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Sujets de Ronan Recherche définie par l’utilisateur

Messages trouvés [ 351 à 378 sur 378 ]

Pour deux euros, dans la collection Librio : Figures de style, par Axelle Beth et Elsa Marpeau. C'est pratique, complet et pédagogique.
ISBN 2-290-34809-0

Se payer la tête de quelqu'un ne relève peut-être pas exactement du style, mais du lexique. C'est plutôt une expression toute faite qu'une figure de style. En tant qu'expression toute faite, elle est dans les dictionnaires, au même titre qu'un mot.
Mais sa construction peut bien sûr être analysée en termes de procédés stylistiques. On peut y voir par exemple une synecdoque : le tête pour la personne.
On peut consulter ce site pour l'explication d'expressions : http://www.expressio.fr (mais je crois que notre expression n'y figure pas).

353

(6 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Le mot ayant été clairement francisé, on peut préférer scénarios.
J'éviterais l'accent aigu sur le pluriel italien.
(Le moins naturel étant de prononcer les deux i de scenarii !)

Allez ! Je pense que vous allez vous arrêter là ?

355

(19 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Tant qu'à faire, quoi !

Je ne voudrais pas passer pour un affidé du lobby latiniste ! (J'avoue même avoir été un moment intéressé par les expériences d'Yves Cortez (Le français ne vient pas du latin). Mais enfin, là le prolongement était tentant...

Très intéressant !
Serait-ce cette tendance à l'antéposition des marques personnelles qui serait le moteur de l'évolution vers les tournures périphrastiques et les temps composés dans la langue parlée ? Tendance qu'on peut faire remonter au latin, qui postposait les marques personnelles (la terminaison du verbe, lui-même rejeté en fin de phrase).
Le locuteur serait-il de plus en plus égotiste ?

Merci pour ces explications. Je ne m'étais jamais avisé que la périphrase [aller + infinitif] ne pouvait jouer le rôle de futur qu'à certaines formes.
~
Il me semble que cette périphrase relie l'anticipation au temps du récit au passé, comme elle ancre le futur dans le moment d'énonciation (présent). (Alors que le conditionnel ferait une disjonction au même titre que le futur simple.)
Elle longeait le canal ; elle allait prendre la première à droite.
Elle longeait le canal ; elle prendrait la première à droite.

Bof...

Le futur périphrastique, comme va s'éteindre ou va s'autodétruire, n'est pas "proche" mais RELIÉ au présent d'énonciation — ainsi qu'en témoigne sa forme : verbe aller au présent + infinitif.


Au contraire, le futur simple, s'éteindra ou s'autodétruira, est COUPÉ du présent d'énonciation.

Bonjour Greg.
Feriez-vous la même distinction dans un contexte de récit au passé ? (Allait s'éteindre / s'éteindrait)
Le futur périphrastique serait-il lié au temps du récit, au passé simple ?

360

(2 réponses, dans Promotion linguistique)

Tout à fait d'accord.
La phrase vient peut-être d'abord d'ici :
http://www.huarenjie.com/thread-514192-1-1.html,
auquel cas le paragraphe dont elle est extraite est rangé sous un titre (« Parc Montsouris »), qui donne le thème de ce qui suit.
Peut-être aurions-nous préféré (?) que, pour être repris dans la phrase par « il » et non c'est, le groupe nominal soit précédé d'un déterminant : Le parc Montsouris.

361

(19 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Abel Boyer a écrit:
Alco a écrit:

« Par la même occasion » signifie à peu près « j'en profite pour... »
« par là-même » signifie : en disant ou en faisant cela.

Par là-même indique surtout une notion de conséquence, de résultat, un rapport de cause à effet, que n'implique nullement par la même occasion qui suggère une simple simultanéité.

• C'est entendu pour le sens de "par là même" (on pourrait sans doute dire aussi bien : "donc", "partant", "par voie de conséquence"...)
• Pour le sens de "par la même occasion", il faudrait voir plusieurs occurrences ; je ne suis pas sûr qu'il n'exprime qu'une simple simultanéité. Je me demande si on n'utilise pas l'expression pour suggérer par exemple une identité ou une proximité de thème(s) de deux propos. Ce peut être parfois une façon de signaler qu'on ne sort pas (tout à fait) du sujet.

362

(19 réponses, dans Réflexions linguistiques)

("Par la même occasion" me semble plus familier que "par là même".)

363

(5 réponses, dans Pratiques linguistiques)

L'espace insécable est aussi utile par exemple à l'intérieur des guillemets français (chevrons), avant un point d'interrogation ou d'exclamation, avant un deux-points, un point-virgule.
Je le pratique en faisant Alt+0160.
Cette espace insécable est aussi indilatable : quand le texte est justifié, elle ne peut pas s'agrandir, contrairement aux espaces normales.

