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Le forum d'ABC de la langue française

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forum abclf » Messages de corethan

Pages 1

Bonjour,
En relisant une documentation commerciale aujourd’hui, je bute sur la dernière phrase :
Achevé de rédiger le 05/07/2012

Je m'empresse de corriger car j'entends et je pense :
achevé [d'être] rédigé              le [être] étant implicite.
donc
achevé de rédigé...

Je demande la correction et puis on me dit que non...
je vérifie et partout on a :
achevé de rédiger
achevé d'imprimer

etc...

On est bien d'accord, s'il y avait eu un auxiliaire on aurait eu :
J'ai achevé de rédiger ce document le 05/07

MAis là l'auxiliaire est absent et donc les 2 participes se comportent comme des adjectifs non ?
D'avance merci de votre aide.
Cordialement.
Corethan

Tout comme
"Les 50 pillules qu'il faut avoir prises ?"
Je le sentais bien comme ça aussi !
Je n'ai sans doute pas été très clair.
Le Figaro tout comme l'OI-SVM accorde ! Le lecteur qui est intervenu souhaitait ne pas voir l'accord fait ! D'où ma question. Je ne comprenais pas pourquoi accord il ne devait pas y avoir ici.
Merci.

Bonjour,
En retard de lecture, je lisais donc ce matin mon magazine préféré (OI - SVM).
Arrivé à la page "courrier des lecteurs", je tombe sur la remarque d'une personne qui relève que la "une" du mois précédent (que je n'ai pas encore lu - le magazine) était erronée :

Les 50 applis qu'il faut avoir installées sur votre tablette

vs

Les 50 applis qu'il faut avoir installé sur votre tablette

et le journaliste de confirmer que cette "une" avait fait effectivement débat dans la rédaction et de poser (en guise de réponse) cette question :

Doit-on dire : "Les 50 pillules qu'il faut avoir pris... ou... prises ?"

S'agit-il d'un PP ? d'autre chose ? comment analyser ceci pour déterminer la règle d'accord ?
Je sèche totalement cette fois-ci.

Merci de vos avis.
Cordialement
Corethan

Bonjour,
Après de nombreuses recherches et de non moins nombreuses consultations, j'hésite entre ces deux phrases :

1/
" En cas de problème, Mr Untel interviendra dans des conditions qu’il souhaite voir préciser."

2/
" En cas de problème, Mr Untel interviendra dans des conditions qu’il souhaite voir précisées."

Plus que la solution, ce sont les arguments en faveur de l'une ou de l'autre qui m'intéressent.

D'avance merci.
Cordialement
Corethan

Bonjour,

Je vous propose un autre angle d'analyse (complémentaire ?).

"Il a eu quoi ?"
à traiter des affaires !
Je pense qu'il a plus eu "à traiter des affaires" que "des affaires" tout court...
Tout ce petit monde se situant bien après le PP... pas d'accord !
Je dirais que c'est là une méthode alternative à celle de Mr Perkele qui nous rappelle fort justement que le fait de subir ou non l'action est d'une grande aide dans la décision finale.

Cordialement.
Corethan

Bonsoir,

Au-delà de la règle, que je n'ai pas l'intention de discuter ici, je me permettrais juste de tenter une explication sur le pourquoi de la règle.

Il n'a pas fait l'étude ...
Il a fait quoi ? => réaliser une étude ...
Je dirais que le vrai COD est "réaliser" ... "réaliser une étude"
Alors certes, "l'étude" est avant ... mais c'est surtout qu'il a fait REALISER cette étude qui importe là !

Conclusion : le COD est après donc pas d'accord ... ce que me semble sous-tendre la règle énoncée ici.

Bonsoir.
cordialement
Corethan

C'est moi qui ai gagné ...

N"est-ce pas plutôt un simple passé composé ?

J'ai gagné : c'est moi ... c'est moi qui ai gagné ...


Bon, voilà ...
Cordialement
Corethan

Bonjour,
Je n'ai rien à ajouter aux explications précises d'Orientale.

(Pourquoi poster alors me direz-vous ?)
Cordialement
Coreth@n

Je vous remercie pour cette réponse précise.
Cordialement.
Corethan

Bonjour à tous,
J'ai un cas de conscience que je n'ai as réussi à trancher.
Comment écririez-vous ? mais surtout ... pourquoi ?

