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Le forum d'ABC de la langue française

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Messages trouvés [ 101 à 150 sur 2 825 ]

101

(2 274 réponses, dans Jeux de mots...)

Swoo a écrit:

Il vous faut proposer un nouveau mot, chrisor, c'est la règle de ce jeu. smile

D'ordinaire, chrisor n'abandonne pas si facilement le champ de bataille... wink
Il faut donc que quelqu'un se dévoue à sa place.
Afin de convoquer une sorte de référence sonore à son curieux pseudonyme, je suggère CHRYSOPELEA.

Piotr a écrit:

Un exemple générique et, pourquoi pas - allons-y gaiement ! - paradigmatique ?

Le mot « paradigme » lui-même, appliqué aux sciences, ne ferait-il pas l'affaire ?

http://www.philosciences.com/General/Kuhn.html

diconoma a écrit:
Swoo a écrit:

une "capitale majuscule", ne serait-ce pas là un pléonasme ? wink

     Les capitales diffèrent des bas de casse par leur dessin. On peut composer en capitales des mots dont la première lettre, plus grande que les autres, serait aussi une capitale. Il vaut donc mieux parler de majuscule initiale dans les trois cas de figure.

Ouh là là, ça se complique ! Il m'avait pourtant bien semblé qu'une capitale peut être initiale mais qu'une majuscule l'est toujours... wink
Le sujet a été amplement débattu sur un fil ancien d'ABC : Capitale et majuscule.
On y trouve ce post très éclairant :

Dominique Thillaud a écrit:

[...]
Les capitales sont des caractères d'imprimerie spécifiques qui se distinguent par leur taille et leur forme (leur "œil") : PERKELE est écrit en capitales (de haut de casse), perkele est écrit en minuscules (de bas de casse).
À noter que les termes "haut de casse" et "bas de casse", qui se réfèrent à une technologie désuète, ne sont plus guère employés, sauf en anglais : upper case et lower case.

La majuscule est une convention d'écriture propre à une langue particulière, en français les débuts de phrases et les noms propres commencent par une majuscule, les sigles sont tout en majuscules (SNCF). En allemand, les noms communs commencent aussi par une majuscule et, en anglais, les noms de langues.
Perkele commence par une majuscule. Mais, attention, perkele aussi ! Usuellement, les majuscules sont distinguées par des capitales mais ce n'est pas strictement nécessaire et on trouve parfois le nom d'auteur "tout en minuscules" ou "tout en capitales" en couverture chez certains éditeurs.
Donc "minuscule" a deux antonymes distincts, selon qu'on se réfère à la typographie ou à une convention d'écriture.

Swoo a écrit:

Ceci dit, arrêtez-moi si je me trompe mais, une "capitale majuscule", ne serait-ce pas là un pléonasme ? ;)

Effectivement, si l'on s'en tient au TLFi, majuscule = capitale. L'ennui, c'est qu'un nom propre en petites capitales aura une grande capitale pour... majuscule. Mon expression  «capitale majuscule» est très certainement une bêtise du point de vue des typographes mais je ne suis pas typographe. Capitale initiale aurait été préférable.

http://www.typographie.images-en-france … pitale.php

http://www.google.fr/imgres?imgurl=http … CEUQ9QEwBw

Abel Boyer a écrit:
Bookish Prat a écrit:

Dans ce cas, il ne fallait pas terminer cette phrase par un point d'exclamation.

Tiens donc, et pourquoi ? Rien ne s'y oppose.

La présence de ce point d'exclamation n'est pas une tragédie mais, àmha,
« Et, non, je ne travaille pas chez eux [!] » n'est pas, naturellement une phrase exclamative.
Par contre : « Eh non ! je ne travaille pas chez eux. », « Eh non ! je ne travaille pas chez eux ! », « Eh non, je ne travaille pas chez eux ! » le sont forcément.
Quoi qu'il en soit, ma remarque sur Eh bien/Et bien, Eh non/Et non, etc., s'adresse aux Abéciens qui avaient des doutes. La graphie correcte est bien «  Eh bien !  », « Eh non ! », « Eh oui ! ».

http://www.projet-voltaire.fr/blog/regl … ien-%C2%BB
http://www.etudes-litteraires.com/forum … -bien.html
http://www.ladictee.fr/grammaire/truc_a … _bien.html

Swoo a écrit:

Le "Et, non" d'oliglesias n'était pas un "eh non" défectueux mais bien un "Et, non, ..."

Dans ce cas, il ne fallait pas terminer cette phrase par un point d'exclamation.
Sur le sujet, il y a pléthore d'articles :
http://www.etudes-litteraires.com/forum … -bien.html
Vous seriez d'ailleurs bien inspiré de ne pas qualifier d'idiot ce qui ne vous convient pas dans les posts de vos coforumistes.

