Moquez vous, moquez vous ! J'adore cette image!
Dans vos champs de pâquerettes fleurissent des pensées délicieuses.
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forum abclf » Messages de regina
Moquez vous, moquez vous ! J'adore cette image!
Dans vos champs de pâquerettes fleurissent des pensées délicieuses.
On disait "les actualités" et même "les actus", avant la télévision, pour désigner un de ces petits films évoquant des événements récents, commentés par une voix un peu emphatique, qui passaient au cinéma avant le film principal, souvent en compagnie d'un "docu[mentaire]" ou "docucu" et d'un dessin animé.
Oui, et cet emploi est confirmé par le TLFi:
Spéc., au plur. Informations, nouvelles, généralement brèves, récapitulant les principaux événements du moment (dans la presse, au cinéma, à la télévision, etc.)
RACISME, subst. masc.
A. 1. Ensemble de théories et de croyances qui établissent une hiérarchie entre les races, entre les ethnies.
B. P. anal.
1. Attitude d'hostilité de principe et de rejet envers une catégorie de personnes.
2. Sentiment d'hostilité de principe envers quelque chose.
TLFi
On disait : " il a été emmené dans "le panier à salade" et a terminé chez les frappes ..."
Les gens qui étaient emmenés dans le " panier à salade" , parfois à l'issue de disputes, beuveries pas obligatoirement graves, se retrouvaient au commissariat enfermés dans la même pièce que les vrais voyous ...les films nous proposent souvent ce genre de scène .
La phrase employée par des adultes voulait peut-être dire, " voilà, il va se retrouver réellement chez (ou avec) les voyous" et pour les jeunes lycéens confortés dans leur sentiment antiflic , c'était devenu un amalgame.
Le gros problème de Jérôme, c'est que le site www.deusexmachina.com est déjà pris!
D'où l'idée de tenter une petite transformation.
Merci si vous pouviez me préciser comment pourrait se former un féminin ou autre.
Pour " autre" , tentez un jeu de mot avec le grec . Il y a Hermes et Aphrodite
Je ne perçois pas non plus l'expression " parisien distingué" comme un terme linguistique.
Il me semble que par cette métaphore, étaient désignés les membres de ce forum participant en 2007 au fil de discussion concernant la phrase de Mme de Stael , et ayant du mal à se dégager de la vision contemporaine des mots ou des réalités. L'expression est d'ailleurs employée au sens collectif . Je pense y avoir saisi aussi l'auto-ironie .
Mais dans ce contexte précisément ( comparaison temporelle entre aujourd'hui et le début du 19 ème siècle d'une part et rapport parisien/genevois d'autre part) l'emploi du terme " parisien distingué" dans le sens qui lui est donné représente pour moi en quelque sorte un anachronisme.
Je reviens à Mme de Stael:
Fille d'une famille aristocratique suisse , elle est cependant née à Paris le 22 Avril 1766 , elle a été élevée à Paris et lorsque son père tombe en disgrâce, elle souhaite avant tout rester à Paris. c'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle se marie avec M.de Stael à Versailles.
Voici les paroles de sa mère concernant ce mariage:
" Elle désirait vivre à Paris, et M. le baron de Stael était le seul parti protestant qui pût lui donner un état dans cette ville"
mande la mère de Germaine à Madame de Portes.
1795: elle ouvre son Salon à Paris! Il devient rapidement un des centres de la vie culturelle parisienne. Elle y reçoit le marquis deLa Fayette, Noailles, Clermont-Tonnerre, Condorcet entre autres. Au début de la révolution, on la surnomme " la reine de Paris".
Sainte Beuve la considérait comme l'héritière de ces Cercles et Salons parisiens qui ont fleuri au Siècle des Lumières et connu leur apogée du temps de Mme de Stael.
Je cite: " et elle allait prolonger, sous une forme moins régulière et plus grandiose, cette galerie des salons illustres de l'ancienne société française." Mme de Stael par Sainte Beuve, Portraits de femmes.
Lorsqu'elle tombe à son tour en disgrâce, son départ pour la Suisse n'est jamais un choix: elle est en exil, interdite de séjour à Paris, puis en France. Pendant toutes ces années qu'elle qualifie elle-même d'exil, elle ne cessera de tenter des rentrées en France , sommée à maintes reprises de quitter Paris et toujours à nouveau attirée comme un aimant.
