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Le forum d'ABC de la langue française

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forum abclf » Messages de contrelabienpensance

51

(9 réponses, dans Réflexions linguistiques)

“Près” n'est jamais adjectif, donc “tout près” reste adverbe.

Les exceptions liés aux adverbes sont surtout d'ordre euphonique.

De la même façon on dit “en pleine rue” ou “en pleine nuit” mais “en plein courants d'air” où plein n'est pas accordé du fait d'une euphonie suffisante. Certains grammairiens refusent cette analyse et affirment que plein est ici un adjectif, en conséquence de quoi on doit l'accorder, sauf que presque personne ne fait cet accord parmi les érudits parce qu'il n'est pas logique, la locution “en plein” étant ressentie comme adverbiale, “en pleine rue” signifiant “en plein dans la rue”. Il y avait un site intitulé “en plein courants d'art” qui n'accordait évidemment pas.

Bien à vous

52

(9 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Ce que vous dites me convient, proche est adjectif ou adverbe, et tout reste adverbe devant un autre adverbe (elle passe tout proche) mais s'accorde comme un adjectif devant un adjectif féminin commençant par une consonne (elles sont toutes proches).

Pour moi, tous vos exemples sont justes.

Bien à vous

C'est une plaisanterie liée à la grammaire française.

La phrase rappelle dans un premier temps cette fameuse règle des pluriels en x pour les mots cailloux, choux, hiboux etc. (et aujourd'hui, soit dit en passant, il faudrait rajouter dans nos grammaires “ripoux” qui désignent nos politiciens véreux) et dans un deuxième temps une autre règle concernant les conjonctions de coordinations par l'intermédiaire du nom “ornicar” (ici utilisé substantivement au pluriel) forgé de toutes pièces par nos inventeurs de moyens mnémotechniques grammaticaux.

Bien à vous

L'adjectif majeur que j'ai proposé n'est peut-être pas bon si c'est simplement “une grande partie”.

trevor a écrit:

En effet, et d'ailleurs, dans l'état, la phrase n'a pas de sens, « dont » ne pouvant se rapporter qu'à « maison ».

Je crois plutôt que l'antécédent du relatif “dont” est “travaux” : les travaux dont une grande partie... ce qui signifie “une grande partie de ces travaux”. C'est pourquoi le fragment “de ces travaux” se trouve être redondant avec le relatif dont dans la phrase d'origine.

Je ne pense pas qu'on puisse dire que la phrase d'origine n'a pas de sens, elle est simplement un peu lourde tout en restant compréhensible. Ce qui est proposé est de supprimer la conjonction de coordination “et” et la précision “de ces travaux” qui se trouve être redondant avec le relatif dont.

Je doute qu'on passe du non-sens au sens par ces seules suppressions. Si la phrase n'avait pas de sens au départ, elle n'en aurait plus par ces modifications mineures.

Bien à vous

Je ne vois rien à redire pour ma part, c'est de la lourde phrase administrative, il ne faut pas en attendre des miracles.

J'aurais cependant évité la répétition des mots travaux et gros, au lieu de “et dont une grosse partie de ces travaux ”, j'aurais écrit simplement “dont la majeure partie” (supprimant également la conjonction de coordination “et” qui alourdit).

Bien à vous

56

(26 réponses, dans Écriture et langue française)

Pour éviter un tel dialogue de sourds dont on a là un cas d'école et contourner la chicane, inévitable d'ailleurs dans les sites de ce genre, il faudrait peut-être prendre des précautions oratoires dans l'énoncé d'un problème relativement aux propos d'un personnage romanesque du genre “indépendamment du fait que ce sont là les mots d'Untel qu'on ne peut en principe pas attribuer à l'auteur...”

Mais est-ce bien cela ?

Car, en réalité, nombre de pièces de théâtre sont citées en exemple dans les grammaires, ce qui, si l'on s'en tient à la règle proposée ici selon laquelle les répliques “ne reflètent ni la langue ni la pensée du dramaturge” ne devrait pas se concevoir, étant donné qu'en cas de litige, on ne peut plus savoir avec précision si c'est le personnage qui trébuche ou l'auteur.

