L'intérêt commercial>> de ceux qui apprennent l'anglais, nous dit Marc Est-ce à dire que ce serait <<un intérêt sincère et désintéressé>> pour les mathématiques qui animerait les élèves des filières scientifiques?
S'il fallait attendre que nos enfants apprennent, d'un cœur joyeux, ce qui ne leur serait pas imposé... :lol: On peut toujours rêver. Les méthodes apparemment non contraignantes n'y sont pas parvenues. Ce serait d'ailleurs illégal, en France; respect des programmes oblige.
Lorsque l'URSS dominait une partie de l'Europe centrale, on conçoit que le russe, langue imposée à des fins idéologiques, n'ait pas déclenché l'enthousiasme. Mais ce n'est pas le cas de l'anglais, lingua franca planétaire. <<L'anglais d'aéroport>>, prononcé avec les accents et les syntaxes les plus divers, est déjà éloigné de toute référence culturelle proprement anglo-saxonne. Les locuteurs natifs de l'anglais le savent bien, qui sont souvent obligés d'équarrir leur langage afin de le neutraliser.
Trois questions polémiques à l'adresse des intervenants du présent fil de discussion,
- À quand un grand audit de l'enseignement de l'anglais, en France? afin d'expliquer pourquoi, génération après génération, le niveau général, en anglais, demeure si bas Éviter, si possible, l'argument infondé du spectre auditif réduit des français. .:o
- Pourquoi ce genre de réticence n'a pas cours dans des pays proches dont la langue est minoritaire: Italie, Pays-Bas, Finlande, Grèce? où de larges secteurs de la population ont appris et parlent anglais sans que cela ait fait reculer la langue nationale
- Pourquoi le français n'est pas la lingua franca planétaire et, subsidiairement, ne le fut jamais? ;)
Losqu'Édith Cresson, alors première ministre, fit effectuer des sondages téléphoniques, en anglais, auprès d'entreprises françaises petite et grandes (voire très grandes ) , les résultats dépassèrent tout ce que l'on pouvait imaginer... de pire!