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Le forum d'ABC de la langue française

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forum abclf » Messages de Swoo

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Sujets de Swoo Recherche définie par l’utilisateur

Messages trouvés [ 1 à 50 sur 315 ]

1

(250 réponses, dans Jeux de mots...)

Bonjour Abécéennes et Abécéens,

Je fais un rapide retour sur votre forum pour partager une petite bizarrerie dont je fus récemment le témoin.

J'en profite pour adresser mes excuses aux modérateurs pour la gêne occasionnée si je m'emberlificote dans les fils en déposant ceci ici mais je ne voyais vraiment pas où le mettre d'autre.

Bref. Il se trouve qu'en date du mardi 07 juin 2016, alors que je remplissais nonchalamment la grille de mots-croisés du journal Metro dans le train m'emmenant vers Bruxelles, je fus surpris de voir se former, sous la plume de mon stylo, un certain "mot" à l'intérieur des cases réservées au "mot-clé", censé nous donner le droit d'espérer pouvoir escompter remporter (à chaque verbe utilisé, divisez par 1000 le nombre de chances de gagner) un "Chromebook CB30-B-104" (rien que ça !).

Alors, selon vous, mauvais mot ou bonne blague (ou l'inverse) ?

https://lh3.googleusercontent.com/-dN-TI8v8604/V2Z_3WUA4sI/AAAAAAAAdNc/w7J7cJR0Bi8nJOqanmUHq4_T4bp7jWNawCCo/s1034/Mot%2Bcrois%25C3%25A9.jpg

Nul besoin de nous crêper le chignon pour si peu, chère Lakata.

Ce "hirsutes", qui vous a visiblement ébouriffée, n'était là que pour tenir tête (à un poil près) au "poile" de la même phrase. Capillotracté, peut-être, mais au poil !

Bref, pas de quoi vous arracher les cheveux. À ce que je vois, vous êtes passée à un cheveu de la calvitie forcée... et de n'avoir plus un seul poil sur le caillou.

Ave Caesar, morituri te salutant. : Té vé, César ! Les morilles, avé du riz, ça te fait du bieng !

Que le grand crique me croque à pleines dents si je ne me poile devant tant d'idioti(e)smes hirsutes !

En voilà un cirque !

Eh bien merci de cette réponse abondante, Abel Boyer. Il est vrai que j'eusse dû me douter que ce forum regorgeât déjà de nombreux fils sur ce sujet-là. Veuillez donc pardonner mon empressement.

Quoi qu'il en soit, au terme de ma lecture de ces sujets, je retiendrai donc que la règle existe (histoire qu'il n'y ait pas de vide juridique) mais que, finalement, elle ne contente pas grand monde et que, tant que l'ordre {pronom personnel}{pronom en} est respecté, on dit un peu ce qu'on veut... à l'oral !

L'écrit étant, lui, impeccablement codifié à ce sujet.

Merci à tous deux derechef et très bonne fin de soirée à vous !

Merci, Alco, pour votre réponse pleine d'assurance.

Malgré tout, il persiste en moi un certain doute.

Car, si je n'ai effectivement aucun souci à prononcer "Je lui en ai parlé", il n'en va pas du tout de même pour "Parle-lui-en".

Et je pense que la raison vient du fait que l'impératif est marqué par la quasi-nécessité d'établir une liaison sonore entre les différents pronoms et la forme verbale (ainsi qu'entre les pronoms eux-mêmes).

Une chose dont, d'ailleurs, le français s'est rendu compte de l'impossibilité pour les pronoms "moi" et "toi", inventant pour l'occasion "Dis-m'en plus." et "Prends-t'en à toi-même."

Aussi, je me demande si le français n'aurait pas tout simplement oublié le "lui" ?

Vera-t-on un jour un "Dis-l'en plus." ?

7

(2 269 réponses, dans Jeux de mots...)

CODAGE (n. m.), du préfixe « co- » et du néerlandais dag pour « jour ».

Ce mot nous vient des Pays-Bas, où il s'orthographie co-dag. Son sens est difficile à saisir pour nous car essentiellement lié à une curieuse pratique qui existe en ce pays. Celle-ci consiste à vouloir considérer comme faisant corps ensemble les différents jours d'une période précise.