Swoo a écrit:

Eh non, mon cher, votre coup d'état est raté !

Et, pour le plaisir de faire une digression utile, je vous rappelle qu'en bon français on écrit  « coup d'État » avec une capitale majuscule. wink

Eh bien ! quelle est cette manie fautive, jusque sur ce forum, d'écrire les locutions « eh bien », « eh oui »,  « eh non » comme si elles contenaient « et » (qui est une conjonction de coordination qui, en l'occurrence, ne coordonne rien) ?

108

(4 116 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Clap, clap, clap.

Un très beau post. Merci P'tit prof.

http://fc09.deviantart.net/fs70/i/2010/108/6/4/clap_clap_clapping_by_Anima_en_Fuga.jpg

109

(9 réponses, dans Pratiques argotiques et familières)

12 mars – Causerie avec un gadjo qui s'la joue humoriste intello.
C'est ce genre de bobo friqué hyper-bourge qui va au marché bio en quat'quatre. Tu lui demandes à quoi ça rime et il te répond que lui, il était sur les barricades en 68 et il te met la tête à l'envers avec la révolution culturelle chin'toque et pourquoi que Mao il a eu raison de virer Zhou En-lai.

Oui, je sais, c'est une traduction qui prend quelques libertés avec le texte de Stendhal  wink

http://img11.hostingpics.net/pics/730138FireShotScreenCapture096FondsVictorHugoIUVRESLaPitisuprmegallicabnffrark12148btv1b6000838wf134image.png

Si on ne peut plus faire confiance à Totor... je me demande même si je ne l'ai pas commise, cette très pardonnable minuscule erreur wink

Chauffe Marcel a écrit:

Je ne suis pas neutre, ayant toujours dit dilemne, mais le TLFi semble avoir du mal à condamner :

Prononc. et Orth. : [dilεm]. Enq. : /dilem/. Ds Ac. 1694-1932. Var. dilemne par dissimilation des 2 m dans des aut. comme Sand, Compagn. Tour de Fr., 1840, p. 76; Proudhon, Les Confessions d'un révolutionnaire, 1849, p. 331; Balzac, Œuvres div., t. 2, 1830-35, p. 128; Hugo, Pitié supr., 1879, p. 167; J. Vuillemin, Être et travail, 1949, p. 1; Huyghe, Dialog. avec visible, 1955, p. 104, 322, 393. Noter que ces aut. ont écrit mm ailleurs (cf. Balzac, Lettres Étr., t. 3, 1850, p. 35; Hugo, op. cit., p. 167; J. Vuillemin, op. cit., p. 78, 211).

Les « dilemnes » en question ne sont-ils pas les citations d'une parole fautive ? Hugo, Balzac et Sand, cités par le TLFi — tous trois habiles dialoguistes — sont tout à fait capables d'avoir placé « dilemNe », pour la véracité,  dans la bouche  de personnages s'exprimant dans une langue familière.

éponymie a écrit:

C'est amusant tout ça et, n'en déplaise à Bookish, il y a bien là quelque chose qui ressemble à un processus de proverbialisation. Faites une recherche sur google pour voir.

Et voici revenir la fameuse preuve par Google !
Voyons voir, au hasard, ce que dit l'oracle pour un mot comportant souvent une petite erreur qui, hélas pour les fautifs, fait partie des fautes d'orthographe audibles, je veux parler de dilemNe.
Une recherche googléenne toute simple ne donne pas moins de 484 000 résultats. En déduit-on pour autant que le mot dilemne est en passe d'être lexicalisé ?
Les répliques célèbres de Michel Audiard ont, certes, marqué la langue populaire française de la fin du XXe siècle. Certaines sont devenues des locutions usuelles mais le propre d'un proverbe n'est-il pas de transmettre la sagesse populaire ? Je ne la vois nullement dans Un imbécile qui marche ira toujours plus loin que deux intellectuels assis.

113

(9 réponses, dans Pratiques argotiques et familières)

Alessia89 a écrit:

Bonjour à tous!
Je suis une étudiante italienne et je voudrais savoir s'il existe une expression familière/populaire pour "homme d'esprit". Si j'ai bien compris, un homme d'esprit est quelqu'un qui utilise l'intelligence, la raison... c'est correct ?

Chère Alessia, bravo pour votre français !
Il y a, en italien, l'expression Fare lo spiritoso (qui a le sens péjoratif de faire son malin, la ramener...) qui, àmha, pollue votre compréhension de la locution française  homme d'esprit.  En français, comme l'indique P'tit prof, l'expression homme d'esprit ne comporte aucune trace d'ironie ou de désapprobation.

