Nanou,
Il faut:"call i p y ge", "aux belles fesses", en grec, et non: "*call y p i ge"...
Pigé?
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Nanou,
Il faut:"call i p y ge", "aux belles fesses", en grec, et non: "*call y p i ge"...
Pigé?
Piotr,
Elidons, élidons donc! "Le hiatus" ou " l'hiatus "?
zycophante, "ce hiatus" ou "cet hiatus"?
Encore un dimanche de tiré! ...et un de plus ! (et non pas *un plus!).
Un barbier qui rase à la chaîne pourra parfaitement s'exclamer: "Et un visage de rasé, un!" Il ajoutera sans doute :"Au suivant!"
Le locuteur exprime ainsi une espèce de soulagement; en somme
"un de plus de tiré" c'est "un de moins à tirer".
Princes-évêques? Cardinaux? Oeil-de-perdrix?
Il s'agit donc bien d'un vieux-papes pelure-d'oignon foulé aux pieds comme le pense piotr ...et, je persiste, servi à "La reine Pédauque".
... …quandoque bonus dormitat Homerus...
Cette question a fait l'objet d'une longue discussion ici même, inutile d'y revenir.
Bonus Homerus perrectus est! J'y reviens donc...
Je constate à l'instant que P'tit prof a raccourci le "Ne" de son cordonnier qui est devenu minuscule et orné des trois petits points (de suture) de rigueur...
Ce qui m'épate néanmoins c'est que, dans le secret de la salle d'op', tous les vieux "Ne" aient été rectifiés en même temps! Y'a un truc?
Hou! Hou! Bijoux!
Marie-Chantal pourrait donc s'encanailler et dire à Charles-Henri :
" Dear, rajustez-vous, je vous prie, votre phalle dépasse de votre fal ! "
Jamais entendu "fal"!
En revanche "futal" ou "fute", oui...
ex: " Ramasse ton fute et fous-le su'l futon!"
Y'a aussi "beau comme un camion", pour se moquer gentiment de quelqu'un qui s'est mis sur son trente et un et qui "en jette"!
Marianne écrit:"Il faudrait demander aux bloggeurs qui utilisent l'expression, non?"
"Bloggeurs"? A prononcer comme "leggins"?
"Blogueur" conviendrait mieux, àmha. Comme" blagueurs"
Il s'agit sans doute d'un vin qu'on servait à la rôtisserie de la Reine Pédauque...
Finalement, ta comparaison avec le foie gras poëlé est judicieuse ... c'est pas terrible !
P.S. je pense quand même, à la réflexion, qu'il fallait accorder
En somme, piotr, le foie gras "poëlé" ça te fait poêler!
Je pencherais, quant à moi, pour ne pas accorder. J'écris cela après être allé répéter dans mon gueuloir intérieur...
Je suis d'accord avec l'explication de zygophante et je veux bien alors compléter sa secrétaire...
Et "l'égalité parfaite", lorsque L'O.M. et le P.S.G. ont marqué chacun onze buts pendant le même match, c'est quoi?
Il me revient que, lorsque lycéens nous voulions faire enrager un prof, nous faisions le bourdon : cela consistait à se tenir les bras croisés sur sa table, bouche close, et à faire entendre cette sorte de bourdonnement sourd, qui semblait venir de partout et de nulle part à la fois.
C'était bien lié à une "mutité" passagère (mais volontaire) !
J'ai moi aussi fait le bourdon au lycée.
J'y ai appris aussi que Rimbaud voyait (ou entendait) dans la voyelle "A" le:
"..., noir corset velu des mouches éclatantes
"Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,
"Golfes d'ombre;..."
J'ignorais tout cela lorsque, "infans" dans mon berceau, je ne savais que pratiquer la lallation...
Cher P'tit prof,
Aie la gentillesse de penser que l'intention malicieusement égrillarde de Molière ne m'avait pas échappé même si la pucelle Agnès se plaignait sans doute vraiment de l'infestation de son "pucier"...et que peut-être elle avait eu cette nuit-là quelques... puces dans le cou.
Alors, on ne peut dire qu'il s'agit d'une puce !
"...Eune puce! Eune puce!..."
Ben, oui c'était bien une puce...Maupassant l'écrit et personne ne le dément!
Et pour ce qui est de ton tendron, il vaut mieux qu'elle ait eu des puces là où elle les a eues plutôt que des puces dans le cou...