Ainsi, les Bataves diront, par exemple :
Betreffende het weekeinde, de co-dag van zaterdag is zondag. (« En ce qui concerne le week-end, le codage de samedi est dimanche. »)

Ce procédé peut d'ailleurs s'étendre à n'importe quelle période. Tous les jours concernés seront donc appelés des co-dagen.

Lors de son intégration en français, le mot a perdu son trait d'union et s'est vu adjoint d'un « e » final (sans doute tiré du pluriel susmentionné), servant à contourner le problème de l'exigeante prononciation du phonème [χ], si malaisée, antinaturelle et, de surcroît, inutile pour un francophone.

Il est d'ailleurs à noter que cet ajout d'un « e » final eut également lieu lors du passage, en français, du mot néerlandais stag (« étai », en termes de marine), devenu ainsi « stage ».

BATAVE

Bonjour à toutes et tous,

Confronté à un problème, d'apparence insoluble, j'ai tout de suite pensé à votre savant forum peuplé d'experts qui le sont non moins et qui m'ont, par le passé, prodigué de bien salvateurs conseils. Nul doute, dans mon esprit, que vous saurez, une fois de plus, si pas répondre à ma question, au moins m'aiguiller vers un endroit où en chercher réponse.

Voilà donc l'objet de mon tourment intellectuel actuel (et vl'à pour l'allitération !) :
En voulant vérifier s'il fallait bien un trait d'union entre "nous" et "en" à "dites-nous-en", j'ai consulté cette page et obtenu ma réponse.

Mais, ce faisant, j'ai également été touché par une turlupinante (et si cet adjectif n'est pas attesté, c'est bien dommage) question encore plus pernicieuse et entêtante !

Si, comme il ressort du site Reverso, il est vrai que la règle du trait d'union vaut également avec le pronom "lui", comment la langue française préconise-t-elle que nous prononcions des phrases comme "Parle-lui-en." ?

L'euphonie y est, indéniablement, une gêne et, à l'oral, nous sommes tout de même tentés de dire "parle-lui-z-en", non ?
Comment le prononceriez-vous, vous ?


D'ailleurs, dans une plus large mesure, pouvez-vous m'indiquer une source de référence qui accorde de l'importance à codifier l'oral correct autant que l'écrit ? Il me semble en effet que l'oral est toujours resté le parent pauvre de la grammaire... Pourtant, s'il est clair que l'oral, par sa nature, tend à échapper à toute loi, lorsqu'il convient de le retranscrire par écrit, on est bien forcé de faire un choix. Mais je digresse, je digresse...

Bref, un tout grand merci par avance pour votre éclairage lumineux (si vous me pardonnez ce pléonasme quelque peu... terne, justement).

Cordialement, salut !

Abel Boyer a écrit:
Swoo a écrit:

En effet, "Auquel premier cas" manifeste d'une continuité avec ce qui précède, là où "Dans le premier cas" opte pour la césure.

En vertu de cette continuité, je ne mettrais pas de point mais une simple virgule avant, contrairement à la phrase proposée.

... Virgule que vous mettriez également pour un simple "auquel cas" ?

Piotr a écrit:

Je ne me souviens pas avoir jamais rencontré cette formule, mais elle me plaît beaucoup : je la trouve simple, claire, concise. et j'eusse aimé l'inventer...

Une telle ferveur défensive et pleine de louanges venant de vous me flatte et me comble, cher Piotr.

Piotr a écrit:

Je proposerais toutefois quelque menue modification :

Aussi souhaiterais-je savoir si vous comptez venir ou non.
Auquel premier cas, vous seriez gentil de m'indiquer l'heure de votre venue.
Auquel second, vous m’obligeriez en allant vous faire voir.