114

(1 085 réponses, dans Jeux de mots...)

Pierre de Jade a écrit:

[...] au regard du nombre de lectures de mon fil (encore plus de 800 la semaine dernière), soit mon sens de l'humour n'est pas si mauvais, soit ABC est peuplé de masochistes

Ce total de 800 clics  ne signifie pas 800 lectures. J'ai, moi-même, souvent cliqué sur ce fil sobrement intitulé Quelques mots d'humour... à la recherche d'une blague ou d'un calembour au moins aussi efficace que l'immortel « Comment vas-tu… yau de poêle ? » avec, parfois, la découverte d'un petit bonheur d'expression, d'une cocasserie inédite... Je reste néanmoins admiratif devant le travail fourni et la constance de l'auteur à poster, poster, poster... sans recevoir en échange aucun retour — amical ou non. À P. de Jade je dis donc : Bravo, continuez quand même !

éponymie a écrit:

"Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche".

Oui mais, lorsqu'il se lèveront, ils iront dans la bonne direction.

116

(1 085 réponses, dans Jeux de mots...)

Pierre de Jade a écrit:

[... ] beaucoup de soit-disants philosophes pourraient s'en inspirer ...

Quand les soi-disants humoristes donnent leur avis sur la philosophie, c'est à ce moment-là qu'ils deviennent drôles. wink

117

(1 085 réponses, dans Jeux de mots...)

Pierre de Jade a écrit:

j'allais oublier : "On peut rire de tout mais pas avec tout le monde." - Re-Pierre Desproges, qui aurait pu en apprendre à beaucoup sur la langue française ! wink

Pierrre Desproges, grand philosophe français de la fin du XXe siècle dont on ne connait que cette unique phrase (que l'on serait, d'ailleurs, bien en peine d'analyser).

rabah75 a écrit:

Bonsoir.
comment interpréteriez vous ce proverbe ?
Un imbécile qui marche va plus loin qu'un intellectuel assis.
Michel Audiard.

Pour commencer, ce n'est pas un proverbe.
Audiard, de son propre aveu, recyclait des brèves de comptoir.
Audiard ne prenait pas ses bons mots au sérieux.
Marcher, aller loin, intellectuel assis... en jouant sur l'ambiguïté de chacun de ces mots et locutions, on obtient une sorte de parodie de vérité universelle. En faire un sujet de philo n'est vraiment pas sérieux.

http://perlbal.hi-pi.com/blog-images/192027/gd/1245320973/A-ceux-qui-aiment-la-langue-francaise-le-jour-du-BAC-epreuve-de-philosophie.jpg

119

(6 réponses, dans Réflexions linguistiques)

glop a écrit:

Je crois donc qu’il faut écrire : Ils se sont moqué de moi.
Ne me dites pas que j'ai tort.

En plein à côté ! Se moquer est un verbe essentiellement pronominal. Donc :  Les chipies ! elles se sont moquées de lui.

120

(1 085 réponses, dans Jeux de mots...)

Pierre de Jade a écrit:

Bonne semaine et n'oubliez pas que lire "Minute" c'est perdre son temps !

Pas davantage que lire certaines inepties que leur compilateur croit humoristiques. Ce forum n'est pas le lieu ou exposer des opinions politiques, fussent-elles proches des miennes. Entre l'anglicisation du français et la réforme de son orthographe muséale, les occasions de se chamailler ne sont-elles pas assez nombreuses ? wink

Abel Boyer a écrit:
contrelabienpensance a écrit:
Abel Boyer a écrit:

Vous irez raconter ça aux abeilles et aux fourmis !

Les insectes sont-ils des animaux ?

Vous m'inquiétez. Des végétaux, peut-être !

DES VÉGÉTAUX, PEUT-ÊTRE ?

http://www.insecte.org/IMG/jpg/camouflage.jpg

122

(3 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Gérard a écrit:

Bonjour et pardon d'avance...
Pour la correction d'un livre je suis confronté à une difficulté :
Faut-il écrire elle s'est pissée dessus ou elle s'est pissé dessus...
Merci pour votre réponse

Pisser est un verbe intransitif donc pas d'accord à la forme pronominale.

Je vous le concède, certains accords sont difficiles.

http://1.bp.blogspot.com/-jIlvbSPgGrM/TZcYf2pkZMI/AAAAAAAABDw/Dm99oUkKdBU/s1600/violonwc2.jpg

123

(1 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Gérard a écrit:

Bonjour, faut-il écrire :
un mètre quatre-vingt ou un mètre quatre-vingts ?
Merci...

Mettez votre souris à l'œuvre, en quelques clics vous saurez tout.

124

(1 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Gérard a écrit:

faut-il écrire présenté par localité ou par localités ?...

