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Le forum d'ABC de la langue française

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forum abclf » Messages de regina

Sujets de regina Recherche définie par l’utilisateur

Messages trouvés [ 151 à 200 sur 3 343 ]

C’est que vous aviez écrit " en grammaire traditionnelle " , Chover.

Et très longtemps, effectivement, le CDN correspondait à un groupe nominal formé d’un nom suivi d’un autre introduit par la la préposition " de " ou "à "

C’est bien plus tard, disons en grammaire actuelle, qu’on considère qu’il s’agit d’une extension du nom, qui le détermine et cela peut aujourd’hui être adverbe, adjectif, épithète voire même apposition ... Il s’agit d’une fonction, donc elle peut être remplie par différentes réalisations langagières.

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(16 167 réponses, dans Jeux de mots...)

Toux basse et sifflante... attention, l'inflammation est importante, glissa Knock à son patient.

Qu'à son pas si empressé, il l'ait reconnu, qui pourrait s'en étonner?

Oui, mais ce qui est amusant, c'est que cette même règle existe, comme le dit Chover, aussi en allemand pour les prépositions dites mixtes ( celles qui acceptent soit l'accusatif /directif, soit le datif/locatif) . Il n y a pas d'ablatif ni de locatif en allemand, c'est donc le datif qui joue ce rôle ...

Mais, dans l'exemple du train, l'allemand utilise deux autres prépositions toujours suivies du datif : aus ( provenance ) et nach ( après ou vers, donc ici direction) ...

Pour le russe, ce fut ma LV2 , mais...c'est bien loin smile

154

(409 réponses, dans Parler pour ne rien dire)

J'arrive en retard, moi aussi:)

" mourir en paix" , oui, pourquoi pas? Mais, il me semble que dans ce contexte précis ( je viens de lire le texte complet en allemand), le poète va plus loin. Il appelle la mort de ses vœux, il désire mourir, il décrit les tourments que lui apporte la vie.
La mort est vue comme devant le combler, elle sera accueillie comme bienheureuse, désirée.

Et verlangen est même plus fort que le souhait ( wünschen), c'est un désir fort, une exigence...

Quelque chose comme:

Mon cœur appelle ( souhaite ardemment )
La mort bienheureuse ( désirée, bénie)

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(16 167 réponses, dans Jeux de mots...)

Honni soit qui mal y pense !

Malypense et Leny Escudero...sa voix chaude et rauque... Si revient mon amour...je lui dirai tout bas...

Levine a écrit:

Autant d'expressions différentes dans "nos langues respectives"...

En français, l'usage universel de la préposition "de" entraîne parfois des ambiguïtés :

Ex : "le train de Paris" (qui vient de Paris ou qui y va ?) :

En allemand, comme en russe, deux prépositions différentes préciseront la direction ou la provenance :
Der Zug aus Paris indique que le train vient de Paris , alors que der Zug nach Paris indique qu'il y va.

Je reviens sur cette notion de " tournure fautive" quant à l'utilisation de la préposition " à" pour un complément de nom.

" Je suis tombé par terre, c'est la faute à Voltaire,
Le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau" . A qui la faute , donc ?

Je suis surprise de voir ,en ce premier tiers de 21ème siècle, peser encore si lourdement la grammaire normative, au détriment de la grammaire descriptive, celle qui décrit et étudie tous les faits de langue, du moment qu'ils sont dans l'usage... On peut certes établir une classification entre langue soutenue, littéraire, familière voire vulgaire.. .
Mais qualifier une tournure appartenant bel et bien à la langue française de " fautive" ou " contestable"  me semble une vision d'un autre âge smile

Si quelqu'un demande conseil, dans un cadre précis, administratif, scolaire, on peut , certes, indiquer les recommandations de la grammaire normative, pour s'exprimer dans un français dit standard, dit correct.

Mais la langue est bien plus riche que cela.. Et, dans certaines régions , tant en Alsace-Lorraine que dans le Midi, on entendra volontiers : c'est le fils au Pierre, la fille à la Marie, etc...

Et qu'importe que cela soit " jugé" fautif ou non... Cela se dit , simplement.

Oui, mais , pour l’allemand, ce n’est pas une incompatibilité grammaticale.

Jusqu’au 18éme et même 19éme siècle avait cours l’expression : ein hundisches Leben führen   sur le même modèle syntaxique qu’en russe.

