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forum abclf

Le forum d'ABC de la langue française

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forum abclf » Messages de aCOSwt

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Messages trouvés [ 101 à 150 sur 710 ]

FlutDeZut!
Il venait juste de poser dans un autre fil une question à laquelle je savais répondre!
Ha bha! Tammmℼ !

Sans chercher à défendre des comportements indéfendables et encore moins à critiquer les décisions de gens que je sais autant raisonnables que pondérés, je ne peux m'empêcher de me demander lequel d'entre-nous ici, ABCiens, n'est pas savant avec le livre.
Pour ma part, tout ce que je sais et que je saurais expliquer, je l'ai lu quelque part.
Et comme, par surcroît, la chair est triste hélas et j'ai lu tous les livres, je serais bien en peine de dire lequel.

Ha si! Pour le dernier c'est Mallarmé.

D'aussi loin que je puisse être concerné par la question d'Ylou, et, indépendamment de la réponse qu'apportera Lévine, je crois qu'il est bon que, sur un forum public, on réponde à la question plus qu'à celui qui la pose.
Si un internaute cherche la réponse à une question sur un moteur de recherche, il formule la question. Pas le pseudo d'un forumer.
Et si le moteur l'aiguille sur ce forum (ou un autre) il appréciera de trouver une réponse à une question que lui se pose sincèrement en n'en ayant strictement rien à faire des fins dans lesquelles l'OP, variable muette, a initié cette question.
Je ne sais d'ailleurs pas vous, mais moi, il m'arrive souvent dans le cours d'un fil d'oublier qui a initié le fil (et parfois même... quelle était précisément la question posée...) alors... vraiment... who cares ?

J'apprécie donc pour ma part particulièrement que Lévine (ou quelque autre ABCien) réponde aux questions sans considération pour les intentions de l'OP.
(Qui pourrait être certain de les dire anyway?)

Quelles sont tes deux définitions ?
J'en connais une qui prend en compte le nombre de verbes conjugués.
Ne pourrait-elle pas s'appliquer ici pour juger ?

orphalesegrammaire a écrit:

Si je dis : Jean a mangé une pomme. On peut tracer une ligne de temps précise, par exemple : Jean commence à la manger à 15h et l'a fini de manger à 15h 10...

On commence comme ça et on finit par... fleuvoir.

Tu me rappelles ce bon florentissime à qui nous avons de nombreuses fois fait observer qu'il confondait toujours l'aspect grammatical d'un verbe conjugué avec l'image qu'il se faisait d'un processus physique.
Tu peux peut-être utilement relire ses contributions ainsi que les critiques apportées.

Pour ce qui est de la négation, le français utilise les adverbes non et ne.
À la différence de non qui forme une négation complète, c'est à dire qui n'a pas besoin de complément pour exprimer suffisamment la négation, ne est une négation incomplète, ou affaiblie si on peut s'exprimer ainsi.
Cette dernière forme va donc demander un autre mot "négatif" pour la renforcer.

Donc pour répondre en général à votre question de connaître les cas où la négation "ne" ne s'accompagne pas de "pas" :

Toutes les fois que ne est déjà  accompagné d'un autre mot "négatif" comme :
personne, aucun(ement), nul(lement), rien, guère, jamais...
mots auxquels on rajoute les équivalents de pas : point, brin, goutte, mie.

106

(31 réponses, dans Pratiques linguistiques)

.

107

(31 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Lakata a écrit:
Ylou a écrit:

D'ailleurs, relisons le message de Lakata : il nous dit strictement le contraire.

Où tout est dit, et bien dit.  smile

Nulle part rien n'est dit, ni mal dit ?

108

(5 réponses, dans Pratiques linguistiques)

P'tit prof a écrit:

Les lingères sont pour le linge, les nappes, les draps et les serviettes.

Un point m'était évident depuis longtemps : Nous n'avons pas la même grand-mère!

Le doute peut néanmoins subsister avec Alain Roquefort :
"Je me retournai et ouvris en grand les deux battants de la lingère. Le côté penderie sentait la naphtaline et présentait des vêtements d'une époque révolue. Ces robes et ces vestes (...). Sur l'étagère du haut s'empilaient des habits de fillette..." (Sous le velours, l'épine)

109

(5 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Ma grand-mère disait comme Mauriac :
Grand'mère avait eu la passion des grosses armoires paysannes, dites lingères (Mauriac, Robe prétexte,1914, p. 280).