Il serait préférable d'accompagner votre question d'un minimum de contexte. C'est évidemment le singulier qui prévaut.  Quel sens aurait, par exemple : « ... le revenu par habitantS... » ?

éponymie a écrit:

J'ai retrouvé le message :

http://www.languefrancaise.net/forum/vi … 13#p107013

C'est joli le tamoul mais il aurait été plus intéressant d'avoir les phrases notées phonétiquement avec l'alphasyllabaire tamoul. Mes élèves ne notaient pas grand-chose, elles jouaient les situations. Plus efficace.

Effectivement, mais intéressant pour qui « d'avoir les phrases notées phonétiquement avec l'alphasyllabaire tamoul » ? Il est fort probable, d'ailleurs , que mes apprenants tamoulophones notaient la prononciation française avec cet « alphasyllabaire » (qu'est-ce donc, déjà, qu'un alphasyllabaire ? wink ). Je me limitais à montrer un exemple de typographie tamoule et, accessoirement, l'intérêt que portent les autorités suisses aux langues et aux cultures des communautés étrangères sur leur sol. Amusant rappel des ambigüités du politiquement correct français qui refuse d'admettre le communautarisme mais qui n'hésite pas à désigner par « communauté des gens du voyage » ce que d'autres, il n'y a pas si longtemps, nommaient Gitans, Manouches, Bohémiens, Yéniches, etc. Le mot Tsigane désignait alors ceux que l'on nomme aujourd'hui Roms (ou Rroms, pour faire savant).

glop a écrit:

Le vent peut souffler à 80 km/h en rafale (pointe de vitesse), il peut aussi souffler à 60 km/h de moyenne mais pour qu'une rafale atteigne 80 km par heure, il faudrait que cette rafale dure une heure.

Donc, un ours (qui peut faire des pointes à 54 km/h) poursuivant  Usain Bolt (dont le record s'établit à 37,58 km/h) le rattraperait en, voyons voir...

http://www.forexlive.com/wp-content/uploads/2013/08/Dollar-bear.png

127

(18 réponses, dans Écriture et langue française)

Ysaur a écrit:

N'y a-t-il pas un un accent circonflexe sur les I de "maître" et  de "maîtresse" (de maison) ?

Eh non ! chère Ysaur : les rectifications de 1990 autorisent très logiquement la suppression de l'accent circonflexe sur le i et le u.
« Il a été maintenu dans quelques cas où il permet de distinguer des homonymes, sur les noms propres et dans les conjugaisons du passé simple et du subjonctif. » Dominique Dupriez, La nouvelle orthographe en pratique, Bruxelles, De Boeck Duculot, 2009.
On a le droit de maintenir  l'accent circonflexe à sa place coutumière mais il faut accepter que l'on s'en passe.

128

(3 réponses, dans Pratiques linguistiques)

glop a écrit:

Apparemment certains champignonnistes donnent au coprin chevelu un autre nom ; Ils le nomment Bolet de femer ou bolet de femer anellat.
Pourtant ce coprin ne ressemble guère à ce que j'appelle un bolet.
En tout cas « femer » est un mot dont je ne connais pas la signification.
Est-ce que ça vous dit quelque chose ?

L'article Coprin chevelu de Wikipedia en catalan est le seul à donner des indications sur les espèces avec lesquelles on peut confondre le coprin chevelu. C'est ici que l'on trouve ce bolet de femer.
Cal tenir en compte que és molt similar al bolet de femer, Coprinus atramentarius, que causa enrogiments i malestar general sobretot si es barregen amb begudes alcohòliques. Fins i tot, erròneament, al bolet de tinta també se li diu bolet de femer.
Gardez à l'esprit qu'il est très semblable au champignon de fumier, Coprinus atramentarius, qui provoque des rougeurs et un malaise général surtout si il est mélangé avec de l'alcool. C'est à tort que le coprin chevelu est aussi appelé  champignon de fumier.

éponymie a écrit:

[...] J'ai mis récemment dans un fil une liste de mots que des débutants en français peuvent apprendre en 12 heures (approche actionnelle). Y jeter un oeil est éloquent, je pense, pour se rendre compte de combien on peut assimiler en peu de temps. [...]