Pour une personne comme elle, à son époque, femme de lettres francophone, Paris était vraiment le centre de la culture et de l'esprit , des penseurs et philosophes .
A l'instar de Sainte Beuve, il me semble que le terme de " parisien distingué" qualifierait bien Mme de Stael, elle même, ainsi que les gens qui fréquentaient alors ces Salons littéraires et philosophiques, car Paris était alors Le symbole de la distinction culturelle pour un/e francophone. Je l'emploierais alors sans ironie aucune et avec admiration.
Aujourd'hui, la culture s'est " démocratisée": nos différences culturelles au sein de notre pays tiennent plus à notre origine socioculturelle, à notre niveau d'études, à nos moyens financiers et à nos aptitudes personnelles qu'à notre lieu d'habitation. Je puis habiter Marseille aujourd'hui, et Paris demain. Ni mon vocabulaire, ni ma culture n'en seraient pour autant affectés . C'est pourquoi il ne me semble pas convenir pour désigner à titre collectif les personnes participant en 2007 à ce fil de discussion sur le forum, même si on y met une restriction critique.
Mais , à titre individuel, une personne peut évidemment se sentir, se définir comme " parisien distingué" , mais c'est alors un autre contexte.
Ma lecture de cette expression n'est d'ailleurs pas nécessairement exacte. Indiquez moi les autres interprétations possibles.
Je sens vraiment une gradation. mignon, joli, beau, merveilleux...
Pour moi, une belle ville attirera mon admiration.
Une jolie ville sera plaisante. Ce n'est pas tout à fait pareil.
Curieusement, ma métaphore n' pas été comprise, ce qui prouve bien que le français de Paris n'est pas celui de Marseille.
Il faut croire que j'avais bien compris votre métaphore puisque j'ai suivi votre conseil
Mais dans l'expression que vous aviez employée, j'ai ressenti , sous-jacente , l'idée qu'à Paris seulement est concentré l'intellect de la France. Une expression peut être employée , être usitée, certes. Mais elle renvoie à des idées, à une conception qu'il n'est pas obligatoire de partager.
Je pense que nous parlons dans les différentes régions de France, dans notre capitale comme en Province, une même langue, riche de toutes ses composantes, de ses différents registres et niveaux, de ses régionalismes .
Je n'oppose pas , en fait, Paris à Marseille ou à toute autre ville. Mais , il me semble qu'aujourd'hui, justement grâce à Internet, à ce genre de forum, les idées et informations circulent ,et ne sont plus réservées qu'à notre seule capitale. Peut-être cette " parlure" qui est française et non seulement parisienne sera amenée à disparaître aussi comme la tournure " recours sur"? l'avenir nous le dira.
Pour revenir au sujet, je suis allée sur le site de Gallica vérifier dans le Dictionnaire de l'Académie de 1798 l'emploi du mot " recours".
Sur le plan juridique, il s'agit bien de " l'action qu'on peut avoir contre quelqu'un pour obtenir un dédommagement", mais le terme est aussi employé ainsi: " un recours sur quelqu'un ou sur quelque chose". Ex: " j'ai mon recours sur un tel".
La phrase de Mme de Stael pourrait alors quand même signifier que l'homme vertueux et sage , dont le mérite n'est pas reconnu par ses contemporains à cause de cet esprit de parti , attendrait un dédommagement ( reconnaissance de son mérite) des siècles à venir et qu'il n'est pas sur d'obtenir gain de cause .
Dans le Dictionnaire de l'Académie , il y a aussi cet exemple" si je perds mon procès, j'ai le recours sur un tel".
Si Mme de Stael donnait un sens figuré à ce terme juridique? De son vivant, l'homme vertueux et sage a perdu son proces ( voir son mérite reconnu) contre ses contemporains, normalement il lui reste son recours sur les siècles à venir, mais du fait de cet esprit de parti qui détourne les gens de la recherche de la vérité, il peut voir même ce recours rejeté, donc ne pas l'obtenir. Autrement dit, il n'y aurait pas de " recours" , qui supposerait discussion, reflexion, débat, jugement.
