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forum abclf » Messages de Bookish Prat

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Messages trouvés [ 51 à 100 sur 2 825 ]

51

(5 réponses, dans Réflexions linguistiques)

greglagreg a écrit:

- des avocats-conseil

Presque parfait ! On écrit cependant des avocats-conseils et, en français, on place une espace avant un point d'exclamation (ou d'interrogation). Le trait d'union de nota bene en choquera plus d'un mais, si votre QCM en comporte un, pourquoi contrarier les concepteurs sur ce point ?

52

(2 274 réponses, dans Jeux de mots...)

Swoo a écrit:
trevor a écrit:

par une évolution phonétique trop bien connue pour que j'en disserte ici

Dommage, ça nous aurait bien intéressé, mon inculture et moi...

Ça nous aurait même passionnés  wink

fulla13 a écrit:

[...] Je prépare ma thèse de fin d'étude[s] et je travaille sur la grammaire.

Chère fulla13, l'expression thèse de fin d'études – qui devrait revenir souvent sous votre plume – est erronée si vous maintenez étude au singulier. La raison en est que le français distingue entre faire une étude et faire des études. C'est au terme de vos études que vous préparez votre thèse de fin d'études et non au terme d'une seule étude.

54

(20 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Abel Boyer a écrit:

[...] Je pense qu'en langage d'aujourd'hui, vous ne pouviez pas faire l'économie de ce "pas".
Resterait à vérifier de quand date cette tournure exclamative faussement négative, et à voir si dans les premiers temps, on avait la liberté de mettre ou non le "pas"

  C'est à dessein, cher Abel Boyer, que j'utilisai la tournure  vieillotte : «ne» sans «pas». Pour moquer gentiment le ton guindé de certaines interventions. Le tour désuet de ma formulation ne vous avait pas échappé et c'est par pure taquinerie que je rappelai l'explication qu'en avait donnée un docte coforumiste. Much ado about Nothing aurait dit Billy.

P'tit prof a écrit:

Moi non plus, je ne fais pas de fautes, ou alors  des fautes de frappe, et je n'ai jamais   fait de dictées qu'en classe,  un exercice  dont je raffolais : 20 sur 20 garanti sans avoir besoin de rien réviser. Mais aussi, j'avais toujours le nez  dans un bouquin.

C'est probablement le cas de quelques intervenants sur ce forum. En primaire, déjà, je me souviens :
« M'dame ! J'crois qu'il faut pas de s à " J'en ai matés des plus coriaces que vous ! " »

yd a écrit:

J'avais déjà raconté cette tendance à marquer systématiquement un silence après et. J'ai remarqué la même chose dans l'énoncé dans les gares des villes desservies avant le départ d'un train : ce train dessert les gares de... etc. Or toutes, absolument toutes, les annonces en français, mais aussi en anglais et en espagnol - c'est très fort -, font une espèce de pause avec élévation du ton après le et, le and ou le y qui précède toujours la dernière gare, comme s'il y avait un point d'interrogation après la conjonction. Où est-on allé chercher cette bizarrerie ou cette fantaisie visiblement de rigueur et apparemment internationale ?

Ne serait-ce pas là un simple procédé oratoire ? La mise en valeur de la dernière gare permet aussi d'orienter (ou de rassurer wink ) le voyageur. Un peu à la manière des indications visuelles sur une autoroute, la dernière d'entre elles mettant en évidence la localité importante vers laquelle on se dirige.

greglagreg a écrit:

- soient devient sont => mais pourquoi [?]

C'est parce que « Je ne suis pas très sûr que... » exprime un doute que  le verbe qui suit est au subjonctif et non à l'indicatif.

Il ne fait pas bon non plus aller à Turin soigner ses coliques néphrétiques...

greglagreg a écrit:

Je ne suis pas très sur que les soldes soient intéressantes, cette année.
Réponse:
apparemment 2 fautes:
- sûr => OK
- soient devient sont => mais pourquoi

Soldes est un masc. pluriel. Vous auriez pu le vérifier vous-même.

