oliglesias a écrit:Et certains ici (aCOSwt entre autres pour ne pas le citer) ont ce désir...
G 10 A ? Mézigue ?
Depuis le début de ce fil et ma première intervention, il n'est pour moi ici question que des absolus synonymes.
Oui! Je maintiens qu'inventer d'absolus synonymes n'a jamais enrichi quoi que ce soit. Et à l'extrême contribue à l'appauvrissement. Une simple logique suffit à démontrer le cas extrême.
- Mon langage me permet de rendre compte des phénomènes de représentation qui s'offrent à moi.
- Ces phénomènes sont sans aucun doute des continuums.
- Les signes dont je dispose (mots et associations de mots) sont en nombre fini.
- Rendre compte de ce continuum c'est donc discrétiser le continuum et, à chaque morceau, associer un signe.
Dans cette opération il est évident que l'homonymie c'est le mal. Associer un même signe à deux morceaux différents est un signe d'insuffisance. Un témoin de pauvreté de la langue.
Si on forge un synonyme, c'est à dire que l'on utilise un signe non encore utilisé pour décrire un morceau de continuum déjà désigné par un autre signe, on n'enrichit évidemment pas le compte-rendu.
Mais en revanche, en puisant dans un stock fini, et sans nécessité, on gaspille! On condamne à terme la précision du compte-rendu et le recours aux homonymes.
Par évidence similaire, je ne déplore en aucun cas la créativité des poètes. Bien au contraire.
Un poète ne crée jamais d'absolus synonymes puisque lui discrétise autrement le continuum et suivant un choix esthétique aussi original que délibéré.
Le poète ne parle donc évidemment pas des même morceaux. La création de signes nouveaux correspond là à une authentique nécessité!
Longue vie à lui et forge Marcel, je double la size de ma BDD ad libitum.
Non moins évidemment... tout le monde n'est pas poète... moi le premier.