En France aussi, même sans le lièvre, ce mois de mars est le mois des fous. Au fait, pourquoi?
En attendant la réponse je vous souhaite à tous de joyeuses fêtes de Pâques!
J'allais dire la même chose ou presque.. Par le Grand Manitou! Ne déterrez pas la hache de guerre en période de trêve pascale.
Le fil était " qu'est ce qu'un troll"?
Nous avons donc parlé des trolls et des kobolds qui relèvent du même genre.
Cher BP, les trolls et les kobolds ne sont qu'une toute petite partie de la mythologie. Ils n'appartiennent pas à ce panthéon de dieux guerriers que montre votre image. Laissons donc ces dieux sanguinaires sur ou dans la Walhalla . " les Dieux ont soif" disait Anatole France!
Les kobolds et trolls , eux, peuplent le monde du " milieu" , au niveau de la croûte terrestre, ils étaient justement assez près des humains, tels nos farfadets, esprits follets et lutins.
Au fait, saviez vous que les kobolds sont , parait-il, à l'origine du culte des mânes ou des dieux lares chez les Romains? Ils représentaient aussi l'âme des ancêtres .
voici comment les anciens peuples germaniques du Sud ou du Nord pouvaient se représenter un kobold :
et un troll: image qui vient de Norvège:
Contrairement à vous, je ne prends pas recours au sens juridique, car le recours est une action que l'on intente, et non une chose que l'on puisse obtenir.
D'après le:" www.cnrtl.fr/lexicographie/recours" en droit pénal le recours ( recours en grâce) peut être rejeté ou accordé. Le terme existait aussi à l'époque de Mme de Stael. Ne pourrait -on considérer le mot sous cet angle?
L'homme vertueux et grand voit son mérite méconnu de son temps ( la gloire est rarement contemporaine) . On peut supposer qu'il mérite ( selon Mme de Stael) un retour en grâce d'ou l'idée d'un recours qu'il ne pourrait obtenir ( ce recours là peut être obtenu ou non) sur des siècles. ( sur une durée très longue ).
La tournure " sur des siècles" pourrait quand même être influencée par le français de Genève car je le rapproche de l'expression allemande " über Jahre, über Jahrhunderte).
Ne le lisons pas avec nos lunettes de parisien distingué des années 2000.
expliquez moi! on ne porte des lunettes qu'à Paris?;)
la distinction est une qualité purement parisienne?:)
seuls les hommes parisiens sont distingués? savent lire?
on ne peut réfléchir qu'à Paris?:)
Bref:" il n'est de bon bec qu'à Paris"
Le gabier , c'est vrai, on le connaît tous
C'est Jean-François de Nantes
Oué, oué, oué.
Gabier de la Fringante.
Oh! Mes boués Jean-François
" Il existe aussi un kobold propre aux bateaux. Les marins ont une croyance absolue en ce kobold spécifique.Si le bateau est en train de courir un risque, il avertit par un grand bruit. Si une planche de la coque cède pendant une traversée, il la retient afin que l'eau ne pénètre pas dans le bateau. Si pendant une tempête le mât se brise, il le maintient bien droit pendant tout le voyage. On lui donne du lait pour nourriture. Par contre, on ne doit pas lui offrir vêtements ni chaussure, cela le fait fuir comme c'est le cas pour l'elfe"
" S'il est de bonne humeur, il mène à bien pendant la nuit , beaucoup de travaux pour les matelots. S'il est de mauvaise humeur, il jette du bois à brûler, il tape contre les parois du navire, détruit des objets utiles, empêche les marins de travailler, distribue des gifles sans se rendre visible. "
On prétend qu'il se rend visible au cpitaine avant un naufrage, prend congé et s'enfuit devant ses yeux" Paul Hermann. Mythologie allemande.
Je contredis : le troll n'est pas nécéssairement méchant. Au contraire, dans la mythologie populaire norvégienne, le troll est un être timide et nocturne (parfois dit un peu stupide), qui vit loin des hommes dans des caves, des forêts. S'il nuit à un homme, c'est par mégarde, par hasard ou par bêtise, mais surtout jamais par intention.