Astucieux. Je suis curieux de savoir quels sont les mots et expressions de ce kit de survie linguistique. Je me souviens avoir fait quelque chose d'un peu semblable pour un apprenant sri lankais qui s'empressait de transcrire les mots, tels qu'il les entendait, dans le syllabaire tamoul. Sa relecture des phrases notées phonétiquement était cependant d'une grande précision. C'était assez étrange d'entendre des mots français venir de cette écriture... exotique.

http://www.lausanne.ch/thematiques/scolarite-lausanne/etablissements-scolaires/ep-d-entre-bois/mainArea/01/tabs/08/paragraphs/0/text_files/file0/document/texte-tamoul-tml.jpg

Ici, bien sûr, le texte est en tamoul. Sa traduction : « Lorsque vous venez habiter Lausanne, il est nécessaire de prendre contact avec le Service des écoles primaires et secondaires, afin d’inscrire vos enfants dans un établissement scolaire.
Si votre enfant est scolarisé dans un établissement lausannois, vous pouvez vous adresser directement au secrétariat de l'établissement pour tout problème scolaire, de discipline, en lien avec les règles de l'école ou pour toute autre question.»

éponymie a écrit:

J'ai enseigné à des groupes d'Indiens, d'Ukrainiens, à des Russes, des Hongrois, toujours en parlant seulement et exclusivement français. Malheureusement, je ne suis pas un bon exemple parce qu'ils avaient tous quelques bases d'italien. [...]

Merci pour cette longue réponse. Je vois néanmoins que vous avez utilisé une langue relais — l'italien, semble-t-il — mais je serais surpris que les Indiens n'aient pas parlé anglais et que les Ukrainiens et les Russes n'en aient pas eu des notions de base pour peu qu'ils aient fréquenté une université. Peut-être vous-même avez vous pu les aider avec quelques mots d'anglais... wink Pour les Hongrois, hélas, le monolinguisme des quadras, des quinquas et des seniors  est fréquent tant  ils ont été rétifs au russe alors que le régime ne favorisait nullement l'enseignement de l'anglais (je le sais parce que l'un de mes proches parents vit en Hongrie). Sans parler sa langue ou sans utiliser une langue relais, j'ai du mal à imaginer les premiers pas en français pour un Russe ou pour un Chinois monolingues : « Bonjour, au revoir, demain 9h, après demain samedi, pas de cours... ». Pas facile à assimiler pour des débutants, sans même les terroriser avec notre orthographe muséale. J'ai néanmoins observé que les uns et les autres faisaient preuve de débrouillardise en recourant à leurs téléphones portables  et, surtout, à des stratégies d'entraide communautaire qu'ils mettaient rapidement en place. C'était malheureusement aussi un frein puissant à leur immersion linguistique puisque l'un deux seulement servait d'intercesseur avec le pays d'accueil.  Il me semble pourtant que c'est la force de la motivation qui fait la différence. J'ai ainsi vu un jeune Kurde (déjà bilingue en turc et en kurde, il est vrai) faire des progrès stupéfiants en allant, seul, vendre  des objets de récupération dans tous les vide-greniers et brocantes de l'agglomération grenobloise. Bref, je suis toujours curieux d'apprendre comment se fait le démarrage en français parlé à partir de pas grand chose. Encore merci pour votre contribution.
Une méthode audio-visuelle américaine — Rosetta Stone —, destinée, à l'origine, à enseigner des langues rares à des officiers de renseignement, ne comporte rien d'autre que des images et des scènes « en situation » dans la langue cible. J'ai essayé. C'est assez convaincant (assez cher aussi) mais il faut impérativement connaître un locuteur natif.

J'ai moi-même donné — bénévolement et sans formation FLE — des leçons informelles de français à des « primo-arrivants » (c'est le terme consacré du jargon administratif ). 

éponymie a écrit:

Remarque : l'usage présente une troisième variante, dans le milieu on lit et entend très souvent enseignant FLE, stagiaire FLE.


La remarque d'Éponymie, fort pertinente, m'inspire une question.
J'ai été témoin de  leçons données par des enseignants FLE chevronnés à des apprenants totalement ignorants du français. Quelle ne fut ma surprise lorsque je les entendis s'adresser en français à leurs grands élèves qui étaient pour la plupart russophones, turcophones  et, petitement, anglophones. Regards incrédules et vaguement amusés des apprenants. Lors de la leçon suivante, les effectifs avaient fondu de moitié. Bizarre, non ? Ma question : les cours de FLE sont-ils donnés exclusivement en français ? J'ai, pour ma part, du mal à imaginer qu'un professeur de chinois puisse enseigner le chinois à des Français sans passer par le français. Quelqu'un a-t-il des lumières sur le sujet ?

132

(107 réponses, dans Écriture et langue française)

SophieA a écrit:

Bonjour,

Le sens des phrases ci_dessous est identique ou il y a une nuance de sens?

1- Il est enseignant en FLE.

2- Il est enseignant de FLE.

Remplacez FLE par chinois et la différence apparaît encore mieux :

1- Il est enseignant en chinois. Il est professeur de mathématiques mais c'est en chinois qu'il enseigne sa discipline. Dans un registre moins soutenu, Il est enseignant en chinois peut aussi signifier qu'il enseigne le chinois.


