement de l' anglais) doit être prise au sérieux, mais ne doit pas se faire avec des décisions obligatoires. Càd je ne suis pas toujours d' accord avec ce qui se passe en France et dans mon pays d' origine, mais je n' aime pas me lancer dans des accusations sans étudier chaque cas séparément.

skirlet a écrit:

et après que vous vous soyez impliquée dans les affaires grecques

Non, pas du tout - ce n'est pas l'implication mais un avis. Les médias de tous les pays émettent quotidiennement leurs avis sur les autres pays et leur politique, alors je n'ai pas commis de crime.

Des accusations de soumission et d' aplatventrisme c' est plus qu'un avis.


Je suis citoyenne française, alors permettez-moi de choisir le lieu de résistance tongue

C' est plutôt la difficulté de la tâche que je voulais montrer; le lieu vient en second plan. Vous choisissez votre combat et sans connaître tous les paramètres qui s' impliquent, vous accusez avec facilité et arrogance tous ces gens qui font un choix différent du votre (ça ce n' est pas votre droit).


Pourquoi, c'est la seule opinion qui existe dans votre pays ? Tout le monde pense pareil ?

Alexandre le "Grand", ce n'était qu'un exemple. Ça pourrait être Napoléon. Que la plèbe soit fascinée plutôt par des guerriers que par des gens de la paix (vu la quantité des films qui leur sont consacrés) ce n' est pas un phénomène purement grec.


Quant aux services des intérêts anglo-saxons, qu' est-ce que vous voulez qu' on fasse?

"On", je ne sais pas. Je crois qu'il ne faut pas en faire trop : si l'anglais est indispensable dans un métier, tant pis, mais aller jusqu'à le proposer en langue nationale - c'est bien trop. Pareil pour l'anglais obligatoire : s'il est tellement nécessaire, il suffit de donner la possibilité de l'étudier à tous ceux qui le désirent, mais si certains ne le veulent pas, que ce soit leur droit. Mais quand certaines entreprises françaises veulent que les "techniciens de surface" parlent anglais, ça c'est vraiment abuser...

Encore une fois, pour plus de clarté : je ne blâme pas ceux qui utilisent l'anglais par nécessité. J'en ai appris des bases moi-même, pour combler le (petit) besoin que j'en avais à l'époque. Je blâme ceux qui veulent donner à l'anglais plus de place dans un pays non-anglophone qu'il ne le mérite et que les anglo-saxons n'exigent même pas (ni de force, ni par voie diplomatique). Je blâme les publicitaires qui mettent plein de mots inutiles ayant leurs équivalents français ; la fâcheuse habitude qui consiste à ne plus traduire les titres de films et séries ; l'absence du choix de langues dans l'Éducation Nationale ; ceux qui défendent le trop-plein d'anglais avec des phrases angéliques "ça ouvre l'esprit" ou culpabilisantes "faut être modernes et pas chauvins". L'expression "les langues" ne doit pas être égale à "l'anglais". Voilà.

Pour l' instant, je n' ai pas beaucoup de temps pour développer, mais en ayant coaché des hommes d' affaires, des cadres et patrons, je vous dis que ça ne se passe pas exactement comme vous croyez. Je vais dire quelques choses très brièvement:

- Il y a assurément des phénomènes exagérés ou encore suspects.
-Si on ne connaît pas les particularités de chaque métier, on ne peut pas émettre des critiques générales.
-L' optimisation des ressources impose aux gens à suivre ce qui se désigne comme la norme.
-Les décisions d' états pour plus d' équité (ex. le choix d' une langue neutre) n' auront aucun effet, si le rapport des forces les oblige à la direction opposée. C' est le rapport des forces qui doit changer.
-Les élites économiques, politiques ou autres n' ont pas de problème avec les langues; ce qui les intéresse c'est leurs intérêts.
-Le problème de langue internationale déclenche une série de situations inconfortables dans tous les domaines. Même si vous exercez votre métier localement, ça vous touche (ex. uniformisation des terminologies etc)
-Il y a des gens qui n' ont pas des mobiles à être hostiles aux intérêts anglo-saxons, sans pour cela être des soumis, ex. les cerveaux qui partent.

skirlet a écrit:

Je sais également distinguer les demandes et les ordres : les incitations du genre "barre-toi militer dans ta Russie" ou "évitez de faire ci ou ça" ne sont pas vraiment des demandes.

Je crois que ce fil est approprié pour quelques explications qui apaiseront, j' espère, la situation.
Croyez-moi, ce n'était pas un coup de xénophobie; je suis en France depuis moins longtemps que vous et ce serait ridicule. C' était au style: "allez résister là ou il y a la vraie résistance et non ici où c' est facile.
(et après que vous vous soyez impliquée dans les affaires grecques)

Car c' est facile de tenir des discours révolutionnaires vous (et Krokodilo) qui êtes médecins et exercez votre métier localement. Vous ne pouvez pas imaginer comme c'est compliqué au plan international  (je suis coach) avec des clients et collaborateurs de nationalités diverses qui ne connaissent que leur langue maternelle et l' anglais.

Vous croyez aussi qu'une langue de grande diffusion (comme le français) peut couvrir les besoins d' un locuteur. Vous pouvez peut-être le dire pour votre domaine, mais qu'est-ce que vous en savez des autres?

Vous considérez la tolérance aux emprunts comme de la soumission. Comme c'est bizarre! Moi, je considère comme de la soumission le fait d' accepter le contrat tacite qu'on vous a imposé à votre naissance: puisque vous êtes né sur le sol grec (ou français, ou peu importe) vous êtes obligé de faire et de croire le ceci et le cela. Moi, je n' accepte pas ce contrat; ce n' est pas le pays qui choisira ma culture, mais moi-même. Personne ne me mettra des limites à mes moyens d' expressions ni à mes idées. Je choisirai les mots qui me conviennent et je continuerai à croire qu' Alexandre "le Grand" était un impérialiste et pas un civilisateur (comme on le présente là-bas).