Comme certaines répliques sont citées en exemple pour leur correction reconnue par les grammairiens, on ne peut plus affirmer que l'auteur est dégagé de toute responsabilité dans ses répliques, sauf en cas d'erreur manifeste dont on ne peut que conclure qu'elle est volontaire.

Dans les romans traduits en français, on trouve souvent des erreurs dans les répliques qu'on attribue spontanément au locuteur dans un premier temps mais on retrouve souvent ce même type d'erreurs dans la narration pure du fait d'une connaissance insuffisante de la langue du traducteur, sauf à imaginer une erreur dans la langue d'origine maintenue dans la traduction.

Le débat n'est donc pas clos par l'autorité autoproclamée d'un seul.

Bien à vous

57

(5 réponses, dans Pratiques linguistiques)

La locution “sous couvert” renvoie à un prétexte.

Si, sous prétexte qu'on a bu, on se permet d'envoyer une pique à son interlocuteur, la phrase est concevable.

Mais si l'abondance d'alcool consommé est simplement la cause de ces piques, il faudrait dire autrement, à mon avis.

Bien à vous

58

(4 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Piotr a écrit:

le résultat prime sur le processus

C'est, ma foi, très bien analysé.

Moyen mnémotechnique pour la rédaction de vos recettes : il n'y a que le résultat qui compte.

Bien à vous

59

(4 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Quand le chocolat est fondu, c'est qu'il a fondu.

Est fondu : situation présente du chocolat.

A fondu : description du processus de fonte temporelle chocolatière dans un passé récent menant à la situation d'un chocolat présentement fondu.

Tirez à pile ou face et vous aurez la bonne solution.

Bien à vous

L'adjectif seul semble être effectivement un cas à part du fait qu'il peut renvoyer aussi au sujet qui réalise l'action : “cette vis est entrée seule dans le bois” signifie qu'elle a réalisé elle-même cette action, en latin on utiliserait ipse, et non solus.

Dans le cas de juste, c'est une manière qui qualifie le verbe (passer juste), c'est donc invariable.

Si l'adjectif exprime une manière qui fait suite au verbe, il est invariable.

S'il renvoie au sujet, il s'accorde.

Seul est un cas particulier qui indique soit que le sujet est seul (attribut du sujet), soit que le sujet réalise lui-même l'action, il renvoie donc aussi au sujet du fait de cette acception particulière d'où son accord systématique. Il semble que seul ne puisse pas être adverbe.

Bien à vous

L'adjectif seul ne peut pas être adverbe, on doit donc dire “cette vis est rentrée seule dans le bois”.

Il est en réalité un cas particulier étant donné qu'il peut signifier “de lui-même”.

Si vous voulez traduire en latin “les portes s'ouvrirent seules” où seul s'accorde comme un adjectif  bien qu'il exprime une manière (à titre d'exception pour cet adjectif), vous ne pourrez pas utiliser l'adjectif latin solus car cela signifierait que seules les portes se sont ouvertes, à l'exclusion de tout le reste, par exemple les fenêtres, il faut utiliser l'adjectif ipse (lui-même) au cas voulu pour indiquer que ce sont elles-mêmes qui ont réalisé l'action, “les portes s'ouvrirent seules” se dira donc “januae se ipsae aperuerunt”.

Cet exemple nous montre que l'adjectif seul a une autre acception ici mais en tout état de cause il n'est jamais adverbe.

Bien à vous

Vous avez rajouté subrepticement l'adverbe tout dans ces nouveaux exemples, ce qui est une autre question encore car il y a parfois des problèmes d'euphonie à résoudre.

Restons-en aux adjectifs sans ajout venant troubler l'analyse.

Je crois qu'il est des adjectifs susceptibles de s'employer adverbialement, et d'autres non, et ce, en fonction du sens et peut-être aussi de l'usage.