L'on eût pu dire encore :
Aussi aurais-je souhaité savoir si vous comptiez venir ou non.
Auquel premier cas, je vous saurais éternellement gré de bien vouloir m'indiquer l'heure de votre venue.
Auquel second, vous m'obligeriez en allant étaler votre mauvaiseté ailleurs.

wink

Orientale a écrit:

N'ayant pas le français comme langue maternelle, je souhaiterais savoir ce qu'il y aurait de moins simple ou claire dans « dans le premier cas ».
Merci de votre aide.

Il faudrait qu'Abel Boyer s'en explique lui-même mais, pour ma part, je conçois que "Dans le premier cas" est plus simple parce que, justement, il n'a pas le défaut d'être aussi peu courant que ne l'est "Auquel premier cas". Quant à savoir lequel des deux est le plus clair, honnêtement, je ne pense pas qu'il y ait de différence.

L'avantage cependant qui, à mon sens, les différencie concerne la fluidité du discours. En effet, "Auquel premier cas" manifeste d'une continuité avec ce qui précède, là où "Dans le premier cas" opte pour la césure.

Je vous remercie pour votre réponse, Abel Boyer. smile

Abel Boyer a écrit:

Je n'ai jamais rencontré l'expression ou ne me le rappelle pas. En tout cas, j'écrirais plutôt :
je souhaiterais savoir si vous comptez venir, auquel cas vous seriez gentil de m'indiquer l'heure de votre venue.
ou même plus probablement
je souhaiterais savoir si vous comptez venir. Dans l'affirmative (ou si oui), vous seriez gentil de m'indiquer l'heure de votre venue.

Certes, certes, mais c'est le contexte qui le permet (simple opposition entre oui et non). Dans ce cas de figure-ci (que j'avais volontairement décidé de ne pas mettre car plus compliqué à cerner et dépendant d'un contexte assez long à expliquer) :

Question 3 : Le document PDF proposé pour le programme A est-il valable dans son intégralité pour le programme B ou bien ces deux programmes n'ont strictement rien à voir entre eux et il ne faut donc pas tenir compte du PDF si on opte pour le programme B ? (Auquel premier cas, les questions 1 et 2 n'ont plus lieu d'être).


Abel Boyer a écrit:

En fait, si l'on élimine les doublons, ça ne fait que trois citations anciennes et deux contemporaines. Pas très concluant, si ce n'est sur le caractère peu commun de l'expression. Peu commun, mais compréhensible. Et lourd !

Vous la trouvez lourde ? Moi je la trouve au contraire très intelligente et légère (dans la mesure où elle évite de dire "Dans le cas du premier cas".)

Bonjour,

Avez-vous déjà rencontré cette expression ? L'estimeriez-vous valable dans un écrit contemporain ?

Ex. d'utilisation :
Aussi, je souhaiterais savoir si vous comptez venir ou non.
Auquel premier cas, vous seriez gentil de m'indiquer l'heure de votre venue.

Avant de poursuivre, je précise déjà que cet exemple est purement fictif et que je n'ai pas besoin de contacter quelqu'un pour lui adresser cette requête.


Google n'affiche que 7 utilisations de cette locution, et toutes (ou presque) se trouvent dans des documents datant des siècles passés.

Le plus comique étant qu'il en affiche 9 pour "auquel second cas".


Ou pourrait étendre la réflexion à l'ellipse suivante :
Aussi, je souhaiterais savoir si vous comptez venir ou non.
Auquel premier cas, vous seriez gentil de m'indiquer l'heure de votre venue. Auquel second, allez vous faire voir !


Qu'en pensez-vous, experts abécéen ? smile

Je proposerais encore :

- un match soporifique (si le but est d'insister sur le côté extrêmement ennuyeux du match)

- du foot de seconde zone (si le but est de qualifier le jeu pitoyable des joueurs)

Abel Boyer a écrit:

Swoo, non, je ne pense pas que le point virgule, qui est une ponctuation forte fasse l'affaire ici, car il sépare deux propositions.

Merci pour votre réponse, Abel. J'aurais pourtant trouvé que ce point-virgule fût idéal pour solutionner le problème car, comme son nom l'indique, il est à mi-chemin entre la virgule et le point. Ça aurait d'ailleurs eu le mérite de rendre ce point-virgule un peu plus utile peut-être aux yeux de nombreux usagers de la langue... Dommage. hmm

éponymie a écrit:

Mais si j'ajoute également des URL

Ah, là, attention car la couleur associée par le site aux liens hypertextes prendra le dessus par rapport à la balise "color". Du moins je pense.