2- Il est enseignant de chinois. Il enseigne le chinois mais il le fait en français ou en tout autre idiome, chinois compris.

Chauffe Marcel a écrit:

Frustré de n'avoir trouvé dans notre vénéré TLFi aucun nom de véhicule tiré d'un nom propre français, alors qu'on y trouve spoutnik et Jeep [...]

Vous avez mal cherché :

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2e/Micheline_PO.jpg

Le TLFi ne l'a pas ignoré(e) :

MICHELINE, subst. fém.
Voiture automotrice circulant sur rails, montée sur pneumatiques et utilisée par les sociétés de chemin de fer pour le transport des voyageurs. Synon. autorail. La collaboration de l'automobile et du rail a passé en 1931, du domaine théorique dans le domaine technique et pratique. En France, depuis 1929, la maison Michelin poursuivait des recherches dans ce sens. Elles ont abouti à la mise en service de voitures dites « Michelines ». Ces voitures, montées sur pneus, peuvent circuler sur voie ferrée (ALBITRECCIA, Gds moyens transp., 1931, p. 32). Henri Pacon étudie les lignes de l'architecture des wagons (...) des « michelines » du réseau de l'État. Les formes des michelines sont d'un style remarquable (Arts et litt., 1936, p. 10-7). Mise en service récente de trois rames de 6 voitures qui, à l'instar de certains autorails (Michelines) dont les premiers essais datent de 1931, sont montées sur pneumatiques (BAILLEUL, Matér. roulant ch. de fer, 1951, p. 112).
Prononc. : []. Étymol. et Hist. 1931 (ALBITRECCIA, loc. cit.). Dér. du nom de la firme Michelin, constructrice de cet autorail sur pneumatiques. Bbg. DAUZAT Ling. fr. 1946, p. 200.  GALL. 1955, p. 238.

134

(18 réponses, dans Écriture et langue française)

SophieA a écrit:

[...] je ne maitrise pas très bien la langue française et comme dans ma langue maternelle il y a l’absence totale de genre, j'ai du mal à employer correctement les articles.

Vous êtes bien trop modeste, chère SophieA  wink

trevor a écrit:

Accessoirement, cette question se trouverait mieux placée dans le forum « Réflexions linguistiques ».

Là, cher Trevor, au lieu de féliciter SophieA pour son français écrit alors que sa langue ne comporte pas de genre (quelle est-elle, d'ailleurs : le persan, le hongrois, le turc ?...), vous lui reprochez d'avoir mal référencé sa demande. Pas très fairplay...  d'autant plus, qu'àmha, vous auriez dû laisser flotter les rubans.  En quoi cette question qui a trait à l'emploi délicat d'un article défini ou indéfini serait-elle étrangère au forum  Écriture et langue française ? Et en quoi, a contrario, ferait-elle plutôt l'objet d'une réflexion linguistique ? À y regarder de plus près, les thèmes traités dans l'un auraient pu l'être dans l'autre. Don't you think so ?
http://herve.photos.free.fr/photos/Themes/Le_Chat/Frere%20jumeaux%20de%20l_autre.jpg

135

(6 réponses, dans Écriture et langue française)

P'tit prof a écrit:

La règle, c'est l'accord.
Votre correcteur orthographique est mal programmé.

Les correcteurs orthographiques ne sont généralement pas programmés pour respecter les règles d'accord, ils indiquent seulement les formes possibles que peuvent prendre les mots. Pour les concordances de temps et les accords délicats des participes passés et autres particularités du français écrit, c'est au scripteur de décider. Quant à la ponctuation juste, ils ne s'en préoccupent simplement pas. Tout comme certains Abéciens, d'ailleurs, qui s'obstinent à multiplier les !!!!! et les ??????? et en omettre là où il en faudrait. Ah ! que c'est compliqué d'écrire sans fautes dans une langue que l'on aime !   wink

136

(6 réponses, dans Écriture et langue française)

Merci, Piotr, d'effacer ce doublon.

glop a écrit:

Si je comprends bien, la charrue devrait s'appeler drille.

EXEMPLE : UN JOYEUX DRILLE.

http://picblow.com/img/full/5175.jpg

138

(6 réponses, dans Écriture et langue française)

Civodul a écrit:

"Ou sont passé". Pourquoi ne pas écrire 'Ou sont passés".

L'auxiliaire être est au pluriel avec "sont". Pourquoi "passé" n'est-il pas accordé. Quelle est la règle.

Merci

Pourquoi « où » — adverbe interrogatif — n'est-il pas accentué ?  Pourquoi ne pas  terminer une phrase interrogative par un point d'interrogation ? Est-ce encore la faute du correcteur orthographique ?