60

(20 réponses, dans Pratiques linguistiques)

trevor a écrit:

Bizarrement, et soit dit en passant, en angl. on écrit bien fuchsia - (ks), mais on prononce *fuschia (sh). Sans doute est-ce l'horreur d'une syllabe taboue qui nous fait agir ainsi... hmm

Certains mots étrangers méritent, en anglais, un petit effort de prononciation. Prenez Grand prix par exemple... wink

61

(20 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Abel Boyer a écrit:
Bookish Prat a écrit:
Abel Boyer a écrit:

Incidemment, j'aurais écrit "combien de paris n'ai-je pas gagnés" ou "combien de paris ai-je gagnés", mais la solution intermédiaire "combien de paris n'ai-je gagnés" me semble étrange. Peut-être n'est-ce que moi.

« N'ai-je donc [pas] tant vécu que pour cette infamie ? »
Un pas de clerc, ne dirait-on pas ? wink

Le cas n'est pas le même. Votre dernière citation ne commence pas par combien.

J'illustrais le fait que pas n'est pas indispensable. Quelqu'un, que vous reconnaîtrez sûrement, s'est chargé d'en donner une explication limpide :
« Ne suffit amplement comme négation.
Pas, à l'origine, est un mot de sens positif : marcher à pas de loup... Il ne servait qu'à renforcer la négation.
Dans la langue orale contemporaine, il est à lui seul négation, mais dans la langue surveillée, le ne demeure indispensable, et pas demeure facultatif.
Je ne sais si je me suis bien fait comprendre... »

62

(18 réponses, dans Réflexions linguistiques)

trevor a écrit:

C'est d'ailleurs ce que disent les dictionnaires que j'ai consultés... mais pas (apparemment) le Code civil qui met carrément ayant-cause, ayant-droit tant pour le singulier que pour le pluriel.

Même si Flaubert en faisait grand cas, le Code civil n'est pas une référence lexicographique.

ariane a écrit:

Cela commença par la peste à Pest suivie de la brucellose à Bruxelles, la morve dans le Morvan, les poux dans les Pouilles, la douve à Douvres, la gale au Pays de Galles, des calculs à Calcutta et pour terminer, la cataracte... sur le Nil.   hmm

Et à Vérone il attrapa... le mal d'amour.

64

(18 réponses, dans Réflexions linguistiques)

yd a écrit:

Les possédants, mais pas les ayants, que je considérerais pour ma part comme un barbarisme, et par voie de conséquence, de la même façon, les ayants-droit.

Barbarisme, dites-vous *? Ayant droit — sans trait d'union — n'a pas fait l'objet d'une modification en 1991. Au pluriel, on l'écrit toujours ayants droit et l'oubli du s ou l'addition d'un trait d'union sont fautifs. Désolé si cela vous paraît arbitraire mais c'est la règle. 
* Barbarisme : emploi d'un mot altéré ou inapproprié. Ce n'est évidemment pas le cas ici.

65

(20 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Abel Boyer a écrit:

Incidemment, j'aurais écrit "combien de paris n'ai-je pas gagnés" ou "combien de paris ai-je gagnés", mais la solution intermédiaire "combien de paris n'ai-je gagnés" me semble étrange. Peut-être n'est-ce que moi.

« N'ai-je donc [pas] tant vécu que pour cette infamie ? »
Un pas de clerc, ne dirait-on pas ? wink

66

(20 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Abel Boyer a écrit:

Il faut dire que la prononciation courante semble être définitivement en désaccord avec l'orthographe originale.

Mais n'est-ce pas, plus généralement, le français écrit, muséal à souhait, qui prend ses distances avec la langue parlée ?

Piotr a écrit:

[...] Renseignement pris, Robert donne  (à l'écrit et en audio) les deux prononciations pour la fleur : fuschia / fuksia (que je n'ai jamais ouïe).

Manquerait plus que la fleur et la couleur se prononcent différemment ! wink

67

(20 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Ah, chers fuchsias ! Combien de paris n'ai-je gagnés sur leur orthographe. Certains s'obstinant à écrire : fuschia, fuchia, fushia, fuchya...

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/bc/Fuchsia_regia_-_blossom_%28aka%29.jpg

Swoo a écrit:

Mais je retiens votre piste de réflexion concernant le néerlandais... Elle mérite investigation.

Pour avoir vécu un temps aux Pays-Bas, dans le clair de "Venez, je connais une issue claire !", il me semble reconnaître le klaar néerlandais qui signifie prêt, préparé, comme dans « Bent U klaar voor uw pensioen ? »  Êtes-vous prêt pour votre retraite ? Bref, s'agirait-il, dans le texte de Pierre Seron, d'une petite moquerie envers le parler des locuteurs néerlandophones qui donneraient à clair le sens de klaar ? L'issue claire en question serait alors une issue de secours « préparée d'avance ».