Je suis en fait entièrement d'accord avec vous Andreas. Je voulais un peu plus tard apporter des précisions sur le kobold et le troll à partir de la " mythologie allemande" de Paul Hermann et du "Wörterbuch" des frères Grimm.
L'un et l'autre ( kobold et troll) appartiennent au monde des forces naturelles , le kobold étant doté d'intelligence et de malice, le troll au contraire plutôt benêt, et c'est le christianisme qui dans sa lutte contre le paganisme et les cultes des anciens germains a réduit progressivement leur taille ou les a diabolisés , en faisant des êtres maléfiques.
Oui, et il y avait le " Dummkopf" qui nous mettait tous d'accord , garçons et filles
Bonne femme, jusqu'au XVIIIe siècle, signifiait femme âgée.
oui, mais effectivement la 1ère expression( recette de bonne femme) a pris un sens moqueur, alors que la recette de grand -mère non.
Chez moi, on est strohdumm (« bête comme de la paille ») ou dumm wie Brot (« bête comme du pain »).
Mais on parle aussi d' une " dumme Gans" une oie bête
L'expression positive équivalente serait " recette de grand mère": là, on fait appel à la même idée, des recettes transmises par l'expérience féminine, mais en insistant sur le savoir pratique , empirique et confirmé .
Ce n'est pas tout à fait contradictoire. Il semble qu'il y ait eu un glissement.
Au départ le kobold est bien un génie protecteur de la maison mais dont il fallait se concilier les bonnes grâces, sous peine de représailles qui pouvaient être dangereuses. Il était de tradition de déposer tous les soirs un bol de lait ou de la nourriture ( donc une offrande) à son intention.
Actuellement il y a même une entreprise allemande de produits pour la maison qui s'appelle " kobold".
On imaginait aussi que ce kobold résidait sous terre:de là l'idée qu'il faisait aussi des farces dans les mines: on l'accusait entre autres de dévorer l'argent puis pour tromper les mineurs de le remplacer par un minéral gris . D'où l'idée d'appeler le cobalt ( en fait un métal gris clair) ainsi.
Je n'ai pas le temps de chercher plus loin. Mais ces informations se retrouvent sur Wikipédia Allemagne ( las! auf Deutsch).
Il est amusant de voir qu'avec Google fr images , les premières images de kobold sont terrifiantes ou maléfiques alors que ce n'est pas le cas sur Google .de Bilder.
Ceci dit, je sais qu'il y a des textes de littérature ou les kobolds apparaissent uniquement comme maléfiques. Quand j'aurai le temps ,
je chercherai ce qu'en dit l' Edda.
Le mot " kobold" vient de: "Kobe" (= Haus, Hütte) "hold" (= erhaben, gut) . Kobe= maison, cabane, et hold= aimable, gracieux.
C'était d'abord un génie protecteur de la maison, mais facétieux dont les plaisanteries n'étaient pas méchantes: il pouvait se transformer en plume tombant sur le nez de quelqu'un ou faire claquer des portes.
Mais , si on lui déplaisait ou si on le vexait, il pouvait alors se mettre en colère et même devenir dangereux.
Pour en revenir à ce troll, ce n'est pas exactement dans la mythologie germanique un " lutin malicieux". Il peut être représenté comme un géant ou comme un nain, il est laid, certes , mais il est avant tout malintentionné: c'est une sorte de démon. D'où le glissement.
Le lutin malicieux et exempt de méchanceté réelle serait plutôt un kobold.
je viens de lire dan le TLFi que " moult" est un adverbe. Pourtant Verlaine... , mais n'est pas Verlaine qui veut. Et puisque Dupré ajoute de surcroît que "c 'est parfaitement ridicule":) Voilà un jugement qui ne pardonne pas.:(
Heuuuu ... contentons-nous ici de reconstruire Babel
Venant de prendre connaissance d'un certain fil ancien qui déchaîna en ces lieux moultes passions , je comprends mieux votre " heu..." prudent et j'y souscris
Pourrait-on considérer l'emploi de " sortir" comme v. intransitif? Au sens de " provenir, avoir pour ascendant"? Cette école provient d'excellents professeurs ( a été fondée par) comme l'école du Bauhaus, une école artistique ( groupe de peintres et leurs élèves), l'école de théosophie de Steiner, etc.