Quant aux services des intérêts anglo-saxons, qu' est-ce que vous voulez qu' on fasse? En utilisant leurs langue on sert indirectement leurs intérêts. Et vous, dans votre métier, avec une bonne gestion de carrière, vous pouvez devenir très riche. Mais vos clients ne viennent pas chez vous pour en faire un nouveau capitaliste, ils viennent pour se soigner.

Je respecte vos opinions et la seule chose que je demande est que vous respectiez les miennes.

Pierre Enckell a écrit:

Arrive ensuite Givan, qui insiste sur l'ordre de priorités qu'il voudrait voir observé, et caractérise non pas des individus mais l'ensemble des membres d'ABC de façon un peu méprisante.

J' ai relu mon texte. Je reconnais avoir commis une impolitesse et je présente mes excuses.

C' était une tentative de décrire de façon humoristique l'image que me donne ce fil. Et pour montrer que je n' étais pas de mauvaise foi, j' ai utilisé l' autosarcasme en jouant le rôle du collabo. Ca n'a pas été apprécié. Tant pis.

Quand à Skirlet, vous avez fait un faux raccourci. C' est moi (et ceux qui pensent comme moi) qu'elle vise, mais je ne réponds pas à sa provocation.

zycophante a écrit:

Et c'est justement ce qui me fait apprécier ce forum, la possibilité de discuter de l'importance d'un "c" quand on écrit acra ; Si la quintessence du non-dit dans les rapports entre les peuples m'intéressait j'irais voir ailleurs.
De là s'est d'ailleurs créée à mon insu une analogie avec une classe d'école, mettons la Troisième, où chaque membre du forum représente un type d'élève que j'ai connu.

Bien sûr que vous avez raison. C' est un forum linguistique après tout. Mais comme vous qui avez imaginé une classe de Troisième, moi aussi j' ai une imagination galopante. J' ai imaginé des gens en pleine réflexion, déconnectés du monde extérieur, avec une vingtaine de dicos étalés sur une longue table pour vérifier l' orthographe de "ac(c)ra" dans un décor de guerre où les anglosaxons sont déjà à la frontière. Certains l'ont même franchie et détruisent les champs de canneberge pour planter des cranberries, tandis que d' autres ont envahi les supermarchés pour le re-ettiquettage de produits. Dans les haut parleurs, la voix de Givan (accusé de collaboration), rassure la population que tout ira bien.  lol

PS Merci pour la correction.

Krokodilo a écrit:

les locuteurs d'une langue de grande diffusion comme le français -mais aussi l'anglais - sont naturellement peu enclins à étudier une autre langue, sauf cas particuliers (profession, famille, expatriés, etc.), à l'inverse des habitants de pays dont presque personne ne songe à apprendre la langue, Norvégiens, Flamands (Belgique), Suisses alémaniques, etc.

Si dans l' autre sujet (que gb a fermé) je me sentais surpris de faire l'objet d' accusations de soumission, juste parce que j' ai un point de vue différent, alors là dans le sujet présent, je me sens vraiment abasourdi devant l' ampleur du rocambolesque de ce fil.

Non, je ne m' éloigne pas du sujet. J' ai tout simplement une approche globale et tout ce que je vais dire a son sens.

En effet, quand on parle une langue de grande diffusion, il y a une sorte de fierté nationale qui se développe: "pourquoi apprendre la langue de quelqu'un? que celui-ci apprenne la mienne"
Mais si cette fierté est blessée, ça conduit à des égoïsmes nationaux et fanatismes. Comme ça, un français, dont le pays était une grande puissance qui passe au second plan ou un russe dont le pays (tsariste et ensuite communiste) était aussi une grande puissance qui s' éclate et devient aujourd'hui moyenne, perçoivent la langue de la puissance dominante comme danger, invasion, soumission, blessure etc

Or, tout le monde n' a pas le même point de vue. Evidemment l' anglais sert les intérêts anglosaxons; et si tout le monde se mettait au français, cela servirait les intérêts de la France. Quoi de plus normal? Mais tous ces gens qui utilisent une langue étrangère ne le font pas pour les intérêts d' un pays, mais pour les leurs. Dois-je me sentir soumis aux intérêts de la France, parce que j' utilise le français?

C' est pareil pour l' anglais. Ce que certains perçoivent comme menace, pour d' autres c'est de l' enrichissement de la langue  (comme ça a été le cas avec le grec jadis), des opportunités de progrès, parce que les anglosaxons mettent plus souvent la main dans la poche pour financer des projets, de la nécessité d' union face à la menace chinoise ou tout simplement l' évolution normale du monde.

L' Europe risque de s' éclater avec les égoïsmes nationaux, des gens perdent leur boulots, parce que l' économie se délocalise vers l' Est, des plans de rigueur ont été déjà lancés et nous risquons à l' avenir de vivre des scènes du film  de Yann : "Les chinois à Paris" dans un pays qui deviendra tiers monde par la pauvreté: et nous ici nous nous amusons à réflechir si on coupe le citron en deux ou en quatre, à chercher des textes pour appuyer que ac(c)ra s' écrit avec un c et pas avec deux et à argumenter s' il faut accepter smoothie ou dire jus velouté, quand la question qui se pose est si dans quelques années nous pourrons assurer le pain quotidien.

Nom de dieu, je ne vais pas perdre mon sommeil pour des smoothies et cranberries. Je suis plus "cool" que ça. cool

regina a écrit:

Et au risque de rabâcher, rappelons que l'essentiel était de garder, d'emprunter dans la langue française, les termes accccras, smooothies,bliiinis ou neeems , plutôt que de proposer d'insipides beignets de morue, jus de fruits lactés, crêpes à la russe ou rouleaux vietnamiens.

Est-ce que tout ça a un sens?
A mon avis le problème se pose seulement au niveau administatif. Si une loi devrait être discuté sur lesdits produits, il faudrait les nommer avec un nom.

A part ça, on ne peut pas dicter aux industriels la méthode de marketing qu'ils devraient utiliser.

Pierre Enckell a écrit:

Cher Verbum, vous vivez au Canada et connaissez probablement mal l'anti-américanisme français.
..............................................................................................................
^Rien d'étonnant, dans ces conditions, que leurs mots soient si mal reçus...