69

(2 réponses, dans Réflexions linguistiques)

greglagreg a écrit:

Hello la compagnie,

petite question pour mes examens de comm' écrite:

=> combien de faute sur les phrases suivantes:

a) Ci-joints les documents demandés par votre clerc... (ci-joint car adverbe invariable, y en a d'autre?!)

b) Il n'est pas utile, vue la somme, de procéder à un appel d'offre. (vu car vue se réfère aux yeux... et offres car il y en a plusieurs. Y en a d'autre?!)

c) Un contrôle à priori n'est pas indispensable à une saine administration des deniers publics. (selon moi, pas de faute...)

Les phrases proposées n'ont que les fautes signalées mais, dans le cadre d'un examen ou d'un concours, il est préférable d'écrire a priori sans accentuer le a, le correcteur n'étant pas forcément à jour sur les rectifications de 1990.
Quant au texte de présentation desdites phrases... Pourquoi « ?! » ?, «Combien de fauteS», «il y en a d'autreS ?», «[...](selon moi, pas de faute[S]...)». Pour une ponctuation soignée il faut un point final et les points d'interjection ou d'interrogation doivent être précédés d'une espace (insécable). wink

70

(4 réponses, dans Pratiques linguistiques)

renemeertens91 a écrit:

Si oui, en quoi un pain complet diffère-t-il d'un pain intégral ?

http://www.au-pain-cevenol.fr/categories-pains.htm

Le pain intégral
   
Fait avec du blé simplement moulu et sans aucun tamisage; il contient donc l'intégralité du son de la céréale.
            
   
Le pain complet
   
Fait avec du blé dont on a retiré par tamisage une partie du son, Il est riche en vitamines et oligo-éléments.

71

(9 réponses, dans Écriture et langue française)

trevor a écrit:
Bookish Prat a écrit:

Amusant, mais POMME MURE, sans accent circonflexe, c'est une pomme arrivée à maturité.

Comment ? Je ne comprends pas ; il s'agit bien de l'adjectif mûr, mûre non ?

MILLE EXCUSES À TOUS. J'AI DÛ ABUSER DE LIQUIDE DORÉ CES JOURS DERNIERS. «POMME MÛRE» A BIEN DEUX SENS (ADJ. ET SUBST.) MAIS UNE SEULE GRAPHIE (AVEC ACCENT, DE PRÉFÉRENCE).

alinsu a écrit:

Pour moi, le futur s’utilise pour exprimer un événement qui aura lieu par rapport au présent et non pas au passé dans le cas du conditionnel.

Pour exprimer une action passée, il y a le conditionnel passé j'aurais aimé.
Le conditionnel présent j'aimerais ne concerne absolument pas le passé.

73

(9 réponses, dans Écriture et langue française)

P'tit prof a écrit:

Pomme mûre ? Selon la recette bien connue, une alouette, un cheval, une pomme, une mûre ?

Amusant, mais POMME MURE, sans accent circonflexe, c'est une pomme arrivée à maturité. Des MÛRES, y en a point. J'ai bien peur que ce petit incident sémantique n'empêche pas le singulier des noms de fruits et légumes de se répandre.

alinsu a écrit:

Le point devrait venir après le guillemet, non ?

[...] je n’avais pas le temps de me dire : « Je m’endors. »
C'est bien ainsi que se présente la phrase incise dans les éditions sur papier. La règle : si la phrase incise est complète (c'est le cas ici), on place son point final (d'interjection ou d'interrogation) avant le guillemet fermant.

Surprenant POMME MURE sur l'emballage d'un petit pot contenant de la compote de pomme(s) et un coulis de mûre(s) de marque ***. PETIT-POIS est pour bientôt sur la boite de 1 kg. Quelqu'un aurait-il repéré une association amusante avec ces objets dénombrables que l'on écrit aujourd'hui au singulier ?

76

(16 réponses, dans Pratiques linguistiques)

P'tit prof a écrit:

... faire catleya...

Plus joli que « se faire Odette ».

77

(2 réponses, dans Pratiques linguistiques)

rafa a écrit:

bonsoir

Si tu me donnes un conseil  pour acheter un dictionnaire français
entre le Robert, le Larousse  et Hachette, ça sera quoi ?

Pas d'hésitation : le moins cher et, si possible, le plus récent.

