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Le forum d'ABC de la langue française
Mise à jour du forum (janvier 2019)
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‹ Trait d'union › s'écrit sans trait d'union.
Les typographes connaissent aussi le ‹ trait de division › qui divise en fin de ligne un mot qui n'a pu rentrer dans la justification ; ils le nomment ‹ une dive ›. Semblable au trait d'union, il a fait l'objet de propositions pour s'en distinguer, telles qu'un double-trait =, afin de ne pas le confondre avec le trait d'union de mots composés.
Le trait d'union partage la touche 6 du rang numérique ; certains le nomment ‹ tiret du 6 ›.
On peut employer ‹ tiret long › |Alt·0151| et ‹ tiret court › |Alt·0150| pour éviter d'employer les mots ‹ cadratin › et ‹ demi-cadratin › qui relèvent plutôt du jargon professionnel. Toujours espacés du texte, on emploie généralement les tirets longs en début de ligne comme tirets d'énumération ou comme tirets de dialogue ; en cours de texte, comme tirets d'énumération ou tirets d'incidente. Leur choix peut dépendre du gris de page.
Le tiret sert parfois de super-trait d'union entre des mots eux-mêmes déjà composés.
Le tiret bas (tiret du 8) souligne une espace pour répondre à diverses situations. Il est à éviter dans les adresses courrielles.
Accord de proximité
Fidèles à leurs galantes habitudes, les messieurs laisseront les dames passer avant eux : « Les actrices et les acteurs sont créatifs. »
pfinn60 a écrit:vous connaissez mieux que n'importe qui le plaisir de feuilleter les dicos...
Au point de concevoir de nouvelles façons d'accéder aux mots (recherche ou découverte) en profitant des performances du traitement de texte (dictionnaires actualisés au jour le jour, à double entrée, conceptuels, contributifs, onomasiologiques, phonétiques, relationnels, situationnels, thématiques, visuels, zooms...).
pfinn60 a écrit:Je pense aux mots calqués sur une partie du corps:
têtu, écervelé, dératé, exsangue etc.
Quelqu'un veut ajouter à la liste?
Les grandes idées se rencontrent :
http://www.quizypedia.fr/quiz/Adjectifs … ain%20(1)/
Piotr a écrit: et quand je veux des guillemets anglais dans Word (pour une insertion dans un texte guillemeté à la française), je double l'apostrophe, ça donne ''.
En typographie soignée : pour obtenir après une espace le guillemet anglais ouvrant orienté, il convient de taper la touche 4 du rang numérique, qui donne le signe ‘ en forme de 6 (apostrophe culbutée) ; puis de taper une espace suivie de la touche 4 ‘ ; revenir en arrière pour supprimer l’espace. Doubler l’apostrophe aussitôt après le mot suffit pour le guillemet anglais fermant.
De façon générale :
Alt + 0147 donne “
Alt + 0148 donne ”
Alco a écrit:Pour les guillemets français, grâce à un logiciel de clavier modifié,
Sous Word sur PC, il suffit de taper sur la touche 3 du rang numérique pour obtenir les guillemets français « ouvrant et fermant », chacun assorti de son espace insécable.
Quant à tous les autres caractères non présents au clavier, j'ai recours à la ‹ correction automatique en cours de frappe › ; elle permet le remplacement d'un allogramme (= courte chaîne de caractères, facilement mémorisable au gré de chacun, destinée à être remplacée par un caractère, un mot ou du texte) par le caractère voulu ou le texte tout au long. Ainsi j'obtiens les guillemets anglais : |Remplacer| 66$ |Par| “ et $99 par ”. Le signe $ empêche la confusion avec le texte courant.
De même :
càd$ > c'est-à-dire
typo$ > typograph (à compléter)
jfk$ > John Fitzgerald Kennedy
nk$ > Nikita Khroutchtchev
Pour davantage d'information, veuillez contacter le.cassetin@orange.fr
De création récente :
onomathèque = banque de mots > onomathécaire
sitothèque = complétant la bibliographie d'un ouvrage, catalogue des sites internet consultés
cpastoutsa a écrit:? Je pourrais toujours envoyer sur une adresse électronique un passage dans un fichier PDF.
Envoyez-le dans un fichier Word à diconoma@orange.fr.
Cordialement.
Sur le site 'typographie@listes.irisa.fr' se déroule actuellement une discussion d'actualité concernant le genre grammatical de l'appellation ‹ Covid-19 ›. Ne serait-ce pas l'occasion pour les abéciens de proposer des néologismes désignant la maladie, les personnes atteintes et les spécialistes qui les soignent, la période que nous vivons, etc. ?