Selon la légende, oui, elle avait un pied plus grand que l'autre, d'où la nécessité sans doute de se couvrir et porter des robes encore plus longues pour cacher le vilain défaut ( peut-être la vraie raison de sa réputation de modestie et de décence?), mais Adenet le Roi ( 13ème siècle) qui nous a transmis la chanson de geste l'intitule:
"Li Romans de Berte aus grans piés"
ADE, Bertha! Adessias
Je propose d'adhérer à une association pour la promotion de l'espéranto et aussi de reconstruire tous ensemble la Tour de Babel
excusez moi si je reviens à l'origine du mot " berthe" ( partie de vêtement) mais ma curiosité me titille encore.
Pour voir si le mot peut venir de " aperta" ( ouvert) comme le pensait Pasqualino, qui le définit comme un " mantelletto" ( petit manteau, petite cape) , j'ai essayé de trouver à quoi la dite " berthe " ressemblait.
(source : Journal des Demoiselles www.griviere.com/jdd/)
Sur chacune de ces images, la berthe, c'est la bande plate de dentelle ( avec ou sans volants) qui est plaquée sur le haut du décolleté. Parfois ces berthes pouvaient être cousues aux épaules et avoir un revers, mais elles étaient parties intégrantes de la robe , elles pouvaient être un accessoire qu'on achetait et cousait ensuite pour voiler la poitrine.
Vers le Second Empire les berthes évoluent en berthe-châle mais il s'agit toujours d'une bande de tissu qui cache le trop profond décolleté.
Des textes d'époque ( 19 ème): dans le " conseiller des dames et demoiselles"Tome XVI ( 1862/1863) Blanche de Sérigny: description d'une robe de taffetas blanc: "le corsage est à pointe et bordé de rose ; la berthe reçoit une garniture semblable à celle de la jupe, mais beaucoup plus mignonne"
plus loin: robe de taffetas rose" corsage à pointe, garni d'une berthe d'Angleterre"
pour une petite fille:" Un volant plus petit, monté de même à plis creux, forme berthe sur le corsage et garnit les manches; il est surmonté par une chicorée."
Je n'ai trouvé pour l'instant aucune indication de cape ou de mante ouverte. Selon le TLFi : berthe: Garniture en forme de petite pèlerine généralement de dentelle posée sur le décolleté d'une robe ou d'un corsage .
Et la pèlerine toujours selon TLFi: Collet de laine, de dentelle ou d'autre matière, porté par les femmes, ne couvrant que les épaules et la poitrine.Le premier sens donné par le dictionnaire n'est donc pas celui d'un manteau , mais bien d'une bande de tissu posée sur la poitrine et les épaules.
Le point commun avec la coiffure " à la Berthe" réside apparemment dans ces bandes plates.
Je n'arrive donc pas à faire " collocher" cet accessoire féminin avec l'idée " d'aperta". Ce qui ne prouve pas du tout que la reine Berthe y soit pour quoi que ce soit. Peut- être un couturier l'a-t-il nommé ainsi du nom de sa femme, sa fille, une célèbre dame ou artiste?
il me semble que le mot " modestie" correspond un peu à un synonyme de cette berthe là.
mettre une phrase à la forme négative?
Ils ont toujours quelque chose à redire, ces locuteurs natifs....:P
...d'accord, vous êtes chez vous, vous faites comme vous voulez.
En allemand aussi, on transforme: Moskau, Prag, Lissabon, die Moldau, Breslau, Brünn, usw.;)
C'est un banal renforcement (si j'ose dire), àma.
banal, je ne suis pas sure. Cherchez la symbolique du chiffre trois , surtout dans la Bible.
Que nenni ! c'est un bol thibétain.
oui, et il sert de support rythmique pour la prière et la méditation.
marmonner est bien donné comme synonyme de marmotter et grommeler. Mais dans les différents exemples donnés sur TLFi, j'ai l'impression qu'on l'utilise pour insister sur l'aspect indistinct , incompréhensible des sons produits et moins sur l'origine ( sénilité, maladie) .
dans mon Littré , on signale aussi que d'après Buffon " la marmotte marmotte en buvant" de même que mon chat ronronne en mangeant .