78

(6 réponses, dans Réflexions linguistiques)

yd a écrit:

Le jour où les professeurs n'enseigneront que ce qu'ils comprennent, beaucoup n'enseigneront plus grand chose, et les vaches, par contre, seront en revanche bien gardées.

Le jour où les professeurs renonceront à leur métier parce qu'il ne peut s'exercer sans un minimum de considération de la part des élèves et de leurs parents, effectivement, il y aura du monde pour garder les vaches.

79

(6 réponses, dans Réflexions linguistiques)

contrelabienpensance a écrit:

On doit utiliser “par contre” quand on ne peut pas utiliser “en revanche” qui est prioritaire et qui évoque une compensation [...]

Bof, bof, bof ! « En revanche » est devenu une sorte de marqueur du bien-parler des journalistes de télévision, certains d'entre eux s'autorisant même à corriger leurs interlocuteurs qui emploieraient  « par contre ».  En revanche de quoi, d'ailleurs ? L'idée évoquée n'est pas celle d'une compensation mais bien celle d'une vengeance. Moins vindicatif, l'élégant par contre n'a rien perdu de son intérêt dans la conversation urbaine.

80

(10 réponses, dans Parler pour ne rien dire)

BakaGaijin a écrit:

[...] Mais, grand seigneur, il laisse passer devant lui M. Serres qui nous prouve qu’on peut être intelligent et en sortir de plus grosse que soi.
j'aime bien ce passage.
"Si vous voyagez en train, la SNCF vous fourre dans la poche une carte S’miles, dont la plaisanterie ne fait rire aucun anglosaxophone et par laquelle la compagnie, dite française, torpille le système métrique(...)"

mais il manque quelque chose à cet appel au boycott…

Michel Serres est venu, plusieurs années durant, donner des conférences à Stanford (qui a la réputation de payer fort cher ses intervenants extérieurs). C'est en français, « langue des pauvres et des assujettis », qu'il s'est exprimé (son anglais aurait trop fait rire l'assistance, diront les mauvaises langues) devant un parterre de suppôts du capitalisme états-unien.
Sans doute l'avait-il oublié lorsqu'il appelait au boycott de l'anglais en France.

81

(2 274 réponses, dans Jeux de mots...)

chrisor a écrit:

Évoquer un  camaïeu correspondrait  à un familier "Alors, t'accouches !". Je n'accoucherai que de PROMISCUITÉ

Les traditions vinicoles de nos provinces ne pouvaient ignorer l'enterrement de la vie de garçon du futur marié. Le pauvre garçon finissait généralement la soirée dans un bien triste état. Ses camarades le ramenaient péniblement chez lui en criant : V'la le promis cuité ! Et puis l'on souda les deux termes, on prononça le s et le mot, Dieu sait pourquoi, tourna au féminin. PROMISCUITÉ désigna dès lors la franche camaraderie qui régnait au retour de ces beuveries pré-maritales.

OUAOUARON (non, ce n"est pas un chien ivre)

gb a écrit:

Urban dictionary est tout de même très anglophone et très bordélique [1] même s'il y a sûrement beaucoup choses à prendre (et à laisser) pour un anglophone.

Ben justement ! Les traces écrites des auteurs de tags et de décorations murales diverses sont très imprégnées de ces néologismes anglais (ou qui s'en donnent l'air). Itou pour la scène hip-hop. Et tout ça se passe en France, de nos jours. Sûr que si la jeunesse planétaire s'était éprise du rigodon plutôt que des arts de la rue new-yorkaise, on n'en serait pas là.

83

(4 réponses, dans Jeux de mots...)

Piotr a écrit:
BP a écrit:

Comme ce fut rom-ant-i-qu-e !

C'est complexe, mais ça marche   ;-)

Et avec la Rome antique ? smile

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1a/Le_Forum_Romain_%28Rome%29_%285990686891%29.jpg

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(4 réponses, dans Jeux de mots...)

Alco a écrit:

« on s’est connu sur un site de rencontre, c’était le coup de foutre quand on s’est rencontré »

Comme ce fut romantique !