Merci Ylou!

Bonjour,

Quelle est la tournure la plus recommandable :

C'est un sport dans lequel...

ou

C'est un sport ...

112

(4 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Ce n'est pas une Grecque, c'est une Alexandrine
Qui aime sa patrie, tant c'est son origine

113

(5 réponses, dans Promotion linguistique)

wink lol

114

(5 réponses, dans Promotion linguistique)

@Binbenoui :
Tu parles d'un texte en particulier ou tu parles de ce document-là (§3) ?

115

(9 réponses, dans Histoire de la langue française)

Pffff!
Lu dans le DHLF... toute la litanie des symboles de gloire se terminant par l'expression :
"s'endormir sur ses lauriers."
Suit immédiatement :
"il est employé moins noblement dans un contexte culinaire."...
lol!
En mettre trois feuilles dans son bourguignon serait donc moins noble que de les écraser entre sa tête et l'oreiller...

Notez que la seule fois où j'ai croisé Alain Rey, il mangeait un bout de sandwich dans une halle juste à coté d'un restaurant réputé...
L'art culinaire devait lui être un peu étranger...

À cause de Mince c'est le comble.
L'auteur aurait pu écrire :

...« Mince! c'est le comble » que je me dis...

Suppression des guillemets ainsi que du verbe introducteur => les discours sont sur le même plan => discours direct libre.

117

(2 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Bien vu et merci Abel Boyer!

Bonsoir,

Je m'interroge sur le rapport entre les carbures éthyléniques (cétènes) et les gros poissons.

Si!

Quand les Oxford dictionaries remontent l'étymologie de l'équivalent anglo-saxon ketene à l'acétone et donc assez logiquement à l'acetum du vinaigre romain...

l'Académie lui donne la même étymologie que le cétacé avec ce gros poisson de cetus

???

pasd'ideepseudo a écrit:

la soeur de la belle fille du frère à ma mère c'est quelqu'un de ma famille ou pas ?

Ha!
Elle t'a tapé dans l'oeil  et tu voudrais savoir si il y aurait un risque de consanguinité ?
T'arrête pas à ça maintenant.
Si ça colle... tu auras tout le temps pour te préoccuper du problème... mais sous une autre analyse que purement grammaticale...

Non mhé!
MonFil !!!
Mais quel âge avez-vous donc ?

Abel Boyer a écrit:

J'ai le même âge que vous

Ha bhé! C'est pas pour me rassurer quant à ce que, le cas échéant, je suis ou, le cas n'échéant pas, vais devenir!
Sans disrespect! (Vis à vis d'Alco et AB)

Ylou a écrit:

Et c'est la même chose pour le !? ou ?! : ils se fondent en un seul signifiant.

D'où... ‽ l'interrobang ‽

Ek@t a écrit:

Hmmm, mais quel serait la logique / l’intérêt de cette classification ? Voulez-vous dire que quand le terme est indiqué ellipt. il reste adjectif ?

Aucunement. Il fait bien fonction de substantif dans les deux cas.
L'intérêt-pour-moi de la distinction serait de pouvoir considérer que ellipt. seul consacrerait toutes les flexions quand subst. n'en consacrerait qu'une seule.
On serait, par exemple avec votre présidentiel, non seulement fondé à dire "la présidentielle" pour l'élection mais aussi les présidentielles et encore le présidentiel pour le scrutin par exemple.
Alors que dans le cas de cantonal, je ne serais pas fondé avec un usage au masculin, ni même avec un usage au féminin singulier puisque c'est la forme au féminin pluriel qui est explicitement substantivée.

Ek@t a écrit:

Quoi qu’il en soit, au risque de vous décevoir, je crains que cette piste ne soit pas la bonne.

Ha bha! Pas de souci! Cela me fera juste un algo à poubèlifier. Un petit @#@@§& de @@#!! de §&!!#@! gracieusement joint au geste et on n'en parlera plus.

Ek@t a écrit:

Encore une fois, je crois que c’est juste un défaut de cohérence.