Cher Pierre Enckell
Sans être en désaccord avec vous, j' aimerais ajouter une autre raison  qui m' a personnellement frappé.
Je crois que les français ont un très mauvais rapport avec les langues.
En voyant une langue étrangère devenir dominante, ils se sentent mal à l' aise de ne pas pouvoir manipuler aisément cet outil.

Mon avis est que la maîtrise d' une langue étrangère est un facteur déterminant quant à la tolérance que vous avez concernant les emprunts qui proviennent de cette langue. Sous la condition que son apprentissage n' ait pas été forcé.

Krokodilo a écrit:

Givan, ce que vous décrivez c'est la méthode globale, qui a fait beaucoup de mal. Heureusement, la plupart des PDE (instits) l'ont abandonnée des années avant que les théoriciens qui sévissent dans les IUFM reconnaissent sa nocivité du bout des lèvres. Ce ne sont pas les mots que l'enfant doit reconnaître et prononcer, mais les lettres, l'alphabet, puis les syllabes, les variantes graphiques du même son, la classique litanie o, au, eau, aux, ba-teau, etc.
C'est peut-être ancien, mais à ma connaissance on a pas inventé mieux.
Heureusement que pendant la période où la méthode globale était en vogue et imposée aux profs, beaucoup utilisaient les deux sans le dire...

Ce que vous dites est vrai quand il s' agit d' un enseignement méthodique (école primaire). Mais sa fille n' a pas encore l' âge pour un travail analytique et lui n' a pas la formation d' instit pour lui montrer comment proceder. il se demande comment découper les syllabes (re-ste ou res-te?)

La méthode globale, il l' utilisera comme propédeutique pour l' apprentissage de la lecture, car elle est perçue comme un jeu par l' enfant. Et lui n' aura pas grand-chose à expliquer.

En fait, ce n'est qu'une proposition. Il peut faire des expériences pour voir ce qui marche mieux pour sa fille.

pimpoum a écrit:

Bonjour à tous,

Je suis en train d'apprendre à lire à ma fille selon une méthode syllabique.
Je rencontre cependant la difficulté suivante.

La méthode énonce que  le 'e' se prononce 'è' lorsqu'il est au milieu d'une syllabe.

Mais je n'arrive pas à trouver un moyen simple d'expliquer ce qu'est une syllabe.

Par exemple: le mot 'reste'. Pourquoi est-ce que mon enfant devrait voir res-te, plutôt que 're-ste'? et donc en déduire que le e se prononce 'è' plutôt que 'e'?

merci!

Bonjour

Vous pouvez aussi essayer la méthode Decroly.
Commencez par des mots courts et faciles. Montrez-lui le mot et prononcez au rythme normal puis de plus en plus lentement.
Elle associera les sons aux lettres.

Au fur et à mesure qu'elle apprend de nouvelles lettres vous choisissez des mots plus longs. Elle le verra comme un jeu de découvrir les lettres inconnues.

Elle remarquera aussi la différence des "e" selon les accents et leur place dans le mot.

Bon courage!

Krokodilo a écrit:

C'est vrai que "défi" est incroyablement plus long que "challenge", "coulisses" (9) que "backstage" (9), "casse-briques" que "brick-breaker", "gestion" (7) que "management" (10).
Ce que vous appelez se soumettre à la réalité du monde est en fait se soumettre aux intérêts du monde anglo-saxon, et accepter l'anglais comme langue de l'union européenne.  Beaucoup de nos "élites" ont cédé, mais heureusement, les syndicats et quelques mouvements ont lutté pour que l'anglais reflue du monde de l'entreprise. A une certaine époque, la réalité c'était d'attendre la pluie pour irriguer ; heureusement, on a inventé les puits et les citernes.
L'anglais est une langue totalement inadaptée à la communication mondiale, du fait du nombre très élevé de phonèmes et de graphèmes (1120), alors que beaucoup de langues n'ont que cinq ou six voyelles très différentes à l'oreille les unes des autres ; ce qui explique que si peu de gens aient un bon niveau malgré des investissements énormes depuis des décennies, dans de nombreux pays, l'Inde par exemple.
Une fois de plus, où est passée la modération, si pointilleuse il y a peu ? Laisse-t-on ce fil se poursuivre, hors-sujet et plein de propos inhabituellement agressifs,  parce que la thèse pro-anglicismes y est ardemment défendue ?

D' accord, vous me soupçonnez de faire la promotion de l' anglais.
Vous vous trompez.

Ma préférence pour langue européenne est l' Ido ou à la limite Esperanto et pour langue internationale, ça m' est égal.

Est-ce que la propagation de l' anglais sert les interets des anglosaxons? Oui. C'est une evidence. E, alors?

Etre hors sujet? Ca dépend. Si on voit le titre plus largement, je ne crois pas. Après tout un modérateur peut couper et coller sur un autre fil, s'il en existe ou en faire un nouveau fil.

Fidelio a écrit:

Donc dans le milieu professionnel, les étrangers qui parlent français seraient autorisés à utiliser à tout va meeting et team sous prétexte que la langue internationale est l'anglais ? Et les francophones devraient avoir honte d'oser encore employer réunion et équipe.

C'est le patron, les sponsors et ceux qui ont le pouvoir dans une affaire qui decident. Ca peut être le français, l' anglais ou les deux.  Ca dépend de la politique de l' entreprise, des projets  d' expansion, du marché ciblé etc  Pour une entreprise qui s' active localement, je ne vois pas pourquoi on n' utiliserait pas le français, mais on sait jamais...Mais si on s' active au plan international, l' anglais est incontournable.

En ce qui concerne la terminologie plus technique, qu'il y ait par la force des choses une uniformisation du langage il n'y a pas à en disconvenir : mais c'est du jargon, il y en a toujours eu,dans tous les métiers, que les jargons contemporains soient imprégnés d'anglais soit, ce n'est pas pour ça que la langue que tout le monde parle doit s'y plier.

J' ai dit comment, à mon avis, nous arrivent ces emprunts. Càd le monde professionel influence notre vie quotidienne.
Comment gerer cette situation est une autre affaire. Vous faites comme vous voulez/pouvez.