- Sachant que passé cette date, le PEA ....

ou

- Sachant que passée cette date, le PEA ...

D'avance merci de vos avis.
Cordialement
Corethan

Bonjour,

Effectivement ... on succède à ...
Ce verbe n'admet pas de COD ... le cas d'un accord éventuel ... tombe !

Cordialement
Corethan

Bonjour,
Avant de vous répondre, pourquoi n'accorderiez-vous pas ?
Quel mécanisme vous conduit a cette conclusion ?
Cordialement.
corethan

Bonjour.

Bah ... de bêtise il n'y a pas à poser de question pour ouvrir la discussion.
Pour répondre à votre question : c'est oui !
Mais je serais heureux d'en discuter. J'ai proposé mon analyse y croyant dur comme fer mais ... bon ... je peux me tromper et suis toujours curieux et content d'en apprendre.

De la même manière, j'aurais écrit : "Elle s'est remise de la grippe"
Le "en" n'interférant pas dans cet exemple, je pense.

Et vous ? qu'en pensez-vous ?
Cordialement
Corethan

Bonjour,

Je dirais ... cherchez la question :

Dans  Elle s'en est remise ... la question serait :
Elle a remis qui (quoi) ? ===> Elle ... bon en fait c'est "s' " qui renvoie à "Elle"
De quoi s'est-elle remise ? ==> de "EN"
Elle a remis "Elle" de "EN"

Heu ... suis-je clair ?
C'est mon analyse.
Cordialement.
corethan

Bonjour, et merci pour cette réponse. Comme dit par d'autres, nous pouvons boucler longtemps...
Le problème pour moi n'est pas que certains veuillent à tout prix n'utiliser que "en revanche", jusqu'au ridicule - oui, la "revanche" s'entend,  peut-être parce que c'est un terme qui n'est pas neutre : on attend du "positif" (par) derrière.
Le problème, c'est que tout enseignant qui voit un "par contre" le raye. Le problème, c'est aussi de lire la mauvaise foi de l'Académie française, qui énonce qu'elle ne sait pas pourquoi il faudrait interdire "par contre" et en conclut qu'il ne faut pas l'utiliser...
Le problème enfin, c'est de voir l'application servile de cette "recommandation" académique ; comme si on cherchait d'abord à obéir à des ordres plutôt qu'à aimer la langue et la faire sienne.

... Que c'est clairement dit ! En tout cas, je suis totalement de cet avis.

+1 comme c'est l'usage sur certains forums techniques.

Cordialement
Corethan

Exactement.
J'ai du être maladroit, ayant précisé que je ne voulais pas polémiquer.
Je m'y suis mal pris.
Cordialement
Corethan

Mais rendre cette irritation publique, comme vous le faites, sans vous renseigner ni réfléchir, ne donne pas une haute opinion de votre jugement.

Bonsoir,
Je viens de lire votre contribution et je place ce forum au dessus d"une querelle que je souhaitais pas.
J'ai bien reçu votre réponse et vous en remercie.
Bonne soirée.
Corethan

C'est par ailleurs une manie générale chez les puristes que d'accuser les "journalistes de télévision" de maltraiter le français. Et les journalistes radio, alors ? Et les journalistes de la presse écrite ? Et tous ceux qui écrivent ou parlent sans être journalistes ?

Bonjour et bonne année à vous (tous),
Au risque de "troller" mais pas de chercher la polémique ... je pense quand même que ces messieurs les journaleux, du haut de leur piédestal, toujours prêts à nous "dire" l'information, à nous donner des leçons ... aiment ce style ... leur style !
Celui-ci s'articule souvent autour de formules bien testées :

"La famille a trouvé la mort dans un grave accident"
Ah bon ? la cherchaient-ils seulement cette mort qu'ils ont trouvée ...

"L'avion du premier ministre s'est posé sur le tarmac"
J'espère bien que non  ... le tarmac est l'endroit ou stationnent les avions. La piste d'atterrissage est d'un usage plus sûr !

"Le président de l'assemblé a clôturé les débats".
Avec quoi ? Parce que pour moi ... clore = fermer et clôturer = poser une clôture.

et je finirai en citant ce débat et cette mode récurrente des "en revanche" et "par contre" qui se succèdent le plus stupidement du monde :

"De cette famille entière partie à la guerre, les 4 enfants sont revenus sains et saufs ... en revanche, leur père y est resté"
Quelle revanche !