139

(5 réponses, dans Histoire de la langue française)

Manteau a écrit:

Voilà ma demande est simple j'aimerais vos conseils de lecture sur l'Histoire de la langue Française.

L'ouvrage de référence publié en 1947 et réédité avec des mises à jour :
Marcel COHEN, Histoire d'une langue : le français. Messidor-Éditions sociales. C'est un modèle d'ouvrage de vulgarisation de haute tenue.

lotusflow3r a écrit:

Ah et aussi, pendent que j'y suis, si l'on parle d'une femme : "ce qui l'avait fait(E) décamper" ??? O_O

Pendant que vous y êtes, consentez à un p'tit effort et vous trouverez réponse à toutes vos interrogations en quelques clics.
http://grammaire.reverso.net/4_1_09_acc … itif.shtml

Notez que le participe passé de faire est toujours invariable quand il est suivi d'un infinitif, même quand il est pronominal.
Elles se sont fait construire une maison dans leur région.
Les malfaiteurs se sont fait arrêter à la frontière.

Et pendant que j'y suis : pourquoi multiplier les points d'interrogation et les points d'interjection ?  Ça n'ajoute strictement rien au sens de la phrase ou du mot qui les précède mais c'est joli sur les mangas et les BD.

141

(4 116 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Et oui / eh oui !
- Eh oui ! (exclamation) j'adore les jeux de mots ;
- Oui, je bois du vin et oui (= et oui aussi) parfois de la bière !

142

(2 274 réponses, dans Jeux de mots...)

trevor a écrit:

Mais tout cela me rappelle (pour des raisons que je n'ai pas à expliquer dans un forum d'une telle érudition) ACTINOMYCOSE.

ACTINOMYCOSE est un mot forgé par le grand humoriste gallois Blodeuwedd Gwaednerth dans le but avoué de dérouter les lexicographes anglais. C'est d'ailleurs ce qui se produisit, Blodeuwedd Gwaednerth ayant négligé de dire quel sens il donnait à ce vocable. Il ne manquait pas de ponctuer ses phrases d'un vibrant « actin' o'maille close  ! » qui ressemblait vaguement à de l'anglais prononcé par un berger gallois de Cwmfelinfach. Un soir qu'il revenait du Millenium Stadium après une défaite glorieuse du quinze gallois devant un quinze français transcendant, il braillait « actinomycose ! » dans les rues de Cardiff. C'est alors qu' il croisa un Français passablement éméché lui aussi qui  cherchait son hôtel :  un certain Roger Couderc qui se prétendait journaliste sportif et qui tentait de s'exprimer dans un anglais atroce. Dans un élan d'amitié rugbystique, c'est à lui que Blodeuwedd Gwaednerth confia le secret de l'actinomycose. En gallois, hélas : « Dwi'n chwilio am fy ffordd ». Le pauvre Roger Couderc avait déjà du mal avec l'anglais, et la transcription de « Dwi'n chwilio am fy ffordd » nous fut restituée que bien plus tard par JPR Williams, la légende vivante du rugby gallois. En français, ça aurait donné : « Je cherche mon chemin ». Tout ça est resté bien opaque.
Justement : HOPAK.

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(4 116 réponses, dans Réflexions linguistiques)

trevor a écrit:

Suis-je le seul à penser que ces échanges seraient mieux placés sous la rubrique « Définitions fantaisistes » ? Ils sont après tout d'une inventivité passionnante (mais à la fin fastidieuse).

Je n'adhère absolument pas au système que propose Chrisor (nom propre, même pseudo = cap. maj.) mais personne n'est obligé d'intervenir ni de lire ses contributions sur le fil qu'il a créé. Il faut tout de même observer que ce fil n'a pas manqué d'éveiller l'intérêt de nombreux visiteurs abéciens et qu'il est resté actif depuis plusieurs semaines. Laissons le donc faire son bonhomme de chemin et que les apprentis censeurs aillent rouscailler ailleurs.

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(4 116 réponses, dans Réflexions linguistiques)

P'tit prof a écrit:
Bookish Prat a écrit:

le navet infidélissime a moins rasé ses spectateurs (un million-six-cent-mille, rien qu'en France) que le roman épistolaire éponyme, réputé chef-d'œuvre de la littérature française ne barbe son public captif (et scolaire) d'aujourd'hui.