364

(6 réponses, dans Pratiques linguistiques)

J'écrirais "lieu de rencontres", ne serait-ce que par optimisme !
~
Plus sérieusement, les rencontres sont dénombrables ; on ne saurait dire : *"de la rencontre", comme on dit par exemple : "de la torture".
C'est pourquoi j'écrirais : un lieu de torture ; un lieu de rencontres.

Peut-être la même réponse, dite autrement :
• Selon les phrases 1 et 3 (qui ont le même sens), on pense avant qu'il fasse froid. La veille, par exemple.
• Selon la phrase 2, on pense pendant qu'il fait froid, mais sans doute avant de le ressentir, et donc pas dans le même lieu (par exemple on pensait à l'intérieur alors que dehors, où la phrase est dite ensuite, il fait déjà froid). (C'est ainsi que la précision "alors qu'on est dehors" a son importance !

366

(4 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Oui, du moment que le mot, comme ici, est employé comme adverbe (et non adjectif), il est invariable.

Merci Cat's Eyes de m'avoir lu aussi attentivement.
Il y a tout de même le « pourrez », au début, qui permet le et sans risquer l'indigestion.
Mais, en effet, je ne suis pas complètement satisfait de mon exemple ; j'en ai lu de plus condamnables !

"Tout bien réfléchi", "au bout du compte"...
Mais il me semble que dans "à tout prendre" il y a une idée d'insatisfaction, comme si entre deux maux on allait choisir le moindre. On pourrait dire : "À tout prendre, je préfère encore la peste au choléra !"

Je trouve qu'on rencontre un usage abusif de ce ou signifiant et, notamment en fin d'énumération, pour montrer qu'on n'a pas été exhaustif, qu'on n'a cité que des exemples, qu'on aurait pu en citer d'autres.
"En Bretagne vous pourrez déguster des crustacés, des crêpes ou du far." (Quand ce n'est pas : "... ou autre far" !)
Ce qui veut signifier : "En Bretagne vous pourrez déguster par exemple, entre autres, des crustacés, des crêpes et du far."

Bonjour Anne. Je suis d'accord la construction d'Ysaur. Le passé composé a des liens étroits avec le présent ; on m'a appris qu'il exprime une action passée dont le résultat est encore vrai dans le présent...
Il faut donc choisir :
Depuis qu'il est là, tout ce qu'il a fait, c'est exploiter...
Depuis qu'il était là, tout ce qu'il avait fait (fit), c'était (ce fut)... (Dans un récit.)
Bref, nous pouvons continuer de ne pas mêler passé composé et passé simple dans un même énoncé, comme on nous a dit à l'école !

Je n'y avais pas pensé, mais ainsi comprise (préposition + conjonction), l'expression me paraît du coup plus acceptable.

Ma pensée a suivi le même cheminement !

La locution pour que ne peut exprimer que le but, et pas après le verbe être ! Et je rechigne à trouver l'expression d'un but dans : Je suis pour qu'il soit ministre, je suis contre qu'il soit ministre.

Les liaisons avec "es" me paraissent plus naturelles (plus courantes, au moins) qu'avec "as". Mais je crois que la règle générale est de faire la liaison entre un verbe et ce qui suit, alors que, assez curieusement, on ne la fait pas entre un nom sujet et le verbe qui suit : par exemple dans : Les ennemis arrivent.

Oui, et le passé composé rattacherait sans raison l'arrivée au Brésil au présent de l'écriture.  Le passé composé sous-entendrait presque qu'il y est encore au moment où je le dis. Alors que le plus-que-parfait renvoie l'événement dans le passé du récit.

1. Comme Argyre. (Ou, avec segmentation et article défini : Les immenses portraits, ils décoraient l'entrée principale.)
2. Comme Argyre, car je ne vois pas comment se passer de est-ce que, et questionner seulement par inversion du sujet, quand la question porte justement sur le sujet. Et si on peut dire, s'agissant de personnes : "Qui décorait l'entrée ?", on ne saurait dire : *"Quoi décorait l'entrée ?" !
3. Comme Argyre.

Dans cet emploi, la conjonction pour que n'existe pas plus que contre que.  Glop a bien montré qu'on peut renoncer à ces emplois.
Cependant, l'erreur est compréhensible, car elle suit la tendance qui est de créer des conjonctions de subordination à partir de prépositions, en y ajoutant que. Tendance qui conduit aussi au discutable "malgré que".

Il me semble que de toute façon le vous serait dans ce cas plus choquant ! (Il faudrait cependant prendre garde qu'on ne puisse pas le prendre pour un tu "explétif" (équivalent approximatif, dans le langage parlé, du on), ou franchement adressé au lecteur !) Possibilité un peu facétieuse : l'auteur vieux dit « tu » au jeune, qui dit « vous » au vieux...)

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