Pour moi c'est clair. Et l'ewe aussi, qui est encore connu en Poitou, ainsi que l'évaille (la crue).
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Pour moi c'est clair. Et l'ewe aussi, qui est encore connu en Poitou, ainsi que l'évaille (la crue).
Eh bien oui, c'est aussi clair que l'ewe de la font de Barenton (enfin plus de nos jours).
Carles li reis, nostre emperere magnes
Set anz tuz pleins ad estet en Espaigne.
C'est très clair. On en redemande.
Non, je ne me place pas sur le terrain de la sanction ; simplement, il est bon, si ce n'est pas le cas, que l'élève sache qu'on écrit roi en FM, et que si l'on écrit roy (comme Queneau, je ne sais plus où), c'est dans une intention particulière : archaïsme, humour, comme tu viens de le faire, etc...
Al tens ancienor ou ie fu né disoit l'on reis :
Carles li reis, nostre emperere magnes
Set anz tuz pleins ad estet en Espaigne.
Il n'empêche qu'il n'y a pas de quoy fouetter un chas si un étudiant facétieux utilise cette graphie obsolète, surtout s'il habite Aix-en-Provence.
Dans Jehan de Saintré (XVème), il y a déjà "igrécomanie" :
Sy ne tarda gaires que le roy se retraist et que la royne se mist a dormir.
Maintenir à toute force un accent circonflexe sur un i ou un u est normal, trouver joli un y final est une faute... Faudrait relativiser un peu. De nos jours, c'est bien le même type de raisonnement qui pousse à écrire l'un ou l'autre : question esthétique, inculquée dans un cas, acquise dans l'autre.
Mais je ne veux pas polémiser, je trouve seulement plaisant de soulever un peu le tapis, avant de le laisser retomber avec toute sa poussière.
C'est vrai que les lettres finales avaient au XVIIe une forte tendance à se faire remarquer mais - de ma petite expérience très locale - le y en était bel et bien un.
La graphie y en position finale ou isolée, contrairement à ce qu'on croit souvent, n'est pas si ancienne : chez Chrétien, dans les branches anciennes du Roman de Renart, on lit dans les manuscrits le roi (au cas régime), i pour le pronom adverbial. Le y, destiné à améliorer la lisibilité, ou simple "trait de plume", se développe après 1300, en moyen français par conséquent.
Il n'empêche que roy, écrit actuellement sans intention particulière, constitue bel et bien une faute. Que celle-ci soit gravement sanctionnée est abusif, mais elle doit être signalée.
Ne mélangeons pas tout : il y a d'une part l'étymologie, d'autre part l'évolution phonétique et sémantique de l'étymon, enfin l'évolution de la graphie, qui nous intéresse plus particulièrement ici.
La citation de l'article ne saurait valoir explication claire et méthodique sur pratiquement aucun de ces points...
Et en plus, je trouve plus agréable quand on cite le TLF de supprimer les abréviations.
Quand à la graphie, c'était simplement le i final qui était rendu par un y. Henry mais aussi Giry pour Jérôme ou Géraud, Tony (déjà !) pour Antoine, Mathaly (forme régionale de Mathurin). Les généalogistes connaissent.
Pas de quoi saquer un étudiant.
Ne mélangeons pas tout : il y a d'une part l'étymologie, d'autre part l'évolution phonétique et sémantique de l'étymon, enfin l'évolution de la graphie, qui nous intéresse plus particulièrement ici.
La citation de l'article ne saurait valoir explication claire et méthodique sur pratiquement aucun de ces points...
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