Cette hypothèse devient alors fort probable. La main gauche des lexicographes ignore très souvent ce que fait leur main droite. Dans ce domaine, je crois que les PR tiennent la palme mais l'Académie n'est effectivement pas en reste.
Mais cette explication devient un "par défaut" trop facile (un peu comme quand l'ordi marche pas et qu'on accuse un virus alors que PEBCAC!)
Et puis surtout... il se trouve que hic&nunc une info du genre de mon hypothèse me serait... hmmm... aidante.

Abel Boyer a écrit:

On peut toujours interroger le service du Dictionnaire de l'Académie française. Monsieur Patrick Vannier répond généralement assez vite.

Oui absolument. Patrick Vannier est prompt à la réponse (et à l'action corrective) tant qu'on lui soumet des fautes de frappe.
Au-delà, c'est à dire quand on lui soumet des incohérences manifestes entre deux articles du dictionnaire... je n'ai, pour ma part, jamais reçu de réponse.
Pour cette question précise, je vais transmettre à l'Université de Nancy. S'il est vraiment une règle (plus ou moins systématique du genre A => B, ils la connaissent nécessairement.

Encore merci (mais une seule fois ce coup-ci) à Ek@t pour avoir consacré du temps sur le sujet.

Ek@t a écrit:

Quelque chose qui est rouge > (quelque chose qui est) rouge > le/un/du/des rouge(s)...
Une dent canine > une (dent) canine > une canine.

TILT! Je crois que vous m'avez permis de trouver.

En réobservant les occurrences au rouge de la lumière de votre canine, je note que dans tous les cas pour lesquels l'Académie observe "ellipt", l'ellipse peut s'appliquer (et donnant lieu à un sens identique) quelle que soit la flexion de l'adjectif :

Par ex : Un artiste donnant dans la peinture abstraite -> un abstrait ; Une artiste dans le même cas -> une abstraite.
Id avec une amortie - un amorti / L'amirale (la frégate) - L'amiral (le navire)

...
Et que lorsque l'Académie observe "subst." La substantivation ne vaut alors que pour un seul genre (*)
On ne pourra trouver ni un canin ni un culier.

(*) Ou alors dans le cadre d'une autre ellipse donnant lieu à un tout autre sens comme on peut le voir avec un bon ("emploi substantivé de l'adjectif bon") et une bonne ("emploi substantivé du féminin de l'adjectif bon)

Si j'ai bon alors non, le moulé d'Ylou ne pourrait être candidat à un subst.
On n'aurait alors que ellipt puisque et dans le même sens on peut trouver des baguettes moulées.

Merci donc deux fois Ek@t@W@tson.co ! Faire trouver sans donner la solution, on peut dire que vous êtes une fortiche vous! (ellipt. pas-subst.)

Ek@t a écrit:

Mais on est d’accord que dans tous ces cas, quelle que soit la façon de présenter les choses, l’adjectif est substantivé ?.

On est d'accord, on est d'accord... c'est vite dit. Je n'ai pas d'opinion moi. C'est pour cela que je viens ici en chercher une...

Avant de lire l'Académie à ce propos, j'avais tout au plus un soupçon sur le fait que le résultat de l'ellipse n'est pas nécessairement un substantif pour tous les adjectifs ainsi post-traités pour la raison que certains ne jouiront pas de toutes les propriétés d'un substantif du point de vue de la détermination. ( pas de pluralisation, ils se limitent à le et du... )
Michelle LECOLLE fait d'ailleurs état de cette hésitation ici.

Mais au vu des exemples pris plus haut, ce n'est manifestement pas cette raison qui a retenu la main de l'Académie.

Ek@t a écrit:

La mention par ellipse indiquant simplement le mode de substantivation.

Hmm... sauf que de bons auteurs assurent ailleurs qu'il y a ellipse dans tous les cas de substantivation d'adjectif.
Il n'y aurait alors nulle raison de préciser.

Ylou a écrit:

Mais est-il intéressant de faire la distinction ?

Telle était précisément ma question.

Je tombe ce matin sur BAROQUE pour, dans l'article qui est consacré à cet adjectif, trouver :

Un artiste baroque, dont le style se rapporte au baroque ou, ellipt., un baroque.