L'adjectif seul ne peut jamais être utilisé adverbialement car ce n'est pas à proprement parler une manière.

Seul n'est jamais adverbe, et ce, même s'il remplace “de lui-même” : cette vis est entrée d'elle-même dans le bois.

On pourrait dire “seule, cette vis est entrée dans le bois” mais cela signifierait qu'elle a été seule à le faire et non qu'elle l'a fait d'elle-même, ce qui semble vouloir dire “cette vis est entrée seule dans le bois”.

Parler haut ou bas ou fort, sonner juste ou faux, couper court ou ras, venir vite, voter utile, et ainsi de suite, indiquent la manière dont on parle ou vient ou vote, dont quelque chose sonne ou a été coupé, ce qui explique l'usage adverbial de ces adjectifs.

Mais seul, blessé, ivre, énervé... indiquent des états personnels spécifiques qui renvoient au sujet, d'où la nécessité de l'accord car ils ne font pas fonction d'adverbe.

Bien à vous

Un adjectif qui suit un verbe d'action n'est pas forcément censé être utilisé adverbialement.

Dans votre autre exemple, “blessé” n'est pas employé comme adverbe, il est attribut du sujet, d'où la nécessité de l'accord.

Quant à vite, il remplace clairement l'adverbe rapidement, d'où son invariabilité.

La règle est effectivement difficile à établir : disons que si la manière correspond à quelque chose d'assez usuel ou d'ordre général (juste, creux, haut, vite...) et non à quelque chose de trop personnel ou de trop particulier (seul, blessé, ivre, énervé...), l'adjectif est alors considéré comme adverbe et reste invariable à ce titre ; sinon, il est attribut du sujet et l'accord est nécessaire.

Bien à vous

Il semble que vous répondiez vous-même à la question en qualifiant ces adjectifs d'adverbiaux.

Comme un adverbe est invariable, il est logique qu'un adjectif utilisé adverbialement reste invariable.

http://grammaire.reverso.net/4_1_02_acc … iale.shtml

Dans votre exemple “elle rentre seule”, seul est un adjectif (attribut du sujet elle) et non un adverbe, il doit s'accorder à ce titre.

En revanche, “ces mots sonnent juste”, juste a ici un sens adverbial et ne s'accorde pas.

Bien à vous

65

(5 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Un des hommes politiques moins connu du fait de sa lente émergence, peut-être moins politicien que les autres et donc plus objectif étant donné qu'il cite toujours ses sources, quoi qu'il dise, en parle

http://youtu.be/1lNQ48e0FVc

à partir de 52'50'', il appelle cet objet “téléprompteur”. Si vous écoutez un peu avant, il explique que les hommes politiques ne sont plus désormais que des marionnettes : “nous sommes gouvernés par des marionnettes dans les mains de l'oligarchie financière” (52'26'').

Bien à vous

66

(1 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Par terreau, on entend littéralement à l'origine une terre riche en matières diverses.

Au sens figuré, on signifie par là un lieu idéologique fertile à une certaine propagande, en ajoutant “de choix”, on augmente encore la qualité d'un tel creuset dont on sous-entend plus ou moins qu'il est de surcroît sélectionné parmi les meilleurs en la matière.

Dans la phrase donnée en exemple, un certain regroupement d'organisations formait un “terreau de choix” pour l'émergence ou la valorisation d'une idéologie précise, donc cette idéologie “y trouve un terreau de choix”, l'adverbe de lieu “y” renvoyant à un endroit idéel ou virtuel formé par l'ensemble de ces partis dont certaines idées convergent, ce qui les rend compatibles d'un certain point de vue.

Bien à vous

67

(26 réponses, dans Écriture et langue française)

P'tit prof a écrit:

A ce compte, vous allez dire que Molière jargonnait comme un paysan ?

Ne confondons pas une pièce de théâtre et des paroles situées entre guillemets dans un récit, lesquelles peuvent effectivement receler des inexactitudes ou approximations en général liées au langage parlé.

Sans compter que Molière a parfois fait jargonner ses personnages.