Peut-être que vous pourrez tout de même essayer de mettre la balise "color" avant la balise "url" plutôt que l'inverse mais je n'y crois pas beaucoup.

Une solution sera par contre de mettre le lien hypertexte sur un caractère unique, mis à l'écart entre parenthèses (par exemple) et facilement identifiable. Comme ceux-ci, par exemple : ALT+26 (→) ou ALT+16 (►).

Je vous laisse à vos recherches. smile

éponymie, avez-vous bien essayé de mettre les balises

[color]

à l'intérieur des

[*]

et

[/*]

pour chaque ligne à mettre en vert ?


  • Chez moi, ça marche.

  • Et même parfaitement.

Essayez ainsi :

[list=*]
[*][color=green]Texte.[/color][/*]
[/list]
Abel Boyer a écrit:

Elles devraient, selon l'usage traditionnel, être attachées à la phrase qui précède par une virgule et non en être séparées par un point.

Le point virgule ne pourrait-il pas, dans ce cas, être un compromis acceptable ?

éponymie a écrit:

On pourrait aussi expliquer la suppression du ne autant par l'apparition du pas que par le fait que sa présence dérange la perception du pluriel : le [z] initial (zavépadfeu ?, pendant du singulier tapadfeu ? ).

Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris. Supposez-vous que le maintien du "ne" à l'oral aurait empêché l'élision du "vous n'avez pas" en "z'avez pas" ?

Dans ce cas, je serais d'accord avec vous. Mais je me dis que le "ne" aurait pu tout aussi bien subsister sous cette forme : "n'avez pas". Ça marche tout aussi bien.

éponymie a écrit:

Les doubles consonnes, c'est mon point faible

Et ô combien l'un des miens également ! La pratique intensive de l'anglais y étant sûrement pour quelque chose.

éponymie a écrit:

Vous en aurez certainement d'autres à relever, d'aussi réussis, je ne sais pas.

Il est toujours délicat, je trouve, de relever ce genre de fautes. J'évite donc toujours de le faire lorsque ce n'est pas expressément demandé. Ici, j'ai fait une petite entorse à cette règle car le résultat m'a paru des plus comique et digne d'être relevé. Mais rassurez-vous, je n'ai ni l'intention de, ni la prétention de pouvoir le faire pour chacune de vos erreurs (les vôtres comme celles d'autres forumistes d'ailleurs).

J'accepte cependant qu'on relève les miennes. smile

éponymie a écrit:

tollérance

Tiens, c'est amusant comment une faute de frappe peut parfois être rudement bien placée ! On ne pouvait pas écrire ce mot de manière plus antinomique. lol

Je vous tire mon chapeau pour ce joli calembour involontaire. smile

Pour ma part, plus je me répète toutes ces versions, moins je suis sûr de moi...

Mais les 5 et 6 restent cependant mes favorites. Je vois par contre les 9, 10, 11 et 12 comme une seule et même façon fautive de ne pas respecter l'expression "avoir besoin de". Le "en", qui semble justifier à votre idée l'existence des 11 et 12 par rapport aux 9 et 10, n'y changeant rien.

Je peine également à comprendre pourquoi vous acceptez ces 11 et 12 mais refusez les 1 et 2. Elles me semblent toutes les 4 imparfaites pour cette même raison de ne pas tenir compte du "de".

Les 3, 4, 7 et 8 me semblent, elles, clairement fautives.

22

(4 réponses, dans Promotion linguistique)

Pourquoi ce tutoiement et ce ton agressif (sur ce dernier point, ce n'est peut-être que le fruit de mon imagination, je l'admets) ?

J'essayerai de faire attention si je vois ou entends cette expression à l'avenir car, en effet, aucun exemple ne me vient à l'esprit. Il n'en reste pas moins que cette expression me semble encore connue de la grande majorité des locuteurs. Mais "connue" n'est pas "usitée", j'en conviens. Vous avez donc sans doute raison.