Qui est assez cohérent avec l'abstrait précédent.
Et, plus bas :

Subst. Le baroque, le style baroque.

Dans le corps d'un même article, j'espère qu'on ne peut plus soupçonner d'incohérence. Il y aurait donc bien une nuance.

Bonsoir,

Quelle différence l'Académie fait-elle dans ses dictionnaires pour un adjectif A entre la formule :

Un(e) X A ou, subst. Un(e) A

Et

Un(e) X A ou, ellipt. Un(e) A

Par exemple entre mille :

Pour ABSTRAIT : Un peintre abstrait ou, ellipt., un abstrait.
Pour CULIÈRE : Sangle culière ou, subst., culière

Il est aussi possible de trouver des cas de cumul (ellipt. et subst.) :

Pour AMORTI : Une balle amortie ou, ellipt. et subst., une amortie,

.

Ek@t a écrit:

...hormis les verbes impersonnels, je ne vois pour l'heure pas d'autres possibilités.

C'est pas con ça.
Mais il faudrait réduire encore plus, c'est à dire à ceux pour lesquels le référent du sujet reste rigoureusement ininterprétable comme c'est effectivement le cas avec votre météo.
(Quoi que... ici et maintenant... ce ne soit pas la mienne.)

EDIT : Ou des trucs avec pourvoir / risquer : Il se peut que... Il risque de...

Votre recherche est peut-être dans un cadre précis avec des acceptions particulières ou propres à un "exercice" particulier. Si oui alors oubliez ce qui va suivre qui ne se veut que "généraliste".

1/ Hormis pour les verbes, il n'existe pas à ma connaissance (très limitée) de consensus sur quelles fonctions doivent être considérées comme argumentales. => La question d'un argument sémantiquement obligatoire n'aurait (hors "exercice" particulier) pas vraiment de sens pour autre chose qu'un verbe.

2/ Pour ce qui est des verbes, depuis Dowty, on admet le sujet et les compléments directs parmi les arguments obligatoires.
Sauf donc à trouver un verbe qui n'admette ni sujet ni complément direct (je ne m'en imagine pas), je crains donc fort qu'il ne soit pas possible de trouver ce que vous cherchez.

EDIT : Tout ceci hors exercice précis donc et, et donc hors nomenclature scientifique en particulier (acide sulfurique / vitriol par ex.)

Merci Ek@t.
Je ne consulte manifestement pas les ouvrages qui auraient mieux convenu à ma recherche.

J'aurais à la longue (Abondées, Aboyées, Accédées, Acquiescées, Adhérées, Affluées, Agiotées, Agnelées...) dû m'en douter puisqu'on peut manifestement trouver des emplois transitifs d'absolument tous les verbes réputés intransitifs.

Bien vu!
Merci glop!

Bonjour,

Tous les ouvrages que j'ai pu consulter (Dictionnaire de l'Académie, Bescherelle, Grevisse...) donnent le verbe CROÎTRE ou CROITRE intransitif.
Aucun ne relève d'usage transitif ou d'usage pronominal qui puisse donc justifier une flexion du participe passé.
Ces ouvrages communiquent néanmoins ces participes dans les conjugaisons :
(Crû, crue ou crûe, crus ou crûs, crues ou crûes pour Grevisse, crû, crue pour l'Académie, crû (e,s es) pour Bescherelle...)

Ce verbe connaît-il donc des usages transitifs ou pronominaux que j'ignore ?
S'agit-il d'une mesure d'économie qui permettrait de renvoyer au même article des verbes transitifs comme accroître... ?

Ce qui suit quand n'est pas nécessairement une proposition subordonnée à la principale.
Les anglo-saxons préfèrent parler de when-clause.

Dans "c'est quand vous serez près de moi que je vous le dirai.",
Que l'on pourrait transformer en
c'est à vous quand vous serez près de moi que je le dirai

la when-clause s'analyse plutôt comme un complément du pronom vous.

134

(10 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Je ne sais pas répondre à votre question précise.
Maintenant je sais que ces pelles (ou du moins une partie) étaient fabriquées à l'usine Gouvy de Dieulouard.
Cette entreprise existe toujours, j'espère qu'en posant votre question ici quelqu'un pourra vous répondre précisément... tant... Gouvy... Les outils à vie!
Un slogan qui engage donc aussi la mémoire.