Je connaissais son cri d'alarme ( pourvu d'intention) mais lorsqu'elle marmotte ?
Merci pour tous ces renseignements, je vais donc commander LE Rézeau.
Merci également pour le souhait de " bonne fête de Pâque( sans s) : mais l'expression est, je ne sais comment dire, correcte bien sur, mais pas usitée : " bonne fête de Pessah" va mieux
je pars lire la hag gadah:;)
C'est exact, ou alors carrément il ne se prononce pas (sang ; étang ; poing ; etc.).
Le plus curieux, c'est que lorsque l'on désire « franciser » un nom se terminant par un G, on fait involontairement prononcer celui-ci « gé », ainsi camping que l'on prononcera « campainge ».
Ben, à Marseille,( un petit morceau de France) on dira le " campingue" et le poing , c'est limite: on entend presque le "g" final, mais la diphtongue n'est pour ainsi dire pas nasale " pouing"
et marmotter? dans le TLFi
Les familles (...) se coincent en des logements étroits où il n'y a pas de place pour la tante, l'aïeul encombrant, la marmottante grand-mère (H. BAZIN, Fin asiles, 1959, p. 129). [En parlant d'un organe de la parole] Contre la grille des chapelles, souvent on voit quelque vieille femme, en béguin de linge (...) le regard en l'air, les lèvres marmottantes (GONCOURT, Soeur Philom., 1861, p. 52
2. Marmottement, subst. masc. Mouvement des lèvres, murmure indistinct d'une personne qui marmotte. Synon. marmottage. Elle les accompagna d'un marmottement continu où des lambeaux de phrases pleurnicheuses se mêlaient à des exclamations dévotes (ZOLA, Page amour, 1878, p. 920). Ses discours, plus qu'à demi incompréhensibles, du moins n'étaient pas des soporifiques, des marmottements confus comme il pouvait y en avoir à la même heure dans les églises de la plaine (BARRÈS, Colline insp., 1913, p. 164). []. 1res attest. 1585 «action de marmotter; mouvement des lèvres d'une personne qui marmotte» gesticulations, marmotemens et grimaces (N. DU FAIL, Contes et discours d'Eutrapel, XXXV ds Œuvres, éd. J. Assézat, t. II, p. 356) 1599, PH. DE MARNIX ds HUG., à nouv. au XIXes. comme terme de méd. 1832 «mouvement des lèvres que font certains malades sans articuler aucune parole» (RAYMOND), 1851
encore une question: ce dictionnaire de Rézeau est-il consultable en ligne?
Sinon, je vais l'acheter.
J'ai bien trouvé sur le dictionnaire des synonymes en ligne: http://elsap1.unicaen.fr/dicosyn.html
le verbe " rifler" répertorié comme synonyme de rafler: ramasser.
Pour le loto, oui, on rafle, on ramasse le gros lot.
Mais pour le rami? on ne ramasse pas, au contraire, on cherche à poser toutes ses cartes.
merci pour vos réponses .
raffle noun a lottery in which the prizes are usually goods.[Middle English in the sense 'kind of game with dice', from early French rafle act of snatching]
Pitié! (un seul !):(:)
Si je ne cite jamais l'anglais, c'est que mes connaissances sont plus que rudimentaires. Lorsque j'étais élève, ce n'était pas une LV obligatoire .
Donc, j'ai vaguement compris que ça vient de l'ancien français " rafle"et que ça désigne une loterie où les prix sont en général intéressants.
Mais " noun", sense ( le sens?) , " kind of game with dice" ( sorte de jeu avec?) et snatching?
vous me mettez à la torture
Thank !
bonjour,
j'essaie de trouver l'origine du mot " rifle " ( n . féminin) comme synonyme de " jeu de loto". Dans le Sud-Ouest aujourd'hui encore, on va " à la rifle".
Sur le dictionnaire d'argot , le mot " rifle" indique bien un jeu, mais sans autre précision.
j'ai essayé de consulter un dictionnaire des régionalismes en ligne, mais je n'y suis pas arrivée.
vous voulez dire qu'elle lui a servi tant de soupe(s?en nombre ou en quantité ) à la grimace qu'elle ne peut pas lui en servir plus?