Maitre Capello a écrit:Alco a écrit:Pour ma part, je fais de la résistance et reste fidèle au Mr pour monsieur, qu'on m'avait appris dans mon enfance, et qui permet d'éviter la confusion avec Michel ou Marcel.
L'abréviation Mr pour Monsieur ne s'utilise plus est est une erreur, même si enseignée ainsi dans le passé.
Pourquoi: car Mr est l'abréviation de Mister, donc l'abréviation anglaise de Monsieur, En français, l'abréviation correcte étant M. (avec le point).
En anglais, l'abréviation de ‹ professor › est ‹ Pr ›. En français, celle de ‹ professeur › est ‹ Pr ›.
Trouvez-vous à y redire ?
En tapant une espace, on obtient un espacement entre les caractères de la ligne ; soit une espace-mot, sécable et justifiante |barre d'espacement| ou |Alt·32| ; soit une espace insécable non justifiante |Ctrl-Maj·espace| ou |Alt·0160|. Sous Word, clavier standard français, la saisie de certaines ponctuations (:;!?) est accompagnée de l'espace insécable.
On appelle ‹ blancs › les diverses zones non couvertes de caractères.
Athes a écrit:Je me permets de vous solliciter suite à mes recherches infructueuses:
Voici ma pratique : pas de guillemets ; tiret de dialogue à la ligne à chaque prise de parole ; espace insécable après le tiret.
Et l'admin intervint :
— Bienvenue sur notre forum.
— Merci. J'aimerais savoir si je dois mettre une majuscule en fin de dialogue, après un point d'interrogation, au verbe d'expression de l'orateur. Pourriez-vous m'aider ? interrogea Athes.
Profitant de son introduction, Athes reprit :
— Dois-je faire un retour à la ligne après un double point ou dois-je ouvrir les guillemets à la suite ?
PS : « |Alt·0171| » |Alt·0187| — |Alt·0151| espace insécable |Alt·0160|
Antonin a écrit:Mis-à-part le correcteur d'orthographe qui me le transforme automatique,
Bonjour !
À condition que ce remplacement en cours de frappe ait été préalablement organisé dans la fenêtre de dialogue |Correction automatique|... C'est donc à vérifier.
Il faudra aussi tenir compte de ce que la substitution se fait mot pour mot, et qu'il est impératif d'y voir figurer les formes accordées, tant au féminin qu'au pluriel.
L'on peut cependant se contenter de la forme de base, si on l'isole par la frappe d'espaces que l'on supprime ensuite :
► ran coeur s → ran cœur s → rancœurs
Piotr a écrit: Je pense toutefois que le plus simple est d'adopter partout la particule et d'appliquer la solution d'Alco pour les majuscules initiales.
Imaginerait-on : Gaulle a levé les bras au ciel ?
Bonjour !
Je nomme ‹ allogramme › (nm) une courte chaîne de caractères (que chacun imagine à son gré) destinée à être remplacée par un caractère ou par du texte :
tll → — (= tiret long)
càd → c’est-à-dire
Cette saisie rapide permet aussi d’éviter des fautes de frappe voire d’orthographe :
jfk → John Fitzgerald Kennedy
nk → Nikita Sergeïevitch Khrouchtchev
La substitution peut se faire en cours de frappe par remplacement automatique : saisir le texte à obtenir, le sélectionner ; le mettre en mémoire |Ctrl·c| ; ouvrir la fenêtre de dialogue |Correction automatique...| : le texte est affiché dans le champ |Par| ; saisir l’allogramme ; cliquer sur |Ajouter|, éventuellement sur |Texte brut|; valider |OK|. En cours de rédaction, la transformation de l'allogramme se réalise dès la frappe immédiate d’une espace ou d’une ponctuation.
L’ajout d’un caractère non alphanumérique tel que $ prémunit contre une possible confusion avec un mot de la langue. Il permet aussi la saisie abrégée :
typo$ → typograph à compléter
typoq$ → typographique
typoqt$ → typographiquement
Cordialement.
Saisir la lettre en bas-de-casse ; la sélectionner ; taper |Maj·F3| :
à À de même pour toutes les lettres
S’organiser des remplacements automatiques en cours de frappe :
à$ À
ç$ Ç
é$ É
è$ È
n$ Ñ
arielle69 a écrit: très bon, de légère petites fautes seulement !
Pour quelles raisons en avoir laissé traîner autant ?
Abel Boyer a écrit:Je ne vois pas de mot spécial pour désigner cette période.
Ne pourrait-on parler de ‹ fiançailles › ?
Bonjour, Éric !