Et les écoliers francophones, y compris ceux pour qui l'anglais n'aura jamais d'utilité pratique ou qui ne l'apprendront jamais, devront de toute façon apprendre mouse ? Mais enfin, si le terme lui est un jour nécessaire, il n'aura pas besoin de l'école pour l'apprendre.

Je n' aime pas que l' anglais ou l' informatique soient obligatoires. Mais à partir du moment où vous les choisissez, l' enseignement, à mon avis, doit être complet. Le terme anglais doit figurer, au moins comme option, pour ceux qui en ont besoin.
Je ne sais pas vraiment comment ça se passe avec le système d' éducation français.

Krokodilo a écrit:

Les enfants italiens disent "mouse", les enfants français disent "souris"; il me semble que ça résume toute la question - mais je suis déjà hors-sujet.

C'est plus compliqué que ça. Et puisque, plus haut, vous avez parlé de mauvais esprits sur ABC etc,  je vais essayer de faire 2 en 1, d' autant plus que j' ai le sentiment que mes opinions ne sont pas comprises par vous et peut-être par d' autres lecteurs aussi.

Dans la vie courante, je ne trouve pas de raison d' utiliser un mot anglais, si il ya un mot français qui fait bien l' affaire. J' aime bien courriel, bonne fin de semaine, maquillage, canneberge etc 

Dans ma vie personnelle (journal perso, prise des notes, entre copains, etc) je trouve parfois qu'un mot étranger donne une petite nuance ou je la ressens comme ça et je le garde pour avoir plus d' options dans mon expression. Je garde "challenge" et "défi", écheance et deadline (pour montrer l'urgence ultime) etc Et bien sûr une énorme quantité des termes grecs: kairos (le temps propice), charmolype (entre joie et tristesse) etc. C' est à dire le mot qui convient le mieux au cas précis.

Au niveau professionnel, c'est different. Il y a quelques problèmes, dont je citerai deux. La terminologie française qui a, en général, des termes longs et la necessité d' une langue internationale pour communiquer avec des collaborateurs étrangers.
Quant au premier problème je crois que le point faible est la traduction descriptive. Dans l' informatique, par exemple, la traduction de "bootloader" est "chargeur de démarrage" Si vous devez le répeter/écrire souvent vous finirez par adopter boatloader.
En revanche, si la traduction était "chardem" (CHARgeur de DEMarrage) on pourrait plus facilement l' adopter.
C'est une approche de traduction que je propose pour remplacer beaucoup  d' anglicismes, quand le terme français est long et où cela est possible.

Le deuxième problème, malheuresement, dans bien des cas neutralise les solutions pour le premier. Par exemple, vous participez à un groupe de travail avec des collaborateurs d' origines diverses. Ils ont decidé de parler anglais, ils disent tous "boatloader" et s' en fichent royalement de votre "chardem" Et si c'est un agglosaxon qui finance le projet, il a en plus le droit de le diriger dans sa langue.
Aujourd'hui les projets, recherches, etc se passent  au niveau mondial et à part la langue de communication (anglais) la terminologie aussi tente de s'uniformiser et par demande des sponsors et par les collaborateurs eux-mêmes qui ne veulent pas s'embêter avec des traductions (voire des fautes de traductions). Qu'est-ce que vous y pouvez?

Venons maintenant au sujet de l' éducation nationale. Le petit italien dit "mouse" et trahit sa langue, tandis que le petit français dit "souris" mais une fois grand, il travaillera dans un monde globalisé avec des collègues étrangers qui disent "mouse"
Que doit enseigner l' école? A mon avis "souris" et "mouse" entre perenthèses. Les deux ne doivent pas avoir la même visibilité et promotion. C' est la langue du pays qui doit être mise en avant. Mais le terme étranger ne peut pas être ignoré non plus. L' école, a mon avis, doit préparer le citoyen pour la réalité qu'il rencontera une fois sorti de l' école.

C'est par la vie professionnelle qu' arrive, à mon avis, le problème et se répand dans notre vie quotidienne avec des emprunts massifs. Il faut apprendre à les gerer; parfois dire oui, parfois non, selon le cas, nos conceptions et nos moyens de résistance.

skirlet a écrit:

Quant à ma sortie... Pas la peine de jouer au petit dictateur, c'est râpé  big_smile Tenez, voici le lien (rien que pour vous): http://lleo.aha.ru/na/gr/

Voilà la "brave resistante" qui se cache d' abord derrière un avertissement en esperanto et puis un lien d' une page en grec.
(Mais il vous a echappé que n' importe qui pourrait la mettre en français et voir votre vulgarité)

Heureusement, dans mon pays, j' ai eu une meilleure education que la vôtre.
Et je ne vous ai pas attaqué le premier. C' etait après votre ironie sur une faute d' expression que j' ai commise (quand j' avais dit que vous avez peut-être beaucoup de termes russes, mais que ce n' est pas le cas avec la médecine française) et après que vous avez insulté mon pays d' origine.

Je vous plains vraiment pour vos dérapages et j' espère qu'un modérateur se chargera de remetre ce fil en ordre.

Quand à mes opinions, vu vos réponses, vous n'avez rien compris. Vous n' arrivez pas à distinguer les convictions des constats.

Krokodilo a écrit:

Un mauvais esprit dirait que les règles du forum ne sont pas les mêmes selon qu'on est plus ou moins sensible au charme des anglicismes, et plus ou moins sensibilisé à la" guerre des langues", l'aspect politique du sujet, mais chacun sait qu'il n'y a pas de mauvais esprits sur ABC.
Je suis en fort désaccord avec nombre d'opinions exprimées par Givan - et même de faits- ,  et j'aurais une ou deux remarques sur le message de Regina, mais comme j'ai décidé de respecter les règles qui m'ont été rappelées, je ne peux participer à cette digression. De toute façon, hormis pour Givan, les opinions de chacun nous sont connues et ne changeront probablement pas.