Bien à vous

68

(26 réponses, dans Écriture et langue française)

Voici un autre lien qui confirme ce qui est dit précédemment :

http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=3892

Dans les syntaxes de comparaison avec la conjonction “que”, la préposition “de” est facultative.

Bien à vous

Quand il y a un participe suivi d'un infinitif (à l'exception du participe “fait” toujours invariable), le tout précédé d'un substantif, la règle veut que si le substantif est complément d'objet direct de l'infinitif prioritaire, le participe passé est dépossédé de l'accord, et ce, parce que l'infinitif est grammaticalement connecté à ce substantif. Sinon, le participe s'accorde à condition que le substantif soit complément d'objet direct de ce même participe.

La femme que j'ai entendue (accord)
La femme que j'ai entendue chanter (accord car la femme est sujet de chanter, la femme chante, et non pas complément d'objet direct. “La femme que j'ai entendu chanter” est possible mais cela signifie qu'on a chanté la femme, le substantif est bien, dans cette acception, complément d'objet direct).
La chanson que j'ai entendue (accord)
La chanson que j'ai entendu chanter (pas d'accord car l'infinitif prend le complément d'objet direct, chanter quoi ? la chanson).

Cette règle me paraît légitime au sens où le substantif n'a pas à être deux fois complément d'objet direct, il doit ne l'être qu'une seule fois sachant que l'infinitif est prioritaire. Il faut en tout état de cause que les deux verbes, participe et infinitif, soient transitifs directs sinon cette règle de ne s'applique pas.

C'est à mon avis la règle la plus difficile de la langue française.

Bien à vous

À la troisième personne, on fait une différence entre “il est allé en Chine” et “il a été en Chine” au sens où dans le premier cas on n'indique pas s'il en est revenu alors que dans le deuxième cas on exprime en plus qu'il n'est plus en Chine, il en est donc probablement revenu ou alors il est ensuite “allé” ailleurs pour se trouver “y avoir été” par la suite.

Aux autres personnes la question ne se pose pas dans la vie ordinaire puisqu'on sait forcément où sont les locuteurs, un tel sous-entendu est superfétatoire, mais on n'est pas censé savoir où se trouve une tierce personne, d'où cette distinction à la troisième personne qui renvoie par définition à autrui.

Bien à vous

71

(4 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Ne pas confondre avec l'adjectif tout, exempli gratia “toute autre raison serait inutile” où tout est ici un adjectif et le reste dans tous les cas. Mais dans le fragment “une tout autre raison”, tout est adverbe resté adverbe parce que l'adjectif suivant commence par une voyelle créant une liaison avec le “t” final.

Comme le genre est donné par l'article féminin du deuxième exemple, il n'est pas répété dans l'adverbe alors qu'il n'est pas donné dans le premier exemple, ce pourquoi c'est l'adverbe qui se charge de donner le genre.

On a un processus identique en allemand où le genre n'est pas répété s'il est donné une première fois, je me demande pourquoi les grammaires allemandes n'en parlent jamais. On dit par exemple “der gute schüler” : comme l'article prend le genre, l'adjectif ne le prend pas. En revanche on doit dire “ein guter schüler” où ein ne prenant plus le genre, c'est l'adjectif qui le prend avec une terminaison en er.

Si devant l'article féminin l'adverbe tout restait adjectif même devant une voyelle, il y aurait une redondance, ce qu'évitent et le français et l'allemand.

Bien à vous

72

(4 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Dans l'absolu, “tout” est un adverbe, on devrait donc dire “une robe tout blanche” mais pour des raisons d'euphonie, on “adjectivise” l'adverbe et l'on dit “une robe toute blanche”. Cela dit, si l'adjectif suivant commence par une voyelle, l'adverbe “tout” se “réadverbialise” à la faveur de la liaison de son “t” final avec la voyelle initiale de l'adjectif, et l'on dit par exemple “une robe tout illuminée” pour cette raison.