85

(4 réponses, dans Pratiques linguistiques)

... et même travailler beaucoup et sans faire appel à Google traduction avant d'avoir acquis les bases du français. Désolé, mais ABC n'est pas une méthode d'apprentissage du français pour les débutants. sad

86

(2 274 réponses, dans Jeux de mots...)

chrisor a écrit:

A propos de rencontres indésirables :CONDYLOMATEUX, adjectif dont on préfère  ne pas être l'attribut

Ah ! Ah ! Ah ! Jargon de potache. C'est ainsi que l'on nommait, il y a... bien longtemps, les bons élèves des classes préparatoires scientifiques.
ORDALIE n'est pas un prénom féminin.

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(3 réponses, dans Réflexions linguistiques)

Cher Lorino, je m'écarte de votre texte initial pour vous livrer quelques suggestions. Il m'a semblé que vous n'êtes pas en droit d'évoquer la surcharge de travail des membres du jury. À éviter également « Cela m’a apporté sans doute des éclairages intéressants... » qui, en fait, introduit un doute sur l'intérêt des observations qui vous ont été faites.

Je vous remercie vivement d’avoir accepté d’évaluer mon mémoire. Votre participation à mon jury de soutenance a été un grand honneur  pour moi.
Le regard  critique et pertinent que vous avez porté sur l'ensemble de mon travail m'a apporté un éclairage enrichissant et m'a permis de hiérarchiser mes interrogations et orienter ainsi ma réflexion et mon engagement dans de futurs travaux de recherche.

88

(26 réponses, dans Écriture et langue française)

marie-de-versailles a écrit:

Qui d’autre qu’elle s’était remisE à écrire, qui d’autre qu’elle s’était inventé tout un monde…
Qui d’autreS qu’eux s’étaient immolés par le feu ?
Qui d’autreS qu’elles s’étaient rencontrées au café ?

Ne pas confondre qui d'autre avec entre autres qui prend la marque du pluriel. Qui d'autre[s] est une faute d'orthographe.
Grevisse (14e éd. § 730 a) Qui.) [...] Il arrive pourtant que le contexte ou la situation amènent le féminin (il s'agit manifestement de femmes) ou le pluriel (il s'agit manifestement de plusieurs personnes) :
— Agnès: Quelles idiotes ! / Le Secrétaire général : QUI est idiote ? Ma sœur, ma mère, ma nièce ? (Giraudoux, Apollon de Bellac).
Dans votre phrase, chère marie-de-versailles — Qui d’autre qu’elle s’était remisE à écrire—, je ne vois pas l'indication que ce qui remplace une ou des femmes. Il reste, àmha, neutre et donc masculin singulier.

tablette- galvaniser - résignation.
Le vieil instituteur avait observé avec résignation l'arrivée dans son école de la Wifi et des tablettes digitales. Mais  le souvenir des tablettes d'argile de Sumer galvanisait encore son enthousiasme pédagogique.
Pour faire plaisir à quelqu'un, malgré les apparences, ce sont trois mots venus de... l'hébreu !

cidre — échalote — abracadabrantesque

Bookish Prat a écrit:
marie-de-versailles a écrit:

Le comble d’une crapule bon chic bon genre est de se mettre dans la peau d’un ventriloque pour s’autoriser à dire des calembredaines et d’odieuses grossièretés, sous prétexte que c’est pas lui, mais l’Autre.
prospectus,  faraud, François Englert

Mais qui donc avait édicté la règle du jeu :
« Vous devrez utiliser les trois mots proposés [ci-dessous] dans une ou deux phrases pour en tirer une vérité générale. » ?

François Englert est, bien sûr, une personne admirable mais son nom et son prénom sont deux mots distincts.

91

(12 réponses, dans Pratiques linguistiques)

greg a écrit:

[...] La même objection conduit également au futur antérieur modalisant — probabilité énoncée par le locuteur :
     comme il devrait déjà être à Paris pour un colloque, il n'aura pas pu me répondre rapidement
     il n'est pas là : il aura été empêché

Effectivement. Au passage, ce magnifique futur antérieur place la phrase en question  dans un registre franchement soutenu. Mais quel sens donnes-tu à l'adjectif modalisant ? Qui appartient à un verbe modal  (pouvoir, devoir, etc.) ?

92

(12 réponses, dans Pratiques linguistiques)

Swoo a écrit:

Mais, en ce qui me concerne, instinctivement, j'utiliserais le futur simple

Excellente idée ! wink

Swoo a écrit:

"Comme il devrait déjà être à Paris pour un colloque, il ne pourra pas me répondre rapidement" [...]