Essayons de procéder avec méthode. Voici, à mon sens, les diverses formulations possibles (liste élaborée uniquement de manière théorique, à partir des différents éléments lexicaux pouvant intervenir, je précise). Lesquelles vous paraissent justes ?

Sans doute bien plus que...

01. ce que j'avais besoin.
02. ce que je n'avais besoin.
03. ce que j'en avais besoin.
04. ce que je n'en avais besoin.

05. ce dont j'avais besoin.
06. ce dont je n'avais besoin.
07. ce dont j'en avais besoin.
08. ce dont je n'en avais besoin.

09. j'avais besoin.
10. je n'avais besoin.
11. j'en avais besoin.
12. je n'en avais besoin.

éponymie a écrit:
Swoo a écrit:

Les usagers de cette expression "au jour d'aujourd'hui" attribueraient alors inconsciemment à "jour" une sorte de synonymie avec des mots comme "moment" ou "instant",

"D'un jour à l'autre", "au jour le jour" sont déjà porteurs de ce sens surtout le deuxième ("vivre au jour le jour" et "vivre l'instant présent").

Swoo a écrit:

voire "époque".

Pour le pluriel, c'est presque une évidence : "de nos jours", "aux jours de", "aux beaux jours", etc.

Mon hypothèse ne serait donc pas si farfelue que ça, alors...

éponymie a écrit:

Pour ma part, ce qui m'agace, c'est que l'on s'agace.

Vous vous incluez donc parmi les agacés. smile

Une idée comme ça : peut-être le phénomène doit-il être abordé sous un autre angle pour être compris. Peut-être que ce qu'il se passe est en fait un accroissement de la palette sémantique du mot "jour". Les usagers de cette expression "au jour d'aujourd'hui" attribueraient alors inconsciemment à "jour" une sorte de synonymie avec des mots comme "moment" ou "instant", voire "époque".

Je ne suis pas sûr d'y croire moi-même mais d'admettre que cela pourrait avoir un sens pourrait peut-être permettre à ceux que ça a agace que cela ne les agace plus ?

Si je comprends bien, si j'avais dit : "Sans doute bien plus que je n'en avais besoin", ça ne vous aurais pas choqué ? Pourtant, cette phrase me semble incorrecte car il n'y est fait nullement mention d'un "de" ou d'un "dont" pourtant requis par la locution verbale "avoir besoin de".

Voilà pourquoi, à mon sens, il convient de mettre ce "dont".

Maintenant, peut-être existe-t-il une règle (que j'ignorerais) interdisant le "ne" explétif dans un groupe pronominal introduit par "dont", c'est tout à fait possible...

27

(4 réponses, dans Promotion linguistique)

En vouloir ?
Avoir la rage de vaincre ?
...

Etre "proactif" ? tongue


Mais personnellement, je n'ai pas l'impression que l'expression "avoir du mordant" soit à ce point en perte de vitesse...

Que d'émoi pour un "ne" ! smile

J'avoue avoir plutôt hésité en le mettant. Mais je me suis dit que s'il m'était venu naturellement, c'était sans doute pour une (bonne) raison. Je trouve en tout cas la phrase plus fluide ainsi (et, au contraire de Piotr, du coup plus légère).

Je vous ferai remarquer que je ne suis pas le seul à qui ce "ne" explétif paraît naturel. J'espère que mon homologue ne m'en voudra pas si je le cite ci-dessous :

trevor a écrit:

J'aurais tendance même à ajouter un « ne » pléonastique, ainsi : « Peut-être beaucoup plus que je n'en ai besoin » (ce dans le contexte d'une correspondance familière).

29

(14 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Bravo et merci, éponymie, pour ces explications clairement exprimées ! smile

Si j'ai bien compris, la forme pronominale est d'office transitive, c'est bien cela ?

Mais si c'est le cas, cela ne vaut que parce que "se jucher" fait partie des verbes pronominaux réflexifs (comme "se laver", par exemple) car les verbes pronominaux non réflexifs sont tous intransitifs (comme "se succéder", par exemple) ?