Cher Crocodilo,
si vous dites à vos enfants de limiter/eliminer les termes anglais dans leur language, ils vous demanderont pourquoi.
Vous leur donnerez une explication ou le sujet est tambou?

Les emprunts, c'est un sujet d' importance majeure. Si on n' en discute pas sur ce forum, sur quelle sorte de forum, il faut en discuter?

skirlet a écrit:

Givan, vous m'accusez de mal connaître votre peuple, mais là vous dites des bêtises sur la Russie. Ne pas pouvoir parler, c'est du passé. Allez visiter des forums, lisez la presse en ligne, et vous sortirez peut-être de votre vision ancienne, relative à la dictature. Et en attendant, ne faites pas rire mes pantoufles.
Quant à la dernière partie de votre phrase, je n'ai qu'une chose à répondre : ne diru al mi, kion fari, kaj mi ne diros al vi, kien iri. Et si vous continuez à être grossier, je vous donnerai le lien précis.

Si j' étais grossier, vous auriez la réponse qui vous convient depuis le début. J' ai vu votre problème, mais j' ai sous-estimé sa gravité.

Si les agglosaxons imposent l' anglais, c' est parce qu' ils peuvent le faire. Ils sont les moteurs et investisseurs dans la majorité des projets dans tous les domaines. Quand, dans le passé, d' autres pays (français, espagnols, romains, grec etc) etaient forts, ils ont imposé leurs langue, eux aussi.

Laissez chacun (et chaque peuple) d' avoir sa propre opinion sur la gestion de la situation.

La plus grande grossierté c' etait la votre, de vous mêler dans les choix politiques d' un pays avec des accusations humiliantes, en oubliant les problèmes plus graves du votre. Oui, madame la résistante, tâchez sur votre site de parler comme Politkovskaia, Litvinenko et tant d' autres et vous decrouvrirez l' ultime plaisir de la résistance.

J' en ai assez de vos bêtises; il y a des limites. Laissez moi tranquille et pendant que vous sortez, servez-vous de votre lien aussi.

skirlet a écrit:

Elle est bien loin, l'époque où l'illustre Hippocrate créait les termes médicaux... Ses descendants sont soumis à l'anglais qui serait "plus pratique". La langue grecque s'est-elle tellement appauvrie ?..
Enfin, les choix politiques de votre pays sont votre affaire, mais ne déguisez pas votre soumission en tolérance et ne donnez pas de leçons de morale à ceux que tentent encore de résister, au lieu de tomber à genoux devant le plus fort.

Hippocrate est toujours là: "clonage" c' est un terme grec (clonos=branche)

Si un hacker fabriquait un virus qui efface les termes grecs vous serriez dans l' incapacité d' exercer votre métier.
Pour votre terminologie russe, même le latin est une langue étrangère, ce qui augment considerablement le pourcentage des emprunts et vous venez ici nous jouer la Jean d' Arc linguistique?

Vous n' avez pas compris qu' avec internet et la globalisation, la suite logique serait une langue de communication commune?
Et si une langue gagne (quelque soit la façon dont elle gagne) il y aura une uniformisation des terminologies avec une grande influence dans la langue courante des populations. Qui vous a dit de baisser les bras et c'est quoi ce delire avec la soumission? Je peux accepter plus de termes anglais que vous et c'est tout.

Dans votre paroxysme vous n' avez pas hesité à attaquer un peuple tout entier, lequel vous ne connaissez pas. Vous accusez les grecs d' être soumis comme s'ils étaient obligés de penser comme vous. Allez faire votre resistance en Russie, Madame, qui en a beaucoup besoin aujourd'hui (où le problème n' est pas bien parler, mais pouvoir parler), et arretez de nous jouer "la resistante de bureau" derrière l' écran d' un ordinateur.

Krokodilo a écrit:

Toujours pas de réponse à ma question : pourquoi Givan et Skirlet peuvent-ils débattre sur ce fil de l'aspect politique de l'anglais, la guerre d'influence des langues, alors que l'on m'a fait comprendre qu'il y a des règles strictes à respecter ?

Cher Crocodilo,
il y a deux règles relatives à ce sujet:

3. Je me souviendrai... que mes opinions religieuses et politiques n'intéressent que moi, qu'elles ennuient tout le monde et je les garde précieusement secrètes ; 
9. Je me souviendrai... qu'en français email se dit courriel  et que ce n'est pas une preuve de culture de mélanger les langues ;

J' ai compris qu' il ne faut pas se lancer dans un sujet purement politique (et religieux).

Le fait que la langue ait un aspet politique et qu'il y ait une guerre des langues est une réalité. En ce qui me concerne, j' essaie de me tenir dans le cadre des observations et des constats. Je m' en fiche, après tout si c' est l' anglais ou le chinois; comme j' ai dit plus haut c'est la vie et je suis pragmatique. Et si vous ne l' avez pas remarqué, mon opinion est que ce sont les professionnels qui sont à l' origine de ce problème et pas les politiques.

Ne pas parler de ce problème, c' est pratiquement impossible. Le français fait des emprunts tous les jours et nier l' aspect politique, c' est la politique de l' autruche. Si vous n' êtes pas d' accord, Monsieur Crocodilo, montrez nous comment faire pour aborder le sujet sans toucher à la politique?

La règle num. 9  crèe déjà un problème à discuter. GB nous demande de ne pas melanger le français et l' anglais et en même temps en France la majorité écrasante dit email et non pas courriel. Alors, on parle du problème ou non?

Je n' arrive pas à comprendre ce qui vous gêne exactement...

Les professionnels de chaque domaine collaborent aujourd'hui avec tout le monde et ont besoin d' une langue de communication; ils ont decidé que ce sera l' anglais.

La décision a-t-elle été prise officiellement ? Références svp.

big_smile  Ca ne se passe pas comme ça. Les professionnels décident dans leurs réunions et c' est tout. Dur, mais vrai.

II parait que vous avez beaucoup de termes russes, mais ce n' est pas le cas avec la médecine française. Si on supprimait, par magie, tous les termes grecs, la communication dans ce domaine serait impossible

Oui, je m'en doute que dans la médecine française il y a très peu de termes russes smile

Mais pourquoi alors on a dû apprendre le latin, si la terminologie russe était suffisante ? Un peu de logique tout de même... Et, comme j'ai déjà dit plus haut, la terminologie se ressemble beaucoup.