Bonjour à toutes et à tous !
Pourriez-vous me dire ce qu'est un colifichet, en parlant d'un oiseau, svp. ?
Le passage en question est la suivante :
[...] Mme Verdurin, juchée sur son perchoir, pareille à un oiseau dont on eût trempé le colifichet dans du vin chaud, sanglotait d'une amabilité.
Du côté de chez Swann, p. 202 (Gallimard), p. 323 (Flammarion)Merci mille fois d'avance...
D'après le Littré, c'est un biscuit qu'on donne aux oiseaux.
Je confirme. C'est pareil sur mon lieu de travail.
Mais je pensais qu'il y a une sorte de protection sur Mozilla qui empêche la liaison à l'intérieur du site, et qu'il fallait changer des configurations de Mozilla, ce dont je suis bien incapable.
J'ai contourné le problème en mettant tous ces liens ( les dicos) en favoris.
C'est la fusée Ariane!;)
skirlet, où puis trouver les caractères cyrilliques sur l'ordi? Vous arrivez à écrire successivement avec les deux alphabets et un seul clavier." Cpaciba"
Le texte du Quid, qui ne parle que de division (en oubliant multiplication, addition et division !), ne contredit nullement mon hypothèse : quand on a, par exemple, plié en trois une ficelle, on peut bien faire un nœud à la pliure !
je suis d'accord avec vous: Même si le Quid ne parle pas de noeuds, votre hypothèse est possible. Et les gens faisaient sûrement des noeuds aux ficelles ou mouchoirs pour mieux se souvenir. Mais ça ne contredit pas non plus l'origine biblique.
Reste à savoir qui de la poule ou de l'oeuf est antérieur.:)
Peut-être qu'aux temps bibliques , les hébreux avaient déjà cette habitude de faire des noeuds pour se souvenir de distances ou autre... Et que l'expression biblique ( exigence de faire les noeuds dans les fils des franges pour se souvenir de l'Alliance) , s'appuie justement sur des habitudes de la vie quotidienne?
Il faudrait retrouver ce " prof" et lui demander la correction exacte du devoir et d'où il tire la justification de ce qu'il avance.
A part ça, lui demander aussi quel était l'objectif pédagogique du devoir? Était-ce vraiment de trouver une solution?
Le mot " affluence" suppose un mouvement , un flux, une arrivée. Ou le résultat quantitatif ( grande abondance) de cette arrivée importante.
Le verbe" se trouver" a , me semble - t -il , une fonction locative.
Je vois mal l'affluence se trouver quelque part. Elle se produirait peut-être quelque part.
Dans vos différents " exemples" censés nous éclairer , vous faites souvent allusion à la façon de " dire" plutôt qu'à celle d"écrire".
Or vous voulez avant tout convaincre de la nécessite de réformer notre orthographe.
Tout ça n'est vraiment pas clair, comme vous dites.
que proposeriez vous d'autre pour défendre notre langue?
Cher Torsade de Pointes,
Merci pour cette aide, Mais ce n'est pas ce que je voulais dire. je sais me servir à peu près d'un dictionnaire, c'était implicite puisque j'ai le Wahrig et le Duden et que je les utilise.
Vous proposiez d'y chercher le taux des sources latines dans l'ensemble du lexique allemand. Or, je ne me sens pas capable de noter tous les mots du dictionnaire, avec leur étymologie et de calculer des pourcentages. Vaste travail! Je pensais que c'était peut-être indiqué dans l'introduction ou dans une étude sur la langue, mais je n'y ai rien trouvé.
J'ai vérifié dans le Quid. Il n'y est pas question de noeuds.
"Les illettrés ne savaient pas diviser par 10 , mais ils savaient tous diviser les longueurs par 2, par4, par8 , en pliant 1 fois, 2 fois ou 3 fois une ficelle ou un mouchoir. "
Le Quid explique ainsi la difficulté qu'a eu le système métrique à se répandre.
Je n'ai pas vu d'allusion au noeud fait pour mémoriser une distance. Mon Quid est ancien, mais sur un sujet pareil, il n'y a sûrement pas de nouvel apport scientifique.
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