[...] Parlez pour vous : il y a des élèves qui ont aimé...

http://www.planetebd.com/dynamicImages/album/cover/large/13/70/album-cover-large-13704.jpg

J'en fus, jadis, de ces élèves qui ont aimé Les Liaisons qu'il n'était d'ailleurs pas question d'étudier en classe en ces temps reculés ) mais chuuuuut ! Je sens qu'on nous observe sur ABC..
Pour l'anecdote :  les personnages des Liaisons lui furent inspirés par la bonne société de Grenoble (c'est Stendhal qui l'a écrit, qui connut Choderlos en Italie, et aurait même connu le modèle de la Merteuil...). Grenoble était alors ville de garnison dotée d'une Bastille et de canons puissants contre une possible invasion des Piémontais. Laclos, officier d'artillerie, y séjourna six ans, jusqu'en 1775. Les Liaisons paraissaient en 1782.

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P'tit prof a écrit:

Bookish, je ne vous parlais pas du navet infidélissime dont vous mettez une image en ligne.
Je citais le roman où Merteuil, qui pousse Valmont à la rupture lui donne un modèle à recopier, lettre CXLI. Valmont recopie, en pensant qu'il arrangera les choses ensuite, et Tourvel devient folle.

Ne vous en déplaise, le navet infidélissime a moins rasé ses spectateurs (un million-six-cent-mille, rien qu'en France) que le roman épistolaire éponyme, réputé chef-d'œuvre de la littérature française ne barbe son public captif (et scolaire) d'aujourd'hui.  Faire dire à l'écran par Valmont ce que Merteuil met sous la plume de l'amie d'une sienne connaissance est, certes, une trahison formelle de l'œuvre mais c'est aussi d'une grande efficacité cinématographique. D'ailleurs, quelles adaptations théâtrales ou cinématographiques d'œuvres littéraires ont respecté les textes dont elles s'inspiraient ?

goofy2 a écrit:

Honte à l'éditeur.
Une grossière faute grammaticale (de surcroit, sur un titre de paragraphe) non corrigée, avant l'impression du livre .

La titraille était la bête noire des correcteurs professionnels. Les textes qui leur étaient soumis n'étaient pas toujours découpés en paragraphes au moment de la relecture, ce qui implique que les titres pouvaient être placés juste avant bouclage et échapper ainsi à la correction. Dans le cas présent, les boutons de le panneau Tracés révèlent davantage l'urgence du bouclage que l'ignorance de la grammaire. Comme cela se pratique aujourd'hui, le traducteur humain a probablement utilisé un traducteur automatique pour dégrossir le texte. Il en est malheureusement resté là. C'est ce qui explique ce charabia dans le titre alors que le corps du paragraphe est une traduction de bonne qualité.

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(4 116 réponses, dans Réflexions linguistiques)

P'tit prof a écrit:

[...] ce n'est pas ma faute, comme l'écrit la Merteuil.

M'enfin ! cher P'tit prof, c'est Valmont et non « la Merteuil » qui, dans une scène célèbre, répète : « Ce n'est pas ma faute ! ».

http://www.devoir-de-philosophie.com/images_dissertations/143959.jpg

http://www.youtube.com/watch?v=kqcp5Bh7AoM

trevor a écrit:

Mais enfin, on ne pourrait pas fermer ce fil, que je trouve de plus en plus agaçant ?

Chrisor a créé un fil dont il est le principal (et parfois l'unique) animateur. Il pense avoir trouvé le lien caché entre la sémantique et la phonétique et il passe un temps fou à le démontrer. Ça fait la joie de ses vieux jours. Pourquoi l'en priver ?

http://frontnational63.hautetfort.com/media/02/02/1711146615.jpg

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(5 réponses, dans Écriture et langue française)

Thalie a écrit:

Costar avec ou sans d ?
On le trouve dans certains dicos avec les deux possibilités (Larousse), et dans d'autres uniquement avec le d final (cnrtl).
Qui tranche au final dans ce genre de dilemne ?
Merci à l'avance à qui se penchera sur ce problème.

Ce dilemme n'en est pas vraiment un. Les mots argotiques ou familiers qui comportent le suffixe -ar(d) sont le plus souvent  entrés dans les dictionnaires avec -ard, rarement avec -ar. Je préfère -ard  parce que le féminin (lorsqu'il y en a) est en -arde : flemmard, demmerdard, ringard, etc. Dans la longue série des mots sans féminin : klebard (klébar, clébar, clébard), mastard, cornard (encore que...), costar ou costard, il n'est pas illogique d'orthographier en -ar mais l'usage penche plutôt vers -ard.

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(63 réponses, dans Pratiques linguistiques)

éponymie a écrit:

[...](je suppose que les caractères hébreu, ne passeront pas).

Mais si, mais si ! Toutes les lettres de l'hébreu sont cliquables grâce à Google traductions — dans le sens hébreu-français (ou yiddish-français) — qui offre un clavier hébraïque virtuel אפשר לכתוב בעברית wink

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