Alors ok ... je ne porte pas le style journaleux dans mon coeur !
Je vous souhaite à tous une très bonne année 2010.
Cordialement

Corethan

Bonjour Sheryl,
Je vous livre mon analyse "technique" :

"Il m'a appelée" = il a appelé qui ?  smile " m' "  mis pour moi (un moi féminin ! Le COD est avant donc il y accord.
MAIS
" ... et m'a demandé si ... "
Il a demandé ... à qui ? à moi donc COI
il a demandé quoi ? = si je pouvais venir ... cette proposition faisant office de COD placé après !

Il a demandé quoi ? si je pouvais venir
à qui ? à moi, à " m'  "

voilà comment j'appréhende cette phrase.
Bien à vous.
Corethan

Bonjour,

Il m'est arrivé, autrefois, de signer : "Amitiés technophiles".
Par extension, je m'autoriserais bien pour votre cas : "Amitiés sportives".
Mais bon, je ne doute pas qu'il y ait mieux ...
Je profite toutefois de votre question pour ... saisir une opportunité qui m'est chère ...
Par pitié ... cessons de poser des clôtures partout ...
Arrêtons  clôturer ce monde déjà bien fermé. Essayons juste de clore certains sujets ou lettres et ce sera bien ;-/
Je sais que l'habitude aidant, certains abus de langage s'installent jusqu'à obtenir gain de cause. Moi je résiste ! Et vous ?

Amitiés Linguistiques ;-)

Coreth@n

Bonsoir,

Je tente une réponse.

Tu m'as donné quoi ?
-) le paquet ? les cartes ? ... bof ... ni l'un ni l'autre !
Tu m'as donné le "paquet de carte" ... ça oui !
Le paquet et/ou les cartes n'existent pas en tant qu'entité mais le paquet de carte,  groupe nominal entier et unique, constitue l'élément de la discussion, objet du don que tu m'as fait !
Donc je dirais "Le paquet de cartes que tu m'as donné"

Pour la discussion "que tu me donne/donnent", la réponse est plus simple.
Il ne s'agit point d'un accord avec le COD mais de savoir qui est le sujet du verbe.
Qui donne ?
c'est "tu" ... et donc c'est "que tu me donnes" en n'oubliant pas le "S" ;-)

Voilà.
Bonne soirée @ vous.
Coreth@n

Bonjour Gérard.

Il y a bien une règle que je vous livre ci-après :
"Le participe passé suivi d'un infinitif s'accorde avec le COD si celui-ci, placé avant le verbe, fait l'action du verbe à l'infinitif. Dans les autres cas, quand le COD subit l'action exprimée par le verbe à l'infinitif ... il n'y a pas d'accord"
C'est la règle pour les PP suivis d'un infinitif.
Maintenant ... pour les verbes "laisser", "voir" et "sentir" :
"employés à la forme pronominale, ils s'accordent si le sujet du verbe à l'infinitif fait l'action"

Ex 1 (accord) :
Ils se sont laissés tomber.
Ils ... font l'action de tomber = accord

Ex 2 (pas d'accord) :
Ils se sont laissé couper les cheveux.
Ils ... subissent l'action de se faire couper les cheveux !

Pour votre cas d'espèces, je dirais (et c'est sujet à discutions) cas N°2.
Je m'explique ... certes on aurait tendance à penser que "Elle" (sujet) fait l'action de surprendre comme "Ils ... se sont laissés tomber" ... car finalement c'est bien "ils " qui tombent ... vous me suivez ?
Saut que là ... et bien ... c'est "elle" qui, à mon sens, subit l'effet de surprise ... "Elle" ne surprend pas ... "Elle" est surprise !
Donc cas N°2 = celui ou pas d'accord !
J'espère avoir été suffisamment clair !
Cordialement.
Corethan

Sources: Accordez vos participes / Bernard PivOT / Les dicos d'OR / Albin Michel

Bonjour à tous et bonnes fêtes de fin d'année.

Je complète et/ou précise, voire je donne un autre angle de vue, sur ce que Colline d'or a expliqué.
Je m'appuie très souvent sur cet ouvrage (qui n'est certes pas le meilleur mais qui dresse déjà un bon état des lieux : "Accordez vous participes"
Les dicos d'or de Bernard Pivot. Editions Albin Michel.