Bien à vous

73

(2 réponses, dans Écriture et langue française)

Par exception, le participe passé “fait” est invariable devant un infinitif.

http://www.lecturel.com/ecrire/particip … initif.htm

Bien à vous

Christou34000 a écrit:

Non non j'ai déjà fait des choses !
Mais je n'arrive pas bien à cerner ces questions-là..

La Nuit de Valogne est une pièce de théâtre de l'auteur Eric Emmanuel Schmitt. Cette pièce est la première qu'a écrite Eric Emmanuel Schmitt en 1989, à l'âge de vingt-neuf ans. Cette pièce lance sa carrière bien qu'elle soit une réécriture moderne, le récit se déroule au XVIIIe siecle. Dans le contexte de révolution libertaire d'avant la Révolution, qui pose les questions de mœurs, de morale et de la relation aux autres. Eric Emmanuel Schmitt est né en mars 1960, c'est un dramaturge, nouvelliste, romancier et réalisateur français. Sur la couverture de mon livre je peux voir cinq femmes toutes habillées pleines de couleurs, rouge, jaune, vert, orange.

L'action se déroule au milieu du XVIIIe siècle. Un soir, quatre femmes arrivent les unes après les autres dans un château de Normandie qui paraît abandonnée. Ce sont d'anciennes victimes de Don Juan. Elles ont été convoquées et sont réunies par la Duchesse de Vaubricourt qui souhaite organiser le procès du séducteur. Elle a prévu son châtiment : il devra épouser sa dernière victime, une jeune fille prénommée Angélique et filleule de la Duchessse. Les personnages principaux sont Don Juan, la duchesse de Vaubricourt, Angélique de Chiffreville, le Chevalier de Chiffreville, la comtesse de la Roche-Piquet, Mlle de la Tringle, Hortense, de Hauteclaire dite la religieuse, Mme Cassin, Sganarelle et Marion. Ensuite j'ai mis quelques phrases qui qualifient chacune des personnages...

J'ai donc mis à lui suite ce que j'ai fait, mais j'aimerais un peu d'aide pour les questions que j'ai mises, des avis .

Les professeurs savent très bien que les élèves se font aider sur la Toile Électronique Géante par des âmes disponibles et bienveillantes, leur parade est donc de proposer des œuvres modernes que très peu ont lues. Je peux donc réviser votre français mais non revoir le contenu car je ne connais pas cette pièce.

Bien à vous

75

(7 réponses, dans Réflexions linguistiques)

portokapora69 a écrit:

Dans ce cas-ci, c'est un de mes professeurs qui me l'a dit.

Voilà une remarque très instructive : votre professeur vous dit ou non quelque chose en fonction du sens que vous en attendez.

Si le sens avait été autre que celui proposé, votre professeur eût cessé d'avoir prononcé ces paroles.

Bien à vous

Les deux me paraissent possibles mais le pluriel semble préférable parce qu'il y a plusieurs types de possibilités interactives.

Cela dit, il n'est pas très bon d'associer par la conjonction de coordination “et” deux mots de natures différentes, ici un substantif (et encore c'est plutôt un acronyme anglais) et un adjectif. Ce n'est que toléré dans le cadre d'un parler populaire.

Bien à vous

77

(2 réponses, dans Écriture et langue française)

“Avoir pour envers” signifie “avoir pour autre face”, l'envers des philosophes, c'est d'être de simples humains.

Les philosophes ont pour autre figure celle des humains, les uns trouvent que le verre est à moitié vide, les autres à moitié plein.

Bien à vous

78

(2 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Le latin n'a pas d'accent, on écrit donc de préférence “a minima”, de même “a priori”, “a fortiori” et autres expression ejusdem farinae, nonobstant les réformateurs qui passent leur temps à casser notre belle langue. Il s'agit de la préposition latine “ab” et non pas de la préposition française “à”.

En principe, on n'emploie pas la locution “a minima” en ce sens. Il semble que la phrase signifie qu'il ne s'agit pas d'une gestion normale mais seulement d'une “gestion a minima”. Pourquoi pas ? Le sous-entendu de minima est poena mais il pourrait tout aussi bien être ratione (a minima ratione), auquel cas, dans cette acception nouvelle, ce serait acceptable.