La question que je me pose est de savoir si un verbe pronominal transitif n'est transitif que parce que sa forme non pronominale l'est d'abord ? Autrement dit, existe-t-il un verbe qui ne soit transitif que dans sa forme non pronominale ? Si j'ai tout bien compris, la réponse est non. Juste ?

30

(14 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Je me suis mal exprimé. Je voulais parler de la différence entre "Une cigogne vient jucher sur la branche de bambou" et "Une cigogne vient se jucher sur la branche de bambou".

Il me semble que cette différence n'a rien à voir avec la distinction "transitif/intransitif" mais concerne plutôt la distinction "verbe pronominal/verbe non pronominal".

Je n'ai jamais voulu nier que "jucher" pouvait être transitif.

31

(14 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Je peux me tromper mais la différence entre les verbes "jucher" et "se jucher" n'est-elle pas que le deuxième, contrairement au premier, est un verbe pronominal ; ces deux verbes étant intransitifs tous les deux ?

Personnellement, j'aurais tendance à comprendre que, l'action étant passée ("j'ai eu beaucoup à faire"), le besoin l'est aussi. Par conséquent, j'opterais pour :

Peut-être beaucoup plus que ce dont je n'avais besoin.

J'ajoute encore deux points : 1) d'instinct, j'aurais utilisé "sans doute" plutôt que "peut-être" ; et 2) je trouve que "bien plus" sonne plus naturel que "beaucoup plus" mais je suis conscient que tout le monde ne pensera peut-être pas comme moi. smile

Si j'avais dû le dire moi-même, je l'aurais donc très certainement formulé ainsi :

Sans doute bien plus que ce dont je n'avais besoin.

Pour moi aussi, ça sera avec, garçon !

Mais je m'interroge... Ne pourrait-on pas dire également "s'essuyer d'une serviette" ?

Car enfin, on dit bien "s'essuyer le front du dos de la main". tongue

Rassurez-vous, chivinie, j'ai moi aussi été étonné le jour où j'ai pris conscience de cette règle grammaticale. Mais je l'ai très vite comprise car elle est on ne peut plus logique. Elle est même inévitable, regardez :

Si je devais décrire l'incarcération d'un personnage, je serais obligé de dire "le policier lui demanda alors ses cravate, ceinture et lacets".

Voyez donc qu'il n'est pas interdit d'inclure un élément pluriel dans un groupe de plusieurs sujets.


Ce qu'il faut simplement retenir, c'est que dans le cas d'un sujet multiple, chaque élément unique de ce sujet doit conserver sa singularité. smile

35

(1 041 réponses, dans Jeux de mots...)

Pierre de Jade a écrit:

Matelot sans ressort recherche matelas pure mousse.

Tout bonnement splendide !

36

(2 réponses, dans Écriture et langue française)

Peut-être tout simplement : "par ellipse" ?

trevor a écrit:

Et mon mari... Et éventuellement « mon Mamé » big_smile

Mais ça sont deux mots, ça, mon bon monsieur. smile

éponymie a écrit:

circumnavigation
non-être
pont-neuf

Ah, vous venez de rajouter ceci.

Je m'aperçois que nous ne prononçons pas "non-être" de la même façon... Je le prononce avec un [ɔ] et pas un [ɔ̃], personnellement. Quant au "circumnavigation", je le prononcerais ainsi /siʁkumnavigasjɔ̃/, aussi incorrect que cela puisse paraître. Mais je n'ai encore jamais eu à prononcer ce mot, heureusement. smile

éponymie a écrit:

Donc les voyelles nasales ne font pas bon ménage avec les consonnes nasales pour construire des mots. Alors que les liaisons produisant cette séquence sont innombrables (un ami, on arrive). Curieux quand on y pense.

C'était exactement la réflexion que je m'étais faite en me rendant compte de cette carence. Je me demande à quoi cela peut être dû ?

Peut-être à la difficulté d'orthographier cette prononciation ? Quoique, si vînmes est possible, on pourrait aussi avoir -ônm et -ûnm...

Merci éponymie !