Vous me raconterez si cette mémoire a survécu aux fusions-acquisitions.

"manuscripts with fancy covers are always bad!" big_smile

136

(6 réponses, dans Pratiques linguistiques)

glop a écrit:

Je vois qu’il vous tient à cœur d’absoudre l’usage du verbe soigner de toute ambiguïté...

Enfin... pour ce qui me concerne, je souhaitais simplement contester le diagnostic d'entorse prononcé un peu trop rapidement (à mon goût) relativement à une logique qui, malgré son âge et malgré les on-dit d'aucuns sur ce forum, se porte à merveille.
Et puis... il y avait aussi l'attrait de... votre whisky!

glop a écrit:

...mais accordez moi tout de même qu’une infirmière qui soigne un malade l’aide aussi à combattre la maladie.
Il serait difficile d’associer dans une même phrase « soigner le malade » et « soigner la maladie »....

Je vous accorderai avec plaisir tout ce que vous voudrez. Il s'agit de votre fil après tout.
Indépendamment de cela, oui! évidemment, je n'associerais pas non plus les deux dans la même phrase mais pour une raison différente :
Pour moi, ces deux formules n'admettent pas le même sujet (de la phrase).
Je crois que vous avez deux types d'individus. Ceux qui se préoccupent du malade et ceux qui se préoccupent de la maladie.
Sauf, peut-être en psychiatrie (je n'y connais rien), je ne connais aucun domaine scientifique où il est possible de prêter attention à la fois sur le sujet (de l'expérience) et sur l'objet (de l'expérience).
Et ce pour la raison que, pour se préoccuper de l'un, il faut pouvoir faire abstraction de l'autre.
Considérez-donc la première fonction du stéthoscope!

Vous aurez donc d'une part des personnels de santé qui prennent soin du malade et d'autres, différents, qui prennent soin de sa maladie.

glop a écrit:

...soignera-t-on la maladie en offrant à ce cher patient la locomotive qui manque à sa collection.

Heu... pour la locomotive... je sais pas... mais... à propos... pour votre whisky... je dis pas non!

137

(6 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Je ne crois pas nécessaire de parler d'entorse à la logique... cela ferait une patiente de plus... et on lui chercherait vainement une cheville...
Si on en croit la partie Étymol. et Hist. du document cité ci-dessus, l'usage de soigner au sens médical (à-t-il même un sens médical puisque le Dictionnaire de l'Académie de médecine l'ignore) est d'un siècle postérieur à celui de s'occuper avec attention de.
Il me semble alors très logique que l'on puisse s'occuper avec attention de la peste, du béri béri ou du choléra.

Et de la cirrhose aussi... de la même façon. Tout dépendra de votre whisky!

Pieterjan Slegers a écrit:

...le lien que vous voyez...

Quoi que vous choisissiez... quel que soit le lien... c'est donc VOUS qui aurez raison.
On vous demande de prendre un chef d'oeuvre artistique. On peut absolument TOUT dire de ce genre de truc. TOUT ce qui VOUS passera par la tête sera nécessairement justifié.

Prenez un monochrome de Klein par exemple. C'est moins compliqué (en apparence) que les suggestions d'Ylou et... alllez-y! A fond! Quoi que ce soit de non figuratif... C'est même fait pour!

139

(14 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Je ne crois pas qu'il soit comparable à "faussement négligées".
Dans le cas de "plus ample informé", le participe n'est pas nominalisé isolément.
Grevisse vous en dira plus ici

P'tit prof a écrit:

C'est donc à quoi sert l'algèbre, à rendre incompréhensible des choses simples ?

Pas que! Pas que!
Cela peut aussi servir, sur ce forum, à reconnaître vos contributions sans avoir à consulter la colonne de gauche.

katia.cateine a écrit:

...le et domine le ou...

Piotr a écrit:

mais ce n'est pas une question de préséance du « et » sur le « ou »

Un peu quand même dans l'idée, même il ne s'agit formellement ni de domination ni de préséance mais de : priorité.