Donc, p 47 de cet ouvrage il est précisé :
" Le participe passé suivi d'un infinitif s'accorde avec le COD si celui-ci, placé avant le verbe, fait l'action du verbe à l'infinitif"
...
... ce qui revient à ce que nous explique (finalement de manière beaucoup plus intuitive) Colline d'or !
Ces exemples donnés pour illustrer le propos :
Ces nageuses que j'ai vues plonger
(Ce sont les nageuses qui plongent)
Ces airs que j'ai entendu jouer
(Ces airs subissent l'action d'être joués).

Voilà ... cela vous donne une seconde vue du principe d'accord dans ce cas.

Cordialement.
Corethan

Bonjour à tous ,

Mais nous avons une indication : le texte anglais sépare d'une virgule les deux membres de phrase de ce qui, en français, se traduit par une principale et une relative : « Veuillez donner la liste de tous les autres noms et codes de transporteur de toute autre entreprise liée à votre entreprise, que vous n'avez pas encore indiqués. »
    Cela signe le fait que la relative se rapporte à « codes » et non à « entreprise »

force est de constater que cet argumentaire est frappé au coin de la rigueur et du bon sens ... à mon humble avis !
Je me permettrais juste de remarquer que même si :

La phrase n'est pas très jolie, mais nous ne pouvons pas la changer... Seulement la corriger !

"... de toute entreprise liée à votre entreprise ..." n'est pas très joli !
Mais ce n'est pas le sujet !
Certes, le texte original fait ressortir deux fois le mot "company" ... mais bon, c'est une autre langue !

Cordialement.
Coreth@n

25

(21 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Bonjour,

D'un point de vue strictement formel et sur le plan de la politesse et du savoir vivre ... on prie autrui d'accepter les excuses qui lui sont présentées pour le cas d'espèce : "Je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses Mr ou Mme ou ...".
Bien évidemment, il ne faut pas soi-même s'excuser ...
Pour ce qui est des locuteurs avertis ... qui sont-ils mon cher pascalmarty ? Les mêmes qui voient les avions atterrir sur le tarmac ?
Ceux qui clôturent des sujets à longueur de journées ...

Bien à vous.

Corethan

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(8 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Je saisis mieux, merci.
Je lis et relis votre passage et, très sincèrement, j'ai peu de doute. L'objet de ce petit extrait est de décrire les nouvelles propriétés (verrouillage spécial entre-autres, je pense) de ces fameux conteneurs, de ces nouvelles poubelles. Le verbe "sortir" est encadré de deux références explicites à l'objet "conteneur" dont l'illustration est donnée ici par l'exemple "conteneur d'ordures domestiques" qui est une fonction parmi d'autres possibles.
Enfin, je préfère sortir des conteneurs, plutôt que des ordures qui, non confinées dans un récipient "ad-hoc", seraient fort incommodantes en l'état, sur le pas de ma porte.

Les conteneurs sont systématiquement sortis aux dates de passage prévues et sont, de fait, TOUJOURS remplis ... pour le moins dans les immeubles "collectifs".

bien à vous
Corethan

27

(8 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Ma question ELLE est réellement bête ma chère Orientale ...
Quel est l'enjeu ?
Je dirais aussi ... "les deux" !
Ma cela change quoi ?

Bien à vous
Corethan

oula ...
méprise sur mes motivations profondes ;-/
Je ne me pose pas en arbitre.
Je n'ai pas non plus de critère ! Je rebondis juste sur les arguments des uns et des autres ... je discute tout simplement. Ne vous en offusquez point.
ESN nous rappelle l'existence du verbe FIER ! Donc, si l'on poursuit son raisonnement, hypothèse faite que l'on accepte son point de vue, alors à cette seule condition ... on est obligé de conclure que "FIER" n'est pas un verbe essentiellement pronominal ! CQFD
Sinon, si l'on suit votre raisonnement, "fier" est une forme ancienne de "confier". La logique est toute autre. "Fier" n'est pas un forme ancienne et non-pronominale de "se fier" ! Et donc, forcément, si on dit "verbe essentiellement pronominal" bah oui,  votre conclusion est implacable.
On discute, on discute. Je ne cherche pas à prouver, ni à me prouver quoique ce soit. Moi j'aime me casser la tête. Je note vos deux théories. Je les respecte. Moi je n'accorderai(s) pas ! Mais au moins maintenant, je le fais en connaissance de cause.