Pourquoi le futur ? Il devrait (déjà) être à Paris. Si c'est la raison pour laquelle il ne peut pas me répondre rapidement, elle vaut dès maintenant — au présent  — et pas seulement dans le futur. Donc : «Comme il devrait déjà être à Paris pour un colloque, il ne peut pas me répondre rapidement ».

Qui aurait songé à greffer un rein de laie
sur la reine que chanta Marie de France dans un beau lai ?

Jéjé de l'Estourbillon a écrit:

Je m'intéresse particulièrement au langage qu'on croise sur les murs sous forme de graffiti.

Il y a un incontournable, énorme, polyglotte, collaboratif, tentaculaire, etc., qui recense (alphabétiquement et en anglais mais pas que...) le vocabulaire (ô  combien éphémère parfois) de la modernité urbaine, y compris celle des street arts (dont font partie les graffiti): faites une recherche googléenne sur urban dictionary.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Urban_Dictionary

95

(26 réponses, dans Écriture et langue française)

marie-de-versailles a écrit:

C'est bien ce que je pensais... merci beaucoup. Quelle serait la fonction de " Qui d'autre ?"

Qui [...] s'était remis à écrire, qui [...] s'était inventé tout un monde...? Dans les deux cas, qui [...] est le sujet des verbes se remettre (à) et s'inventer. Le participe passé remis ne s'accorde donc pas au féminin.

96

(2 274 réponses, dans Jeux de mots...)

trevor a écrit:

Et à ce propos, considérez RUPESTRE.

Là, cher Trevor, vous saviez que je ne résisterai pas à un vocable dont l'étymologie romani (on dit rromani pour faire savant) est attestée depuis le XVe siècle. Qui ne se souvient du vers fameux de François Villon dans l'une des ballades en jargon : « Remouchez le rupin qui piausse sur sa rupestre » ? Rupin, rupestre viennent de la langue de Bohémiens et de la raçine indo-européenne rup — l'argent — qui a donné, outre rupin, le mot roupie et, surtout,  le rupestre,  qui était un  sac très solide que l'on s'attachait sur le ventre, sous les vêtements, et qui était destiné à cacher des pièces d'or ou d'argent.
Ce brigand de Villon donne en fait un conseil « professionnel » aux monte-en-l'air de l'époque : « N'oubliez pas que les bourgeois dorment sur leur argent ». Pas étonnant que ce grand poète ait frôlé le gibet. wink
En hommage : COQUILLARD

Un grand mou qui fait la moue.
Un sou pour nettoyer la soue.
Un bond sur le tonneau a fait sauter la bonde.
Un blond sur le... pardon, je m'égare !

Sixtine a écrit:

"Les différents aspects du travail qui me sont confiés."

L'orthographe de cette phrase est irréprochable mais, comme le dit si poliment Regina, c'est un non-sens. Il aurait fallu écrire « Les différents aspects du travail qui m'est confié. »

99

(2 274 réponses, dans Jeux de mots...)

trevor a écrit:

PÉTOIRE (attention !)

Merci, Trevor, d'avoir remis en place ce fil décousu !
Il était donc bien normal que vous nous soumettiez un anglicisme de la plus belle eau.
Pour qui connait le terme de « petorialist »  (journaliste professionnel ou amateur dont la spécialité, toute britannique, couvre le domaine des animaux de compagnie  — pets, dans l'idiome local), le PÉTOIRE n'a pas de secret(s). C'est un article de presse consacré à nos petits compagnons, à deux, quatre, six, huit ou cent pattes  et même sans pattes du tout...  Cette rubrique, fort appréciée outre-Manche, aurait pu s'intituler  : petory, petology, etc. mais on lui a préféré un gallicisme (vocable dont le rapprochement sonore avec un certain volatile bruyant et caractériel amuse les latinistes depuis bientôt deux mille ans), j'ai nommé  « the PETOIRE », qui a donné LE PÉTOIRE dans la langue de Colette (qui aurait été une immense pétorialiste si la presse française l'avait permis).

Restons dans l'à-peu-près aventureux avec PÉTÉCHIE.

100

(15 réponses, dans Promotion linguistique)

oliglesias a écrit:

[...] En espagnol, par contre, c'était systématique il y a quelques années: ainsi on écrit fútbol à l'espagnole...

Le chien chaud n'y échappa pas.

http://tips21.com/es/videos/images/verdadero-perro-caliente-imagenes-de-perros.JPG

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