Je dois avouer que je ne connaissais pas du tout ce site ! Mais il n'est vraiment pas facile à l'usage. Je n'ai trouvé que plus ou moins par hasard le tableau expliquant les codes phonétiques à utiliser.

Mais je constate que lors de ma recherche, il a trouvé un résultat de plus que pour vous. Je me demande à quoi cela est dû...
montmartroise
montmartrois
long-métrage
potron-minet
maison-mère
non-malades
opération-miracle

Pour [ɛ̃], il en a trouvé un bon paquet mais semble avoir ignoré vînmes (alors qu'il a pris parvînmes et convînmes). Etrange...


Pour info, j'ai entré les caractères suivants dans le champ de recherches lexique3.phon

*§m*

et

*5m*

Et il n'a pas plus trouvé pour moi que pour vous d'occurrence de

*1m*

C'est une question un peu idiote mais que je me pose depuis trop de temps pour ne pas la poser ici. tongue

Alors donc : dans le lexique français, on peut trouver les couples biphonémiques suivants :
[ɑ̃] emmener
[ɛ̃] vînmes

Mais qu'en est-il des [ɔ̃m] et [œ̃m] ?


Voyez-vous des mots entiers (donc pas des groupes de mots comme "on me") qui contiennent ces couples ?
Et, dans la négative, voyez-vous une raison à leur absence ?

41

(6 réponses, dans À propos du site)

Bonjour,

J'ai peine à croire que vous ne trouviez pas assez de documents sur un tel sujet. Je n'en connais personnellement, car je ne me suis jamais penché sur la question. mais je suis persuadé que la documentation doit être assez conséquente.

Quant aux mots en verlan déjà mentionnés dans les dictionnaires, le plus simple pour en apporter la preuve est de parcourir un dictionnaire à la recherche des mots les plus répandus, afin de voir s'ils y sont répertoriés ou non.

En voici déjà un premier :

Dans le Petit a Robert, il y a écrit:

BARJO adj. - déb. XXe ; interversion (verlan) de jobard

Bonne chance dans vos recherches. wink

Personnellement, je trouve que vos deux propositions méritent d'être réunies en une seule, parmi ces 3 propositions :


« Questionnez votre entourage à propos de l'existence de... » ;

« Questionnez votre entourage au sujet de l'existence de... » ;

« Questionnez votre entourage sur l'existence de... ».


Ma favorite étant la dernière car elle évite la répétition des deux "de".

Il y a aussi "muet" qui est prononcé, selon le Petit Robert, avec cette semi-consonne /mɥε/ mais, selon le CNTRL, avec [ɥ] ou [y].

Une autre possibilité serait de dire, mais directement à la personne tutoyée : "Regardez-vous... Regarde-toi !"

45

(6 réponses, dans Pratiques linguistiques)

glop a écrit:

Je vois apparaître l’affichage "de consommation" sur certaines pommes de terre en ventes dans les magasins.
Dois-je en déduire qu’elles peuvent être consommées contrairement aux autres pommes de terre ?

Etant donné qu'ils prennent la peine d'indiquer celles de consommation, qui sont les plus fréquentes, on peut penser que c'est parce que le magasin vend également des pommes de terre non destinées à la consommation et qu'il veut éviter ainsi que les clients ne les confondent.

La logique voudrait donc que ces pommes de terre impropres à la consommation soient clairement elles aussi indiquées comme telles. Est-ce le cas ? Si oui, peut-être que la façon choisie par le magasin de les identifier apportera une réponse quant à la signification précise de ce "de consommation" ?

Abel Boyer a écrit:
Swoo a écrit:
xx-kevin69-xx a écrit:

salu tous,


je voudré savoar si ganké du noooob c une expression fr ou nn, g vu ca sur pa mal 2 site et jme demand si c bien fr

aussi lexprecion poutrage

mci bien wink

Très honnêtement, je trouve extrêmement moche votre façon d'écrire et tout autant irrespectueux le fait que vous ne fassiez pas d'effort pour vous exprimer sur ce forum-ci, mais passons.

Vous avez posé une question, il convient d'y répondre :[...]