Cordialement
Coreth@n

Orientale a écrit:

B. Pivot voulait dire simplement que l'on ne devrait pas faire l'accord avec « leur professeur ».

Conclusion :
« Ils se sont fiés à leur professeur. »
mais
« Il s'est fié à ses copines. »

Moi aussi, je reste disposée à poursuivre la discussion...

Bonjour Orientale.
Désolé, je ne saisis pas la subtilité de votre explication.
De mon point de vue, et très simplement, ... on se fie à ...
donc pas d'accord ... et pas d'accord non plus pour vos deux exemples. Mais il y a peut-être quelque chose qui m'échappe et que je souhaiterais comprendre ; ça m'intéresse.

ESN : je note votre contribution sur l'existence du verbe "fier" ainsi que votre "extrapolation" du pronom "se" dans la tournure "se fier".
On pourrait donc dire (si j'interprète correctement votre propos) :
Ils ont fié "eux" (eux-mêmes) à leur professeur.
... Oui, certes ... l'accord se ferait alors ... Je me permets de dire que votre argument me paraît "recevable " mais ... tiré par les cheveux ? une forme d'abus de droit ? (ne prenez pas mal mon propos ... je me raille plutôt moi-même là ;-) )
Je ne connaissais pas le verbe "FIER" dans sa forme transitive et non pronominale.
Il est vrai que "succéder" est transitif indirect dans son sens "venir après, venir à la suite de...".

gouingouin (et TOTO) : Notre ami ESN vient de nous prouver que "FIER" n'est pas un verbe essentiellement pronominal ! Votre argument n'est donc pas recevable !

Conclusion ?
Moi je n'accorde pas MAIS ... les points soulevés par ESN m'interpellent au plus haut niveau et je reçois ses arguments et je le remercie de les avoir partagés avec nous. A titre personnel, je préfère me placer dans une optique "d'usage" qui définirait le verbe "se fier" comme un verbe à part entière et non comme une forme pronominale du vieux verbe "fier". Question de sens, d'évolution, d'usage ! Question personnelle surtout. Moi je n'accorderai(s) pas mais maintenant je comprends que l'on envisage ce cas.
Merci

Coreth@n

Bonjour à vous,

N'en déplaise à Mr HANSE, je rejoindrais plutôt l'avis de john, me basant sur l'excellentissime ouvrage de B. Pivot "Accordez vos participes" P 66, ouvrage qui analyserait ce cas de la manière suivante :

Se fier est un verbe pronominal transitif indirect ...
On se fie à ...
Tout comme ... on succède à ...

Exemple : Les saisons se sont succédé !
L'accord relève moins d'un contexte où l'auxiliaire être intervient que de la condition d'intransitivité indirect du verbe considéré ici !

Conclusion : Ils se sont fié ... à leur prof !

Mais je suis (serais) ravi de poursuivre la discussion bien que je pense qu'ici, il n'y a pas matière à ...

Cordialement
Coreth@n

Bonjour à tous,

Après de nombreuses recherches, je suis les avis éclairés des mes coreligionnaires ;-)

choisiS

Coreth@n
et bonne année @ tous

Merci beaucoup pour ces références fort précises.

Cordialement
Coreth@n

Merci

Bonjour et bonne année à tous,

"Je ne sache pas que mon père ait un jour fait de la moto"

Connaissez-vous cette tournure de l'emploi du subjonctif ?

D'avance merci.

Coreth@n

Bonjour à tous,

Oups le titre ...

Pour faire suite à une discussion précédente dans laquelle je m'étais amusé à inventer une histoire, prétexte à quelques participes, je sollicite vos avis éclairés sur ce passage :

.../... Fan de nouvelles technologies et ... des subtilités de l'accord du participe passé, je n'ai pas manqué d'interroger notre ami Google, et tous les liens qui sont ressortis, je les ai déjà bien écumés, [ ;-) ] ... plus de 100 ! et crois-moi, les 100 que j'ai consulté  ne m'ont laissé qu'un sentiment d'inachevé .../...

Orientale a promis de me contredire ...
Je vous livre ici l'état de ma réflexion et j'attends de vous, tant une critique sur celle-ci que vos justifications concernant l'accord éventuel de ce participe passé.