Je vous suggère d'entrer en relations avec un collectionneur de dictionnaires :
Le Dicopathe <newsletter@dicopathe.com>
qui publie sur internet notices et billets.
La bibliothèque du ‹ Musée vivant du dictionnaire › est toujours à la recherche d'un lieu d'accueil.
Cordialement.
‹ c' › remplaçant ‹ ce, ça ›, la cédille paraît logique devant la voyelle ‹ a › pour assurer le sifflement.
[Ylou a écrit] Dans ce cas "rien" garderait son sens de substantif ? Comme dans : "Il s'énerve pour un rien".
»»» Ce nom ‹ rien › correspond ici à ‹ une toute petite chose › ; alors que le terme ‹ ne rien › signifie ‹ aucune chose ›.
[Ylou a écrit] Le parallèle avec le pronom "tout" que fait Diconoma semble bien le confirmer.
»»» Hors toute autre considération, et sauf avis contraire, il me semble simplement que ‹ chacun › soit associé à une notion positive ; ‹ aucun › à une négative, marquée par ‹ ne › : Chacun chante une chanson différente. Aucun ne chante la même.
Ylou a écrit:Faut-il dire :
Rien ne me vient pour aucune de ces énigmes ? ou : rien ne me vient pour chacune de ces énigmes ?
Spontanément, je choisirais la première solution mais logiquement... n'ai-je pas alors deux négations qui s'annulent?
Les expressions se renforcent ; négatives : rien ne me vient pour aucune de ces énigmes ; autant que positives dans : tout me vient pour chacune de ces énigmes.
(Etudiant attardé) Il me semble que la décennie qui va du premier janvier 1981 au 31 décembre 1990 est bien la neuvième décennie du vingtième siècle (la dixième et dernière étant celle allant du 01/01/1991 au 31/12/2000).
Je suis par ailleurs en train de me demander si la fameuse décennie des années 1980 va bien du 01/01/1981 au 31/12/1990 (et pas plutôt du 01/01/1980 au 31/12/1989) ?
»»» La dixième décennie du vingtième siècle court bien du 1er janvier 1991 au 31 décembre 2000 inclus. La neuvième décennie va donc du 1er janvier 1981 au 31 décembre 1990, celle qui nous concerne au départ. J'ai eu tort d'en douter ; veuillez m'en excuser.
Les nombres de la décennie (1981 à 1990) ne recouvrant pas exactement ceux des dizaines d'années (1980-1989), il semble préférable, pour échapper aux confusions (souvenons-nous du passage à l'an 2000, qui n'achevait pas le vingtième siècle), de n'employer ‹ décennie › qu'en tant que première ou dernière. Il serait par ailleurs improbable de parler des années 00...
Je suppose que si l'on voulait à tout prix "placer" le mot "décennie" l'on pourrait à la limite écrire : à la fin de la décennie des années 1980...
»»» Peut-être : à la fin de la décennie 80 du vingtième siècle / du siècle dernier
Est-il admis dans un texte bien rédigé d'écrire "vingt-et-unième siècle" de cette manière-ci : "21e siècle" (avec l'abréviation e montée en exposant) ?
»»» L'expression des siècles en chiffres arabes est certes compréhensible, mais elle ne correspond pas aux canons actuels d'une élégante typographie française.
oliglesias a écrit:(voyez comme elle a la cote avec moi cette rectification !
)
Que tous ceux qui sont pour lèvent la main !
Etudiant attardé a écrit:Pourriez-vous m'indiquer si les cinq expressions ci-dessous sont toutes exactes et laquelle d'entre elles est la plus "élégante" :
1) à la fin des années 80 du vingtième siècle = si l'on veut tirer à la ligne...
2) à la fin des années 1980 = celle-ci me semble la plus compréhensible
3) à la fin de la décennie 80 du vingtième siècle = pour les forts en maths
4) à la fin de la décennie 1980 = le vingtième siècle ne comporte pas 1980 décennies
5) à la fin de la neuvième décennie du vingtième siècle = ne serait-ce pas plutôt la huitième ?
Par ailleurs quelle est la meilleure façon d'écrire :
A) vingt et unième siècle = orthographe traditionnelle, communément utilisée
B) vingt-et-unième siècle = rectification de 1990, qui n'a guère la cote
C) XXIème siècle = condamnée par les correcteurs professionnels
D) XXIième siècle = réprouvée de même
E) XXe siècle = approuvée par eux, à condition de composer les chiffres romains en petites capitales, de monter l'abréviation en exposant, et de saisir entre le nombre et le mot ‹ siècle › une espace insécable
NSMax a écrit:Il n'est pas dans le dico ? Faisons-le rentrer.