Swoo,
La question date quand même de 2009, je ne crois pas que celui qui l'a posée fréquente encore ces lieux. Ce fil a été réactualisé par le message précédant le vôtre pour y introduire un lien que je me garderai bien  d'ouvrir.

Crénom ! J'ai pas pensé à regarder la date ! Et dire que je me suis embêté à le réécrire une deuxième fois, ce message, alors que je l'avais presque fini, à cause d'une coupure du réseau. Zut ! lol

Mais rassurez-vous, le lien en question est tout à fait sûr. "WoW" est juste l'acronyme pour "World of Warcraft", un jeu de rôle en ligne multijoueur.

xx-kevin69-xx a écrit:

salu tous,


je voudré savoar si ganké du noooob c une expression fr ou nn, g vu ca sur pa mal 2 site et jme demand si c bien fr

aussi lexprecion poutrage

mci bien wink

Très honnêtement, je trouve extrêmement moche votre façon d'écrire et tout autant irrespectueux le fait que vous ne fassiez pas d'effort pour vous exprimer sur ce forum-ci, mais passons.

Vous avez posé une question, il convient d'y répondre :

- noob vient de newbie, déformation américaine de new boy (littéralement "nouveau garçon"), selon l'article sur Wikipédia ;

- l'origine de gank (et de son dérivé ganker) est beaucoup moins certaine, en revanche. Le sujet sur ce forum réunit les deux thèses principales, cependant : 1) gank serait l'abréviation de gang kill, soit "tuer en bande" ; 2) gank aurait déjà été en application à New York dans les années 80 avant même d'être utilisé dans les MMO et aurait simplement signifié "voler". Il aurait été alors formé à partir de grab et yank ("attraper" et "arracher"). Par la suite, le mot aurait très vite pris le sens également de "tabasser" (lorsque la victime du vol à la tire ne se laissait pas faire, on peut supposer) ;

- poutrer, quant à lui, ne semble pas venir de l'anglais mais son origine n'est pas certaine non plus. A en juger par ce sujet sur cet autre forum, les théories (plus ou moins farfelues) concernant son origine ne manquent pas mais toutes semblent quand même relier poutrer à poutre (ce qui semble plus que logique). On peut donc considérer qu'il s'agit bien d'un mot français (même s'il n'est pas dans les dictionnaires classiques).

trevor a écrit:

Distinguerait-on à l'oral « Monet » et « monnaie » ?

En ce qui me concerne, je les prononce respectivement : /mɔnε/ et /mɔneː/.

Donc bon...

Bonjour,

Personnellement, j'opterais pourtant bien pour la C, mais avec une nuance : en français, une règle de typographie méconnue de beaucoup et critiquée de certains veut qu'on mette une espace avant les "?" et "!".

Je proposerais donc ceci : "Comment peut-on utiliser « Qui ça ? » et « Qui donc ? » ?"

oliglesias a écrit:

Justement, je pense que plus on est en contact avec des variantes qui ne sont pas les vôtres, on finit par s'y habituer (voire même les intégrer) alors que, quand on est rarement voire pas du tout en contact avec une variante, on la percevra bien plus facilement.

Je suis du même avis.

Mais cette histoire de "e muet" marqué ou non marqué à l'oral me semble responsable de nombreux malentendus et je ne comprends pas comment vous parvenez à vous y retrouver... Par exemple, comment faire la distinction entre "rue" et "ru" ?

N'allongez-vous vraiment pas un peu le "u" ? D'après les transcriptions phonétiques du Petit Robert, vous semblez ne pas le faire. J'ai d'ailleurs été étonné que le symbole [ː] ne figurait même pas dans le récapitulatif des symboles phonétiques. Ne s'utilise-t-il donc pas du tout en français de France ?

Autre cas où vous ne semblez pas faire de distinction alors que nous en faisons une en Belgique, c'est pour les voyelles avec accent circonflexe. Par exemple, nous allongeons le "u" pour "sûr" /syːr/ mais pas pour "sur" /syr/. Par contre, pour "sûre", le "e" reste bel et bien muet, il me semble... Cela se prononce donc comme "sûr".

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