Mon point de vue :
La question ici se résume à la nature de "les" mis pour "les 100"

COD ou complément circonstanciel ?
La réponse conditionne le statut de l'accord.
J'ai croisé dans une discussion précédente la notion de syllepse, notion selon laquelle un accord se fait(ferait?) selon le sens et non les règles grammaticales habituelles.
Je formule l'hypothèse (forte) que le lecteur maitrise toutes les subtilités de l'accord du PP. Dans ces conditions, pourquoi ne pas décider de la nature du complément en fonction de l'accord ? Je souhaiterais en fait, en n'accordant pas le participe, indiquer au lecteur que JE considère le groupe "les 100" auquel "les" fait référence, comme un complément circonstanciel et non un COD ! J'inverse la causalité. Je souhaite insister sur la quantité, les 100 ... ces 100 sites et plus même que j'ai consulté ... oui oui ça m'a couté ... 100, j'insiste sur le nombre car je souhaite que la question soit : "combien en as-tu consulté ?" Je veux ainsi marquer la peine, relever la quantité et souligner au lecteur que je n'ai pas consulté des sites ... mais que j'en ai consulté 100 ! Un nombre, une quantité ! C'est CE sur quoi je veux insister ! En n'accordant pas, je souhaite conférer au groupe le statut de CC !
Est-ce que cette vision est recevable ?

à vous !

Corethan

36

(4 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Bonjour Orientale,

s'effectue  est neutre ! J'aime bien.

s'opère amène le lecteur dans un champ lexical bien défini, lui rappelle qu'il s'agit d'un article et pas de littérature. Enfin, c'est ce qui motiverait ce choix ici, mais je conserve votre proposition qui reste la plus "transparente".

Bien à vous.

37

(4 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Bonjour,

Le choix ... s'opère !


Si, comme je le pense, vous êtes toujours sur la rédaction de votre article scientifique, ce verbe "OPERER" introduit une dimension plus appliquée à ... plus ... opérationnelle. J'emploie assez souvent cette tournure dans mes notes professionnelles ! Mais bon, je vais peut-être découvrir que ce choix n'est pas optimal.

bonne journée.
Coreth@n

Pourquoi pas ?

Prénom : Eric
Age : 41
Lieu : Puteaux, Ile de France
Job : Cadre dans la banque (section finance)
Passion : Les nouvelles technologies, la bidouille informatique, le Rubik's cube (3 / 4 et 5x5x5), la PSP de mon fils et bien sûr ... la grammaire, le français, le parlé juste et bien,  les participes passés
La musique : Hendrix, led Zep ... les années 70, Stones & Co
Livres : pas le temps, voir ci-dessous
Autres activités chronophages : 3 enfants : 6 /10 / 14 ...

@vous lire.

Je ne sais pas s'il s'agit d'un quelconque procédé officiel, mais la virgule, la ponctuation plus généralement, permettent d'introduire un rythme et de marquer certaines parties d'une tournure en forçant le lecteur averti à s'arrêter (et donc) remarquer les insistances que le rédacteur a souhaité marquer.
J'ai perdu la mémoire de cet exemple qu'un de mes professeurs (il y a très longtemps de cela) nous avait donné, illustrant à quel point la place d'une virgule pouvait décider entre la vie et la mort !
Si quelqu'un le retrouve (l'exemple pas le prof ... :-) )

Bonjour,
En ce qui me concerne, la phrase notée (2) introduit une insistance sur la personne, le sujet (Buchanan), le "héros" de l'action ... lui
A cet égard, j'ajouterais une virgule, pour souligner cette insistance et le caractère moins neutre de la tournure "lui" par rapport à la tournure "il", plus factuelle me semble-t-il.

Ainsi, j'écrirais :

(2) Buchanan appelle ses collègues à bien dissocier ces deux niveaux d’analyse, fondamentalement différents, dont lui, fait la distinction, pour la première fois, dans The Calculus of Consent...

Au plaisir.

Coreth@n

Je me suis donc égaré dans le sens profond de vos interventions.
J'ai ainsi mal perçu le sens de celles-ci et vous ai finalement prêté des sentiments et un ton qui n'étaient pas les bons.
Maintenant, je peux placer mon "Mea culpa".
Fermons cette parenthèse sur un incident qui ne s'est donc pas produit, mais un réel malentendu.

Orientale : merci de votre message.
Continuons-nous la discussion des participes, ici, ou dois-je ouvrir un nouveau sujet ? le cas d'espèce que vous avez relevé (et c'est le seul qui mérite discussion) me taraudant l'esprit depuis plusieurs ... années !

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