Vous avez l' ironie facile, mais la réflexion difficile. Vous argumentez contre vous. Si votre terminologie russe n' etait pas suffisante, vous avez fait des emprunts massifs d' une langue étrangère (peu importe si c' est le grec ou le latin), càd ce que vous combattez depuis le debut.

En plus, si elle ressemble à la terminologie française, elle est bourrée de termes grecs. Mais vous, on vous a enseigné le latin....:D

Mais il est vrai que presque tout le monde comprend et peut parler anglais et c' est peut-être la raison de cette tolérance.

Tolérance ou plutôt acculturation ? Plus on bassine les gens avec une idée (fausse) que "international" = "anglais", plus il y aura de cette "tolérance" qui n'est autre chose qu'une banale soumission. Vous n'allez pas prôner d'oublier les égoïsmes nationaux, si on vous obligeait soudain d'apprendre de manière obligatoire, disons... le russe lol , le chinois ou le hindi, les langues très répandues ?

Je criais haut et fort "Esperanto" mais on ne m' a pas écouté. big_smile
Qu' est-ce que vous voulez que je fasse maintenant?

Aujourd'hui c' est l' anglais, demain peut-etre le chinois etc
C' est la vie! Franchement, le mot pragmatisme vous est un mot inconnu.

skirlet a écrit:

Dans les domaines spécifiques (médecine, informatique etc) ça se passe autrement. Là ils ont leurs poids et mesures et agissent en conséquence.

Je crains de ne pas avoir saisi votre pensée. Mais justifiez-moi le remplacement du terme (pour un vaccin) ROR par MMR...

Les professionnels de chaque domaine collaborent aujourd'hui avec tout le monde et ont besoin d' une langue de communication; ils ont decidé que ce sera l' anglais. C' est comme ça que l' anglais se répand de plus en plus dans notre societé.
L' autre paramètre est la notion du pratique. L' anglais est plus pratique que le français.
feedback=retour d' expérience
mindmap=carte heuristique
bootloader=chargeur de démarrage
wpa-supplicant=recherche de réseaux sans fil
etc

Le remplacement du terme ROR par MMR peut être dans la logique de instaurer une terminologie commune.


Pour la science en général, vous avez raison, mais pour la médecine spécialement, le grec est de loin dominant.

Je me permets de ne pas être d'accord, étant médecin moi-même. Qui plus est, j'ai fait mes études en russe. Nous avions le latin obligatoire pendant un an, sinon nous serions très embêtés pour la compréhension de la terminologie médicale, notre langue n'ayant pas de racines latines... Mais nous n'avions pas eu besoin du grec. Les quelques racines nécessaires ont été intégrés dans le cours du latin.

II parait que vous avez beaucoup de termes russes, mais ce n' est pas le cas avec la médecine française. Si on supprimait, par magie, tous les termes grecs, la communication dans ce domaine serait impossible.


Il y a des gens plus tolérants que d' autres concernant les emprunts.

Votre tolérance ne vient-elle pas du fait que l'anglais est obligatoire dans votre pays, et les gens y sont habitués ? Plus on est exposé à quelque chose, plus cette chose devient "naturelle" et même "indispensable".

L' apprentissage de l' anglais (pas l' enseignement en anglais) est obligatoire dans l' éducation nationale. L' anglais n' est pas une deuxième langue officielle. Mais il est vrai que presque tout le monde comprend et peut parler anglais et c' est peut-être la raison de cette tolérance.

skirlet a écrit:

Quand il n' y a pas d' équivalent satisfaisant, je ne vois pas la traduction comme solution.

Là, il faut préciser le terme "satisfaisant"... Est-ce que "software" (marchandise(s) molle(s)) est logique ? C'est un exemple, et ils sont légion. Si on part du principe que le terme anglais est forcément meilleur, on aboutit à "make-up", "pickpocket" etc.

Ce n' est pas evident. Si c' était le cas, nous ne le discuterions pas ici. Il y a des termes qui se répandent. S' ils vous plaisent (satisfont vos critères personnels) vous les adoptez, sinon, vous ne les utilisez pas.

Dans les domaines spécifiques (médecine, informatique etc) ça se passe autrement. Là ils ont leurs poids et mesures et agissent en conséquence.


Par ex. presque toute la terminologie médicale est d' origine grecque et ça ne choque personne.

Presque toute ? smile Ma foi, n'oublions pas les termes latins, qui ne sont pas peu nombreux wink

Pour la science en général, vous avez raison, mais pour la médecine spécialement, le grec est de loin dominant.


Le problème c' est les égoïsmes nationaux.

Là encore, la définition s'impose. Est-ce égoïste de ne pas vouloir se promener avec un dico anglais dans la mais pour faire ses achats et lire des articles en français ?

Non, l' exemple que vous citez n' est pas de l' égoïsme national. Mais celui-ci existe bel et bien. Il ya des gens qui banissent les termes étrangers en amont, à cause de leur ..nationalité.

Si dans un cas précis elle est incapable de me fournir le moyen adéquat pour exprimer ma pensée comme je veux, je me sers d' une "importation".

Sauf si on part du principe qu'un terme anglais est forcément meilleur (cf. plus haut). De plus, les langues sont d'habitude capables d'exprimer tout ce qu'il faut, et il y a vraiment peu de choses qui ne seraient pas traduisibles.

Un terme anglais n' est pas forcément meilleur. Mais, si je considère que c' est le cas, je l' utiliserai. 

Comment traduit-on l' anglais "yuppie" , l' espagnol "duende" ou le grec "mangas" ?

Ce qui est intrinsèquement lié à une culture précise est difficile de traduire (mais c'est une toute petite partie du langage). De plus, ces choses-là ne sont pas compris facilement, même après une adaptation phonétique, et nécessitent une explication. Mais réflexion intense, programme informatique, maquillage, voleur à la tire, défi, mode, rétro et bien d'autres ne sont pas une exclusivité anglo-saxonne, que je sache...