La tournure est tombée en désuétude,  remplacée par le mot composé Hundeleben, mais elle était courante en littérature auparavant.
Un exemple, tiré d’un récit de voyage de Adam Brand, dans un livre paru dans le premier tiers du XVIII ème siècle.

https://books.google.fr/books?id=iZna-Z … mp;f=false

Les langues évoluent  smile

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(16 167 réponses, dans Jeux de mots...)

Ablettes grises, esturgeons et anguille de mer ne se pêchent plus par ici

Parricide célèbre, Violette Noziére fut superbement incarnée à l’écran par Isabelle Huppert.

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(7 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Plutôt une " coquille" , erreur de clavier, de frappe, manque de relecture., selon moi. Certes, au final une erreur grammaticale puisque absence d’accord, mais , de mon point de vue, pour parler d’erreur grammaticale ( commise par manque de connaissance ou de maîtrise de la règle), il faudrait plusieurs erreurs récurrentes de même type dans un texte.

Sinon, on peut porter cela au nombre important d’erreurs d’inattention , courantes hier comme aujourd’hui.

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(7 réponses, dans Réflexions linguistiques)

En quoi consiste votre question ?

L’absence de pluriel à " prometteur" , le choix de ce mot ou d’un autre dans la phrase ?

Enfin,  au sujet de  la victoire de M...

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(16 167 réponses, dans Jeux de mots...)

Est trou blanc tout trou aux caractéristiques inverses de celles du trou noir…


Dutroux, noir criminel, violeur d'enfants, assassin et partisan de l'inceste s'est tristement rendu célèbre chez nos voisins belges.

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(16 167 réponses, dans Jeux de mots...)

Est-ce-que terre minée ne peut plus être cultivée ?

" Ti vé ou ti vé pas ?"  me demandait en souriant mon amie créole .

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(16 167 réponses, dans Jeux de mots...)

@ glop

En fait, Agathe avait répondu avant moi! Mais je n'ai pu effacer mon message.   J'avais donc ensuite repris à la suite de sa phrase...

La phrase à reprendre est à présent celle-ci:


Allo?  Ficelez-moi ce rapport, et correctement ! Est-ce compris?

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(16 167 réponses, dans Jeux de mots...)

Ah, dommage smile

Rofessartoises er rofessartois se hâtaient afin d''arriver à l'heure à l'office.

Allo?  Ficelez-moi ce rapport, et correctement ! Est-ce compris?

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(16 167 réponses, dans Jeux de mots...)

« Haletant » n'apprivoisera pas le prof !


Pâle prophétesse, la sybille de Cumes nous attend dans la cathédrale de Sienne.

Lévine a écrit:

C'est au XVème qu'apparaît l'e-mail (écrit alors esmail), remis solennellement par un héraut attitré car le support de ce message est évidemment très fragile :

et alla ledict grant escuyer querir ung esmail d'ung petit herault qui estoit à l'admiral (Commynes)

Mais ...quel vernis! Bravo  smile

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(16 167 réponses, dans Jeux de mots...)

On tisa n'importe quand ! Il y avait des gens bourrés en permanence !

Manant, ce bois que tu as osé couper n'était pas destiné à l'affouage ! Mal t'en a pris!

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(16 167 réponses, dans Jeux de mots...)

Je présente mes excuses à vh  , désolée d'avoir déclenché tout cela. C'est bien moi qui ai écrit :  "Pitié , imaginons un lieu-dit... "

Pourtant, j'avais vérifié et je savais qu'il existait ... je ne voulais pas jouer la donneuse de leçons , mais c'est bien ainsi que j'avais compris la phrase : " en passant par Pitié on arrivait à cette " pierre aux chats".  J'ai voulu juste donner une piste pour mieux comprendre la phrase comme il était demandé et n'avais vraiment pas imaginé ...la suite...

vh, je prends tout sur mes frêles épaules , je ne crois pas que la modération y soit pour quelque chose smile

Et...je suis aussi contente de te retrouver...    Allez, on continue le jeu ...

Pour autant, ces mêmes personnes n'écrivent ni " imail"  ni " ibouc" smile

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(16 167 réponses, dans Jeux de mots...)

Werther inhalait de l'ammoniac ce qui nuisit gravement à sa santé.

Ah ça! Sans thé, comment respecterions-nous le traditionnel five o'clock?

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(16 167 réponses, dans Jeux de mots...)