Au début des années 90 du siècle passé — nous n’en étions qu’à l’époque du minitel —, Jean Tillie, relecteur-correcteur, avait proposé la réalisation d’un dictionnaire numérique participatif que ses confrères auraient enrichi au jour le jour de tous les néologismes français ou étrangers qu’ils auraient découverts dans les textes soumis à leur vigilante attention.
Les contributions auraient été publiées telles quelles, cependant qu’un aréopage aurait rapidement donné son avis, apporté une caution, émis des contre-propositions…
abril a écrit:pour retranscrire la forme raccourcie de "bon appétit", doit-on placer l'apostrophe après le premier "p", ou après le deuxième ?
On peut aussi considérer que l'apostrophe se place avant la voyelle.
abril a écrit:Je sais que, en principe, les associations du type ?! ou ?... ne sont pas correctes
Ce point de vue coule-t-il de la même source ?
Dans quelle mesure l'appel à un usage modéré des signes de ponctuation au profit d'un plaisant gris de page doit-il s'appliquer aux signes d'expression destinés à faire ressentir les émotions ressenties par les personnages ?
Évitant d'évoquer des ‹ règles ›, j'aurais tendance à respecter les choix typographiques de l'auteur, quitte à lui exprimer mon propre ressenti.
Ne pas oublier que les espaces liées aux signes doivent être insécables !
abril a écrit:La seule règle trouvée jusqu'à présent est celle du "deuxième signe" : lorsque deux signes de ponctuation se suivent et que leurs règles se contredisent, ce sont celles du deuxième signe qui l'emporteraient.
Bonjour !
Pourriez-vous nous préciser d'où sortent et quelles sont ces supposées règles du deuxième signe ?
@ Il trovatore
Le choix de l'employé est primordial. Exigez de l’expérience et des références. Pour trouver votre perle rare, adressez-vous :
– à la mairie ou au Centre communal d’action sociale (CCAS) de la commune où vous habitez. Le tarif des services à domicile, lorsqu’ils sont assurés par la commune, varie souvent en fonction des ressources des bénéficiaires ;
– au CLIC (Centre local d’information et de coordination gérontologique) qui peut vous aider dans vos démarches et vous fournir la liste des entreprises présentes sur votre secteur.
Sans référence.
Au plaisir.
‹ diconoma › également chez typographie@listes.irisa.fr
P'tit prof a écrit:Pourquoi ne voulez-vous pas du digramme -ch- ?
Par souci de clarté, ‹ ch › ayant deux prononciations possibles. Aussi je transcris le ‹ ch › chuintant par ‹ sh ›, et le dur par ‹ k ›. De même, j'ai éliminé le ‹ c › de mon système de transcription, au profit du ‹ s › et du ‹ k ›.
Si ma grille d'écriture vous intéresse, je vous l'adresserai par courriel : diconoma @ orange.fr
Dans mes dictionnaires, je souligne le ‹ ch › quand il se prononce ‹ k › : psychologie.
P'tit prof a écrit:chatrou = Châtel-Raoult. C'est dans la Marne. Votre méthode n'est pas infaillible...
Et pourquoi donc ? Si les locuteurs locaux me disent que le nom de leur commune se prononce ‹ chatrou ›, ma transcription phonétique (différente de l'API, et n'utilisant, dans sa version numérique, que les caractères présents au clavier) sera ‹ shatrou ›, et Châtel-Raoult (51) trouvera place parmi les autres communes à la prononciation identique.
éponymie a écrit:comme glop, vous avez mal compris
Admettons que nous ayons tous deux mal interprété vos propos. Mais vous n'expliquez pas pourquoi vous me supposez être un « taliban de la nouvelle orthographe », terme qui, en France, fait référence aux rectifications de 1990. Vouliez-vous parler d'écriture SMS, d'écriture phonétique ou d'autre chose encore ?
jeunauréjamé imaginé konpuis écririnsi. Jeusui choké.
Je travaille actuellement sur la transcription phonétique des 36 000 et quelques communes de France. Écrire les mots comme on les entend est un moyen efficace de trouver leur orthographe exacte : lakapelmarival = Lacapelle-Marival (46).
éponymie a écrit:Voumavé térifié avèk votréplik.
Seriez-vous ému au point de ne pouvoir donner les raisons de votre terreur ?
éponymie a écrit:Je ne savais pas que vous étiez un taliban de la réforme de l'orthographe.
Comment en êtes-vous arrivé à cette conclusion ?
éponymie a écrit: transcrire l'oral de la manière la plus immédiate possible pour tous les locuteurs et scripteurs.
kom vou leu dit, eponimi.