Il y a des gens plus tolérants que d' autres concernant les emprunts.
Je suis plus tolérant, mea culpa!  big_smile

Chère Skirlet,
Quand il y a un mot équivalent d' un terme étranger, je suis d' accord qu'il faut l' utiliser. Quand il n' y a pas d' équivalent satisfaisant, je ne vois pas la traduction comme solution. Je préfère une adaptation phonétique juste pour que ça ne sonne pas mal.

Les emprunts ne sont pas mauvais en soi. Par ex. presque toute la terminologie médicale est d' origine grecque et ça ne choque personne.
Dans le fil "les plus beaux mots français" j' ai rencontré une énorme quantité de mots grecs que les auteurs citaient comme français.
Le problème c' est les égoïsmes nationaux.

La langue est un outil d' expression qui doit donner des options, pas des obligations. Si dans un cas précis elle est incapable de me fournir le moyen adéquat pour exprimer ma pensée comme je veux, je me sers d' une "importation". C'est la langue qui est à mon service et pas moi au sien.

Enfin, n' oublions pas que notre co-forumeur Cheval a déclaré une préférence pour le mot "défi" qui était subjective et c' est dans cette logique que j' ai continué.

PS Comment traduit-on l' anglais "yuppie" , l' espagnol "duende" ou le grec "mangas" ? Je ne cherche pas les traductions; je veux montrer la difficulté de la tâche.

Cheval a écrit:

Je préfère < defi > à < challenge > car ça sonne mieux (court) et ça se prononce a bouche presque fermée voire les dents serrées, qui montre une sorte de determination.

Je ne suis pas contre l'importation des mots étrangers ; mais il faudrait se donner une bonne raison.

A coté de la langue officielle, chacun de nous développe sa petite langue personnelle. Nous avons tendance à rajouter de l' imagination au sens des mots et ces mots finissent par ne pas avoir la même signification pour tout le monde. Et vous en donnez l' exemple en disant que le mot défi montre une sorte de détermination. Dans votre langue personnelle bien sûr. Dans la mienne, ce mot est lié à un état d' alerte.

En m' activant dans le domaine du développement personnel, je sais que cette langue personnelle est celle qui sera écouté par le subconscient. Quand vous rédigez des auto-suggestions, par exemple,  pour lui donner des instructions, il faut choisir les bons mots, les mots qui décrivent mieux ce que vous sentez, pour avoir les résultats souhaités. Sinon vous resterez dans un état de blocage.

Le mot challenge, dans ma langue personnelle, est lié plutôt à un appel à l' aventure ou à des nouvelles expériences.

Je ne trouve pas bien de se limiter par sa propre langue. Jamais je n' adopterai la traduction remue-méninges (qui me donne l' image de pression pour générer des idées) à la place du terme brainstorming (qui me donne l' image d' une avalanche spectaculaire d' idées).

Respecter sa langue est une chose, vouloir l' imposer coûte que coûte même dans des cas inappropriés n' a aucun sens.

Colline d'or a écrit:

L'expression exacte, très courante, est "majeur et vacciné" et signifie qu'il est adulte, qu'il a de l'expérience (le principe du vaccin : une injection préalable prévient le mal à venir), qu'il est responsable de ses actes.

Merci. J' ai été vacciné quand j' étais enfant, donc pas adulte et bien sûr sans expérience protectrice; d' où la surprise.

skirlet a écrit:

Naïf est grand et vacciné, paraît-il.

Vacciné?????

D' accord, je suppose que c' est une expression, mais comment elle colle avec le reste?

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(4 réponses, dans Internet et informatique)

Shrat a écrit:

Dans mon .zshrc (cela doit fonctionner avec bash) :
dict() {curl -G -d requete=$* http://francois.gannaz.free.fr/Littre/xmlittre.php | w3m -T text/html -dump | tail -n +15 | most}

Il parait qu'il ne fonctionne pas avec bash. Voilà ce que j' obtiens:

syntax error near unexpected token `{curl'

Si rien n' est trouvé, pourquoi ne pas puiser dans le thésaurus grec?
Ce ne sera pas la première fois. Donc le mot exact est "paralimne".
(para=à coté; limne=lac)

PS Bon, ce n' est qu'une proposition...;)

patoiglob a écrit:

Je reluquais sa jambe gauche,
Sans rien perdre de la droite.
Et bien qu'aucune ne fût moche,
Elle me suggéra sa chatte.

big_smile  big_smile  big_smile
Sacré Patoiglob...

gb a écrit:

Zim-wiki, pour Windows, si j'ai bien compris, il faut d'abord installer Python : autant dire que ce n'est pas la chose la plus limpide wink En plus la doc est embryonnaire.

En effet, Zim nécessite Python, mais je ne me souviens plus comment se déroule la procédure de l' installation avec Windows, car je suis linuxien.
J' ai tout bêtement supposé que puisque Python est une "dépendance" l' installateur ira la chercher à son site (comme avec linux où le logiciel d' installation cherche tout ce qui manque).

Bon, un autre logiciel intéressant est Tea. On peut charger plusieurs documents à la fois et les naviguer avec les onglets. Il faut simplement le configurer pour qu'il reprenne la dernière session avec tous les documents sur lesquels on travaillait.
http://tea-editor.sourceforge.net/
Un de ses atouts est qu' on peut le régler pour lancer d' autres applications depuis le logiciel.

Merci à tous les deux pour votre aide.

gb a écrit:

N'y a-t-il pas de bases de données (bibliothèque nationale, grands cataloges, éventuellement les bouquinistes, genre abebooks) que vous pourriez interroger : les auteurs français traduits en grecs dans des collections pour enfants ne sont peut-être pas si nombreux ?

Oui, c' est une bonne piste. Je vais envoyer aussi un courriel au magazine qui publiait les épisodes du roman. Il existe encore. Et je pense à poster aussi sur quelques forums grecs.

Un autre roman français pour enfants que beaucoup de grecs adorent, c' est Le petit Prince d' Antoine de Saint-Exupéry.