Sans Succès (lieu-dit que j'imagine), mon séjour en Gironde n'aurait pas été ce qu'il a été !

Kila était passé sur les ondes, nous offrant un merveilleux voyage musical à la recherche de la verte Erin.

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(16 167 réponses, dans Jeux de mots...)

" Pitié" , imaginons un lieu-dit...

Et dix « XION » prononcés en une minute ne m'ont procuré aucun avantage auprès de cette société

Sept sots s'y étaient mis sans succès !

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(17 réponses, dans Le français et les autres langues)

Je partage, bien sûr, cet avis. L'allemand n'a guère pu influencer le français, en ce domaine.

Pour l'allemand, c'est une construction morphologique habituelle : adjectif ordinal ( sans terminaison)+ superlatif forment un nouvel adjectif épithète qui s'intègrera dans un groupe nominal.

Die zweitschönste Stadt ( la deuxième ville pour sa beauté) , der fünftbeste Läufer : le coureur au cinquième rang du palmarès

L'avantage de ces tournures, c'est l'aspect synthétique...

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(17 réponses, dans Le français et les autres langues)

Oui , ou : la deuxième des plus hautes montagnes de France .

Il me semble possible d'établir un classement parmi les choses considérées comme les plus... , donc avec un superlatif, grâce à cette construction .

" adéquat" par rapport à l'énoncé initial qui nous semble " bizarre" en français.

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(17 réponses, dans Le français et les autres langues)

Je suppose que pour garder cette idée donnée par le superlatif, il serait plus adéquat d'écrire quelque chose comme :

L'Argentine possède la deuxième des plus grandes ressources en lithium, la troisième des plus grandes réserves et est au quatrième rang des plus grandes productions au monde.

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(16 167 réponses, dans Jeux de mots...)

Selon la légende, des centaines de chats y ont un rassemblement diabolique.

Oli, que cherches-tu donc dans ces parages?  Méfiance! Les chats, dit-on, ont neuf vies!

Les "réserves" : les gisements de lithium non encore exploités.

Je dirais plutôt:

Les réserves: l'ensemble des gisements existants ( exploités ou pas)

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(16 167 réponses, dans Jeux de mots...)

@ Chover : je vois que j'ai posté deux secondes avant vous smile

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(16 167 réponses, dans Jeux de mots...)

L’aine ou risque d’apparaitre une hernie est une zone particulièrement sensible.

Sans cible, difficile de s'entraîner au tir aux pigeons.

Ce serait mieux de citer la phrase entière pour donner un contexte smile

Le texte est facilement accessible via Google, il s'agit donc de l'Argentine et du lithium.

Les mots "Réserves" et "ressources" sont parfois employés à l'identique, mais ici on fait une nette distinction.

Les réserves, ce sont les endroits où il y a des gisements de ce métal.   Mais, il ne suffit pas d'avoir des réserves si le gisement n'est pas exploité, si on ne s'en sert pas.  On pourrait donc comprendre " ressources" par les réserves dont on peut disposer , qui sont exploitées et dont on se sert.
Quant à la production, il s'agit du rendement, du résultat de l'exploitation de ces gisements.

Chover a dit:

Je reviens à heutzutage, que vous avez cité, regina, et que j'ai décomposé en heut- et -zutage. Il est amusant de constater que -zutage se décompose lui-même en deux mots correspondant étymologiquement à ceux de quoi se compose today, aujourd'hui, en anglais

.

Oui, heutzutage a un degré de moins dans cette formation pléonastique ,comparé à " au jour d'aujourd'hui". Littéralement, ce serait au jour de ce jour .

Mais..peu importe... L'intérêt , pour moi, était de souligner ces productions pléonastiques qui se forment dans l'usage, sans que les usagers en soient conscients. Et l'une des raisons en est souvent un " affadissement " du sens premier dans la langue.


@Lévine

Il y a des degrés dans la satisfaction : dire sa satisfaction à quelqu'un est plus faible que lui dire sa "grande satisfaction". (De même aussi qu'on peut trouver des degrés dans la violence).

Je sais qu'une des critiques adressées longtemps aux enseignants par des " puristes" était l'expression " assez satisfaisant " , courante sur les bulletins scolaires, considérée comme pléonastique , puisque " satis" en latin signifiait déjà " assez. ".