Sauf que la nature exacte de cette bête demeure inconnue jusqu'à la fin de l'histoire...
Oui, et alors?
Maît' Belhomme, lui, avait sa puce DANS l'oreille...
in"La Bête à Maît' Belhomme" de Guy de Maupassant.
"Brèle" (pourquoi circonflexe?) vient à coup sûr de l'arabe "br'el", pluriel "br'al'" et signifie "mulet".
J'ai entendu cette gentille apostrophe bien des fois dans la bouche de mon instituteur en Algérie, longtemps avant que des "appelés"-et d'autres- y viennent... Il accompagnait le plus souvent ce mot d'un étirement de l'oreille de l'élève qui pour son ignorance ou pour son étourderie avait mérité une remontrance. On disait alors, conformément au genre de l'animal : UN brèle
Le mot a dû, c'est sûr aussi, "remonter"en France dans la bouche
des soldats. Curieusement , en passant la Méditerranée, il a changé de genre...En arabe, "mule" se dit "bar'la".
Dans son" Trésor des racines pataouètes" Roland Bacri donne:
"BRèLE: Mulet arabe que c'est le petit d'un cheval qu' une anesse, c'était sa cavalière. Ou vice versa, d'un bourricot qu'il a cavalé avec une belle jument".
Merci du tuyau!
J' en aurai sans doute beaucoup d'autres à vous demander...
...et comment le trouver ?
Vu!
Grand merci donc, piotr!
Aïe! J'ai donc vraiment parlé pour ne rien dire!
Mais comment l'aurais- je su si je n'étais pas né?
Où donc puis-je trouver cette "longue discussion" que j'en fasse mon miel?
Grand merci d'avance
P'tit Prof a choisi d'orner ses messages de la mention dont j'ai fait le titre de mon sujet: "Ne supra crepidam sutor iudicaret. Pline l'Ancien."
Tremens toto pectore prodeo! Mon coeur tremble de continuer! Moi, tout novice encore sur ce forum, oser suggérer que telle qu'elle est est écrite elle bouscule un peu, oh! un tout petit peu, ce que je sais du peu, oh! du tout tout petit peu de latin qui me reste de mes humanités, lointaines hélas!
Ne faudrait-il pas, pour respecter la grammaire l'écrire plutôt comme elle se présente exactement dans le texte dont elle elle tirée, qui est:
"...; feruntque reprehensum a sutore...indignatum prospexisse
" denuntiantem, ne supra crepidam sutor judicaret, quod et ipsum in " proverbium abiit...". Pline, Naturalis Historia; 35.84-85
J'écrirais donc plutôt: "...ne supra crepidam sutor iudicaret,..."
Cette graphie (sans "N"majuscule ni point final après "iudicaret", qui tendent à faire croire qu'il s'agit d'une proposition indépendante) aurait le mérite de justifier le "ne"conjonction de subordination commandant un subjonctif imparfait à la troisième personne du singulier et ainsi faire apparaître qu'il s'agit d'une proposition subordonnée.
Ou alors pourrait-elle s'écrire aussi sous la forme de la défense, puisqu'elle est passée à titre de proverbe comme Pline le dit lui-même:
"Ne, sutor, supra crepidam (judicet/judicaveris) ! "
Je supplie P'tit Prof (et mon bon maître Roger Noiville) de me pardonner si, ayant écrit cela mon impudence ne mérite pas qu' on me fasse à moi-même la remontrance cordonnière...
1957 - 1958 ? Je suis arrivé un peu plus tard (et ne faisais pas encore de grec à l'époque).
Viendras-tu régulièrement sur le forum, le hasard des visites faisant bien les choses ?
Mais es-tu certain que Paul Valéry enseignait au Lycée Charlemagne dans les années 195... ?
Bien sûr c'est d'un Valéry immobile et muet que je parle, collé au mur qu'il était sur une grande photo, au dessus de l'estrade...
Bien sûr je viendrai sur le forum aussi souvent que possible, cum grano salis...
Bonjour!
Je suis un petit nouveau.
Je n'ai pu résister à la tentation de m'inscrire lorsqu'au hasard d'une visite incognito j'ai appris que piotr avait été l'élève de mon bon maître de français-latin-grec qui m'enseigna en l'année scolaire 1957-1958 au Lycée Charlemagne sous l'oeil inspiré d'un Paul Valéry dont la bague au petit doigt de la main gauche ne laissa pas de me fasciner pendant trois trimestres...
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