Je n' ai jamais aimé ce roman (Le petit Prince). Cependant je me rends compte que ce ne sont pas ces romans eux-mêmes qui comptent, mais les souvenirs de notre enfance qui restent gravés dans notre mémoire à jamais.

Nous voulons parfois nous échapper, rien que pour quelques moments, de ce monde des grands pour nous réfugier dans notre enfance insouciante.

Hippocampe a écrit:

Est-ce possible avec d'autres logiciels de traitement de textes? Avec un systèmes d'onglets ou avec un autre moyen.

En bref, réunir plusieurs textes en un seul fichier.

Ce n'est pas exactement ce que vous cherchez, mais vous pouvez le trouver utile
http://zim-wiki.org/

Càd il a des onglets, mais chaque onglet correspond à un fichier séparé. Je le lance avec les fichiers récents et j' ai accès immédiat à une quinzaine de fichiers via les onglets.

Disponible pour Linux et Windows.

Je vous recommande aussi le logiciel Gcstar qui est un logiciel de collections (pre-définies ou personnalisées). Dans la collection Livres, qui est pre-définie, vous pouvez cherchez le livre de votre choix et il le trouvera sur internet avec tous ces éléments (titre, auteur, ISBN, résumé, et même le prix chez Amazon, si vous avez coché la source Amazon). Vous pouvez faire votre bibliothèque virtuelle.

Gcstar est de code ouvert pour Linux, Mac et Windows.
http://www.gcstar.org/index.fr.php

Mais bien sûr, il ne peut pas faire des miracles. Je cherche actuellement un roman pour enfants des années 70 sans aucun élément concret. Il ne le trouve pas, mais dans 95% des cas, les recherches donnent des résultats complets.

Ces deux auteurs sont grecs, tandis que l' auteur que je cherche est français. Mais je vous remercie bien sûr, parce que cette page m' a conduit à la page des auteurs français http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9g … e_jeunesse

Là, en cherchant 10 auteurs par jour, j' espère y arriver. smile

Bien sûr, j' utiliserai aussi les liens du fil "Rechercher un livre sur internet" .

Salut,

Je cherche un roman (ou nouvelle) que je lisais quand j' étais petit. Un roman français traduit en grec, dont le titre français pourrait être approximativement "Au carrefour de la forêt brûlée". Les héros étaient des enfants qui portaient des noms comme Jean Ravinet, Charles, Marc etc. L' histoire se déroulait dans une forêt où il y avait une scierie. Un jour un des enfants a mis le feu et puis je ne me souviens plus.

Ça vous dit quelque chose? J' aimerais retrouver ce livre pour le relire à partir de l' original.

P'tit prof a écrit:

Le procédé me met d'humeur philosophique : l'homme crée la machine pour se simplifier la vie, et la machine dicte sa conduite à l'homme, sa mise en page, et la langue qu'il doit parler...

Avec l' écriture c'est pareil. L' homme crée l' écriture pour se simplifier la vie et puis devient esclave de l' orthographe. Elle cause des problèmes, comme l' hypocrisie (correcteur orthographique) et  le malaise (des gens qui ne sont pas forts en orthographe).

Comme si notre but sur cette terre était de nous embêter tous les jours avec les accents, les lettres doubles ou non prononcées et les autres chinoiseries.

Et ben c'est vrai, nous devenons esclaves de ce que nous créons.

Dans quel cas se passe tout ça, P'tit Prof? 
Certains logiciels ont une fonction qui finit les mots que l' utilisateur écrit pour lui faire gagner du temps. Il faut régler la langue ou désactiver la fonction, si vous ne la voulez pas. Ce sont les logiciels de traitement de texte, d' habitude.

Pierre Enckell a écrit:
givan a écrit:

N' importe qui tentera de vous coller un procès pour gagner de l' argent.

Qu'avez-vous dit là ? "N'importe qui", ça m'inclut, moi ! Alors comme ça je cherche à m'enrichir par des moyens douteux ? Eh bien dites donc, vous ne manquez pas de toupet ! J'ai bien envie de vous attaquer pour diffamation et de demander des dommages-intérêts ! tongue:P:P

big_smile big_smile big_smile
Cher P. Enkell
Il faut d' abord vérifier la définition de deux termes. Du terme "n' importe qui" et du terme "diffamation".

Le second est bien expliqué par la loi "Toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé`` (Loi du 29 juillet 1881, art. 29)

Quant au premier, je peux contester le fait qu'il puisse vous inclure. Selon mon dictionnaire http://www.cnrtl.fr/lexicographie/importer "n' importe qui" veut dire "une personne insignifiante" Voilà un exemple cité dans le dictionnaire: "Ce n'est pas n'importe qui. Ce n'est pas quelqu'un d'insignifiant, de peu important."

Or, je ne vous ai jamais traité d' insignifiant et votre procès ne peut pas normalement aboutir. Etant donné qu' il n' y pas de dictionnaire homologué, nos deux avocats vont se chamailler devant le juge, mais comme je suis plus fortuné que vous et je peux me payer le meilleur avocat du pays, je vous suggère amicalement d'abandonner ce procès.

------------
A part la plaisanterie, je crois qu' on arrivera là un jour.
Et si à la place de cnrtl.fr, on met un dictionnaire controversé, on comprend vite la suite.

Naïf a écrit:

Mais vous paraissez un peu en colère, alors je n'insiste pas, j'ai juste édité ma réponse en vous titillant un peu smile

Je ne fais qu' exprimer mon opinion, cher Naïf, et il se peut que je me trompe.
Je ne suis pas en colère avec qui que ce soit et surtout pas avec mes interlocuteurs ici, mais il est vrai qu'il y a des choses que je vois et d' autres que je vois venir qui m' attristent.
J'ai vécu pour une petite période aux Etats Unis qui est un pays d' avocats. Beaucoup de choses nous viennent de là-bas et ce n' est pas toujours les meilleures. On subit déjà le marché de la malboufe, le marché de séries et jeux télé stupides etc et demain on aura le marché des procès.
N' importe qui tentera de vous coller un procès pour gagner de l' argent. Les vides juridiques concernant la langue n' arrangent que les affaires des avocats.

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