Autrement dit, un travail satisfaisant répond aux attentes, la notion de suffisance est déjà inclue dans le mot. Mais , c'est bien parce qu'au cours des siècles, ce sens premier s'est atténué, affadi, qu'on éprouve ce besoin de dire très satisfaisant, assez satisfaisant.. . Le pléonasme n'est plus perçu comme tel.  Il a donc, du point de vue de la langue et de son fonctionnement, sa raison d'être.

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(10 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Glop, il ne sert à rien de présenter ainsi le lien vers Google maps smile

Je ne conteste pas qu’on puisse parler de " pelouse " au sujet de Darbounouse et j’ai, bien sûr, vérifié la justesse de ce terme en géologie. La " prairie " d’après ce que j’ai lu est une " sous-categorie " sur le plan géologique de la " pelouse " .
Si bien que les deux termes, si l’on veut s’en tenir à une définition précise et scientifique, sont valables.

Mais, moi, j’ai seulement voulu attirer l’attention sur le fait que dans l’usage, dans la région ,tout le monde parle de la " prairie de Darbounouse ".
Elle est connue dans le Vercors pour sa beauté sauvage, pour son aspect typique avec les lapiaz et les roches calcaires qui affleurent partout et pour les gens du coin, c’est aussi un lieu de mémoire,  car dans cette prairie de Darbounouse, la ferme dont il reste les ruines,fut un QG de la Résistance, du Maquis , elle fut incendiée par les nazis ...
Bref, c’est un lieu évoqué souvent dans la région, par les habitants, les associations, les mairies, les groupes de randonnée,  de trekking, par les gens du Parc régional des Hauts-Plateaux et partout , en général, le terme pour désigner le lieu, c’est la " prairie de Darbounouse " , et cela même si la "pelouse " est un mot plus adéquat pour les géologues smile

184

(209 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Pour ma part, je ne suis pas née à Marseille mais à Toulouse. L’accent du Sud-Ouest , chantant lui aussi, est pourtant bien différent de celui de Marseille..

Mes parents n’avaient ni l’accent du Midi ni l’accent parisien et pas du tout l’ accent français, mais on peut dire que l’accent dominant  dans une région l’emporte tout de même , et si ma façon de parler n’est typique ni de Toulouse ni de Marseille, elle reste méridionale .

De même en allemand, avec l’expression " heutzutage" que l’on peut traduire par " de nos jours " mais qui correspond bien à ce " jour d’aujourd’hui " .

Tag = le jour
Heute = aujourd’hui.
Mais heute est initialement formé du pronom démonstratif " hi" plus jour, soit en ancien haut allemand : ahd. (althochdeutsch) *hiu tagu  qui a donné heute et qui signifiait à ce jour.

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(10 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Je viens de d’apprendre que certains lieux naturels où poussent principalement des graminées sont nommés pelouse en biogéographie. La pelouse de Darbounouse en fait partie

Je connais très bien ce lieu, entrée des Hauts -Plateaux du Vercors. C'est avant tout une plaine karstique, mais j'ai toujours lu qu'on parle à ce sujet de sa " prairie".

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(16 167 réponses, dans Jeux de mots...)

Ektara d'Inde. C'est un instrument à une seule corde, que l'on pince

On peint ce genre de tableau généralement en aplat.

Dire de quelqu'un qu'il manifeste de l' "hybris", malgré la force sémantique du mot grec d'origine, ce n'est pas assez expressif.

C'est d'ailleurs souvent ce qui est à l'origine d'expressions entrées dans l'usage, considérées pourtant par l'Académie comme pléonastiques.
"Au jour d'aujourd'hui" en serait un bon exemple.  Lorsque le sens premier d'un mot s'oublie au cours des générations, lorsqu'il perd de sa force, la langue et ses usagers vont spontanément, si besoin se fait sentir, renforcer ce " sens premier " qui n'est plus ressenti.

Comme encore : être très satisfait...

189

(209 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Lorsque je parle de gens venus du Midi, je ne parle pas uniquement des régions méditerranéennes. Dans le Sud-Ouest , les régions pyrénéennes, le pays basque, la côte atlantique sud, bref,  toute une partie de la France, grosso modo, au sud de la Loire, prononce ces "é" fermés , là où les autres disent " è".

Quant aux journalistes, si leur formation est antérieure à 2020 ,ils ont appris à " perdre" leur accent ou du moins à le laisser de côté , à titre professionnel.
Mais vu l'évolution même lente des mentalités en ce domaine, ils peuvent être moins stricts sur cette contrainte, se laisser un peu plus aller, ce qui expliquerait ces variations dans une même phrase chez une même personne, que vous aviez remarquées.