En algèbre de Boole, c'est un peu à dire la logique du sens commun, la fonction ET a bien priorité sur la fonction OU au sens ou A ET B OU C doit être calculé comme (A ET B) OU C et non A ET (B OU C).
Après, c'est dans la définition des fonctions logiques que cela joue :
La formulation de katia.cateine sous entend en fait deux conditions ET :
- (Monsieur ET Madame DURAND)
- ET
- (Jean ou Madeleine) qui ne sert qu'à exclure les Pierre, Paul et Jacques DURAND.
On a donc ici (A ET B) ET (C OU D) qui ne sera pas vraie si (A ET B) n'est pas vraie et ce quels que soient C OU D.

142

(10 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Oui évidemment mais je mets un s à rien. wink

143

(98 réponses, dans Pratiques linguistiques)

oliglesias a écrit:
aCOSwt a écrit:

- Les signes dont je dispose (mots et associations de mots) sont en nombre fini.

Non. Les associations de mots dont tu disposes sont en nombre infini.

C'te blague !
On devrait pouvoir être descriptiviste sans pour autant questionner les évidences mathématiques :

Si je dispose d'un nombre fini de signes, leur association sont des combinaisons (au sens mathématique).
En plus grand nombre certes mais fini lui aussi !
Avec 26 lettres, tu ne peux créer qu'un nombre fini de mots.
Et avec un nombre fini de mots, tu ne peux créer qu'un nombre fini de phrases.
(Sauf évidemment à accepter des mots comptant une infinité de lettres ou des phrases comptant une infinité de mots, ce qui serait rigoureusement absurde tant personne n'aurait le temps de les écrire...)

C'est pas du prescriptivisme ça, c'est de la simple combinatoire !

144

(98 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Un autre exemple inspiré par un autre fil ici que je ne retrouve pas.

Toutes les générations estudiantines ont bien connu ce mot particulier pour désigner ce qui est porté au pinacle.

Méga, super, génial, top, hyper-top, classe, classieux... j'en passe (sauf deux très originaux localisés dans la région où oliglesias avait dévoilé avoir passé son enfance) Jupsandieu puis, tout simplement : Jups!
C'est JUPS!
Je trouve cela très bien aussi. (Je déplorerais même que l'originalité soit de moins en moins de mise tant on semble glisser vers de plus en plus d'homonymie)
Les générations changent et les mots pour désigner le best in class changent aussi. Et il ne s'agit ici pas de synonymie puisque les choses ainsi désignées ne sont pas les mêmes que celles signifiées par la génération précédente.

Génial n'est pas synonyme de Jups puisque Ce qui était Jups pour ceux qui l'utilisaient n'est pas ce qui était génial pour ceux qui l'utilisaient.

145

(98 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Je parlais de choix esthétique.
L'euphonie c'est de la joliesse qui ne peut guère se définir que relativement à l'esthétique choisie.

Pour tenter d'illustrer simplement mon propos, quitte à abuser... un peu pour que l'évidence apparaisse :

Je crée de la musique suivant la gamme pythagoricienne de fa.
Choix esthétique qui correspond à une discrétisation particulière de l'octave : fa, sol, la, si-b, do, ré, mi.
Allemand, j'associe les signes F, G, A, B, C, D, E à ces morceaux du continuum sonore.

Il me prend de faire intervenir un si (bécarre) dans cette musique.
C'est bien à dire que je décide de discrétiser autrement le continuum sonore.
Aller chercher un nouveau signe ( H en l'occurrence ) répond ici à une nécessité.
Même s'il peut apparaître aux yeux de certains mis en presque lieu et presque place du B connu, il ne lui est pas absolument synonyme puisque associé à une discrétisation différente du continuum. Ils n'appartiennent pas au même système.

146

(98 réponses, dans Pratiques linguistiques)

oliglesias a écrit:

Et certains ici (aCOSwt entre autres pour ne pas le citer) ont ce désir...

G 10 A ? Mézigue ? roll

Depuis le début de ce fil et ma première intervention, il n'est pour moi ici question que des absolus synonymes.

Oui! Je maintiens qu'inventer d'absolus synonymes n'a jamais enrichi quoi que ce soit. Et à l'extrême contribue à l'appauvrissement. Une simple logique suffit à démontrer le cas extrême.