De toute façon la phrase est mal construite avec un “mais” mal négocié. Si l'auteur voulait briller en employant du latin, il aurait pu dire : ce programme est en rupture avec la gestion de l’actuel président et s'est contenté du minimum minimorum en la matière.

Bien à vous

79

(17 réponses, dans Écriture et langue française)

Notons incidemment que quand vous vous déclarez étrangère et débutante en français, on veut bien vous croire pour ne pas mettre votre parole en doute mais que le niveau d'expression de votre question est incompatible avec cette assertion.

On eût aimé que nos étrangers qui foulent le sol français depuis des décennies, en connussent le dixième, car pour beaucoup d'entre eux, ils sont toujours dans l'incapacité d'aligner trois mots syntaxiquement corrects.

Bien à vous

80

(17 réponses, dans Écriture et langue française)

Dans la syntaxe “c'est” ou “ce sont”, la grammaire considère que le sujet apparent est “ce” mais que le sujet réel est le mot qui suit : le mot qui suit est donc sujet de la phrase, et non pas complément d'objet direct.

Voilà pourquoi la règle du complément d'objet direct ne s'applique pas dans les phrases négatives de ce genre : parce que le mot qui suit n'est pas complément d'objet direct (il est sujet réel, que la phrase soit positive ou négative).

Voici un lien avec exercices et correction immédiate pour vous entraîner.

http://www.francaisfacile.com/exercices … s-3555.php

Bien à vous

D'après les exemples que vous donnez, le problème n'est pas que le participe présent soit en tête de phrase mais qu'il soit le verbe central de la phrase, ce qui ne se conçoit pas en grammaire classique car il n'y a pas de vrai verbe conjugué, et s'il n'y a pas de verbe conjugué, il n'y a pas de phrase.

Ce type de syntaxe est possible après une virgule, le participe présent venant alors compléter ce qui précède (comme dans “le participe présent venant alors compléter ce qui précède”).

La formule “étant précisé que chaque exception connaît bien souvent ses propres exceptions” est d'ailleurs bizarre car son sujet est impersonnel, cela revient à dire “il est d'ailleurs précisé que...”, ce qui rend son utilisation encore plus problématique.

La formule “ces derniers se réservant le droit de solliciter une expertise judiciaire afin de justifier leur demande” est correcte à condition d'être précédée par une virgule, ce fragment venant clôturer la phrase (comme dans “ce fragment venant clôturer la phrase”).

Bien à vous

82

(4 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Voici un lien instructif avec exercice pour vous entraîner.

http://www.francaisfacile.com/exercices … -65758.php

Bien à vous

83

(4 réponses, dans Réflexions linguistiques)

L'indicatif est nécessaire car il s'agit d'un fait supposé réel, l'hypothèse est par définition supposée vraie.

Bien à vous

Petepye a écrit:

je vais vous demander, comme je ne suis pas infaillible, de me corriger si nécessaire.

Bienvenu au club.

Je ne trouve qu'une petite inadvertance fort légère à votre texte très sympathique de présentation, il y a un trait d'union à “tais-toi”.

Bien à vous

85

(66 réponses, dans Réflexions linguistiques)

C'est vrai aussi que cette expression est particulièrement irritante, on a envie de répondre “au jour de ce jour de notre jour du jour de ce jour-ci c'est-à-dire, soyons encore plus clair, aujourd'hui”.

Ça risque de très mal passer surtout auprès de hiérarchies qui n'apprécient pas trop qu'on leur remonte leurs bretelles mais c'est par l'humour qu'on fait souvent avancer le schmilblick.