Officiellement, les Ecoles de Journalisme ne peuvent plus intégrer cette composante ( travail sur la perte d'accent d'origine et acquisition d'une prononciation standard , dans leur programme de formation.

190

(209 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Je me suis demandée s'il était vraiment possible d'évaluer une évolution de la prononciation en France ( plus particulièrement en région parisienne), uniquement à partir d'exemples venant de journalistes. Or, c'est l'essentiel des références données dans cette longue discussion.

Les journalistes qui travaillent dans la région parisienne, que nous  entendons à la télé , la radio ou sur d'autres médias , ne sont pas tous des Parisiens natifs.  Pendant longtemps, dans les écoles de journalisme, une partie de la formation était dédiée à la prononciation, l'élocution et l'acquisition d'une prononciation " standard". Autrement dit, pour ceux qui se formaient à ces métiers, apprendre à ne plus parler normalement, avec la prononciation d'origine, celle de la région dont on était issu. Le standard se basant sur la prononciation dite correcte...

Depuis 2020 une loi interdit toute discrimination en rapport avec les accents régionaux et la formation dans les écoles de journalisme en tient compte.

Petit à petit, les différents journalistes peuvent eux-mêmes avoir une approche différente de leur façon de parler à l'antenne.
professionnellement, psychologiquement. Je peux imaginer que certaines pressions tombent progressivement et que certains peuvent à présent relâcher la concentration permanente qui devait être la leur pour ne parler qu'en respectant le standard.

Cela pourrait expliquer ces variations d'une même personne en l'espace de quelques minutes ou phrases, décrites par CH, par exemple.

Chassez le naturel, il revient au galop... Pour des gens qui seraient issus, par exemple, des régions méridionales, il suffit d'un rien, vraiment d'un rien, pour prononcer " é" là où d'autres diront " è" ...   

Il me semble difficile de juger de l'évolution de la prononciation du français en général , à partir uniquement de ce milieu professionnel, où justement les personnes ont encore souvent une prononciation artificielle, " professionnelle" , qui peut se révéler autre lorsqu'ils ont la possibilité de parler spontanément et naturellement.

191

(16 167 réponses, dans Jeux de mots...)

Ah, mais moi, reconnaître l'importance du vase de Soissons et de la bataille d'Azincourt dans l'histoire de la France ? Vous pouvez me faire confiance.

Confits, en ce moment dans les couronnes, les meilleurs fruits confits, te dis-je, tu les trouveras en Provence, plus précisément dans la ville d'Apt.

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(409 réponses, dans Parler pour ne rien dire)

Merci, Chover . Magnifique !

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(16 167 réponses, dans Jeux de mots...)

Comment se fait-il que cet appât était si mal fixé ?

Si Malfix était en charge de te trouver un emploi, depuis longtemps, tu ne pointerais plus au chômage.

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(16 167 réponses, dans Jeux de mots...)

Adore d'Aline le doux regard : en ses yeux tu découvriras la beauté de son âme.

Deux saunas me  paraissent superflus.

Oui, Grevisse notait une certaine tendance et l’Office québécois de la Langue française ainsi que son Centre de ressources linguistiques notent que " l’usage tend " .

Je n’ai rien dit d’autre et pense juste que c’est à surveiller. L’avenir dira si cette " certaine tendance " se confirme , augmente ou non.

La règle dit effectivement que " selon que " doit être suivi d'un indicatif. Et qu'ecrivailleur , s'il veut écrire correctement aujourd'hui , doit suivre cette règle.

Une grammaire descriptive, et nombreuses le font, ajouterait qu'actuellement l'usage tend à remplacer cet indicatif par un subjonctif .

Reste à savoir , si l'usage persiste et finit par s'imposer, combien de temps il faudra pour que la règle soit considérée comme caduque..

Merci pour votre recherche, Alco.

Je n'ai pas écrit, pour ma part, qu'en 1601 , ce Claude, seigneur des Epigeards était maître d'un château.  ( Relisez-moi)... J'ai bien parlé de l'époque féodale donc antérieure et rappelé qu'un seigneur ( écuyer ou pas) recevait de son suzerain un titre et des terres et que la seigneurie était liée à un château...