- Mon langage me permet de rendre compte des phénomènes de représentation qui s'offrent à moi.
- Ces phénomènes sont sans aucun doute des continuums.
- Les signes dont je dispose (mots et associations de mots) sont en nombre fini.
- Rendre compte de ce continuum c'est donc discrétiser le continuum et, à chaque morceau, associer un signe.

Dans cette opération il est évident que l'homonymie c'est le mal. Associer un même signe à deux morceaux différents est un signe d'insuffisance. Un témoin de pauvreté de la langue.
Si on forge un synonyme, c'est à dire que l'on utilise un signe non encore utilisé pour décrire un morceau de continuum déjà désigné par un autre signe, on n'enrichit évidemment pas le compte-rendu.
Mais en revanche, en puisant dans un stock fini, et sans nécessité, on gaspille! On condamne à terme la précision du compte-rendu et le recours aux homonymes.

Par évidence similaire, je ne déplore en aucun cas la créativité des poètes. Bien au contraire.
Un poète ne crée jamais d'absolus synonymes puisque lui discrétise autrement le continuum et suivant un choix esthétique aussi original que délibéré.
Le poète ne parle donc évidemment pas des même morceaux. La création de signes nouveaux correspond là à une authentique nécessité!
Longue vie à lui et forge Marcel, je double la size de ma BDD ad libitum.

Non moins évidemment... tout le monde n'est pas poète... moi le premier.

Si tu veux.

Ne perds néanmoins pas de vue qu'il s'agit d'une théorie.
Et, en tant que telle définitivement abstraite.

Fais donc attention quand tu l'appliques, hic & nunc à un objet particulier.
Car elle peut fort bien ne pas pouvoir s'appliquer.

Par exemple :

Si je dis « l’être humain mortel », l’adjonction du caractère « mortel », pour ajouter de la compréhension, ne réduit pas pour autant l’extension du concept d’ « être humain »
(elle ne l’augmente pas non plus d'ailleurs car tous les êtres humains sont mortels !).

Il est donc des cas d'invariance.

148

(98 réponses, dans Pratiques linguistiques)

P'tit prof a écrit:

Quelle est la morale de cette aimable parabole ?

Très bonne... question!
Aurait-ce été la seule que vous auriez, et non sans finesse, prouvé avoir tout compris.

149

(98 réponses, dans Pratiques linguistiques)

oliglesias a écrit:

Mais c'est peut-être justement parce que je maitrise et comprends tout ce côté fonctionnel de la langue que je n'aime pas le côté "prescripteur" des académiciens et autres locuteurs que l'on peut trouver à peu près partout (même ici à l'évidence).

Ha... je vois...!

Mais, pour que les autres ABCiens puissent voir à leur tour... tu m'autoriseras... nécessairement... la narration qui va suivre : wink

Oliglesias et moi nous promenions l'autre soir sur le campus lorsque nous tombons sur une demi-douzaine de jeunes étudiants descriptivistes en train d'assaillir à coups de pieds et de poings une vieille et chétive professeur prescriptiviste.  yikes
Eh bien figurez-vous qu'il continue son chemin!
Alors je l'interpelle:
- Mais enfin! Ne vas-tu pas intervenir ?
- Pourquoi faire? me répondit-il, Ne sont-ils pas assez de six pour arriver à leurs fins?

Cela dit évidemment, juste pour rire, avec l'expression de mon respect.

Je reviendrai plus sérieusement (c'est à dire tl;dr) sur tes arguments à l'occasion d'un autre post.

EDIT : Pour ceux que ce post pourraient choquer, je le certifie : Il ne s'agit que d'une blague de potache que je m'imagine oliglesias bien connaître aussi,et en V.O. wink

"évoluer en raison inverse" signifie que lorsque l'un croît, l'autre décroît.
Un peu comme en maths avec par exemple y = 1 / x. Quand x croît, y décroît et inversement.

Des cas extrêmes peuvent apparaître. Par exemple avec l'individuel que tu mentionnais dans un post précédent :
L'individu (ce serait le même cas pour l'étant d'Aristote) est typiquement un cas d'extension quasi-illimitée et de compréhension quasi nulle.

EDIT : Si des détails t'intéressent sur ce point de proportionnalité inverse, je te recommande d'aller lire Bolzano (ou quelqu'un qui l'explique)

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