Bien à vous

La même question avait été posée ici même il y a quelques années avant que je ne participasse.

http://languefrancaise.net/forum/viewtopic.php?id=7000

Le Grevisse en parle dans son alinéa n°1952 et suivants, il ne donne pas de nom spécifique à cette erreur, il dit simplement “on veille en général” à ce que le participe se rapporte au sujet, non sans donner, comme à son habitude, de nombreux contre-exemples qui restent acceptables : “cette liberté de construction peut se justifier, pourvu que la phrase ne soit ni équivoque ni obscure”.

On peut dire ceci : quand l'adjectif ou le participe en tête sous-entend une proposition participiale, il est acceptable de ne pas le connecter au sujet qui suit, et ce, parce qu'une proposition participiale a son sujet propre (comme l'ablatif absolu en latin). Victor Hugo écrit par exemple : “à peine arrivé, des mains de fer s'emparèrent de moi”. Ce phrasé ne pose pas de problème parce que la formule “à peine arrivé” signifie “alors que j'étais à peine arrivé”, le sujet étant sous-entendu, on peut donc en changer dans la suite.

Dans l'exemple que vous citez, c'est très différent car ce sont des adjectifs, et non des participes, il est impossible syntaxiquement de transformer le début en proposition participiale qui aurait son sujet propre.

Bien à vous

Vous trouvez ci-après la règle des articles contractés.

http://www.lepointdufle.net/ressources_ … yA7z4X3-24

Dans les locutions contenant “de” comme celle que vous évoquez, à partir de, la préposition “de” peut soit être considérée comme telle, donc non combinée avec un article, (à partir de jeudi 13 mars) soit combinée à l'article défini “le”, ce qui donne du (de+le=du) d'où à partir du jeudi 13 mars. Il n'y a pas de différence entre les deux mais dans certains cas, vous n'avez pas le choix, par exemple, on doit dire “à partir de demain” (de obligatoire) ou “à partir du jour susdit” ou “à partir du moment où” (du obligatoire).

Ce procédé se voit bien au féminin, on dit par exemple “à partir de la semaine prochaine” où de a été combiné avec le défini féminin la, ou “à partir de l'hiver prochain” où de+le ne devient plus du, du fait que l'article le est élidé devant une voyelle ou un h muet.

Il faut utiliser de quand le mot masculin qui suit se comprend comme tel i.e. seul, et choisir du dans le cadre d'une contraction avec l'article défini le.

Bien à vous

88

(3 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Seul le contexte permet de lever l'ambiguïté, les langues ne sont pas parfaites et contiennent des équivoques de ce genre qu'on appelle parfois “amphibologies”.

Si vous dites “le chien de la dame qui aboie”, en principe, le pronom qui renvoie à chien par le contexte, mais si, dans un autre contexte, le chien est muet et la dame aboie, alors, par ce contexte-là, le pronom qui renverra à la dame.

En latin, dont se dit cujus qui a la même forme pour les trois genres.

Mais le relatif masculin qui par exemple diffère du féminin quae, ce qui fait que dans “dominae canis qui”, qui masculin renvoie au chien alors que dans “dominae canis quae”, quae renvoie à la dame.

N'attendez aucune perfection des langues, beaucoup de jeux de mots des humoristes sont basés sur les ambiguïtés, surtout à l'oral. C'est pourquoi si vous dites “j'aime bien manger épicé”, on risque de vous répondre “moi aussi mais pas en même temps”.

Bien à vous

89

(8 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Le numéro du chapitre ne devrait pas coller le mot, on peut d'ailleurs l'écrire en lettres voire en adjectif ordinal, c'est un mot masculin donc “le revoir”.

Le conditionnel est préférable, “prière de” donne l'impression d'un ordre, on dit plutôt “par avance”.

Quant à Bonsoir, c'est à eviter car vous ne savez pas quand le mot sera lu, la locution officielle serait “Chère Madame”.

Le mieux est toujours de se placer du point de vue du lecteur, ce qui évite de dire “je” et se mettre trop en avant.

Chère Madame,

veuillez trouver ci-joint le deuxième chapitre. Auriez-vous l'amabilité de le revoir ?

Je vous en remercie par avance.