À toutes fins utiles:
L'Académie française a mis en garde les inclusivographophiles, de quelque sexe qu'ils soient :
http://academie-francaise.fr/actualites … -inclusive
Le 26 octobre 2017
DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE
sur l'ÉCRITURE dite « INCLUSIVE »
adoptée à l’unanimité de ses membres
dans la séance du jeudi 26 octobre 2017
Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La démultiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.
Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.
Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.
Manouté a écrit:je pense qu'il faut écrire un fichier client.
En attendant de trouver un client de plus, l'entreprise pourrait ouvrir un ‹ dossier clientèle ›.
Ylou a écrit:C'est-à-dire que : bonjour le désordre !
À leur tour les féministes chercheront à faire passer les féminins après les masculins avec pour seule ambition d'imposer leur adjectif préféré. Spectateur·rice·s de ce combat de titan·e·s·, nou·e·s n'aurons plus qu'à compter les points.
Une très amusante compétition s'annonce : celle de l'accord des adjectifs avec le nom le plus proche. Les plus machos laisseront passer les femmes avant eux pour gagner la partie, tandis que les ardents féministes continueront (en écriture à points médians) à n'exister qu'en raccourci après les hommes.
Les 314 professeurs ne savaient-ils pas que le masculin comme le féminin ‹ accueillaient › l'autre genre pour assurer une paisible mixité ?
vh a écrit:Voir aussi :
Combattre le feu par le feu
Éteindre un incendie avec un lance-flammes ?
On pourrait, lorsque c'est nécessaire, marquer la bisexualité des noms, quel que soit leur genre grammatical, en en soulignant la première lettre : avocats, estafettes, médecins, présidents, secrétaires...
Ek@t a écrit:Ça ne me parait pas bizarre, puisque le sexisme, c’est la discrimination fondée sur les sexes.
Le non sexisme, ce n’est donc pas la négation de l’existence de sexes différents, simplement la non-discrimination entre ces sexes.
>le sexisme, c'est la discrimination fondée sur les sexes.
►Comme dans les toilettes des hypermarchés ?
>la non-discrimination entre ces sexes
►On pourrait alors parler de ‹ mixité ›, comme dans les écoles. Imposer la forme féminine relève d'une volonté de présence des deux sexes. D'une démarche ‹ bisexuée › ?
Bonjour !
N'est-il pas bizarre d'appeler non sexistes des procédés qui revendiquent la différenciation des sexes ? Ne conviendrait-il pas de parler de français ‹ sexué › ?
Bonsoir !
En raison de divers problèmes d’affichage, d’aucuns ont pris le parti de se dispenser des accents.
Citation : « Merci de relayer egalement aupres de vos amis cet evenement litteraire… »
Rendrait-on les textes plus lisibles en soulignant les caractères aux diacritiques manquants ?
« Merci de relayer egalement aupres de vos amis cet evenement litteraire… »
Veuillez m'excuser ; mais vous ne nous avez pas précisé si l'enfant était un garçon ou une fille...
Après avoir évoqué tout récemment l'ordonnance de Villers-Cotterêts, le président de la République et Stéphane Bern uniront-ils leurs efforts pour réanimer l'idée de faire du château en déshérence un haut lieu de la langue française ?
vh a écrit:Il faudrait nous citer quelques noms à la prononciation inattendue.
Il peut s'en trouver. Je vous laisserai le soin de les découvrir dès lors que vous aurez le fichier sous les yeux.
De nombreux mots à la prononciation sans problème sont homophones mais hétérographes. La discrimination se fait au besoin grâce au numéro du département ou aux dénominations supplémentaires. Pour exemple : La Capelle-Marival. Faut-il l'écrire ainsi ou fusionner l'article : Lacapelle ? La recherche sur la transcription phonétique ‹ lakapel › trouvera tous les noms orthographiés de l'une ou l'autre façon, et une seule occurrence si l'on saisit ‹ lakapelmarival›. Le numéro 46, voire 46120, apporte confirmation.
La composition sous Word laisse à l'utilisateur le loisir de placer en supplément la transcription phonétique qui lui convient le mieux.
aCOSwt a écrit:L'initiative est intéressante.
Je n'ai d'ambition que d'offrir aux écrivants, et à mes confrères qui les corrigent, quelques outils adaptés à l'usage quotidien. C'est ainsi que les articles de cette nomenclature sont assortis d'une transcription phonétique qui permet une recherche non pas alphabétique, mais davantage conforme aux sons perçus, liaisons comprises. ¶ La composition sous Word laisse à l'utilisateur le loisir d'enrichir à son gré l'information fournie.
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