Et que donc ce qui ( c.f post de Lévine) peut aussi être un patronyme dans l'Allier , nous ramène à ce toponyme qui en est à l'origine.

Votre recherche, certes intéressante n'infirme ni ne confirme rien quant à ce que nous cherchons : le sens du terme Epigeards...

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(16 167 réponses, dans Jeux de mots...)

À tant dire de jeux de mots, notre Bretonne locale  a dû faire l'université du rire à Vannes


Avanie  et Framboise sont les mamelles du destin

Lévine a écrit:

Sur le cadastre napoléonien de Saint-Germain (in Archives départementales de l'Allier, en ligne), Les Épigeards désignent un hameau de cinq ou six maisons. Il est possible en ce cas qu'on ait affaire à un patronyme.


Un patronyme , certes...
Mais, une recherche  sur Gallica, dans un registre des fiefs de l’Allier, fait état en 1602 d’un certain Claude, seigneur des Epigeards.
Dans un autre écrit,toujours sur Gallica, on cite un certain Reignier des Epigeards ,qui était signalé en 1792 à Moulins et aussi à Saint-Germain-des Fossés.

Qui dit fief, seigneur, époque médiévale ( antérieure bien sûr à 1600) , suppose un château, autre que celui évoqué dans les textes actuels ( la Mairie de Saint-Germain-des Fossés est située dans ce château).
Mais il s’agit d’une bâtisse du XIX ème, construite dans un style neo-Louis XIII.

Du temps des ancêtres de ce Claude , seigneur des Epigeards, seigneur du fief cité, il devait y avoir comme partout ailleurs , un château sur un promontoire, avec donjon, tour de guet et..guetteur.
C’était un des éléments qui m’avaient fait m’écarter du sens de guetteur.
Nulle famille de petite noblesse terrienne n’aurait porté un nom désignant le fait..d’avoir des guetteurs.  Ne pas en avoir eut été impensable.

En général, ces  seigneurs portaient simplement le nom du fief qui leur avait été octroyé par leur suzerain.

Et nous retombons sur la recherche du sens d’un toponyme.
Qu’après la Révolution Française, des descendants de cette famille, restés dans la région, comme ce Reignier de 1792, aient abandonné la particule nobiliaire , quoi de plus normal ?
La présence d’Epigeards comme nom de famille justement dans ce département, va  dans ce sens.

Je pense, pour ma part, que nous avons bien avancé , au cours de cette recherche et justement grâce au Dictionnaire du patois bourbonnais,  se basant justement sur le parler de ce canton précis, dictionnaire publié en 1900, et qui nous donne le verbe épiger = former des épis .

L’ancêtre de ce Claude à fait bâtir château sur son fief , dans un lieu planté d’epigeards ..

Il faudrait avoir accès à des recherches locales plus pointues, publiées sur papier ( à l’instar de ces Cahiers du Peuil, pour le Canton des 4 Montagnes dans l’Isère,  Vercors), pour aller plus loin..  Actuellement, le Net nous a livré déjà d’intéressants éléments.

A Levine, je le sais très bien, merci  smile

Ce monsieur Chover a isolé une erreur que j’ai tapée au milieu de tout le reste , donnant ainsi l’impression que je ne savais pas de quoi je parlais.
Or j’ai précisé et répondu longuement et vous -même ,  ’navez pas lu mes commentaires ou j’expliquais ce qu’était cette zone intermédiaire.
J’ai simplement repris en expliquant que Saint-Pierre des Fossés était au Sud de Varennes était dans cette partie du Croissant où les influences de l’arpitan d’’une part et de l’occitan d’autre part , étaient les plus fortes , comparées au Nord de cette zone.
j’ai pour ma part, passé plusieurs séjours durant des décennies dans le Dauphiné , dans des coins où l’arpitan était autrefois parlé et plus précisément dans le Vercors où d’un village à l’autre , d’Autrans à  Villard  passait cette ligne qui permettait de voir des influences occitanes ou au contraires de dialectes d’oil..



Les Cahiers du Peuil, canton des 4 Montagnes dont je possède tous les numéros. contiennent d’intéressantes recherches linguistiques locales sur ces points.

Je laisse au concerné la méthode qui consiste à chercher une erreur dans l'ensemble d’un texte plutôt que d’en étudier le fond, l’orientation et le contenu.
Tel regarde le doigt qui montre, lui, le ...:)

Bonne soirée à vous Levine

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