Cordialement.
Votre nom en signature ici

De toute façon la phrase est fausse puisque le mot besoin ne peut pas s'allier à que mais à dont du fait de la syntaxe obligée “besoin de”.

Il eût donc fallu écrire : Peut-être beaucoup plus que ce dont j’ai besoin.

Il semble que l'indicatif soit correct, un subjonctif ne se justifierait pas grammaticalement.

Bien à vous

91

(11 réponses, dans Réflexions linguistiques)

L'article pluriel peu renvoyer à deux éléments au singulier, on dit par exemple “les première et deuxième pages” ou “vos père et mère”, et ainsi de suite.

Vos questions grammaticale et orthographique sont les bienvenues.

Bien à vous

92

(2 réponses, dans Écriture et langue française)

Si votre question se rapport à votre titre, vous voyez vous-même que dans le fragment “on ne saurait trop conseiller...” il y a le conditionnel serait et la négation ne, ce sont des procédés d'atténuation pour éviter un phrasé un peu trop direct.

Un soupçon de contexte pour expliciter votre question n'eût pas été superfétatoire.

Bien à vous

93

(2 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Si elle n'existe pas, que ne la faites-vous exister vous-même ?

Le mot est compréhensible, cela doit suffire.

Quant au choix entre “chez” ou “auprès”, c'est à peu près la même chose, en latin on a aussi le choix entre les prépositions ad ou apud qui sont très proches, à la manière de “bonnet blanc” et “blanc bonnet”.

Bien à vous

94

(6 réponses, dans À propos du site)

À noter que “rebeu” n'est pas du verlan qui est “beur” mais du verlan de verlan c'est-à-dire finalement le mot remis à l'endroit mais prononcé différemment, selon la formule mathématique “moins par moins donne plus” qui explique ce procédé de la double inversion.

À partir des deux lettres R et B, on crée le verlan où l'on a B et R puis le verlan de verlan qui remet les lettres R et B en place.

Notez que quand on dit en latin mecum (avec moi), tecum (avec toi, ou “avec vous” en traduction vouvoyante), il s'agit d'un verlan institutionnalisé car on attendait plutôt “cum me” ou “cum te”.

C'est le peuple qui à l'usage fait évoluer sa langue, une habitude trop souvent prise devient une règle grammaticale.

Bien à vous

95

(10 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Comme le français vient du latin, on peut préciser qu'on a les mêmes compositions en latin avec les prépositions assorties d'un génitif.

Spinoza dit par exemple “nihil existit ex cujus natura aliquis effectus non sequatur”, rien n'existe sans que s'en ensuive quelque effet de sa nature, avec le composé “ex cujus”, littéralement, à partir de la nature duquel.

Bien à vous

Pour ma part, j'apprécie la partage, c'est aussi pourquoi j'ai donné mon blog en espérant que d'autres donnent des liens connexes ou des créations particulières, ce n'est pas de l'égocentrisme mal placé ou exacerbé, c'est du partage, un site de langue française n'a pas besoin d'être unique, chacun aura bien son style.

Bien à vous

97

(3 réponses, dans Écriture et langue française)

Pour ma part, je l'écrirais en un seul mot comme les mots exprimant une répétition commençant par “re”.

C'est du langage parlé, ce mot est possible dans le dialogue, peut-être un peu moins dans la narration à proprement parler.

Maintenant, on en a vu d'autres...

Bien à vous

98

(47 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Ne peut-on corriger le titre avec deux d fautifs ? Ça fait mal aux yeux...

Bien à vous

Je crois que la vidéo est allée au plus simple et au plus général pour les étrangers mais votre explication est bien plus complète : dommage que le site n'ait pas la possibilité de “permaliens” (lien vers un message spécifique) car il suffirait de renvoyer à votre contribution très instructive en cas de question identique future.

Bien à vous

Ce sont des articles partitifs, voici un cours à ce sujet

http://www.youtube.com/watch?v=CMHAn9ePT3s

et des exercices pour vous entraîner.

http://www.francaisfacile.com/exercices … -10855.php

Bien à vous

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